Champagne
Le prosecco continuent de grignoter les ventes au Royaume Uni.

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Champagne
L'âpre concurrence entre les vins pétillants invite à reconsidérer certaines positions. Le champagne est menacé dans sa position hégémonique.

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Champagne
Le Royaume Uni est-il en train de tourner le dos à la Champagne ?

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Champagne
Les ventes 2016 sont en baisse de 2% !

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Chine
Le champagne ne pétille toujours pas en Chine.

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Champagne
Pénurie de chardonnay en vue en Champagne !

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Champagne
Hors de la valorisation, point de salut !

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Champagne
Le Champagne désormais concurrencé par le Prosecco italien !

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Champagne
La baisse des ventes de bouteilles sur la dernière décennie amène les jeunes professionnels aubois à s’interroger sur leur manière de faire leur métier.

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Royaume Uni
Du champagne moins cher qu'un bain de bouche !

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Royaume-Uni
Comme le prosecco a détrôné le champagne !

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Royaume Uni
Les jeunes anglais s'entiche du prosecco !

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Royaume Uni
La chaine de pubs Fuller’s remplace avec succès son champagne habituel par une bulle anglaise !

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Tendance
Pourquoi les femmes délaissent le champagne au profit du prosecco ?

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Champagne
Les expéditions de champagne pendant la fin de l’année 2017? Pas la fête !

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Royaume Uni
Le marché anglais en chute, pas pour tout le monde !

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Champagne
Depuis cinq ans environ, les vignerons reçoivent de moins en moins de monde dans leur antre. Ce qui ne les empêche pas de croire toujours à ce modèle.

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Champagnes de vignerons vs Champagnes de grandes maisons

didier

Merci Didier, Une vidéo assez équilibrée, regorgeant d'arguments pour le développement de la vente des vignerons...qui perdent chaque année plusieurs % de parts de marché depuis 2008....avec la dichotomie désormais bien connue : ceux qui font très bons et le font savoir sont dévalisés et deviennent chers pour notamment protéger leur circuit de distribution, ceux qui font classique ou ne savent pas communiquer réduisent chaque année la quantité mise en bouteille pour ne pas crouler sous le stock...mais il reste encore des petites pépites un peu partout....et c'est heureux.
Tiens je vous en donne une : Parcellaire Grand cru Ambonnay à moins de 24 € départ cave : Thierry HOURY, "baronnette 2013". A oublier 2/4 ans si vous pouvez.

ceux qui font très bons et le font savoir sont dévalisés et deviennent chers pour notamment protéger leur circuit de distribution

Je ne comprends pas ce que veut dire "protéger leur circuit de distribution", mais les prix des vignerons champenois ont grimpé en flèche ces dernières années, avec des augmentations impressionnantes (cf Cuvée Louis de Tarlant ou Rachais de Boulard). Certains qui étaient raisonnables jusqu'à maintenant se mettent à augmenter sérieusement (Bedel, Laherte). Il devient difficile pour un caviste de proposer un champagne de qualité en dessous de 30 € et sur les belle cuvées, on atteint vite les 50 €, voire 80-100 €. Alors que je n'ai pas l'impression que la qualité augmente à la même vitesse.

On peut certainement trouver des pépites en tant que particulier, mais en tant que caviste, ça devient quasiment impossible, les tarifs revendeurs étant rarement doux.

et quand je goûte des effervescents d'ailleurs, je me dis que bientôt on va ouvrir un sujet "où trouver des alternatives aux Champagnes ? ".

hier soir, beaucoup de plaisir avec le Tempus Rosé à base de Bleu de Franconie et le Riesling efferscent 0 dosage de Kupljen (deux vins Slovènes), tous les deux à moins de 20 euros. (pour ce dernier, on est clairement sur un style champenois)

avec des augmentations impressionnantes (cf Cuvée Louis de Tarlant ou Rachais de Boulard)

Pour la Cuvée Louis, j'en ai acheté quelques bouteilles (il y a 2 mois) à 60 euros.
Oui, je sais qu'il y en a qui vendent ce superbe Champagne plus cher mais, si cela a augmenté, je trouve que cela vaut 60€ en tout cas.

jlj

Bonsoir Eric,

Par protéger leur circuit de distribution, j'entends cet exemple que j'ai vu mettre en place dans des dizaines de domaines :
Un vigneron vend une cuvée 18 € aux particuliers (soit 15 € HT). Il souhaite désormais commercialiser par l’intermédiaire d'un importateur ou caviste. Puisqu'il n'est pas possible de leur consentir un rabais de 35% qui leur permettrai d'avoir une marge suffisante ( à -35 % on serait clairement en deçà du prix de revient) sans revendre trop au dessus du prix départ cave, on augmente le prix particulier à 22/24 €, et on propose aux professionnels un prix HT à 15 €, qui donnera un 25/28 € au final.
Comme je me situe comme acheteur particulier, je dois donc désormais payer 4 à 6 € de plus pour le même produit.
Moralité, dès qu'un vigneron commence à avoir des produits ambitieux qui peuvent intéresser des professionnels de plus en plus exigeants (et c'est tant mieux), le tarif augmente fortement, et si cela s'accompagne d'une prise de notoriété, on rejoint tes propos, cela devient chéro, mais c'est un autre débat que ce fil...
Le premier a m'avoir expliqué en 2002 cette exigence du marché fut un producteur de la montagne de Reims. Aujourdhui, c'est le syndicat local qui organise des forums pour expliquer comment s'y prendre...et le résultat est toujours le même : couvrir les professionnels qui travaillent pour vous. C'est d'ailleurs la base, rien ne me choque même si j'en suis le dindon.

Ça, effectivement, on nous l'a expliqué il y a 5-10 ans selon les vignerons, ce qui a provoqué des hausses de tarif. Mais ça n'empêche pas que les prix ont énormément augmenté ces 3-4 dernières années. J'imagine qu'on va me dire que par rapport à un Dom Pé qui est fait par millions avec des élevages sur lattes plus court, ça reste une affaire. C'est vrai, mais comme dans les autres régions, l'amateur doit dépenser de plus en plus sans que ce qu'il y a dans la bouteille soit meilleur.

Jean-Luc, s'il y en qui vendent Louis plus cher, c'est que le domaine exige des revendeurs qu'ils le vendent au prix propriété (72 €) sous peine de ne plus leur vendre de bouteilles. En magasin, il est facile de contourner, car le vigneron ne va pas venir contrôler sur place, mais en ligne, c'est impossible...

100% ok avec Eric, je peux ajouter qu'aujourdhui un domaine sur 2 ne travaille toujours avec -quasi- aucun professionnel (la champagne a une longue tradition de vente directe, sur place et surtout en expédition ,parfois 40% du CA annuel en expédition sur 5 semaines de fin d'année..) donc ce mouvement qui a touché ceux qui sont chroniqués sur LPV il y a 5/10 ans est en pleine explosion chez les autres..qui représentent au moins les 3/4 de la productions de vignerons indépendants.
Le prix moyen est d'ailleurs en 2017 en augmentation...et comme depuis 15 ans au dessus de l'inflation.
Attention au retour de baton ?

Du toute façon la situation de la Champagne concernant les vignerons n'est pas compliquée, pas nouvelle et ne cesse de s'accentuer :

- Environ une cinquantaine de vignerons "stars" qui ont énormément copier la Bourgogne sur la façon de faire les vins (vinification sous bois, travail mono parcelle, mono cépage, mono millésime, et plus grande attention à la vigne avec une réduction des rendements, travail des sols), mais aussi dans la construction des grilles de tarifs, avec des augmentations qui deviennent franchement problématiques comme le signale Eric. Pour l'instant ça tiens en Bourgogne et je ne vois pas de raison qui ferait que ça ne tienne pas en Champagne pour ces vignerons, car quoi en en dise le marché est mondial, et la demande mondiale est de plus en plus grande.

- Une immense majorité de vigneron qui ne se remette pas en question, qui ne change pas grand chose dans leur façon de faire, et qui en conséquence font des vins assez médiocres sans grand intérêt, et qui ont de plus en plus de mal à valoriser et à vendre (normal quand on fait médiocre). Par conséquent il vende de plus en plus une part de leur production au négoce.

Sur la situation des vignerons, elle n'est pas bonne du tout : il y a 7 ans ils représentaient près d'un tiers de la valeur des ventes, aujourd'hui ils ne sont plus qu'à un quart. Et en 2017 encore -4% par rapport à l'année précédente. Le modèle de la vente directe atteint ses limites, les augmentations de prix difficiles à justifier particulièrement auprès de ces clients directs... et pendant ce temps les bénéfices sont trustés par les maisons de champagne qui ne se privent pas pour vendre avec des marges colossales des produits fabriqués industriellement (et souvent bien banals).
Je pense qu'il y a la place pour plus de vignerons de qualité, et si aujourd'hui il y a quelques dizaines de stars bien connues et très demandées (surtout à l'étranger d'ailleurs), toute une génération pousse au portillon avec de nombreuses pépites qui vont bientôt être reconnues à leur juste valeur. Et comme dit plus haut le modèle bourguignon a, je le pense aussi, du potentiel, sur des cuvées limitées, demandées et de qualité.

ET bien on est tous d'accord, il y a de la place pour de nouvelles "stars" . A nous de les connaitre avant le marché pour pouvoir y gouter et encaver....

Qu'il y ait de la place pour de nouvelle star, évidemment. Encore faut-il produire des vins de haute qualité (condition essentielle pour devenir une star). Et là on en est très loin pour une bonne partie de ces vignerons en difficulté, qui pensent que parce qu'il y a marqué Champagne sur l'étiquette, leur vin effervescent est forcément bon et désirable.....

Des futures stars on peut encore en trouver des accessibles : Glavier, Tristan H (Tristan Hyest), Mouzon Leroux ou Guiborat (encore que ce dernier commence déjà à flamber je crois)