bon, grâce a vos conseils avisés je suis en partie rassuré pour mon DR98 et je pense avoir choisit parmi les champagnes que vous m'avez suggéré, ce sera surement un bollinger grande année 2000 ou mais la encore je ne sais pas trop ou je met les pieds, mon caviste me propose un R.Lalou 1998 , je ne connais pas du tout.
en tout cas merci à tous...

Reste sur ton Bollinger GA zyck;)

aucune hésitation à avoir, Bollinger LGA 2000 est moins cher et bien meilleur...

Amicalement.

c'est un vin qui va sur ses 15 ans et je pense que c'est une erreur d'espérer, avec le temps, voir les beaux 1996 devenir des vins gustativement proches de grands millésimes tels que 1988, 1989, 1990 ou plus récemment 2002. Les 1996 soit son écroulés et totalement dissociés depuis un bon moment avec des nez très évolués et des bouches très fermes et acides mais la plupart du temps sans matière autour (les raisins n'étaoent pas mûrs et on s'est rassuré en disant, c'est acide mais c'est normal c'est 1996) ou alors sont encore en pleine forme et ils ne sont pas si nombreux et resteront de toute façon sans doute tout au long de leur évolution des vins très vifs, sur la tension, la droiture ce qui n'empêche pas par ailleurs de jolies notes d'évolution d'apparaître. Ceux qui seraient aujourd'hui beaucoup trop jeunes et totalement fermés ne s'ouvriront peut-être jamais.
Je boirais Enchanteleurs 1996 aujourd'hui car il est dans une phase reflêtant parfaitement le style du millésime tout en offrant désormais une belle maturité.

Amicalement.

julienz75 écrivait:

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> J'ai le 1996 (Henriot, Les Enchanteleurs) en cave
> mais j'ai peur de commettre un infanticide si je
> le bois dès maintenant. N'est-il pas encore un peu
> sur la réserve ?
>
> --
> Julien

C'est très intéressant ce que tu nous dis sur les 1996 en Champagne, car cela va un peu à l'encontre de la pensée dominante qui considère 1996 comme un très grand millésime. Si tu le permets, j'ouvre une discussion sur le sujet.

Luc

pas de soucis.

Amicalement.

La bulle est tranquille et contribue à valoriser ce champagne d’une belle vinosité. Elle s’accroche langoureusement aux parois du verre comme et vient ensuite sublimer la trame du vin. On se croirait un peu en Bourgogne, moi qui suis peu habitué à boire de tel champagne, je trouve cela ensorcelant. Je comprends mieux la passion de F.AUDOUZE pour ces vieux champagnes.

bonjour,

1993 est encore relativement jeune pour un Champagne, mais je comprends parfaitement ton attrait sur le début d'évolution pour ce type de vin !

Par contre, concernant F. Audouze, il n'est pas le seul à aimer les vins plus anciens (je n'ai nullement dit avoir les mêmes expériences ou passion pour lesvins qui ont su exister un jour !). Il faut lui reconnaitre son principal atout... celui d'avoir su médiatiser au premier plan ce type de vins et de comportement.

PS : Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que cela va apporter de la polémique et par la même occasion, de l'eau à son moulin !

Eric

1993 est un millésime moyen en Champagne qui malheureusement est déjà sur le déclin depuis quelques années pour un trop grand nombre de bouteilles.
Donc il est temps de les boire si l'on ne veut pas être déçu.

totalement d'accord avc François (Darth Thux), le millésime 93 est globalement au mieux à son apogée. Le chardonnay étaient cette année là, le cépage ayant le mieux réusi, peu de cuvées spéciales ou millésimées d'ailleurs et aujourd'hui, tout cela doit avoir été bu. Cela ne veut pas dire que Dom Ruinart Blanc de Blancs 93 est à mettre à l'évier mais le garder encore est une prise de risque importante, risque de voir la bouteille ayant passé depuis un moment le "sommet du col"...

Amicalement.

Bu la semaine dernière Dom Ruinart rosé millésime 88.

Que dire de plus mis à part que nous sommes en présence d'un Champagne énorme.

Couleur rose tirant sur l'orange, bulles très fines.
Note de fruits rouges au nez, en bouche, et une longueur énorme avec une finale sur la brioche grillée.

Bref un grand moment de bonheur.

Que pense les spécialistes quand à la durée de vie de DR rosé 88 car il m'en reste en cave ?

Salutations
Julien

deux hypothèses : le boire dans les 3/4/5/6 années qui viennent, dans cette optique ou alors attendre encore et le consommer un peu comme un digestif, légèrement frais, en fin de repas, éventuellement accompagné d'un cigare, ce qui est souvent envoutant. Les deux bouteilles de 76 bues l'an dernier étaient également énormes. Dom Ruinart Rosé est l'une des seules raisons d'être de la maison mais quelle raison d'être. Cette cuvée est toujours merveilleuse et 88 est un des plus réussis.

Bonsoir,

Bu hier soir un Dom Ruinart rosé 1996 lors d'une soirée dégustation de haut niveau (4 champagnes et 1 bordeaux rouge et 1 Yquem).
Côté champagne, on nous servi dans l'ordre un Cristal 2004 de Roederer, un Dom Pérignon 2002, un Amour 1999 de Deutz puis pour finir un Dom Ruinart rosé 1996.

Dernier vin de cette série de champagnes, la robe du rosé me surprend déjà par sa couleur saumon plutôt que rosé. A l'oeil, j'ai l'impression qu'il y a très peu de bulles et que l'on vient de me servir du vin (il ressemble sur ce point au Dom Pérignon 2002). En bouche, c'est le contraire en attaque où j'ai l'impression qu'il y a des bulles plus grosses que celles perçues à l'oeil. Surtout, les bulles explosent en bouche avec une légèreté déconcertante (ça m'a fait pensé à ma jeunesse quand je mangeais des bonbons qui vous pétarade en bouche - vous voyez la sorte de bonbecs dont je veux parler ?!). Après, j'ai avant tout noté une persistance monumentale qui m'empêche de prendre une nouvelle gorgée tant je veux profiter de la précédente.

En 2 mots : SUBLIME, une CLAQUE. De loin, le meilleur champagne que j'ai jamais bu de ma vie (rien de moins). Pour ceux qui en ont en cave, je pense qu'il peut encore vieillir très, très, très longtemps.

Bonne soirée.

Aimé

Merci pour tes commentaires à propos d'une dégustation exceptionnelle. Je trouve toutefois curieux de ne parler que de la bulle et de la persistance. Pour moi, le champagne ne brille pas que par sa persistance. A cet égard, l'Amour de Deutz a d'autres qualités qui en font pour moi un très beau champagne.

Bonsoir Greg,

Effectivement un champagne ne brille pas que par ses bulles et sa persistance mais aussi par son équilibre et sa structure aromatique par exemple. Le Dom Ruinart avait ses 2 attributs là aussi alors que j'ai trouvé que ce n'était pas le cas pour le Deutz, dont la structure aromatique m'a paru particulièrement faible.

Par ailleurs, je donne personnellement une importance toute particulière à la qualité des bulles d'un vin effervescent selon ce que je recherche (champagne d'apéro ou champagne de repas). Pour le coup, le Dom Ruinart me semble être un vrai champagne de repas.... et n'étant pas un grand amateur de champagne, j'ai énormément apprécié son côté vin.

Pour ce qui est du Deutz, je ne demande qu'à être séduit et si cette occasion se présente, je ne manquerai de faire un post positif sur le flacon.

Bonne soirée.

Romarin

Dégusté hier en apéritif : Ruinart millésime 2000

Un très beau nez sur le pain grillé, la brioche et le beurre frais. En bouche c'est plutôt sur la noisette avec une belle sensation de finesse, de fraîcheur et tout de même du volume.
C'est très bon !

Ruinart Rosé

Bue hier soir au restaurant à l'apéritif.

La bouteille est très belle, la couleur du vin aussi, mais j'ai apprécié moyennement surtout en regard du prix.
J'ai gardé le souvenir d'un champagne très vineux, donc pas super en apéro. Je ne connaissais pas cette cuvée et j'aurais espéré quelque chose de plus fin.

Jean-Loup

Champagne Brut R de Ruinart
J’avais conservé cette bouteille, un peu par nostalgie, quand la maison Ruinart avait décidé de changer de forme pour le « R » et d’opter pour la même forme que le « Blanc de Blancs ».
Et puis, j’étais également curieux de voir comment il allait vieillir. Cinq ans plus tard, le résultat est très concluant.
La robe est de couleur jaune pale aux reflets dorés. Les bulles sont fines mais bien présentes. Le nez développe des arômes de fruits confits (abricot) et de miel. La bouche est souple, de l’effervescence, de la finesse, du gras, moins d’acidité, une persistance sur le miel et les fruits confits avec une finale vineuse.
Les années en cave lui ont apporté de la « sagesse ».
Bob

Ruinart Brut sans année
Un cadeau
Robe jaune or laissant penser à une évolution sur quelques années
Attaque vive, belle bulle fine sans agressivité, je suis surtout surpris par l’élégance et l’équilibre. Aucune verdeur, c’est vineux, rond et classe. Pas de notes boisées ou grillées excessive. Surtout, le vin se montrera parfaitement conservé le lendemain et j’apprécie particulièrement la fraîcheur et une acidité de bon aloi. J’avais un énorme à-priori sur Ruinart, c’est plutôt une bonne surprise.

Ici un DR rosé 90 bu avec Richard Juhlin chez Ruinart :
Alors que je suis assez peu fanatique des champagnes rosés, je suis interdit comme sur un uppercut par le Dom Ruinart rosé 1990. le nez est incroyablement séducteur et en bouche, quelle élégance après les blancs ! Passionnant. Mais le rosé 1988 allait me plaire plus encore par un fruité excitant. Je l’ai préféré au 1990, contre l’avis de mes amis qui ont plébiscité le 1990. Mais ce fruité m’allait bien. Le rosé 1986 moins ouvert, plus conventionnel, fut vite doublé, sur un froncement de cil de Richard Juhlin, par un magnum du même millésime. Malgré une nette amélioration, ce champagne ne me fit pas vibrer.

Un Dom Ruinart rosé 1990 est une splendeur. Des arômes incroyablement flexibles, qui s’adaptent aux saveurs qui lui sont proposées. Un magnifique champagne, avec des variations extrêmement éclectiques.

Là je ne peux pas résister à la tentation de mettre un passage totalement bling-bling qui fera sauter en l'air tous mes opposants, et Dieu sait s'ils sont nombreux :

Raffinement suprême, quand le crépitement du feu d’artifices cessa, à travers le nuage gris qui retombait, le château fut percé par l’éclairage de toutes les fenêtres, d’un ton orange strictement de la couleur du Yquem 1967. Si c’était voulu, c’est un magistral clin d’œil. Eblouis par les saveurs intenses de ce sublime repas on cherchait autour de soi avec qui partager ses impressions. Michael Broadbent était tout sourire, Philippine de Rothschild était aux anges. Une coupe de Dom Ruinart rosé 1990 allait préparer le retour vers nos voitures dans des allées où des torches remplaçaient les rosiers qui ponctuent les rangs de vignes.

Je sens d'ici certains qui s'étranglent. Vite, appelez les secours !

Là, ça redevient plus popu, car c'est à l'occasion d'une partie de belote :

Lors d’une revanche aux cartes, le champagne Dom Ruinart 1990 rosé confirme, s’il en était besoin, l’impression et l’admiration que j’avais ressenties lorsque je l’avais découvert lors d’un dîner au siège de Dom Ruinart. Magnifique rosé joyeux et dense.

Rebelote :
Un champagne Dom Ruinart rosé 1990 est un dessert à lui tout seul. Il chante dans le verre. Il s'est amusé de diverses expressions de desserts et a confirmé que 1990 est particulièrement réussi. Je n’étais pas du camp des gagnants à la belote. L’important était à table et dans nos verres.

Re, rebelote :
mais c’est un champagne Dom Ruinart rosé 1990 qui montre où se trouve la vraie grandeur. Savoir que la belote n’est qu’un jeu, d’accord. Mais aligner les humiliations, même avec Dom Ruinart rosé, ça casse, double casse, comme on dit à Nice.

le Champagne Dom Ruinart rosé 1990 fut placé ici comme une pause entre deux plats. Quel choix judicieux ! Ce champagne est un vent de fraîcheur. J’ai été immédiatement frappé par l’élégance de sa construction. C’est un immense champagne rosé, très au dessus de la mémoire que j’en avais. Un grand moment de charme.

Champagne Dom Ruinart rosé 1990 séduit déjà par son flacon particulièrement élégant. Dans le verre, la couleur rose saumonée est une invitation à la luxure. Et sur le lait caillé, étrange et délicieux, nous sommes embarqués dans un monde inexploré. J’adore la confrontation du plat et du vin dont aucun ne ressort indemne. Il y a une interpénétration redoutable. Nous discutons avec Alain de la transformation que subit le champagne. Point n’est besoin de savoir ce qu’il vaudrait intrinsèquement car ce dont il faut jouir, c’est de ce qu’il nous offre maintenant, dans un accord étrange, rare, important.

Mon gendre qui avait un événement à fêter a apporté un Champagne Dom Ruinart rosé 1990. D’une couleur de pêche jaune rose, ce champagne est un vrai bonheur, qui combine la complexité et la facilité. D’une bulle très active, il trouve un joli partenaire dans les tranches d’une pomme à peine acide, cuites à l’extérieur mais crues à l’intérieur.

Deux interprétations de la pêche blanche accompagnent un magnum de Champagne Dom Ruinart rosé 1990. La couleur d’un rose de nacre intense réjouit les yeux. La bulle est très active et le champagne est d’un charme surhumain. C’est un des plus grands champagnes rosés que l’on puisse imaginer, de la même race que le rosé Dom Pérignon 1990 en magnum lui aussi. Ce champagne a du chien, de la race, et une sensualité raffinée et l’on se demande si ce rosé ne dame pas le pion au Salon 1995. Ce champagne de classe se sirote dans le calme d’une nuit paisible au rythme des conversations interminabl

Celà manque un peu d' inspiration, cà ne te ressembles pas, trop facile et pas assez complexe (tourmenté)!
En dehors de ces bêtises ravi de voir que DR rosé 88 est magnifique, ce sera cette année pour moi!

Heureux que tu t'occupes de m'éduquer et de me corriger.
Merci

Ruinart blanc de blanc
Bu hier soir et franchement un peu décu.....
le nez était de très bon présage mais la bouche est décevante.
Le RQP n est pas très interessant, c'est un bon champagne mais cher pour le plaisir qu'il m' apporté.
14/20

Pour les geek oenophile, Ruinart va sortir une application iPad avec visite des crayères intégré

=> www.blogduchampagne....

J'ai souvent bu ce champagne et si peu récemment que j'ai voulu voir où il en est.
Bien sûr, d'une bouteille à l'autre ce ne sera pas pareil.
Dom Ruinart 1990
Bouchon très chevillé mais heureusement, le pschitt est là et la bulle existe.
Champagne très atypique par rapport à ce que je bois aujourd'hui.
C'est très fort, très puissant, assez viril, avec un fruit qui passe en force.
J'aime beaucoup ce champagne pour son originalité, avec un beau fruit et une longueur de compétition.
Il a une complexité remarquable.

Super François,

Je viens de boire Dom Ruinart 1990 et Dom Ruinart Rosé 1990 ce soir et les deux étaient magnifiques !!!

Les deux bouteilles avaient une bulle remarquable et une robe parfaite.

L'année 90 chez Dom Ruinart que ce soit en blanc ou en rosé est comme tu le dit d'une force extraordinaire en bouche.

Sur le Rosé, la sensation fruitée est unique et d'une longueur spectaculaire mais elle est surpassée par le 90 blanc que j'ai préféré ce soir au rosé.

Prochaine dégustation Dom Ruinart rosé 82, 86, 88, 90, et 96, ça promet

Amitiés
Julien

Bravo

koko, pas de 85? Je completerai le CR alors, le rose 85 sera surement mon champagne de Noel.

Pididi,

Si j'en trouve un d'ici là je l' ajouterais

Julien

Ruinart Blanc de blancs

Bu mercredi en dégustation mais j'ai perdu mes notes ..
De mémoire, c'était clairement sur la finesse, avec peut-être même un certain manque de corps, mais je l'ai assez nettement préféré au BSA de Roederer et au Billecart Salmon 2004.

Jean-Loup