Ruinart Blanc de blancs
Ouvert hier soir : flop... Rien d'intéressant dans le facon, il devait se rencontrer avec quelques oeufs d'esturgeon baeri, heureusement que les spécialistes de LPV m'avaient prévenu que parfois il pouvait y avoir de grande déception avec le Ruinart Blanc de blancs et que j'avais un autre Blanc de Blancs (Jacquesson Avize Grand Cru Récolte 2000) pour que la fête commence....
Mon cher Jean-Loup, tu as eu de la chance,... Pas moi !....
Bonnes fêtes
27fb

Bonsoir ,

Bu en ce réveillon une bouteille de Dom Ruinart 1998 pour comparer avec le 1996 bu pour le réveillon de Noël ...
Je l'ai trouvé très bon mais encore jeune !
La première gorgée parait très citronnée , très vive en bouche mais pour moi il lui manque encore un peu de vieillissement pour atteindre un parfait équilibre.
Nous devions poursuivre sur un Pomerol la clémence 1998 ( que je vais finalement réserver pour demain jour de l'an ) mais j'ai voulu gouter à la place le Dom Ruinart rosé 1996 et là on entre dans un autre monde un rosé vraiment très très bon , sublime , une explosion en bouche , une très belle expérience que de le boire après le blanc de blancs !!!

Cordialement ,

David B.

Bonjour ,

Bu ce midi à l'apéritif Ruinart 2005 accompagné de quelques tranches de Pata Negra , il est bon mais encore un peu timide ...

Cordialement ,

David

Ruinart Blanc de blancs

Champagne d'une grande finesse, avec une bulle si petite et si souple qu'elle donne plus une sensation de crémeux que de "piquant". La sensation en bouche est très agréable, avec une jolie matière, un gras bien maîtrisé, qui semble enrober cette bulle légère, tout en se trouvant rehaussé par elle. La tension vient compléter élégamment le tableau, en coupant court à ce doux foisonnement gras-bulle. La longueur est correcte, mais pas extraordinaire.
En apéritif, sur une petite salade indienne au crabe frais et épices douces, un accord remarquable.

Dom Ruinart rosé 1990

La robe est d'un rouge soutenu, la bulle délicate au possible. Le nez est complexe, on a de la fraise et un petit coté chocolaté. La bouche est d'une finesse... Sensation d'un vin en pleine plénitude, qui peut encore vieillir 20ans. Le genre de vin qui s'impose de lui même, sans force, mais avec élégance, le fruit se mélange avec quelques arômes torréfiés et l'équilibre est un modèle du genre. La finale est d'une délicatesse sans faille, fraîche, douce et longue...

Vraiment excellent!

Voici quelques évocations de Dom Ruinart Rosé 1990.

Bu en 2012 :
Pour attendre d'éventuels retardataires, j'ai ajouté à la liste des vins un Champagne Dom Ruinart 1990. Mais je n'avais bien lu l'étiquette, car c'est en fait un Champagne Dom Ruinart rosé 1990. Quand je m'en aperçois, je me demande si l'on pourrait le mettre plus tard dans le repas mais aucune solution n'apparaît. Nous le buvons sur de délicieux canapés montrant la dextérité du chef et ce champagne rosé est joyeux, plein, de bonne mâche. Et il se justifie bien à ce stade.

Bu en 2008 :
Le Champagne Dom Ruinart rosé 1990 séduit déjà par son flacon particulièrement élégant. Dans le verre, la couleur rose saumonée est une invitation à la luxure. Et sur le lait caillé, étrange et délicieux, nous sommes embarqués dans un monde inexploré. J’adore la confrontation du plat et du vin dont aucun ne ressort indemne. Il y a une interpénétration redoutable. Nous discutons avec Alain de la transformation que subit le champagne. Point n’est besoin de savoir ce qu’il vaudrait intrinsèquement car ce dont il faut jouir, c’est de ce qu’il nous offre maintenant, dans un accord étrange, rare, important.

Bu en 2008 (commentaire succinct)
C’est un champagne Dom Ruinart rosé 1990 qui montre où se trouve la vraie grandeur. Savoir que la belote n’est qu’un jeu, d’accord. Mais aligner les humiliations, même avec Dom Ruinart rosé, ça casse, double casse, comme on dit à Nice.

Bu en 2007
Le président de Salon étant à notre table, je voulais éviter la moindre confrontation avec le Champagne Dom Ruinart rosé 1990. Il fut donc placé ici comme une pause entre deux plats. Quel choix judicieux ! Ce champagne est un vent de fraîcheur. J’ai été immédiatement frappé par l’élégance de sa construction. C’est un immense champagne rosé, très au dessus de la mémoire que j’en avais. Un grand moment de charme.

Bu en 2007 (de la constance de la belote !)
Un champagne Dom Ruinart rosé 1990 est un dessert à lui tout seul. Il chante dans le verre. Il s'est amusé de diverses expressions de desserts et a confirmé que 1990 est particulièrement réussi. Je n’étais pas du camp des gagnants à la belote. L’important était à table et dans nos verres.

Bu en 2006 (de la constance de la belote !)
Lors d’une revanche aux cartes, le champagne Dom Ruinart 1990 rosé confirme, s’il en était besoin, l’impression et l’admiration que j’avais ressenties lorsque je l’avais découvert lors d’un dîner au siège de Dom Ruinart. Magnifique rosé joyeux et dense.

Bu en 2005 au siège de Dom Ruinart :
Alors que je suis assez peu fanatique des champagnes rosés, je suis interdit comme sur un uppercut par le Dom Ruinart rosé 1990. le nez est incroyablement séducteur et en bouche, quelle élégance après les blancs ! Passionnant. Mais le rosé 1988 allait me plaire plus encore par un fruité excitant. Je l’ai préféré au 1990, contre l’avis de mes amis qui ont plébiscité le 1990. Mais ce fruité m’allait bien. Le rosé 1986 moins ouvert, plus conventionnel, fut vite doublé, sur un froncement de cil de Richard Juhlin, par un magnum du même millésime. Malgré une nette amélioration, ce champagne ne me fit pas vibrer.

Bu en 2004 avec Philippe Faure Brac
Philippe Faure Brac, meilleur sommelier du monde 1992 obtient le prix Edmond de Rothschild pour son livre. Il apparaît alors assez évident qu’on doit fêter cela au Bistrot du sommelier. Un Dom Ruinart rosé 1990 est une splendeur qui convient pour saluer ce prix. Des arômes incroyablement flexibles, qui s’adaptent aux saveurs qui lui sont proposées. Un magnifique champagne de célébration, avec des variations extrêmement éclectiques.

Dom Ruinart rosé 1986

La robe tire sur un joli rouge orangé. Le nez est on ne peut plus complexe: écorce d'orange, framboise... Le fruit est encore bien présent, rien qu'à humer le verre, on y prend énormément de plaisir!

Le cordon est très discret.

La bouche est très fine. Ce qui frappe, c'est ce coté floral qui se rapproche beaucoup d'un beau bourgogne. C'est assez souple, frais et ça se boit comme du petit lait. Belle finale qui enrobe le gosier. J'aurai aimé juste un peu plus de matière à l'image du 90, mais il joue dans un autre registre, celui de la délicatesse, mais 86 est tout de même un cran en dessous.

C'est tout de même très bon!

Dom Ruinart Blancs de Blancs 1990

Le nez "pète" sur la brioche, les narines se remplissent d'odeurs de pâtisseries. Pour un peu, on se croirait dans une boulangerie.

Le cordon est fin, la robe ne montre que peu de signe d'évolution.

La bouche est crémeuse à souhait. Je suis frappé par la jeunesse du champagne. C'est beurré, encore une fois à fond sur les arômes pâtissiers. Il y a une très belle matière, avec ce zeste d'acidité qui donne vie et tension à l'ensemble. Belle finale, longue et intense. C'est harmonieux, équilibré, avec un joli style! Pour les fans de brioches maison!

Excellent!

Dom Ruinart Blancs de Blancs 1990
Arômes de fruits blancs confits, Pommes, poires.
En bouche c'est la pomme confite qui ressort, la compote de rhubarbe, la noix. c'est très beau, la bulle est fine, aérienne. Pas une grande persistance mais une belle expression de fruits bien mûrs. Très, très bon....

Jo

C’est en compagnie de la charmante et très compétente Amélie Chatin que nous avons eu un très bel aperçu de cette grande maison de Champagne.

Pour ma part, c’est sur la classification des maisons entre celles qui ont un style « réducteur » et celles qui privilégient le côté « oxydatif » que j’ai le plus appris et je dois avouer que c’est peut être encore plus marqué que les caractères propres aux cépages !

Je ne ferai pas de commentaires sur les bulles, les beaux verres à dégustation ayant permis de favoriser les expressions olfactives mais pas d’admirer la finesse des bulles !

R de Ruinart
40 % C, 57 % PN, 3 %PM. 9 g/l.
Robe paille.
Nez ouvert, frais, sur l’acacia, la poire, la brioche, quelques notes d’agrumes et de noisettes.
La bouche est marquée par la fraîcheur, avec une attaque crémeuse, un cœur de bouche assez structuré et une finale toute en douceur.
Bon Champagne classique : 15 / 20.

R de Ruinart 2004 en magnum
55 % C, 45 % PN. 6,5 g/l.
Robe paille.
Nez très intense, brioché, grillé, fruits secs, arômes de réduction qui s’atténuent à l’aération, pour faire place à une belle minéralité.
Bouche très ronde, à la bulle peu présente, d’un bel équilibre et d’une persistance appréciable.
16 / 20.

Ruinart Blanc de blancs
9 g/l.
Robe paille.
Nez intense, d’une grande finesse, sur les agrumes, les fleurs blanches, puis apparaissent la brioche et la pèche .
Bouche toute en fraîcheur (citron) et en finesse, dotée d’une belle minéralité et d’une grande droiture. Une pointe de douceur apparaît seulement sur la finale. Un Champagne d’esthète : 16,5 / 20.

Dom Ruinart 2002
100 % C, 72 % de la Côte des blancs et 28 % de la Montagne de Reims. 6,5 g/l.
Robe paille.
Nez riche et complexe, avec de la brioche, des fleurs blanches, de la craie et de la minéralité. On ressent aussi quelques notes miellées et presque épicées.
Ample et ronde, la bouche est dotée d’une belle matière sans être vineuse, avec une superbe finale aux beaux amers. On approche du grand vin : 17,5 / 20.

Dom Ruinart 1996
100 % C, 64 % de la Côte des blancs et 36 % de la Montagne de Reims
Robe paille, plus soutenue.
Nez pas très intense mais d’une folle complexité, et surtout d’une très grande finesse. Basé sur les fleurs blanches et la minéralité, de très beaux épices envahissent le verre : on est dans un souk du Moyen-Orient !
Bouche d’une grande richesse, d’un très beau volume, avec en même temps une magnifique minéralité qui allonge la finale (la bouche la plus longue de la soirée).
Le voilà le grand vin : 18 / 20 !

Dom Ruinart 1988
100 % C, 50 % de la Côte des blancs et 50 % de la Montagne de Reims
Robe d’un or marqué.
Nez puissant, sur des arômes de pâtisserie, de fruits confits et exotiques, manquant un peu de finesse. A l’aération, l’évolution est étonnante sur le café et le caramel !
Bouche aux bulles évanescentes, très structurée mais manquant d’acidité et de minéralité, sur des arômes tertiaires de sous-bois et de champignons. Pas mon style préféré (16 / 20) mais le meilleur de la série pour quelques dégustateurs.

Ruinart rosé
55 %PN, 45 %C + 18 % de vin rouge à base de PN.
Belle robe œil deperdrix.
Nez ouvert avec des notes musquées dominantes qui s’atténuent à l’aération pour faire place au poivre sur un fond de framboise et de cerise.
La bouche est toute en fraîcheur et en délicatesse, sur un fruit franc, simple et acidulé. 15 / 20.

Au final, une bien belle dégustation, très complète, avec en prime deux millésimes d’exception et un plus avancé : c’était également très didactique ! Vous aurez compris que Ruinart un style réducteur, sans que ce terme soit le moins du monde péjoratif, bien au contraire !

Merci à Amélie et à la maison Ruinart !

Jean-Loup

Bonjour Jean-Loup ,

Une bien belle dégustation ! merci pour ce message qui nous donne l'eau , enfin je veux dire , le champagne à la bouche

Par contre , les Dom Ruinart sont uniquement 100% Chardonnay vu qu'il s'agit de blanc de blancs.

Cordialement ,

David B.

Exact Don Ruinart c'est un blanc de blancs

Euh ... désolé les gars, mais j'ai confondu "provenant de la Montagne de Reims" avec "pinot noir" ... C'est un petit tour sur le site de la maison qui m'a fait comprendre mon erreur.
Merci de l'avoir signalée ! Je corrige.

Amitiés oenophiles,

Jean-Loup

www.ruinart.com/pdf/...

Ca me rassure sur ma mémoire

J'étais persuadé que le Dom Ruinart était un B d B , et j'avais eu comme un doute à la lecture du compte-rendu originel.

Bonjour ,

Ouvert ce midi à l'apéritif Dom Ruinart 1998 , bulles d'une grande finesse , toujours aussi élégant , agréable , très équilibré mais un peu trop à mon goût ...
Prochains RDV avec Dom Ruinart pour le réveillon de Noël avec un DR 96 et DR96 rosé puis un DR 2002 pour le nouvel an.
Affaires à suivre

Cordialement ,

David B.

Qu'appelles-tu "trop d'équilibre" ?

Bonjour Benoit ,

Et bien je le trouve équilibré au niveau des âromes qu'il peut dégager ... il lui manque un peu de folie comme celle que j'ai pu connaitre avec le comte de champagne 2002 par exemple ou sur Bollinger grand année 2004 bu la semaine passée .
C'est la seconde fois que je déguste ce millésime 98 et deux fois que mon impréssion est la même mais ceci dit , j'en boirai jusqu'au bout de la nuit

David.

Bonsoir ,

Bu ce soir pour le réveillon , un Dom Ruinart 96 .
A l'ouverture un petit pchittt , bulles d'une grande finesses , à la première gorgée le champagne est très discret mais toujours très élégant puis ensuite je retrouve cette gourmandise que j'aime , ce côté brioché , le champagne joue dans la finesse mais aussi dans un registre plus mature qu'il y'a un an et deux ans ou j'avais déjà pris rdv avec ce millésime ...
Deuxième bouteille , un Dom Ruinart Ruinart rosé 96 : toujours le petit pechitt , les bulles toujours très fines ,une première gorgée qui rappel le premier mais ensuite c'est un autre monde , les âromes explosent dans tous les sens c'est un régal pour les papilles !!! j'ai adoré déguster ces deux Dom Ruinart 96 dans la même soirée ou l'on retrouve à la fois des similitudes et à la fois leur propre personnalité , que du bonheur !!!
Joyeuses fêtes à tous !!!

Cordialement ,

Bonsoir ,

1er rdv avec Dom Ruinart 2002 ,

Robe d'une couleur paille très claire , la bulle est fine et vive , il est un peu comme un gamin dans un parc d'attraction nerveux et excité... au premier nez et à la première gorgée on a du mal à définir les arômes puis on perçoit des fleurs blanches , c'est très frais... mais moins gourmand que le 96 et 98.
Il faudra sans doute l'attendre quelques années pour pouvoir vraiment l'apprécierà à sa juste valeur.

Cordialement ,

Dom Ruinart 1996

Très belle couleur, d'un jaune soutenu. Le nez est brioché. Les bulles sont devenues discrètes, je le trouve encore frais et vif pour son âge. La brioche est présente au goût, ainsi que les fruits secs grillés. Par contre pas d'émotion particulière sur le reste de la dégustation, je m'attendais à une bouche beaucoup plus complexe. Longueur en bouche sans éclat. Je m'attendais à plus de grandeur et de générosité pour ce nom et cette année.

PS : Encore sous le coup du souvenir d'un magnifique Taittinger Comte de Champagne 1990, la relative jeunesse du DR 1996 comparé à ce dernier a sûrement joué dans ma perception de cette dégustation.

Malgré une mauvaise expérience sur Dom Ruinart Rosé 1990 le mois dernier qui était totalement mort, j'ai décidé d'en ré ouvrir une provenant du même lot acheté.

Heureusement une grande bouteille conforme aux précédentes.

Une belle robe rouge orangée, une bulle très fine, un nez explosif de fruit rouge et d'orange. Une bouche très fraîche et une bouteille qui se finit très vite

Je reçoit par hasard une bouteille ce matin et voici l'étiquette avec une particularité...

DR 1973

Julien

l'étiquette avec une particularité...

Je ne vois qu'une explication : une photo signée Bettina Rheims.

Un faux évident, donc.

www.european-fine-wi... ;)

zapateado écrit: Un faux évident, donc.

Pourquoi ?

koko591 écrit: Je reçoit par hasard une bouteille ce matin et voici l'étiquette avec une particularité...

J'aimerais moi aussi recevoir de telles bouteilles... par hasard !

Pour info a une époque, quand je ne sais plus, Reims s'écrivait Rheims par contre je ne sais pas pourquoi il a perdu le h.

Jusqu'au 76 inclus, les étiquettes Ruinart blanc et rosé portaient le nom Rheims, à l'anglaise.

PY Cainjo écrivait:

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> Jusqu'au 76 inclus, les éttte inart blanc et rosé
> oirtait le nom Rheims, à l'anglaise.

Ah oui c'est vrai maintenant que tu le dit Reims ecrit avec un H c'est l'écriture anglaise.