Ha, les vl'a ces notes, en vrac, avec  Ruinart en 9eme vin , on peut quand même pas appeler ça un compte rendu alors je mets pas le logo, ça le mérite pas.

www.lapassionduvin.c...

 

Bu  ICI

Champagne Dom Ruinart rosé 1990 

Nous démarrons par un Champagne Dom Ruinart rosé 1990. J'en avais servi un pour mon  anniversaire en 2013 . Il était alors déjà bien évolué. J'étais curieux de voir ce qu'il pouvait donner huit ans plus tard.

La robe est cuivrée, lumineuse.

Le nez évoque un Rivesaltes ambré ou un vieux Madère dans ce qu'il peut avoir de plus noble : pralin, toffee, café, liqueur de noix, épices douces...

La bouche est élancée, tonique, avec des bulles encore vivaces et une fraîcheur communicative. La matière est douce, sensuelle, subtilement oxydative, rafraîchie par de l'écorce d'orange amère.

La finale est énergique, mêlant l'amertume du café et du quinquina à l'acidité du citron confit, puis arrive une palanquée d'épices, du café et du caramel au beurre. Sûrement l'un des champagne les plus dingues qu'il m'ait été donné de boire.  

Champagne Dom Ruinart rosé 1990

3ème fois que je croise ce vin qui m’a toujours fait une grosse impression du moment que la bouteille n'est pas défectueuse. J’étais vraiment impatient de retrouver ce vin que je n’avais pas gouté depuis bien 4ans.

Et bien… Il n’a pas bougé, conforme à mes souvenirs. Une effervescence douce, un nez d’une élégance folle sur la confiture de fruit rouge…

La bouche est impressionnante. C’est encore frais, avec suffisamment de tension pour donner vie à ce beau jus, il y a encore et toujours ces oranges amères qui se mélangent à du caramel, l’ensemble devient finement compoté au réchauffement mais sans perdre en fraîcheur, bien que j’y ai perçu plus le dosage qu’à l’époque, preuve qu’à force de boire des brut natures on y devient sensible sans que ce soit un défaut. Finale vibrante sur la framboise et une touche saline qui s’étire tout en longueur.

Un vrai délice, comme un sorbet maison qui ne vieillit pas.

Un vrai délice, comme un sorbet maison qui ne vieillit pas

Tu as encore un sorbet de 1990 dans le congèl' ? 

Blague mise à part, ton 1990 a l'air d'avoir moins évolué que celui que j'ai bu dimanche dernier. 

J’ai constaté pas mal de variations de bouteilles, ça oscille entre l’exceptionnel et le plus ordinaire. 

"J’ai constaté pas mal de variations de bouteilles, ça oscille entre l’exceptionnel et le plus ordinaire"

Alors là les gars, je m'incline ! J'ai failli ajouter  "moi aussi, surtout sur les 2  premières caisses", mais vous auriez trouvé cela jalouseant ..et vous auriez eu raison !

Champagne Ruinart Dom Ruinart 2006

Magnifique nez iodé, on respire les embruns marins.

Bouche droite et fraîche, avec des sels minéraux omniprésent, sensation de boire un beau Chablis à bulle avec cette coquille d'huître qui laisse une finale traçante en bouche. C’est fin et précis à la fois, le tout allié à une bulle discrète. Magnifique Dom Ruinart qui la structure, l’équilibre et la race pour vieillir harmonieusement et donner une très belle bouteille dans quelques années.

Des 3 champagnes (Bollinger RD 2007, Henri Giraud MV16), Ruinart se démarque nettement, mais à table le verdict pourrait être tout autre.

Champagne
Chez Ruinart, 12 000 arbres pour rétablir la biodiversité.

www.lemonde.fr/m-gas...

Dom Ruinart rosé 2004 magnum, élu meilleur champagne du monde !  Ici

Cette cuvée était au Vinapogée et j'ai pu y goûter, pas mon style  .

Champagne Ruinart
De très beaux flacons, tous en magnums et un style très différent de toutes les autres maisons présentes. Le style vise à exacerber le fruit à un point excessif pour mon goût personnel car je ne perçois plus l'effet de l'autolyse des lies et rapproche dans une certaine mesure le vin d'un prosecco. Outre-mesure, le discours explicatif et commercial était archi-rodé, on sent la machine derrière.

R 2009 en magnum
La cuvée classique utilise plus de chardonnay qui est le cépage de la maison au contraire de Bollinger ou Roederer. C'est très primaire et court en bouche et je pense tout simplement plus du tout mon style d'effervescent que je recherche maintenant. AB

Dom Ruinart, BdB 1993 en magnum
Alors certes un vin de presque 30 ans d'une telle jeunesse est très impressionnant mais je n'ai trouvé que de la pomme verte, du citron et quelques petites reines-claudes dans le panier. Pas de notes funky tertiaire comme de la croûte de fromage ou de petit rancio. Les 10 ans sur lies se perçoivent un petit peu par le côté caressant de la bulle mais cela demeure léger. C'est vraiment un vin à maille large et superficiellement plaisant pour qui boit du champagne 3 fois par an, mais quasiment tout le monde avec ce budget et ces paramètres font des choses plus intéressantes, fascinantes, risquées. Ca ne dépareille pas suffisamment du BSA à mon sens. AB

Dom Ruinart, Rosé 2004 en magnum
Assemblage de 20% PN en coteaux champenois, proportion importante en Champagne pour un assemblage (la plupart des maisons sont à moins de 10%). De même, je dirais que c'est le même style avec l'assemblage de deux vins de fruits exacerbés, et on retrouve ceci en bouche de façon un peu dissociée. Il y a tout de même un peu d'évolution car j'ai eu l'évocation d'un bâton de cannelle sur un lit de mousse en goûtant. Dans relisant des articles de la RVF, il semblerait que le style de la maison au mi tant des 2000 ce style fut très critiqué pour son manque d'équilibre au détriment des arômes secondaires, et à cet aune je peux accorder ça aux derniers tirages de R : c'est effectivement moins primaire. AB
 

Bu ici

Ruinart - Brut - Champagne
Paille, bulle abondante et fine (en mettant le nez au-dessus du verre on en prend plein le nez).
Nez qui m’évoque franchement un blanc de blanc (brioché, fruits jaunes, caillou).
Bouche agréable avec la rondeur qui équilibre la vivacité.
Le meilleur de la série, même si je trouve que pour le prix il manque d'intensité et de profondeur.

Portrait
Champagne Ruinart : l’insolent succès.

www.larvf.com/champa...

Champagne Ruinart – Brut :
 Robe jaune or doré. Bulle intense et persistante, mousseuse.
Nez très typé agrumes, sur l’acidité. Pamplemousse jaune avec un peu d’amertume de l’endocarpe.
La bouche reste très exotique, note de fruit de la passion, ananas mais surtout marquée par les agrumes, citron vert, pamplemousse.
La bulle s’affine et se calme dans le verre. L’amertume domine la finale sur une rétro à l’amaretto. AB 13/20.

Champagne
Ruinart a débouché jeudi « le plus ancien millésime connu » de sa maison, en date de 1926, retrouvé dans une cave du chef Paul Bocuse.

france3-regions.blog...

Champagne
Ruinart a débouché jeudi « le plus ancien millésime connu » de sa maison, en date de 1926, retrouvé dans une cave du chef Paul Bocuse.

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www.lunion.fr/id4591...

Portrait
Chef de caves des champagnes Ruinart depuis 2007, Frédéric Panaïotis est aujourd'hui sans conteste l'une des personnalités les plus influentes de la Champagne, élaborant chaque millésime des cuvées d'une précision et d'une pureté remarquables.

avis-vin.lefigaro.fr...

Champagne Ruinart Brut

Nez dominé par les agrumes, citron et pamplemousse.

Bouche facile au dosage confortable. Il en résulte un vin à l'effervescence active, avec des arômes de toasté et d'agrumes. Belle fraicheur, c'est efficace sur une construction simple. Finale agréable, crayeuse et salivante.

Bon champagne, c'est consensuel, d'un style facile mais efficace. Néanmoins, pas convaincu par le rapport qualité prix une fois de plus avec les BSA des grosses écuries champenoises.

Benoit nous prévenait : "Bouche facile au dosage confortable"

Voilà en effet 75% des griefs vis à vis de cette cuvée ou d'autres du négoce à la base acceptable,  tellement c'est bien vinifié (et que l'on pourrait payer 25 € à l'aveugle) mais que ce dosage (qui mettra 10 ans à se fondre) viens gacher pour l'amateur un poil familiarisé avec les vins de Champagne que produisent les vignerons ou des petits négociants de haut vol (Jacquesson...).
 

 

Champagne Ruinart, Dom Ruinart 2010

La robe est d’un or brillant peu intense, le nez déroutant sur des notes de toasté/grillé, de maïs soufflé et de noisette, de beurre frais qui domine des senteurs marines et iodées . Un chablis coche - durisé mais à bulle en résumé.

La bouche est d’une belle finesse avec une bulle élégante qui reprend les marqueurs du nez mêlée à une empreinte citronné et caillouteuse. On approche du grand champagne mais le pas n’est pas franchit en raison d un manque de densité en milieu de bouche et une longueur pas assez longue. L’accord avec une volaille fourrée aux écrevisses est magnifique.

Sur celui ci par contre je sèche complètement, je propose un Dom perignon sans grande conviction.
Il s’agit d’un Dom Ruinart 2010. Excellente surprise, je n’attendais pas un vin de la maison et qui plus est sur 2010 à ce niveau. Force est de reconnaître que ce côté flatteur plaira au plus grand nombre

Champagne Ruinart - Brut

 

La robe est déjà évoluée, plutôt vieil or.
Le nez atone propose quand même des fruits secs et quelques notes d'agrumes.
La bouche est plus intéressante, en finesse et avec une bulle caressante. Le vin présente une certaine densité et un dosage assez confortable mais contrebalancé par des amers bienvenus et des saveurs épicées.
Bien ++

J'aimerais bien connaître la base de ce Champagne et surtout sa date de dégorgement. Je ne sais pas si l'indication LAIH5 (sans doute le n° de lot) peut y aider mais mon ami apporteur a l'habitude d'oublier ses vins en cave et je l'ai trouvé plutôt évolué, et donc assez intéressant.

Jean-Loup
 

 

Champagne Ruinart - Dom Ruinart 2004

Aromatique assez précise et fine, sur un ensemble floral, minéral et agrumé accompagné d’un toasté/soufflé qui prendra le dessus avec l’aération.

En bouche, bulle très agréable et confortable, qui emplie bien le palais va présenter un registre jouant sur la finesse. Un milieu de bouche un peu maigre et malheureusement un dosage trop élevé à mon goût empêcheront de prendre plus de plaisir. Finale honorable mais cruel manque de punch et de vivacité. 

Cette bouteille présente des similitudes avec un Dom Perignon P2 2002 bu récemment, dosage trop élevé et manque de relance. Un Louis Salmon 2008 bu après aura présenté bien plus de qualités.

Champagne
La maison rémoise installe dans le temps sa cuvée expérimentale Blanc Singulier avec le millésime 2019, un champagne imaginé en réponse au dérèglement climatique et qui pourrait bien devenir le blanc de blancs du futur.

www.terredevins.com/...