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Champagne Bruno Paillard Brut 1ère cuvée, dégorgé en septembre 2002. 33% chardonnay, 45% Pinot noir, 22% Pinot Meunier. L'assemblage idéal, il parait!
La plus jeune des maisons de Champagne, paraît-il - puisque fondée en janvier 1981 - et l'une des rares encore totalement indépendante et familiale.

Je devais tester cette bouteille de Champagne pour mon ami caviste du Bon Echanson. Et bien, c'est plutôt une très belle réussite, ce Champagne à  la bulle fine, sur le citron et la pomme de prime, avec un caractère vineux affirmé, le rendant très agréable à  l'apéritif, puis à  table.(hhh)

Un site internet existe où vous trouverez une description de cette cuvée beaucoup plus précise, avec les arômes apportés par le pinot noir succédant à  ceux du chardonnay et précédant ceux du pinot meunier. Ma description analytique des vins de Champagne ne va malheureusement pas jusque là !

Olif

Je dois avouer que je n'ai guere de sympathie pour Bruno Paillard, cela ,je le reconnais sans avoir jamais gouté un de ses champagne. Je m'explique: je le considere baucoup plus comme un chef d'entreprise(ce n'est pas pejoratif),un financier(cela non plus) que comme un veritable amoureux du Champagne. Et je n'ai pas du tout aimé sa critique tres dur de la pratique des vins sur lattes (il a raison) mais en reconnaissant qu'a ses debuts il l'avait utilisé. On pourra aimer sa franchise, je considere pour ma part qu'il "crache un peu dans la soupe" Cela dit ,je le repete ,ce n'est pas son champagne que je conteste ,mais plutot le personnage, qui de plus se mediatise un peu de trop (comme Beatrice Cointreau ) il faut reconnaitre que des gens comme Ghislain de Mongolfier (Bollinger J C Rouzaud (Roederer) ou Cecile Bonnefond(VCP) sont baucoup plus modestes,discret ou moins .....arriviste. Cordialement JPG

JPG,

Avant de boire cette bouteille, je n'avais jamais entendu parler de Bruno Paillard, donc je ne connais pas le personnage. Ce que je crois savoir concernant l'achat sur lattes, c'est qu'il est indispensable et obligatoire pour une maison nouvellemnt créée avant de pouvoir acheter uniquement du raisin. Ce qui pourrait expliquer les propos durs de B. Paillard à  l'encontre de cette pratique.
Pour se démarquer des bouteilles achetées sur lattes, quand il a pu élaborer son propre Champagne, il a créé une bouteille originale dont il a déposé le modèle. Et il n'est peut-être pas non plus facile, pour une jeune et petite maison, de se faire une place au milieu des monstres sacrés champenois!

Olif

J'ajouterai que moi non plus je ne connais pas le personnage mais que j'ai apprécié son champagne rosé (que j'ai pu trouver en demi-bouteilles, ce qui est rarement le cas) (hhh) (alors que généralement, je préfère le blanc, qu'il soit de blancs, de noirs ou d'assemblage - à  l'apéritif en tout cas).

Eliane

Je ne connais pas le personnage mais c'est le seule Maison en Champagne de qui je n'ai jamais recu une reponse, meme un non, a mes demande pour un rendez-vous.

Ian

Champagne Bruno Paillard BSA : ***(*)

Un joli Champagne, à la robe légèrement dorée.
Un nez agréable, frais et floral, avec une légère touche d'amertume.
Une bouche fine et fraîche, d'une complexité relative, mais réjouissante en début de repas!

Champagne Bruno Paillard NPU 1990 : 17,5/20 – 31/12/07
Cuvée Nec Plus Ultra, dégorgée en décembre 2003. Finement oxydée (oxydative, donc ?), fraîche, dense tout autant que raffinée pour des flaveurs principales d’agrumes (citron, orange). Un beau champagne goûteux, pour la table. Mon voisin me glisse : ce vin aurait du être bu dès sa sortie.

oxydative si c'est voulu. (et pas forcément donc)

Jérôme,

J'ai retenu ta définition.

Qu'appelles-tu plus précisément "être voulu" ? (puisque nous n'avons ici pas affaire à un vin jaune).

Quand par ex Jean-Philippe Durand écrit :
Champagne Salon, 1982 : typique du style Salon avec une matière vineuse, arômes d'ananas, de pomme, quelques notes de vanille et de très belle oxydation (curry). Superbe équilibre avec une tension acide qui lance la finale du vin.

Dans cette définition concise, je retrouve peu ou prou le vin flamboyant que j'ai bu en septembre 2003 (le vin était alors un peu plus "jeune" aromatiquement parlant).

Et toi, tu y lis quoi ?

Un élevage peut être oxydatif et par extention, on attribue cet adjectif au vin, c'est un abus de langage.
Le vin quant à lui s'oxyde. On peut aimer cet note, qu'elle soit voulue par le vinificateur ou pas. Mais quant elle n'est pas voulue, qu'on l'aime ou pas, il faut bien convenir qu'elle est qaund même décadente. Dans un vin vieux, le couple rédox ne tourne jamais à l'avantage de la réduction.
La grande différence pour moi, c'est dans le cas d'un élevage volontairement oxydatif, la conservation de l'acidité. Le voile qui se développe sur les jaunes ou les xeres ou les Gaillac, préserve justement le vin de la mort et d'une certaine façon de l'oxydation. L'oxydation terminale et non voulue c'est la mort du vin, comme de toute matière vivante.

Dans le cas de Salon, ce qui serait intéressant de savoir c'est si la vinification du vin sec et tranquille avant la prise de mousse ne ménage pas justement cette oxydation. Je ne connais pas ce vin et ne sais si c'est une constante.

Merci pour ton analyse, Jérôme !

Gweno1 écrit: Le Brut SA, dégorgé en Novembre 2007 :
Un nez qui me transporte en enfance, lorsque je « piquais » des fraises des bois blanches. Outre la fraise des bois blanche (j’y tiens !), je perçois des notes florales de vergers (pommier, pêchers …)
La bulle est fine, le vin est presque perlant, mais on voit dans le verre qu’il est chargé en gaz.
L’attaque en bouche est vive, mais non agressive, avec toujours des arômes floraux et de baie de pinot noir (ceux qui ont déjà goûté du pinot noir pendant les vendanges sauront de quoi je parle !). Le faible dosage permet de garder une bouche fraîche. TRES BIEN

Rosé (dégorgé en décembre 2007).
Il est d’un très beau vieux rose, je m’approche du verre, le hume, mais le nez est fermé ! En bouche, se développe des notes de citron vert, puis vient la cerise kirschée pour finir sur la violette. Un bon rosé qui se révèle très expressif, surtout avec un blini au saumon fumé. BIEN

millésimé : 1999 (dégorgé en janvier 2008).
Un nez étonnant d’agrumes et de raisins secs !
Un vin à la fois délicat et profond. Un équilibre parfait entre l’acidité et l’amertume. D’une belle longueur où se développent des arômes d’agrumes, de raisins secs, d’épices douces et de pâtisserie qui font penser au Christmas Pudding. TRES BIEN

J'ai découvert la maison récemment chez un caviste qui faisait déguster les trois cuvées sans année (brut, rosé et blanc de blanc), et le brut millésimé 1999 (assemblage).
Il existe aussi le blanc de blanc 1996 (on m'en a dit un bien fou), blanc de blanc 1995 et cuvée N.P.U.

J'ai été impressionné par la finesse des vins, très aériens car très peu dosés, et dotés d'une bulle présente et très fine. Le 99 possède une réelle personnalité, même s'il provient de 14 crus différents (cf. site internet).
La où je me suis vraiment rendu compte de la qualité, c'est en passant de suite après chez un autre caviste qui faisait déguster lui aussi des champagnes, d'une maison bien plus médiocre.

Thomas

Pour information, le millésime 96 sorti récemment est exceptionnel!
Il profitera pleinement de 2-3 années de garde mais peut être déjà apprécie avec un petit carafage ou une ouverture à l'avance.
Il possède un profil très équilibré entre la fraicheur et les classiques notes grillés des champagnes de cette gamme.

Gautier

En passant hier devant chez Nicolas, j'ai aperçu le Brut Paillard BSA à 23€ et des brouettes jusqu'au 08/12.

Stéphnae

Pour information, le millésime 96 sorti récemment est exceptionnel!

D'accord avec toi, Gautier

Nous l'avons commenté ici:
lapassionduvin.com/p...

Bien cordialement,
Thierry

Champagne Bruno Paillard brut "assemblage" 1996
Belle claque avec ce Champagne qui m'avait toutefois l'air d'avoir évolué un peu vite, le bouchon avait perdu toute élasticité et la bulle était pratiquement absente (ce qui est contradictoire avec le commentaire vers lequel renvoie Thierry).

La robe est d'un bel or foncé, mais sans trace d'évolution. Le cordon est très fin et ne tarde pas à se dissiper.
Le nez est très complexe et élégant, avec des arômes de beurre, rose séchée, noisette, abricot sec, orange amère, vanille. Un caractère évolué donc, mais d'une belle finesse.
La bouche est fraiche, aérienne, en tension malgré l'absence de bulles. tension qui s'accentue en finale avec un côté citronné rafraichissant et qui porte le vin longtemps (là aussi c'est opposé au commentaire précédent). On retrouve pour le reste le même caractère oxydatif, avec le miel et le beurre rance, enveloppé dans une matière crémeuse. La bouche est légère mais d'un caractère plus vineux que le 99.

Cordialement,
Thomas

reouaich écrivait:

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> Belle claque avec ce Champagne qui m'avait
> toutefois l'air d'avoir évolué un peu vite, le
> bouchon avait perdu toute élasticité

A partir de 3 ans le bouchon ne revient déja plus... alors un 1996 sans doute dégorgé autour de 2002...

Champagne Bruno Paillard, N.P.U. 1995
Dégorgé en octobre 2006
Dosé à 4 g./L.

La cuvée N.P.U., pour Nec Plus Ultra, est la cuvée prestige de la maison Bruno Paillard. Le millésime 1995 est le deuxième millésime de cette cuvée après le 1990. Fruit d’un assemblage de 50% de Chardonnay et de 50% de Pinot Noir, elle a été élaborée uniquement à partir de cinq Grands Crus et seule la première presse a été utilisée. La vinification et l’élevage (durant neuf mois) ont été faits en petits fûts de chêne et le vieillissement en cave a duré un peu plus de 10 ans. 9393 bouteilles ont été produites.

Je dois dire que je ne suis pas un grand fan du BSA de Bruno Paillard, ni de son rosé d’ailleurs. Mais avec ce champagne, qui porte vraiment bien son nom, on est dans le sublime ! La robe est d'une couleur vieil or, avec des bulles bien fines. Le nez est superbe, intense, puissant et riche, sur des notes de pommes mûres, de miel. En bouche, on a un vin ample, très vineux, sur des arômes toujours prégnants de pommes au four, mais aussi de fruits blancs confits, avec de légères notes d’évolution (champignon notamment). C’est très fin, complexe, avec une pointe d’acidité qui confère à ce champagne une grande fraîcheur. L’effervescence est quant à elle très fine et la finale d’une grande longueur.
Cette cuvée est un vin plus qu’un champagne. Mais quel vin !
Excellent + (18/20)

Il a été dégusté sur du caviar d’Aquitaine (Sturgeons) et j’ai trouvé que l’accord s’est vraiment bien fait. Le caviar, millésime 2010, avait une longueur interminable et la puissance du champagne venait rincer la bouche avec son goût exquis, juste avant la bouchée suivante.

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Julien

Bruno Paillard - Le Mesnil 1988

Nez intense, profond et d’une grosse complexité sur la noisette, fruits secs, champignons secs, craie, arômes citronnés, fleurs jaunes. Gros frisson dans l'assemblée. Ce champagne a un volume phénoménal qui vous engloutit.
La bouche est de la même dimension, profond, moyennement puissant d'un équilibre parfait. Quelle sensation dans la bouche avec une sensation de caresse. Et ce vin qui s'étire et s'étire dans la bouche sans jamais vouloir disparaitre une fois avalé.
Énorme, une grosse claque.

Blancs de blancs 1996 issu de raisins du Mesnil sur Oger

dégorgé en juillet 2007.

Joli nez sur le fruit confit, et une pointe mentholée. Beau cordon très fin

La bouche surprend par son attaque souple. J'attendais des lames de rasoirs, j'ai eu de la soie. C'est jeune, citronné, et crayeux. La matière est généreuse, combinée à une acidité ciselée. Ca remplit la bouche, et excite les papilles. Belle finale, très fraîche et fruitée.

J'ai beaucoup apprécié, surtout le coté accompli de ce champagne, qui peut encore faire un gros bout de chemin tant l'équilibre m'a paru travaillé.

Bruno Paillard - Le Mesnil 1985
Dégorgé en septembre 2009.
Deux notes de dégustation pour la même bouteille. La première juste après ouverte et la seconde après 5/6 heures d'ouverture.
Nez fatigué avec des notes oxydatives avec des champignons, noix, pomme au four. Manque de volume.
Assez fatigué, bouche plate, manque de tension. Faible intensité et court.
Déception.
Superbe nez ouvert et intense avec un gros volume. Légèrement oxydatif avec des notes de noix, pomme jaune. Arômes de truffe en communion avec du pain grillé, croûte de pain. Côté iodé et marin superbe. On retrouve un fruité sur les agrumes qui donne plein de vie.
Bouche assez puissante, crémeuse, vivifiante. Superbe volume avec une superbe intensité sur la même complexité aromatique que le nez. La finale n'est pas en reste avec une longueur phénoménale avec un côté crayeux, salivant. Grande précision et fraîcheur. Grand vin.

Champagne
Bruno Paillard sort son 2002 !

www.harpers.co.uk/ne...

Bruno Paillard : 5 cuvées au 520

Le caviste à bulles champenois nous offre la découverte de 5 cuvées de ce vigneron/négociant (35 ha en propriété et 60 en approvisionnement extérieur).

Première cuvée extra brut : du nez à la bouche, c'est très bien fait, certes sans surprise, du plus haut niveau dans les brut du négoce (égal à mon avis avec Laurent Perrier ou Deutz que j'apprécie par exemple). Bel équilibre permis par le dosage léger...lui même autorisé par une matière en demi corps, mais bel équilibre global. Valeur sûre, mieux gouté qu'il y a 2 ans.

Première cuvée Rosé : -trop- consensuel pour moi, ce vin qui ne possède pas les défauts de ses concurrents (dosage 6 gr ici parfait par exemple) possède une fraicheur salvatrice. A placer comme l'extra brut : avant le repas.

Blanc de Blancs Grand Cru réserve privée : avec pas mal de vins du Mesnil, on retrouve la longueur et la finesse, avec cette pointe citronnée caractéristique. Une impression crémante (mousse ultra fine) en bouche. Cela peut déjà être ce que recherche un amateur pointu.

NPU (nec plus ultra) 1999 : Magnifique d'élégance malgré l'évolution plus marquée au nez qu'en bouche. La grande gastronomie lui ouvre les portes ! Avec un peu plus de matière, nous aurions là une bouteille majeure en champagne...c'est déjà un très grand vin (certes avec des bulles, mais superfétatoire comme précision).

Coteaux Champenois Blanc : je retrouve dans cet exercice peu courant (je ne bois que 2 ou 3 coteaux blancs par an...) les caractéristiques des vins de réserve lors des dégustations de vins clairs chez les vignerons, en préam-bulles du choix d'assemblage avant mise en bouteille (ouf, je relis...oui ça se tient). Hé bien c'est très bon, pour qui aime par exemple un chenin long et pointu, au nez marqué par d'évidentes notes d'élevage en fût. Le coteaux blanc, en champagne, il faut oser. Pari réussi. Reste à mesurer le rapport qualité prix, très difficile ici en général.

Ces notes étant faites de mémoire, n'hésitez pas à taper dans le tas, c'est fait pour ça.

Bonjour, ayant découvert depuis peu ce producteur, j'apprécie beaucoup sa première cuvée extra brut.

Je me suis fait plaisir en acheté une NEC qui est pour l'instant dans ma cave et attend patiemment le moment opportun.

Bonjour, j'ai dégusté une cuvée NEC 1995 de Bruno PAILLARD ce week end pour fêter un bel évènement.

J'ai passé un très bon moment
Très beau champagne pour moi, bel équilibre avec des arômes soutenus.
Il m'a permis de faire tout le repas.

A refaire

Hier soir, avant de commencer une dégustation de 16 vins, un Magnum Blanc de Blancs 1996 de Bruno Paillard.

J'ai trouvé ce Champagne excellent.
Le nez évoque les fruits jaunes et les agrumes avec quelques nuances minérales.
La bouche est ronde et souple avec une fine bulle, elle est ample et très longue avec des saveurs d'agrumes et des touches minérales en finale.
Un vin "jeune".

Champagne Bruno Paillard - Première Cuvée

Une bouteille qu'on m'avait offerte
Un extra brut dégorgé en septembre 2016.
Sur la bouteille il est écrit "composition secrète de plus de 30 crus"
Sur le site Internet on peut lire : "Sélection de la première presse exclusivement – la cuvée la plus pure – de Pinot Meunier (22%), Chardonnay (33%) et Pinot Noir (45%), dont une partie (20%) fait sa première fermentation en fût."
Sur le site internet, on a tout de même l'impression que le vigneron se la raconte un peu mais voyons ce que ça donne dans le verre.

Un nez assez complexe avec un peu de notes briochées et de fruits blancs mais ça ne semble pas trop mûre
La bouche manque de finesse pour moi. Je trouve le vin un poil pataud.
Je précise que Gaétan qui est également présent chez nos amis a bien aimé ce champagne qu'il a pris pour un blanc de blancs et lui a trouvé au contraire une belle énergie.
On est souvent en désaccord sur le champagne, cela donne donc des confrontations intéressantes.
Il avait de son coté apporté un blanc de noirs de chez Coquillette que j'ai nettement préféré.

Hello Sylvain, Le vigneron peut "se la raconter" comme tu dis, il est dans les 500 plus grandes fortunes de france...

En ce qui concerne le vin c'est de loin un des meilleurs de la Galaxie Lanson/Maison Burtin/Besserat qu'il dirige. Découvert chez notre spécialiste local du 520, toute la gamme était d'un bon niveau...

Je veux bien te croire et c'est d'ailleurs pour ça que j'ai bien précisé que Gaétan l'avait apprécié.
Je suis peut-être passé à coté de cette bouteille.