Comme moi !

Bonjour à tous,

Ayant récemment eu la chance d'avoir un carton de bouteilles Krug Grande Cuvée, j'aurais aimé savoir le temps de conservation de cette cuvée.
D'après vous, combien de temps puis-je laisser vieillir ce vin?
Je précise que j'ai une cave bien adaptée à la conservation du vin (11°C, 80% d'humidité).

Je vous remercie d'avance!

10 ans sans problème

Je peux le conserver 10 ans, ok c'est très bien! Gagne-t-il à être consommé au bout de ces 10 ans, ou est-ce qu'il peut être consommé dès maintenant?
En clair, est-il vraiment indispensable de le laisser vieillir? la différence est-elle grande?

La grande cuvée de Krug gagne à être gardé... à condition d'aimer les vieux champagne vineux et complexes sur des arômes tertiaires.
Mais il peut très bien être bu "jeune".
Si l'on ne connait pas Krug il vaut mieux commencer par un jeune.

Personnellement, avec un carton entier, je crois que j'en ouvrirai une chaque 18 mois/2 ans pour voir l'évolution de ce champagne.
Si jamais tu vois que le goût commence à ne plus te convenir, tu pourras toujours finir rapidement ton carton.

Boris

Krug Grande Cuvée
Ma dernière rencontre avec cette cuvée m’avait fait penser à un grand chardonnay bourguignons au vu des arômes ressentis (alors que pourtant je crois que ce cépage n’est pas majoritaire dans la composition… plutôt le pinot noir si je me souviens bien) avec des notes beurrés, vineuses, assez puissantes. Rien de tout ça ici. Un vin qui paraît fin (peut-être le passage après le substance ?), élegant, bien structuré et bien construit avec des parfums de fruits blancs et de fleurs. Beau mais je préfère quand même l’exubérance et la puissance de la cuvée Substance de Selosse bue juste avant.
Accord agréable avec du caviar pressé.
16/20

Bonjour à tous,

Bu hier soir Krug Rosé à l' apéritif.

Couleur rose pâle, bulles fines en abondance. Fruits rouge, une bombe aromatique :

Je découvre de plus en plus les Krug et j'en suis enchanté.
Me reste à découvrir les Vintage.

Salutations
Julien

Krug Grande Cuvée
j'ai hesité avant de poster ce message , je n'aime pas faire le "mauvais coucheur" . en 2001 j'avais acheté 450 francs une bouteille de grande cuvée dans son etui grenat , et je gardais cette bouteille dans ma cave qui est une vraie cave, pour une grande occasion , l'occasion est arrivée et j'ai ouvert cette bouteille en famille
nous avons trouvé de fines bulles , des aromes de pain grillé , de fleurs blanches et d'autre ..choses , une grande vinosité mais rien d'extraordinaire , rien qui procure une emotion comme doivent et le font habituellement les grands vins , en somme rien qui merite son prix comparé au cuvée millesimée de NM a Mesnil sur Oger ou aux cuvées caudalies de E de S
et le lendemain quand j'ai vu le prix de vente actuel ...... no comment
peut etre que tout simplement nous n'aimons pas ce type de vin
salutations

Elle demande une looongue aération avant de la servir. Si tu l'as juste ouverte et servi dans les verres, ça ne me surprend pas plus que ça...

Nota : ne mettre que les initiales n'est pas très sympa pour les non connaisseurs. Précisons que tu parles de Nicole Moncuit et de Erick de Sousa.

Bonjour,

Comme d'autres dégustateurs j'ai eu la chance de déguster plusieurs millésimes de la maison Krug dont le 88 mais pas le 90.
Concernant le 88, j'ai eu tout simplement l'impression d'avoir un trésor entre les mains, alliant finesse et élégance, au style et au caractère Krug. Le vin était incroyable de fraîcheur et de complexité des arômes, la longueur en bouche est stupéfiante.
Mais il faut le goûter pour le vivre à sa façon, et je pense que le 90 doit réserver de belles surprises !
Par ailleurs, j'ai été particulièrement séduite par le style du 95...

Je suis nettement moins séduit par 95 que par 88.
Mais laissons lui le temps d'évoluer.
1990 est grand, mais je pense que 1988 est au dessus, très différent.

J'ai également préféré de loin le 88 (d'autant plus que je suis issue de ce millésime ;-).C'est d'ailleurs l'un de mes plus beaux moments de dégustation...j'en frémis encore !
Si je parle du 95, c'est que je l'ai dégusté quelques jours plus tard, en parallèle avec le 98 et le Clos du Mesnil de la même année, et c'est sans hésitation le 95 qui m'a séduite en comparaison avec ces deux là,et qui je pense promet une jolie évolution.

Mathilde

Je n'ai goûte Krug 95 qu'une fois et je suis tout a fait d'accord avec Mathou: c'était très bon et ce millésime est souvent ignore.

Mais, rien ne varie plus que le Champagne d'une fois a l'autre selon la forme du moment (celle du dégustateur et celle du Champagne:) ).
Krug 88 : une fois mon plus grand Champagne, une fois un très bon Champagne .

Mathou,

Voici ma comparaison Krug 95 et Clos du Mesnil 95, faite en 2007 :

Le Krug Vintage 1995 est déjà très doré. Le nez est très chaleureux, de caramel. En bouche, il est très fumé, bacon. Belle longueur, belle maturité, déjà. On sent l’iode et le citron vert. Le Krug Clos du Mesnil 1995 est un peu plus rose. Le nez est vineux et salin. En bouche il fait très peu assemblé. Je sens les fruits roses, les fleurs, le sel et les agrumes. Il est plus rêche mais il promet plus. Il va exploser dans quelques années. Le final est très agrume, avec un peu de miel, ce qui apparaît plus lorsque l’on a quelque peu grignoté. Le Krug Vintage est plus solide, carré. Le Krug Clos du Mesnil est plus romantique.

François,

Ce n'est pas pour t'ennuyer, mais j'ai toujours un peu de mal avec tes descriptions...
Tu ne m'as pas répondu quand je t'ai posé la question de savoir ce qu'est un Champagne (ou un vin) intelligent, terme que tu emploies fréquemment, mais j'espère avoir une réponse aux questions qui désormais me taraudent :

Qu'est-ce qu'un nez salin ?
Qu'est-ce qu'un fruit rose ?
Qu'est-ce qu'un vin romantique ?

Merci d'avance pour tes réponses.

Luc

Je pense que Mathou est allé, il y a peu, déguster à la maison mère le duo des 98 et le 95.

Le 98 est très peu accessible avec une puissance olfactive brutale et une vivacité marquée par l'acidité de sa jeunesse. Le Clos du Mesnil 98 est par contre déjà diablement séduisant.

Je crois qu'il n'est pas logique de comparer le 95 et le 88. De la trilogie glorieuse 8,9 et 10, 88 est certes le millésime le plus abouti. Il commence à très bien se goûter et son austérité initiale se convertit avec le temps en complexité et tension. Le 95 est un millésime plaisant, souple, avec une belle maturité en bouche, toujours soutenue par l'acidité sur des notes de citron vert, signature de la maison Krug, mais sans la puissance ni la précision du 88.

Jean-Philippe Durand

Qu'est-ce qu'un fruit rose ?

Un fruit rouge quelque part entre mi véraison et maturité ?
Bon, je sors .....

Effectivement Jean-Philippe, je m'y suis rendue début juillet ;-)
Très marquée par cette dégustation, mais le 88 dégusté une semaine plus tôt "seul" ...aïe aïe aïe !!!
Vous êtes plusieurs à parler de son style austère passé, mais ne l'ayant pas goûté auparavant, je n'ai au contraire en tête que cette incroyable fraîcheur qui accompagne le bouquet et la richesse des arômes et saveurs plus ou moins évoluées de cette cuvée.Miel, fleurs, fruits jaunes confits, fruits secs...et cette vivacité incroyable que j'ai du mal à décrire...

Concernant le 95, j'y ai trouvé élégance et finesse soutenues par le caractère bien trempé de la maison. En fait, je crois que je l'ai imaginé dans quelques années, ... j'espère avoir l'occasion de faire le comparatif !

Mathilde

J'ai dégusté hier soir mon premier Krug Grande Cuvée en demi-bouteille.

La bulle est extrêmement fine, je pense qu'on peut même parler de points et non plus de bulles ! Il y a une très grande effervescence.
Le nez mêle le moka et le brioché avec un peu de noisette et en tout cas une belle finesse. C'est prometteur.
En bouche on a de l'acidité, une légère verdeur pas désagréable et on retrouve le côté noisette du nez. Une fois les gorgées avalées, le Krug me fait saliver et me laisse une impression aqueuse et de rondeur en bouche. C'est une sensation tout à fait inédite pour moi. Si quelqu'un à des explications je suis preneur ! Le vin évolue en bien au fur et à mesure de son aération dans la bouteille ainsi que dans le verre

En conclusion j'ai trouvé ça bon, très bon même, mais décevant. C'est intéressant, meilleur que tous les autres BSA mais pas non plus exceptionnel. Je trouve ça cher. J'aurai plaisir à le boire à nouveau mais pas à l'acheter, je pense.

J Ph Durand écrivait:

---

> Le 98 est très peu accessible avec une puissance
> olfactive brutale et une vivacité marquée par
> l'acidité de sa jeunesse. Le Clos du Mesnil 98 est
> par contre déjà diablement séduisant.

Interessant point de vue car j'ai pensé plutot l'inverse quand j'ai pu comparer les deux. Je suis d'accord sur la puissance olfactive dont tu parles, mais par contre je le trouve tres accessible, comme a sa sortie, ce qui est assez remarquable. Alors bien sur je pense qu'il ne se livre pas completement, mais pour un jeune Krug, je le trouve plus appreciable que 1995 et meme 1996.

Le Clos du Mesnil 1998 m'a tout simplement paru tres jeune: tres appreciable egalement, mais quand on sait ce qu'il y a derriere un Clos du Mesnil apres quelques annees d'attente, on ne peut qu'avoir envie de perdre la bouteille en cave.

Ce soir la, Krug 1998 m'a plus contenté.

Nicolas,

Sûrement un défaut car les quelques Grandes Cuvées que j’ai eu l’occasion de boire faisaient preuve d’une densité remarquable, le contraire d’un vin aqueux (manque de consistance). La présence des bulles étaient éclipsée par le caractère vineux de ce champagne, c’est peut-être l’origine de ce que tu appelles « rondeur en bouche ».

Merci Ahmed pour cette précision. Espérons que ce soit un défaut qui soit à l'origine de mon jugement mitigé, auquel cas j'essaierai de le regoûter !

J'ai dégusté il y a deux semaines avec quelques amis une Grande Cuvée (que je dois avoir depuis 3 ou 4 ans en cave je crois).
La robe était éclatante, d'un or un peu évolué, aux bulles très fines et élégantes. A l'ouverture le vin s'est montré un peu discret, peut être trop frais.... au bout de quelques minutes, le nez à pris beaucoup d'ampleur, axé sur les fruits secs et le pain grillé. La texture était superbe, une jolie crémosité, de la fraîcheur, toujours des fruits secs.... et surtout une jolie longueur.

Bref, grand champagne, mais la prochaine fois, je le proposerai un peu plus haut en température.

Ami(e)s Krugistes,

Chacun le sait, la Grande Cuvée de Krug n'est pas, malgré l'absence de millésime, ce qu'on appelle traditionnellement un "champagne brut sans année", mais bien une cuvée de prestige (ce que rappelle son prix), composée de 7 à 10 millésimes différents. Les raisins sont issus de parcelles sélectionnées, la première fermentation se fait en petits fûts de chêne et les bouteilles sont conservées en cave pendant 6 ans avant d'être dégorgées pour être commercialisées (contre les 15 mois légaux pour un non millésimé). De ce fait, elle dispose d'un très grand potentiel de vieillissement à condition d'avoir été bien conservée...

Seul souci, la date de dégorgement n'est pas indiquée sur la bouteille, de sorte qu’il peut être difficile de déterminer son âge, si on n'en a pas été l'unique propriétaire. Il y a bien un code gravé sur la bouteille, mais qui impose d’interroger la maison pour connaître sa signification. Et de plus, ce code n’est pas présent sur les bouteilles plus anciennes.
Il y aurait alors le bouchon, qui est un indicateur de l’âge d’une bouteille, mais il ne permet pas de remonter à plus de 3 ou 4 ans, âge à partir duquel il reste généralement chevillé.

L’avantage cependant avec la Grande Cuvée, c’est qu’elle a changé cinq fois d’habillage au cours des trente dernières années. Je vous propose donc un voyage dans le temps, au travers de ces différents habillages, autre indicateur, bien qu’approximatif, de l’âge de la bouteille.


1. Krug Private Cuvée (bouteille standard et grande étiquette rectangulaire) : avant 1978
Avant 1978, les champagnes Krug se présentaient en bouteille champenoise classique, avec une grande étiquette rectangulaire. A cette époque, la Maison Krug commercialisait deux cuvées sous le nom de "Private Cuvée". L'une portant la mention du millésime et qui deviendra ensuite Krug Millésimé ; l'autre ne portant pas la mention du millésime, et qui deviendra Krug Grande Cuvée.

2. Krug Grande Cuvée (étiquette octogonale jaune et coiffe courte) : de 1978 à 1982-83
Dès 1978, la "Private Cuvée" non millésimé prend le nom de "Grande Cuvée". La forme de la bouteille change, l’étiquette devient jaune et la coiffe raccourcie. Mais si le nom change, le vin reste le même : même philosophie d'assemblage, mêmes choix de vinification et même style Maison.

3. Krug Grande Cuvée (étiquette beige et coiffe longue) : de +/- 1982-83 à +/- 1995-96
Cet habillage a été introduit +/- à partir de 1982 / 83 quand Krug a finalement trouvé le moyen d'avoir une coiffe longue, ce qui n'était techniquement pas possible au départ avec cette forme de bouteille. La maison Krug en a profité pour "adoucir" la couleur de l'étiquette et le cadre de façon à gagner en élégance.

4. Krug Grande Cuvée (étiquette dorée) : de 1995-96 à 2005
Cet habillage est apparu en 1995 / 96 quand Krug a trouvé, avec le temps, que l'étiquette beige telle qu'elle existait à l'époque, était un peu terne et maussade et qu'elle ne rendait pas justice à l'extravagante exubérance de Krug !

5. Krug Grande Cuvée (étiquette actuelle, rectangulaire et dorée) : de 2005 à aujourd’hui
La maison Krug a entièrement revu l'étiquette, l'aspect "aluminium" de la coiffe et l'étiquette de la coiffe. L'habillage est ainsi plus moderne et plus élégant.

Voilà, vous savez tout... et j'espère que ce post vous sera utile !

Merci à Julie Cavil, œnologue chez Krug, qui a bien voulu me communiquer ces informations…

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Julien

C'est très intéressant, merci beaucoup.

Il faut savoir que Krug Grande Cuvée est certainement le champagne qui profite le plus du vieillissement.
Ce qui veut dire que la sagesse serait de ne jamais boire l'étiquette 5.

J'ai des souvenirs mémorables de l'étiquette 1, et pas de souvenir de l'étiquette 2.
C'est l'étiquette 3 qu'il faudrait boire.
Si certains d'entre nous connaissaient des restaurateurs qui ont encore les étiquettes 1, 2 et 3, il faudrait les communiquer, pour qu'on aille s'abreuver de ce nectar !

bonjour
KRUG VINTAGE 1985: la robe est dorée, le nez est évolué sur le miel et le caramel la bouche est un exemple d'équilibre et d'élégance , il reste une magnifique acidité qui donne du tonus à ce vin gras en bouche , la matière est soyeuse.la longueur est interminable, autant que le plaisir.
c'est une très grande bouteille !

Ma première expérience avec Krug hier au Grand Tasting, en présence d'Olivier Krug. Au programme et dans l'ordre:
- Clos du Mesnil 1998
- Krug 1998
- Krug 1995
- Grande Cuvée
- Krug 1989

J'aime connaître l'histoire d'un domaine et l'histoire derrière un vin, et en cela l'anecdote de l'achat du Clos du Mesnil en 1971 raconté par Olivier Krug (ils avaient acheté pour le volume d'approvisionnement et ce n'est qu'ensuite qu'ils ont découvert le Clos dont ils n'avaient jamais entendu parler) était assez drôle, de même que la 'bataille' familiale se refusant de faire ce que fait un vigneron (monocépage sur une parcelle). Bref le décor était bien planté.

Pour ce qui est des vins, le Clos est en effet magique mais j'avoue que j'ai du mal à comprendre un prix pareil - tant mieux pour ceux qui peuvent se le permettre. J'ai été beaucoup plus marqué (et enchanté) par le 1995 ainsi que le 1989. Le 1995 a même créé un murmure général de plaisir dans la salle: moi il m'a fait 'planer' pendant un long moment et j'y suis revenu plusieurs fois, un pur bonheur. Le 1998 n'avait pas cette magie (bien que je l'ai trouvé meilleur que le Clos) mais ils ne sont clairement pas au même stade d'évolution. Enfin le 1989 était déjà passé dans un autre univers et appelait vraiment à le boire à table. Quant à la Grande Cuvée, passer derrière le 1995 n'était pas facile mais c'était quand même grand bien que un peu jeune.

raffi

C'est aussi une première pour moi... Je n'avais jamais goûté Krug...

Comme toi, j'ai préféré le 89 et le 95 à la Grande Cuvée, et même au Clos du Mesnil 98.

La dégustation était pour le moins très très intéressante, et j'espère pouvoir un jour boire un Krug lors d'un repas, afin de pouvoir le laisser s'exprimer comme il est le mieux: à savoir comme un Vin de Champagne, plutôt qu'un Champagne.

KRUG CLOS DU MESNIL 1998 :

Nez ultra complexe et envoûtant, pain chaud, noisette, zeste d'orange confite.

En bouche arrivent par vagues successives puis mélées les agrumes, la noisette, la praline, la menthe. très belle minéralité et surtout longueur infinie.

Le mythe ne déçoit pas : 19/20

KRUG 1998 :

Nez plus floral, agrumes, pain

Bouche droite et pure. très jeune. Agrumes, craie, un peu d'amertume. Plus de vinosité que sur le précédent.

Grand vin, mais à ouvrir dans quelques années : 17,5/20

KRUG 1995 :

Nez très étonnant me faisant penser à de la sève végétale, ou de la noix hyper fraiche, pignon de pin, chevrefeuille, cassis, boulangerie

Bouche vineuse, sur la noisette le pain. Finale longue et saline.

18,5/20

KRUG GRANDE CUVEE :

Pas pris de note car je n'ai pas été enthousiasmé. C'est un très bon champagne mais je persiste à penser que le prix est délirant pour le plaisir apporté 16,50/20

KRUG 1989 :

Nez sur les champignons et la boulangerie.
Crémeux, vineux, sous-bois, vanille. Salin, agrumes. Très long aussi.

18/20

Greg