oliv écrit:

Champagne
Manuel Reman, président de champagne Krug : «Nous essayons de vendre nos champagnes aux personnes qui se font plaisir en buvant du Krug».

avis-vin.lefigaro.fr...

 Aujourd'hui, nous n’avons pas de problème pour vendre les bouteilles donc nous avons finalement la chance de pouvoir choisir où nous les vendons et nous essayons de les vendre aux personnes qui comprennent la philosophie Krug, qui se font plaisir en buvant du Krug, pas les personnes qui boivent du Krug parce qu'elles ont juste les moyens d'en boire.

Il vit sur une autre planète (LVMH ?). Je crois que j'ai compris la philosophie Krug et j'ai beaucoup de plaisir à boire du Krug, mais j'ai de moins en moins les moyens d'en boire. A 100-120 la GC, j'en achetais de temps en temps. Mais à 200-240 €, j'ai plus de mal... 

Ce n'est pas "ou" mais "et" : la philosophie ET les moyens...d'ailleurs c'est dans le Figaro 

Eric B écrit:

Il vit sur une autre planète (LVMH ?). Je crois que j'ai compris la philosophie Krug et j'ai beaucoup de plaisir à boire du Krug, mais j'ai de moins en moins les moyens d'en boire. A 100-120 la GC, j'en achetais de temps en temps. Mais à 200-240 €, j'ai plus de mal... 

Ah mais je n'avais pas regardés récement mais tu as raison, on est à 200 € maintenant ! Incroyable... Il a bon dos le confinement qui a servi de pretexte à des augmentations faramineuses... oui les matières premières ont augmenté, mais une bouteille sans son raisin ça ne coûte que 2 à 3 €... Allez 5 avec le carton ? Et vlan on se prend 50 € d'un coup. Merci LVMH pour le respect de l'amateur. 

Brody écrit:

 

Ah mais je n'avais pas regardés récement mais tu as raison, on est à 200 € maintenant ! Incroyable... Il a bon dos le confinement qui a servi de pretexte à des augmentations faramineuses... oui les matières premières ont augmenté, mais une bouteille sans son raisin ça ne coûte que 2 à 3 €... Allez 5 avec le carton ? Et vlan on se prend 50 € d'un coup. Merci LVMH pour le respect de l'amateur. 

 

LVMH maîtrise parfaitement deux substantifs : "actionnaire" et "client".
"Amateur", ils laissent ça aux amateurs !!!

Cordialement,

Hervé

Bon, 200 balles; ok c'est certes cher.... mais surtout quand comme moi on a connu l'avant...soit plutôt 45 balles....soit avant LVMH ! LVMH qui s'était payé Krug (ex poulain de remi cointreau) pour 150 millions d'euros en 99., Ca vaut au moins 3 fois ça maintenant..et combien une fois le projet pharaonique d'Ambonnay achevé ?
Oui, l'amateur non millionnaire est largué..tant mieux, non ? Ca évitera de se faire pendre avec ses tripes à la prochaine, aurait dit pépé...

Soirée LPV Forez du 1er juillet 2022

Champagne Krug 2004

Frisette: Non à l’aveugle. Ouverture immédiate.
ID 316029, « fraîcheur lumineuse »
12 ans de cave, bouchonnée en 2016. 37% Pinot Noir, 39% Chardonnay, 24% Meunier
Robe jaune claire à l’effervescence fine. On a un nez un peu réduit sur le champignon frais initialement, qui s’ouvre vite sur les fruits jaunes mûrs, le coing et un fond fumé. La bouche est tonique, très franche et droite, tendue tel un laser, de belle maturité se traduisant par une sorte de sucrosité sèche. On retrouve de la pomme granny acidulée, du citron vert, des agrumes, des fruits à coque, de la brioche chaude…le tout légèrement enveloppé par un fond légèrement gras. Ensemble confortable et gourmand, tout en étant musculeux et possédant un volume XXL. L’acidité est parfaitement maitrisée mâtinée de quelques amers nobles. Longue finale, avec un fond de verre sur la tarte tatin. Complexe, mûr, de gros volume, c’est Exceptionnel à Grand (18,5/20). Comme souvent chez Krug…

JB: Le premier nez est sur les fruits à coques, puis beaucoup de fruits blancs/jaunes et une note crayeuse. L’attaque est ample, gourmande, acidulée. La matière est à la fois déliée et dense. Le volume est remarquable. La finale est très longue, toute en « titillance », et exprime le citron et, dans une moindre mesure, la réglisse. C’est sur ce vin qu’il y aura eu le plus de lectures différentes autour de la table, à mon sens. J’évoque le chardo et le meunier, je pense à Baradon, on évoque les grands noms car il y a du matos : je ne vois pas du tout Krug (plus structuré selon mes représentations). Je retiens le mix costaud/ gourmand/joyeux. Ca commence fort, merci Flo!

On cherchais un vin capable d'accompagner un shabu-shabu de wagyu (de provenance AUS). Etant complètement désorienter sur quel rouge ou quel blanc choisir, enfin c'est surtout que je n'arrivais pas à me projeter avec quoi que se soit, on a tenter l'accord

Champagne Krug Rosé 24ème Edition

Ouvert et gouté 4h avant. 

La robe est magnifique, brillante, saumoné.
Nez puissant, floral, zeste d'agrumes, craie, minéral et pas mal de fruits en vrac (pêche, nectarine, fruits rouges). 
La bouche est très floral, confiture de rose, pleins d'agrumes en finesse, de cire d'abeilles. Très intense avec de belles petites bulles. Equilibre magistral. On aurai aimer un peu plus de longueur pour savourer d'avantage mais c'est bien présent quand même.

L'accord avec le plat c'est révélé grandiose. Le gras répondant à l'intensité, l'acidité et aux bulles. 

Dom

 
   

Jolies photos !!!

Magnifique côte de boeuf. Elle mérite une cuisson top (45 minutes par face ?)

Je pense c'est plus du faux filet, c'est vrai j'ai pas demandé. Et je l'ai slicé en tout fin, sur l'autre photo, pour le cuire dans le bouillon shabu-shabu. Les couleurs sont différentes, à cause de la lumière au moment de la photo j'imagine, mais c'est le même morceau. La couleur qui se rapproche plus de la réalité le morceau entier.

Champagne Krug Grande Cuvée (étiquette crème) 

Effervescence éthérée. Nez sur l’amande, la pâte de fruit et les épices douces.  

Bouche crémeuse comme à l'accoutumé avec Krug. Le champagne est tellement vivant et loin d’être à bout de souffle. C’est d’une richesse toute aérienne, avec une complexité merveilleuse, très pâtissier dans son expression et avec un équilibre entre tension et jus d’une densité magnifique. Grande finale toute en fraîcheur, à la fois crayeuse crayeuse et saline qui s’étire de façon généreuse.  Encore une excellente Grande Cuvée! 

 

LPV Beaune #38 : Un Épisode automnale dantesque !

 Krug Champagne Vintage Brut 2002
Premier nez intense sur des notes lactées, puis pomme grany et enfin de superbes et rares notes de zestes d'oranges.
Matière ample et vineuse, fines bulles, grande harmonie, quelques notes boisées, structure assez légère.
Un Krug de grande harmonie, aux très beaux parfums, qui passe plus en finesse qu'en force, plutôt à boire me semble t-il.
Excellent et "classe"
Plutôt à boire

OLIV
Coup de coeur pour Krug 2002, glorieux d'équilibre, avec un confort de bouche exceptionnel et une présence et persistance remarquable.

KRABB
Concernant les vins,  comme Oliv un coup de coeur pour Krug 2002, d'une perfection assez rare en bouche et au nez, avec une longueur et persistance remarquable. Comme aurait pu le dire un dégustateur jadis présent sur ce forum c'était un Krug très Krug. 

Champagne Krug 1988 

5ème fois que je croise cette bouteille dont le prix s’est désormais envolé. 

Nez extrêmement riche entre orange confite, noisette et amandes grillées.  

En bouche, le vin est moins structuré que les bouteilles précédentes. En fait, c'est un V6 qui tourne sur 5 pattes comme on dit. Une fois que le nez s’assagit un peu, la bouche prend en volume avec une vinosité évidente et des arômes torréfiés de graines de café. Puis le nez reprend le dessus et la bouche s’essoufle.
Et vice et versa. De fait, c’est assez frustrant vu qu’il n’y a pas d’harmonie entre le nez et la bouche. Les amers restent de toute beauté en fin de bouche ce qui ouvrent la voie à une finale grandiose, saline et intense d’une grande longueur, plus en adéquation avec le pedigree du vin.  

Il faut accepter parfois que certaines bouteilles d’une cuvée qui a désormais 35 ans d’âge soient plus faibles que d'autres. Cela reste excellent, mais d’autres millésimes sont à leur apogée désormais, je reste très heureux d’avoir bu ce millésime à son meilleur moment.

Champagne
Une verticale exceptionnelle de Krug en cinq éditions.

avis-vin.lefigaro.fr...

Krug Champagne Vintage Brut 1996

Belle robe orangée, brillante. Bulles encore bien présentes
Très beau nez, proche du 2002 bu récemment, avec ces rares notes de fleurs d'orangers, légèrement lacté.
Attaque imposante.
Belle finesse de bulles.
Matière ample aux légers amers, très peu de dosage ressenti.
Fin de bouche plus marquée par l'acidité du millésime, un peu stricte à mon palais je dois le confesser.
Tout de même Excellent hein...
plutôt à garder

Champagne Krug 1998

Nez toasté et puissant. Notes de mirabelles et de noisettes.

Premier verre bu à l’aveugle. 1ère fois que je reconnais à la fois le producteur et l’année! Il faut dire que ce champagne reflète particulièrement cette drôle d’année 1998, caniculaire en aout et humide en septembre que peu de maisons ont osé millésimer.

En bouche, le style Krug me parait évident: toucher de bouche crémeux, fin boisé intégré, notes oxydatives diffuses, tout se fond dans un ensemble riche et cohérent. Le jus est solaire, le vin est démonstratif et clairement à son apogée. Les arômes de pralin et de champignons sont puissants, sur un lit de fruits noir. C’est complexe et large, avec une bulle très fine. Finale intense, pratiquement tannique sur une grande longueur.

Excellent champagne, il faut aimer les aspects “virils” et solaires cependant.

Peu de particuliers ont la chance de pouvoir visiter la Maison Krug, certainement la plus prestigieuse de Champagne.  Ludovic, mon frère belge, a réussi à les convaincre d'accueillir 5 compatriotes belges et votre serviteur.  Parti très tôt le matin en train, je les retrouve devant le bâtiment situé au centre de Reims. 


Bon, en fait, pour les visites, c'est 100 m plus bas, au coin de la rue Coquebert.  Un coup de sonnette, et nous voilà accueillis par une jeune équipe digne d'un hôtel de luxe qui nous emmène dans un salon où nous allons faire connaissance avec Camille, notre hôtesse du jour. Je rectifie :  son poste chez Krug, est  créatrice d'inoubliable. Et ma foi, c'est parfaitement trouvé. Nous avons vécu deux heures de grâce en sa compagnie. 


Après avoir bu verre d'eau pour nous désaltérer, nous découvrons la toute dernière des Grandes Cuvées : la  171ème édition  (base 2015, dégorgée en 2022). C'est déjà parfaitement en place, d'une complexité déjà hors-norme, avec des bulles ultra-fines, ainsi qu'une tension et une fraîcheur délicatement citronnées. Ce qui explique certainement pourquoi le citron est le  nouveau thème imposé aux chefs amateur de Krug .

Pendant trente minutes, nous allons échanger avec Camille sur notre passion partagée de Krug, les cuvées qui nous ont le plus marquées. Notre créatrice d'inoubliable ne se contente pas d'interroger et d'écouter. Elle commence à nous parler de la philosophie de la Maison, de ses rapports avec les vignerons qui lui vend leur récolte, de la traçabilité de chaque apport. On apprend que chaque lot est vinfié séparément en fûts (âgés de plus de 4 ans), puis placé dans une cuve en inox correspondant à son volume. Il y restera jusqu'au moment où l'on aura besoin de lui. Cela peut-être relativement rapide s'il rentre dans une cuvée millésimée, mais il peut patienter jusqu'à 15 ans s'il fait partie des vins de réserve de la Grande Cuvée. Chaque année, dans les semaines qui précèdent les assemblages, l'équipe technique goûte 400 vins en une dizaine de séances (250 vins de l'année et 150 vins de réserve d'au moins 10 ans) afin de les évaluer et de déterminer leur devenir. 
Les vins déjà sur lattes passent aussi au banc d'essai, y compris les plus prestigieux. Ainsi, si un Clos d'Ambonnay  n'est pas jugé suffisamment qualitatif pour être commercialisé, toutes les bouteilles seront ouvertes et assemblées avec le Krug millésimé (s'il existe dans l'année correspondante) ou à la Grande Cuvée. Depuis l'année dernière, la nouvelle chef de caves, Julie Cavil, a mis en place une journée où les apporteurs sont invités à Reims pour déguster les vins clairs (jeunes et anciens) issus de leurs parcelles. Une expérience probablement unique en son genre qui renforce les liens entre les vignerons et Krug, et ne peut que les inciter à produire les meilleurs raisins possibles. 


Assez discuté : nous descendons au 1er sous-sol.


Nous arrivons dans un long couloir rempli de bouteilles en cours d'élevage. Au premier plan, des magnums de Grande Cuvée déjà dégorgés et bouchés. Il ne leur  reste qu'à prendre une bonne toilette et à être étiquetés. 
Un peu plus loin, les cuves inox qui accueillent les vins de réserve. Afin d'optimiser l'espace et de s'adapter au volume de chaque lot, certaines sont superposées.  Même si la majorité des bouteilles sont remuées à l'aide de "gyropalettes", 20 % passent sur pupitre. Raphaël Joyon, le remueur maison, peut tourner 36.000 bouteilles par jour  (ce qui fait 6 bouteilles en 3 secondes). [justify]
Lorsque OIivier Krug a pris la tête,de la maison, il n'y avait plus d'oenothèque permettant de découvrir des vieux millésimes. Il en a donc racheté au fil des ans afin que la génération suivante n'ait pas la même déconvenue. [/justify] Nous finissons la visite dans le salon des 400 où ont lieu les dégustations  de l'équipe technique. Mais aussi celles des Krug lovers. Le mur des 400 bouteilles symbolise les différents lots provenant de toute la Champagne qui contribueront à donner naissance aux différents cuvées.  À gauche, Krug 2008, à droite la Grande Cuvée 164ème édition ... construite autour du millésime 2008. Et c'est vrai qu'on leut trouve des points communs, à ces deux-là, même si elles s'avèrent tout de même très différents. Voyons de plus près...

Krug 2008 : la robe est d'un or intense, avec des fines bulles assez rares. Le nez est expressif et complexe, sur la brioche toastée, les fruits secs grillés et les agrumes confits. La bouche est incisive, éclatante, tendue par une acidité laser, tout en offrant une matière dense, vineuse, au toucher moelleux, presque onctueux, d'une  puissance aromatique impressionnante.  Des bulles ultra-fines, crépitantes, viennent en contrepoint apporter de la légèreté et de la finesse. La finale, dans un premier temps très court, semble concentrer cette bouche énorme en un point minuscule, avant de déclencher un big-bang gustatif qui vous en met plein les papilles, alliant à un feu d'artifices aromatique une fraîcheur éclatante et une amertume d'anthologie sur l'écorce d'agrumes.  Vous n'en sortez pas complètement indemne... 

Grande Cuvée 164ème édition : la robe est très proche. Par contre, le nez est plus discret, plus profond, plus aérien aussi, avec une foultitude d'arômes, amande grillée en tête (turon), suivie par le pralin, l'orangette, la brioche chaude et le citron confit. Et puis pas mal d'épices. La bouche est très ample, enveloppante, avec une matière mûre, moelleuse, sensuelle, tonifiée par des bulles fines au toucher crémeux, et surtout tendue / étirée par une acidité traçante. La finale est très fraîche, intense, d'une grande complexité aromatique, avec cette fois la brioche chaude qui domine, complétée par les fruits secs et les agrumes confits (mais aussi une touche de citron frais). Pendant cette dégustation, Camille nous fait écouter des environnement sonores composés par des chercheurs de l'Ircam en collaboration avec Eric Lebel, ancien chef de cave de Krug. Ils tentent de retranscrire les sensations éprouvées lorsqu'on déguste un pinot noir d'Ambonnay ou un Chardonnay de Aÿ. Il faut avouer que c'est très "parlant", particulièrement le pinot noir : ça m'a rappelé ma dégustation du Clos d'Ambonnay en 2017. Cette mise en bouche, très marquée par les amers du citron, se marie parfaitement avec les deux champagnes. Il est à noter que nous avons été resservis généreusement, car nos verres étaient vides lorsqu'elle nous a été servie

Cela me rappelle une journée d'anthologie organisée par le Président Gx. Un moment inoubliable dans le Clos du Mesnil, le Clos d'Ambonnay et un repas dans la maison Krug

bassaler écrit:

Cela me rappelle une journée d'anthologie organisée par le Président Gx. Un moment inoubliable dans le Clos du Mesnil, le Clos d'Ambonnay et un repas dans la maison Krug

Là, c'est carrément la formule grand luxe !

Dans quel verre vous dégustez, ils ont l'air très allongés ou c'est la photo?

Je dirais Riedel Champagne. 

Krug, c'est magique! Félicitations pour avoir pu accéder à ce genre de moment inoubliable.

Je n'y suis pour rien. C'est le talent de Ludo d'ouvrir des portes désespérément closes (il avait déjà réussi chez Petrus)

Damned...Krug, Pétrus..Ludovic ouvre grand les portes des grands domaines...remarque, mieux vaut qu'elles soient grandes vu le gabarit du bonhomme 

Plus sérieusement, quoique, comment veux-tu qu'on ouvre ce midi un p'tit Chamapgne de vign'ron après un tel compte rendu. J'avais plus de salive mais au moins, j'avais encore tous mes sous à la fin de la dégustation virtuelle !

Je ne sais pas ce que tu en penses Eric, mais en tant que professionnel habitué à aller chez les vignerons, est-ce que ça ne t'a pas paru frustrant de ne goûter que 3-4 vins en 2h si je compte bien ?  Alors qu'en général c'est plutôt tour dans les vignes + une dizaine de fûts de jus clairs et 7-8 bouteilles, mais ce n'est pas du Krug certes...
 

Je ne devrais peut-être pas l'écrire mais tout cela pue le fric et l'élitisme ; je me demande où est la passion du vin là dedans.

Désolé de plomber l'ambiance

 

Ah ben, c'est sûr que ça change d'une visite chez  Barral avec la deudeuche ou d'une dégustation avec Jacky Blot (hommage à ce vigneron généreux !)

Pour rester en Champagne, on a fait le lendemain une fantastique dégustation chez Rodez, une pas moins intéressante chez Cazé-Thibaud, avant de déguster une vingtaine de vins clairs chez Vincent Charlot (inoubliable, lui aussi, pour d'autres raisons). 

On va dire que c'est plus une expérience sociologique qu'oenologique. Cela permet de se mettre dans la peau d'un ultra-riche où tout n'est que luxe, calme et volupté. 

C'est un monde où il n'est pas question d'argent : contrairement  aux autres maisons, la visite est non seulement gratuite, mais en plus, on t'offre des cadeaux souvenirs. Bon après, quand tu veux acheter les jolis vins que tu as goûtés, c'est une autre affaire. Une caisse de Krug 2008, c'est un peu plus de deux mois de salaire    N'empêche que je me demande si je ne vais pas craquer pour un exemplaire proposé à 550 €; histoire de faire découvrir à des amis (même si ce n'est pas vraiment raisonnable, mais on n'a qu'une vie). 

Il est tout de même passionnant de voir jusqu'où l'on peut pousser le bouchon pour produire ce vin ultime qu'est la Grande cuvée. A chaque fois que j'en ai bu, ce fut un émerveillement des papilles et de l'âme.

PS : j'ai indirectement répondu à Michel sans le faire exprès
 

Merci Eric, mon post n'appelle pas spécialement de réponse

Ce que je veux dire, c'est que j'ai bien conscience de l'opération marketing dont j'ai ai été la consentante victime (et je suis prêt à recommencer demain). Il y a clairement plus d'argent dépensé dans la communication autour des vins (comme de faire venir des musiciens en résidence pour composer en buvant du Krug) que dans les bouteilles elles-mêmes. Mais c'est toute l'aura que la marque développe autour de ses vins qui permet de les vendre à prix hallucinants. 

Bravo Eric pour la lucidité et la franchise de tes propos. 
Ce monde du luxe existe et le voir décrit de l’intérieur permet de mieux en comprendre les rouages. 

A chacun ensuite de se positionner selon ses moyens et ses valeurs. 

Ce sont des échanges de ce type, brutaux parfois mais très souvent justes par le contrepoids de paroles donné à toutes les sensibilités, qui font l’exception LPVienne.