En tout cas je me souviens d'une dégustation comparative de Dom Perignon, Bollinger RD , Salon et Krug chacun sur 2 millésimes 90 et 96 .
Cette dégustation remarquable a été narrée sur LPV mais ce qui n'a peut être pas été dit c'est que , à la fin , Jean PhilippeD nous avait servi malicieusement un Champagne Selosse ( Initial de mémoire ? ) magnifique de vivacité et qui était passé sans problème, loin d'être ridicule , malgré les 8 grands Champagne précédents !!!!

J'ai la chance de connaître les Champagne Selosse depuis une petite vingtaine d'années.

Je n'ai jamais été dérangé par le "manque de bulles".

J'ai eu, comme avec d'autres domaines, de rares accidents ( une V.O. bouchonnée il y a deux mois et un "BRUT" oxydé il y a quelques années).
Mais j'ai aussi bu des bouteilles qui avaient très bien évolué ( un 1995 dégorgé en 2003 qui étonnait par sa jeunesse il y a deux mois).

Je me souviens aussi, sur la cuvée CONTRASTE, avoir eu une robe "jaune orangé" qui a fait dire à certaines personnes: "Il est oxydé!" avant même de l'avoir gouté...... et à la dégustation, ce n'était pas le cas. Il y avait des notes oxydatives qui pouvaient ne pas plaire à tout le monde mais qui pour moi n'étaient pas un défaut.

La spéculation est, comme l'écrivait Benoit hallucinante (voir les prix des dernières ventes aux enchères relatées dans le dernier numéro de la R.V.F. !!!!!).
Moi j'adore ces vins depuis longtemps et j'espère pouvoir continuer à en acheter année après année.

Cordialement

Jean

Je pense qu'il faut appréhender les vins de Selosse comme les vins de Krug, c'est à dire ne pas raisonner en question de gamme, avec une entrée, un milieu et une cuvée haut de gamme, mais bien en terme d'identité puisque chaque cuvée à une personnalité propre, élaborée selon la même exigence.

Champagne
Message in a Bottle.

www.four-magazine.co...

Selosse - Les Carelles
Dgt 10/04/2013

Bu hier au restaurant, à un prix inférieur à celui de mon caviste... Comme quoi on peut encore de bonnes surprises!
Mes sensations sont très proches de celles de Griffon sur une bouteille bue en novembre.
La robe est belle, d'un jaune or intense. La bulle est fine, evanescente, remarquable.
Le nez est clairement oxydatif, avec des notes de noix, de coing. C'est très beau.
En bouche, grande finesse, la bulle est discrète mais distinguée.
Une acidité que je n'attendais pas de cette façon porte le vin, il y a du gras, de beaux amers et une belle longueur.
Rien à dire, un grand vin de gastronomie.

dej écrivait:

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> J'ai la chance de connaître les Champagne Selosse
> depuis une petite vingtaine d'années.
>
> Je n'ai jamais été dérangé par le "manque de
> bulles".
>
>
> La spéculation est, comme l'écrivait Benoit
> hallucinante (voir les prix des dernières ventes
> aux enchères relatées dans le dernier numéro de la
> R.V.F. !!!!!).
> Moi j'adore ces vins depuis longtemps et j'espère
> pouvoir continuer à en acheter année après année.
>
> Cordialement
>
> Jean

Je suis d'accord avec toi concernant le "manque de bulles". Il m'arrive de carafer mes Selosse en laissant un linge sur la carafe, alors effectivement, en fin de carafe il n'y a parfois plus de bulles du tout mais ça n'est pas du tout dérangeant à mes yeux! On passe du coup sur un sublime chardonnay

En ce qui concerne la spéculation, ça devient du grand n'importe quoi, j'ai une bouteille que je vois cotée entre de 700 et 900€... Pour l'instant, pas de soucis, les vins n'augmentent que très peu au domaine, espérons que ça dure!

Champagne Selosse « Exquise » (dégorgé en février 2011)

La robe est or pâle, le nez est pâtissier, sur des notes de tarte aux pommes caramélisée. En bouche, je suis marqué par le dosage et de belles bulles, qui en font plus un champagne de dessert un champagne de galette comme le souligne mon voisin d’en face) avec des notes florales, de pomme cuite. Très belle longueur avec des petites notes fumées et de mandarine confite en finale. +++(+)

Dans la même dégustation à l’aveugle et dans cette ordre :
Larmandier Longitude, Pascal Doquet Mesnil sur Oger 1995, Deutz 1999, Lancelot 2012 Bdb, Deutz 1990, Selosse Initial, Jacquesson 733 DT
Selosse Initial :

Initial:

Une couleur univoque tirant sur le cuivre avec une bulle très fine, pas de doute on est sur un champagne avec de la matière et de la concentration.

Le nez vient le confirmer avec de la puissance et une trame fumée intense.

L’attaque est précise et rapidement fait place à un vin d’une extrême concentration. Véritablement atypique et hors normes, avec une longueur qui vient coiffée le tout via des touches oxydatives maîtrisées.
Quelle singularité ! Pourtant passer après le William Deutz 1990 n’est pas une chose aisée…

Excellent

[size=x-small]Bouteille dégustée à l’aveugle par LPVLyon2 lors d’une soirée Champagne le 23 Janvier[/size]

[size=large]Champagne Jacques Selosse, Initial, dég 22/05/2014[/size]

img4.hostingpics.net...
Clément
La robe est très dorée pour un Champagne Blanc de Blanc. Le premier nez est assez discret. L’aération va dévoiler un très beau nez avec des arômes de caramel, d’épices et de pomme au four. C’est vraiment un beau nez. En bouche, c’est vineux et épicé. La longueur est belle. C’était mon 1er Selosse. Je ne connais pas encore le style de la maison, mais j’ai l’impression qu’ils élaborent vraiment des Champagnes à part. Ce Champagne est déroutant pour un 100% Chardonnay. Très Bien

Raphaël
Champagne très oxydatif, presque crémant du Jura, noix, pointe de vanille, pomme légère et caramel, léger aussi. J'ai bien apprécié également.

Benoit-lbb
Couleur plus orangée et plus intense avec des bulles fines assez nombreuses sans être envahissantes. Le nez est sur la pomme blette, l’amande. La bouche est plus épicée que le nez. Il y a de la rondeur, de la pomme, du gingembre. C’est un poil court et la persistance n’est pas très agréable à mon goût. C’est mieux en s’aérant mais trop dominé par la pomme. Bien Etrange, les sensations sur cette même cuvée n’avaient rien à voir fin 2013…

Nolwenn
Nez sur l'amande grillée, un côté un peu kirshé et des notes oxydatives avec au final un peu de pomme verte à l'aération. En bouche c'est rond avec une bulle assagie et une légère sucrosité en finale.

Bu au restaurant à un prix "raisonnable" (130€).
Selosse V.O. dégorgement 03/2011
Belle robe dorée, bulles très fines, le nez est envoûtant sur la brioche, le beurre, la pomme, la noisette. Complexe et précis. Mais c'est en bouche que là on se dit "c'est grand!": ça caresse le palais, c'est ample tout en restant tendu, très grande longueur avec le petit côté oxydatif caractéristique du domaine. On ne peut pas ne pas se resservir. Superbe vin!

Champagne Extra-Brut V.O. Jacques Selosse
(Dégorgement 2012) Un nez de noisette, d'agrume de pâtisserie, de brioche, de fruits jaune et une pointe oxydative.
On retrouve ce petit rancio maitrisé en bouche, c'est ample, très mûr, bel équilibre et longue persistance.

On ne te sent pas très enthousiaste à propos de ce vin. C'était bon ou très bon mais sans plus?

Solosse Initial dégorgement avril 2013,

bu hier soir. Couleur vieil or, nez oxydatif sur la pomme au four, légèrement tourbée.
Bouche corpulente et opulente, matière massive, équilibrée par une effervescence soutenue.
Aromatique, toujours, sur des d'arômes de pommes au four qui deviennent entêtants. Bon compagnon de table; on reste cependant sur la sensation de boire quelque chose de massif et un peu trop mûr, manquant un poil de finesse et d'équilibre. Question de gout mais ce n'est pas trop mon style. Bien sans plus.

Bonjour,

Bue récemment : Champagne Rosé, domaine Selosse

Contexte : Seul à l'apéritif
Conditions : environ 11°C, ouverture 20 minutes au frais

Nez d'orange, de pamplemousse, groseille, fraise, ananas.
Malheuresement je perçois un déséquilibre alcoolique.
La bouche n'est pas réellement vineuse, l'alcool refait surface en fin de bouche.
Acidité respectable, le vin trace sa route, un peu trop peut-être.
Je préfère les blanc de blancs de ce vigneron.
J'ai bu ce champagne 6 ou 7 fois auparavant, j'ai toujours eu cette impression, sauf avec deux bouteilles concernées par un dégogement plus ancien.

Ceci n'est qu'un avis sujectif,

VTFE

Je préfère les blanc de blancs de ce vigneron

vous n'êtes pas le seul!!

Jacques Selosse - Substance
[size=small]Dégorgé le 2 septembre 2008[/size]
Nez intense d'une grande complexité sur la pomme au four, noisette, curry, café, pain grillé, chocolat noir. C'est clairement oxydatif mais on retrouve des notes fines de citron, côté agrumes. Il y a un côté craie évident aussi. C'est d'une précision au laser et j'aime prendre du temps à me focaliser sur telle ou telle partie du nez. Parfois c'est sur l'ensemble des arômes que se porte mon attention. Superbe.
Bouche puissante, assez riche mais jamais lourde. Le vin possède une grosse dynamique, il danse sur la langue. Il fait joujou sous le palais. L'acidité est importante mais mûre, intégrée dans cette matière dense. La bulle est délicate et crémeuse. Sans aucun temps mort, le côté craie, amertume fine vous plonge en seconde partie avec une belle explosion d'arômes oxydatifs comme au nez mais le côté agrume se fait mieux sentir. La finale est fraîche, d'une persistance superbe.
Grand vin.

L'accord sur le foie gras de ma maman était génial.

Super Cr Bertrand, ça donne vraiment envie !!!

Je me retrouve dans ce CR. Assurément un grand vin dans un style oxydatif, et un champagne à part!

un champagne à part

Sans parler du prix, le fait que c'est un Champagne "solera" ( sur une vingtaine de millésimes?) en fait déjà un vin à part, effectivement.

Cela donne vraiment envie d'y tremper les lèvres, Bertrand!

jlj

Pour moi, toutes proportions gardées, ça peut valoir l'achat, en tout cas tout autant voire plus que d'autres champagnes du même prix.
Sans vouloir relancer la polémique, entre Krug CV et Substance, je rajoute le billet de 50 les yeux fermés, il y a plusieurs classes d'écart entre les deux.
Je trouve Substance supérieur aussi à Bollinger GA.

Le Substance est un champagne caméléon, ceci dit mon choix se porte plus sur les millésimes chez Selosse que je trouve déments.

Par contre, ne perdez pas de vu que c'est un dégorgement 2008, qui a donc en plus veilli quelques années de plus en cave. Pour moi, entre une vieille GC et un Substance de quelques années, il y a match. Ceci, au vu des augmentations tarifaires, pas sûr que 50€ suffisent (aux alentours de 200€ pour Substance alors qu'on trouve des GC facilement vers 100-110€ peu importe si celle-ci soit récente ou pas)

Merci pour vos commentaires.
J'ai goûté Substance quelques mois après dégorgement et le vin ne m'avait pas emballé autant que celui-ci.
De par cette seule et faible expérience, je trouve que le vieillissement dans ma cave lui a fait un bien fou.

jean-luc javaux écrivait:

---

> un champagne à part
>
> Sans parler du prix, le fait que c'est un
> Champagne "solera" ( sur une vingtaine de
> millésimes?) en fait déjà un vin à part,
> effectivement.
>
> Cela donne vraiment envie d'y tremper les lèvres,
> Bertrand!
>
> jlj

La solera pour les Substances a commencé en 1986 exactement!

Un très beau CR qui me rappelle mon passage au domaine pendant lequel j'ai bu mes premiers Selosse, un moment magique."Danse sur la langue, fais joujou avec le palais", ce sont les premiers mots qui me viennent quand je repense à Substance, je n'ai retrouvé une effervescence aussi agréable nulle part ailleurs ! A part un Bollinger R.D 1988 (dégorgé en 2003) et un Dom Perignon Oenothèque 1973 (dégorgé en 2011), aucun des champagnes que j'ai pu déguster n'est arrivé au niveau de Substance ou les Carelles du Mesnil.

bertou écrivait:

---

> Jacques Selosse - Substance
> [size=small]Dégorgé le 2 septembre 2008[/size]
> Nez intense d'une grande complexité sur la pomme
> au four, noisette, curry, café, pain grillé,
> chocolat noir. C'est clairement oxydatif mais on
> retrouve des notes fines de citron, côté agrumes.
> Il y a un côté craie évident aussi. C'est d'une
> précision au laser et j'aime prendre du temps à me
> focaliser sur telle ou telle partie du nez.
> Parfois c'est sur l'ensemble des arômes que se
> porte mon attention. Superbe.
> Bouche puissante, assez riche mais jamais lourde.
> Le vin possède une grosse dynamique, il danse sur
> la langue. Il fait joujou sous le palais.
> L'acidité est importante mais mûre, intégrée dans
> cette matière dense. La bulle est délicate et
> crémeuse. Sans aucun temps mort, le côté craie,
> amertume fine vous plonge en seconde partie avec
> une belle explosion d'arômes oxydatifs comme au
> nez mais le côté agrume se fait mieux sentir. La
> finale est fraîche, d'une persistance superbe.
> Grand vin.
>
> L'accord sur le foie gras de ma maman était
> génial.

Dégusté il y a une dizaine de jours:
lapassionduvin.com/p...

Suit un bulldozer, V.O. de Selosse dégorgé en 2010. Grande intensité aromatique sur le beurre, la noisette et le toasté avec une pointe oxydation. Grande amplitude en bouche, là aussi c'est superbe et heureusement que le V.O. a suivi le Creux d'Enfer, sinon la finesse de ce dernier aurait pu être en partie éclipsée.

Christophe

Heureusement en effet... Globalement, il est rare que Selosse ne clôture pas une dégustation quelles que soient les cuvées à déguster.

Anselme Selosse a été consultant pour un domaine en Italie dont j'ai oublié le nom.Quelqu'un a-t-il la réponse? Quelqu'un a-t-il goûté ce vin?

En vous remerciant.

Gilles

Feudi di San Gregorio en Campanie

www.nytimes.com/2005...

Grand merci oliv. C'est dur d'avoir la mémoire qui flanche

Cordialement

Gilles

Bonsoir à tous,

Voici quelques lignes sur ma rencontre avec Anselme Selosse, ce jour, 11h30, Avize.

Nous arrivons avec un copain à 11h23.

Sur le parking de l'hôtel les Avizés, une Audi A8 L, une Porsche 911, et une grosse BMW.

Et puis, à 11h30 tapante, un véhicule qui se distingue "quelque peu" de ceux cités fait son apparition, c'est une enjambeuse, avec Anselme Selosse à son bord, qui revient de ses vignes.

Il nous salut simplement, nous dit qu'il va falloir aller vite pour qu'il puisse retourner à la vigne. Les vendanges chez lui n'ont pas encore débuté.

Nous rentrons dans le chais.

"on tient peut être un 29, un 49 ou un 90" . Je comprends quelques secondes plus tard qu'il évoque le millésime 2015, qui pourrait être superbe. La récolte sera relativement faible. mais la matière est magnifique. Il est très angoissé, il va falloir prendre des risques.

On attaque un initial, dégorgé il y a un peu plus d'un an. Très joli nez, expressif, sur des notes de fruits jaunes murs, des notes légèrement oxydatives. En bouche, c'est long, très long, et c'est vineux.

On évoque alors son objectif de travailler sur le minéral. Il prend une feuille de papier, et la brûle devant nous. L'organique, ce qui vient de l'atmosphère, s'est volatilisé. Il reste la matière sèche, le minéral, ce qui provient des sols, du terroir, la substance de son vin.

Il récolte toujours assez tardivement. Je lui demande si la moindre acidité ne met pas en danger la garde de ses vins. il m'explique que ce n'est pas l'acidité qui tient un vin dans le temps, mais d'autres éléments, les minéraux, les flavonoïdes. L'acidité est ce qui soutient un vin quand sa chair s'effondre...donc le vin est déjà perdu.

Et puis, nous attaquons un Substance. La différence est criante avec le premier vin. Le jus crépite sous la langue. "C'est comme un cachet d'aspirine". Et en bouche, on trouve des amers, de superbes notes de brulé, c'est un vin étrange, personnel, singulier. Je suis sous le charme. Je retrouve moins les notes oxydatives de l'initial.

Les amers viennent des peaux, les amers viennent des notes de brulé, les amers viennent de la verdeur ou sous maturité.

Solera démarrée en 1986, je lui demande ce qu'il reste de ce millésime dans ce vin. Chaque nouveau millésime ne vient prendre que 4 à 5% de la Solera.

Puis un deuxième substance. Identique au premier, seul le dosage a été modifié. Là, je suis un peu déçu, le vin est plus classique, plus rangé, le sucre se ressent, j'ai perdu mes notes de brulé si singulières et déstabilisantes.

Il nous explique qu'il vient de nouveau de recevoir un blâme du comité champenois XXX. Ses vins son bcp trop originaux, et nuisent visiblement à la réputation de la Champagne.... Il nous montre alors les jambons suspendus au plafond du chais, et nous dit :

"s'ils viennent me voir (malgré ses invitations répétées, ces messiers du comité XXX n'ont, à date, pas jugé utile de venir au Domaine malgré ses invitations répétées...), je leur montrerai au microscope ces jambons, ils y verront la vie, et comprendront peut être mieux mes vins"

Il aime les sciences. Tout n'est que démarche scientifique dans son approche. Il part d'hypothèses, il teste, il expérimente, il vérifie, et se remet sans cesse en question. Mais pas question de s'enfermer dans quelque carcan que ce soit. Voilà pourquoi il fait du bio ou pas, de la biodynamie ou pas, il souffre, ou pas.

Il nous montre deux amphores : l'une en grès, chauffée à 1200 degrés. L'autre en terre cuite, chauffée à 1400 degrés. Il comparera. Il adaptera, il progressera, il apprendra. Et complète donc les jus de ces amphores avec des baies, pour contrebalancer la plus grande porosité des amphores, et limiter ainsi grâce aux peaux de baies le risque accru d'oxydation.

Et puis un troisième substance, le plus dosé. Paradoxalement, le sucre ressort moins que le précédent. Le vin est intéressant. Mais c'est le premier Substance qui recevra ma préférence.

Voilà comment un même jus change du tout ou tout avec un dosage ou un autre. Mais surtout, il n'y a aucune linéarité. On converse alors sur les phénomènes de résonnance en physique, les harmoniques en musique. Et son travail de recherche perpétuel sur ses vins.

Il parle de la sève, à l'origine des mots saveurs, mais aussi du mot savoir. Et cela fonctionne tout aussi bien en Espagnol, en Italien.

Il nous confie alors qu'il passera bientôt la main à son fils. Dans 2 ans, peut être 3. Mais il va poursuivre son œuvre, sur une autre voie : il fera bientôt du savon. Sa dernière lecture : un bouquin de 600 pages sur la saponification des esters...

Une personne entre dans le chais, une connaissance locale dans le monde du vin visiblement. Anselme lui demande ce qu'il a comme densimètre à disposition. Le sien s'arrête à 1090 et ne convient donc pas. Car le taux de sucre est exceptionnel sur ce millésime.

Il est 12h30.

Il nous salut.

Et poursuit son œuvre.

Laurent.