Nous avons été nombreux à suivre avec bonheur les conseils de l'ami Vinozzy pour dégotter les perles rares en Champagne. Mais ça, c'était avant cet article de GQ qui nous donne non pas un bon plan, mais dix d'un coup ! 

www.gqmagazine.fr/li...

Mumm cordon rouge et Tsarine ?..en effet, je suis passé à côté de ces perles rares et méconnues, je crois qu'Eric vient de me faire rire pour plusieurs jours d'affilé. Sacré magazine ce d'jiqiou

Eric B post= écrit: Nous avons été nombreux à suivre avec bonheur les conseils de l'ami Vinozzy pour dégotter les perles rares en Champagne. Mais ça, c'était avant cet article de GQ qui nous donne non pas un bon plan, mais dix d'un coup ! 

www.gqmagazine.fr/li...

Comme apparemment, d'après la photo, c'est pour mélanger à de la bière, cela trouve donc bien sa place...

jlj

Il est clair que cet article ne s'adresse pas aux lecteurs de LPV!

Nous sommes dans notre petit monde LPVien totalement déconnecté des gouts grand public, mais vous n'imaginez pas (enfin si surement), l'impact émotionnel d'un RUINART, d'un MUMM CORDON ROUGE, ou d'une VEUVE CLIQUOT qui arrive sur une tablée lors d'un apéro de"profanes" potes ou famille.
Edit: j'oubliais le regard tête de vainqueur du mec qui apporte la bouteille .Je suis sûr que vous l'avez en visio direct

Je l'ai encore vérifié le weekend dernier où mon FOLLET-RAMILLON Vintage 2011 s'est vautré face à un RUINART avec contre-étiquette en allemand et qui avait un bon gout de brûlé que je ne connaissais pas encore.
Du coup avec mon gendre nous avons dû nous sacrifier et boire la bouteille à 2 et passer pour des ploucs.
Terrible

Du coup Didier, tu es bon pour nous faire un CR sur le vintage 11 qui était peu aimable il y a qqs mois 

En revanche on ne t'en voudra pas si tu nous épargnes un CR sur le tahiti douche des pilotes de F1 

Faut reconnaître que cet article c'est du journalisme d'investigation, digne d'un BHL en chemise blanche sur le front de guerre!!!

Si au moins l'auteur du papier s'était permis des réflexions personnelles sur les quilles, ça aurait pu être intéressant. Mais là, on est vraiment dans le poncif / recopiage de communiqués de presse... 

écrit:

Si au moins l'auteur du papier s'était permis des réflexions personnelles sur les quilles, ça aurait pu être intéressant. Mais là, on est vraiment dans le poncif / recopiage de communiqués de presse... 

 

Pour un soupçon de réflexion personnelle, faudrait gouter un peu et celà suppose plus de logistique que le communiqué de presse.
Ici, 10 champagnes cités avec 2 marchands en ligne, c'est du publi reportage qui ne dit pas son nom ! 
Et en  plus la Tsarine, elle fait banquette un peu partout en GD,

Sans oublier de citer la coupe incontournable pour apprécier ces nectars à leur juste valeur    Manque que le sein de la Pompadour pour poncifer jusqu'au bout.

Belle sélection, riche, éclairante et parfaitement équilibrée. Merci Eric. Je vais pouvoir renouveler mon stock!



Bel équilibre, aussi, dans la contorsion publicitaire et communicationnelle :

"Tous les produits mis en avant dans cet article ont été sélectionnés indépendamment par nos rédacteurs. Les prix mentionnés dans cet article le sont à titre indicatif et susceptibles d’évoluer. Lorsque vous achetez via nos liens de vente, nous pouvons percevoir une commission d’affiliation."


 

La qualité de l'article laisse effectivement à désirer...
Néanmoins, si tous ces articles destinés au consommateur de vin lambda faisaient l'éloge des cuvées de nos petits vignerons préférés, alors rapidement nous les paierions bien plus cher... Alors tant mieux finalement!

Ceci dit ( mumm cordon rouge et la tsarine comme champ pas bon ) le publi reportage recommande  billecart salmon rosé

Et c’est un Champagne que j’aime beaucoup, assez vineux, complexe avec une belle longueur. 

Non, mais il n'y a pas que des daubes dans les champagnes présentés. C'est plus le côté ultra-bateau qui me dérange. Et puis que le rapport qualité/prix est désastreux pour la plupart. Pour le même prix, tu as des merveilles chez les petits vignerons. 

Pour la majorité des consommateurs la champagne est un vin de fête, d'exception et l'étiquette a une grande importance. C'est ce sur quoi surfent beaucoup de cavistes: ils vendent du rêve et une étiquette. Ils prennent moins de risque à vendre du Ruinart que Follet Ramillon (par hasard...)

C'est vrai que le commentaire sur le dom perignon 2010
est assez comique. 
tu as l'impression que c'est de l'auto dérision 
je crois qu'ils avaient 2 stagiaires a occuper un peu comme 
l'hymne des bleus pour l'euro 

écrit:

Pour la majorité des consommateurs la champagne est un vin de fête, d'exception et l'étiquette a une grande importance. C'est ce sur quoi surfent beaucoup de cavistes: ils vendent du rêve et une étiquette. Ils prennent moins de risque à vendre du Ruinart que Follet Ramillon (par hasard...)

Quand on parle avec les cavistes de Paris 7, ils te répondent qu'en matière de champagne le client décide et n'est pas curieux d'essayer des petits vignerons. Evidemment, ces propos sont à prendre à titre très global. Effectivement, la puissance marketing - tout particulièrement celle de Ruinart - font qu'il est incontournable d'avoir ces références en boutique.

D'ailleurs, se moquer le sourire en coin des clients qui veulent absolument du Ruinart est bien la seule dérive que s'autorisent la plupart des cavistes après les avoir cuisinés de mon expérience. Dans beaucoup de caves de mon quartier, Ruinart représente plus de 30% du CA (à leur grand dam). Pour l'anecdote, en passant chez un caviste indépendant de la rue du Bac, un chef de service de l'hôpital Necker voisin avait passé une commande de 10 caisses de douze de BdB Ruinart juste avant moi. C'est vrai que j'avais trouvé ça curieux d'aller chez un caviste indépendant spécialisé dans le Porto, Bordelais et Bourgogne pour passer une méga-commande de Ruinart .

écrit:

 

Quand on parle avec les cavistes de Paris 7, ils te répondent qu'en matière de champagne le client décide et n'est pas curieux d'essayer des petits vignerons. Evidemment, ces propos sont à prendre à titre très global. Effectivement, la puissance marketing - tout particulièrement celle de Ruinart - font qu'il est incontournable d'avoir ces références en boutique.

D'ailleurs, se moquer le sourire en coin des clients qui veulent absolument du Ruinart est bien la seule dérive que s'autorisent la plupart des cavistes après les avoir cuisinés de mon expérience. Dans beaucoup de caves de mon quartier, Ruinart représente plus de 30% du CA (à leur grand dam). Pour l'anecdote, en passant chez un caviste indépendant de la rue du Bac, un chef de service de l'hôpital Necker voisin avait passé une commande de 10 caisses de douze de BdB Ruinart juste avant moi. C'est vrai que j'avais trouvé ça curieux d'aller chez un caviste indépendant spécialisé dans le Porto, Bordelais et Bourgogne pour passer une méga-commande de Ruinart

.
 

Chez Ampelos rue de Bourgogne, le caviste a plus été intéresser à me parler de champagnes sortant de l'ordinaire, d'ailleurs je n'ai pas vu Ruinard, Mumm et consorts.

Rue du Bac ce ne serait pas Ryst Dupeyron d'ou un client m'avait rapporter un Brut de Taittinnger.

Stéphane

Je pense que le champagne le plus renommé n'est pas Ruinart mais Moët et Chandon qui symbolise le luxe absolu au même titre que Van Cleef & Arpel !

En restauration c'est aussi globalement la même approche basée sur la marque et son marketing. 
Quand tu arrive à table avec un magnum de Deutz pour servir une coupe ça fait parti d'un cérémonial. 
98% des clients vont apprécier et s'en rappeler. 
Maintenant les mentalitées changent et le client a tendance à plus écouter et a faire confiance. 
 

Après que nous ayons raillé gentiment le quasi publi-reportage de GQ où se cotoient le bon et le dispensable, vos derniers post ciblent particulièrement les cavistes qui, sur demande de leurs clients, références des poncifs Champenois.

Nous l'avons déjà largement abordé : la champagne est aussi une région difficile d'accès pour l'amateur.

Il en est tout autrement avec ceux dont le métier est de vendre du vin. De la même manière que le caviste Nicolas local m'a avoué ne pas connaitre tous les villages bourguignons (je lui ai appris où était Auxay-Duresses) ou l'existence de liquoreux sur Vouvray, si, si, je suis très vindicatif envers ceux qui vendent 2/3 grandes marques de Champagne sans même les connaitre, gouter, ou apprécier...et le choix des champagnes m'en dit souvent long sur la qualité de la sélection globale du pro en face de moi.

Personne sur ce forum ne met Pol Roger, Deutz, Reoderer, Bollinger au même niveau de qualité que Mumm Cordon Rouge ou Tsarine, je pense qu'on peut donc concilier nécessité de gagner sa vie et qualité des produits, et compte tenu de la pression des commerciaux de tous les négociants pour rencontrer, faire gouter leurs produits aux professionnels, il me semble possible pour un caviste de choisir, sans que je connaisse la totale complexité de leur métier.
 

je vous trouve un peu durs tout de même : on peut avoir une émotion sur un vin de champagne et/ou d'ailleurs si on n'a jamais gouté meilleur... le gout reste subjectif, surtout avec l'étiquette en face des yeux...
il fût un temps ou je me délectais de vins qu'aujourd'hui je ne regarde même plus, la roue tourne, qu'ils aient fait du recopiage, certes, mais n'oublions pas que nous représentons une infime partie de la populasse... quand chez des amis on me sert un ruinart, je me dis que c'est déja un effort fait, mieux qu'un mousseux dégueu de chez auchmouth...

écrit:

écrit:

 

Quand on parle avec les cavistes de Paris 7, ils te répondent qu'en matière de champagne le client décide et n'est pas curieux d'essayer des petits vignerons. Evidemment, ces propos sont à prendre à titre très global. Effectivement, la puissance marketing - tout particulièrement celle de Ruinart - font qu'il est incontournable d'avoir ces références en boutique.

D'ailleurs, se moquer le sourire en coin des clients qui veulent absolument du Ruinart est bien la seule dérive que s'autorisent la plupart des cavistes après les avoir cuisinés de mon expérience. Dans beaucoup de caves de mon quartier, Ruinart représente plus de 30% du CA (à leur grand dam). Pour l'anecdote, en passant chez un caviste indépendant de la rue du Bac, un chef de service de l'hôpital Necker voisin avait passé une commande de 10 caisses de douze de BdB Ruinart juste avant moi. C'est vrai que j'avais trouvé ça curieux d'aller chez un caviste indépendant spécialisé dans le Porto, Bordelais et Bourgogne pour passer une méga-commande de Ruinart

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Chez Ampelos rue de Bourgogne, le caviste a plus été intéresser à me parler de champagnes sortant de l'ordinaire, d'ailleurs je n'ai pas vu Ruinard, Mumm et consorts.

Rue du Bac ce ne serait pas Ryst Dupeyron d'ou un client m'avait rapporter un Brut de Taittinnger.

Stéphane

Justement, si on demande au caviste de parler Champagne, il sera certainement plus intéressé à parler champagne de vigneron, or ce que j'ai collecté est qu'en matière de Champagne, le client est beaucoup plus assertif en moyenne: "je veux telle marque". Pour reprendre mon anecdote, le chef de service n'a pas discuté champagne, il a réclamé Ruinart et basta.

Oui sinon c'était Ryst Dupeyron qui a eu le mérite d'être resté ouvert durant tout le premier confinement (où j'ai commencé à m'y mettre en matière de vin). J'avais la CB du pater et la mission de trouver du champagne. Le premier champagne que j'ai pris, je fus moi aussi assertif à demander du Drappier (que je connaissais car le club d'oenologie de mon école hôtelière les avait invité). Je ressortis avec le BdB 2012. C'était bon. Et la deuxième fois où je réclama du vigneron, on me proposât Jacquesson 743 que j'ai trouvé trop cher pour finalement opter pour Janisson-Baradon. 

Donc je pense conseil correct à défaut d'être hétérodoxe et ultra-pointu.

  Bonsoir, 

  On peut discuter des conseils donnés et de leur contexte commercial et culturel. Mais ce qui me choque, en l’occurence, est que le site gagne de l’argent sur les liens vers les vins retenus. Pratique courante sur certains supports, certes, mais on ne peut plus contestable. Je crois qu’il n’y a rien à ajouter.

  Cordialement,
  François 

On parle de negociants dans la majorité des régions françaises pour les gros faiseurs ou les reconnus qualitativement 
alors que pour champagne on parle de marque donc on met en avant un marketing et un nom commercial sans penser au métier basique du vigneron. 
on achète le champagne comme un vuiton une nike ou un samsung.

écrit:

On parle de negociants dans la majorité des régions françaises pour les gros faiseurs ou les reconnus qualitativement 
alors que pour champagne on parle de marque donc on met en avant un marketing et un nom commercial sans penser au métier basique du vigneron. 
on achète le champagne comme un vuiton une nike ou un samsung.
 

Manque le Mouton Cadet et maintenant le Tarriquet dans ta liste !

Comme dit plus haut, le champagne c'est pour beaucoup un vin de fête uniquement et le boivent comme du champagne et non comme un vin. Bien souvent on met pas trop cher non plus. Donc forcément du ruinard c'est le top à côté.
Mon père achetait toujours du taittinger (le classique brut cuvé prestige) mais petit à petit nous trouvions ça moyen. Un jour un collègue de travail de ma mère originaire de champagne lui propose celui d'un vigneron (il fait la pub car il aime bien ce champ et le vend à qui veux au prix domaine). Nous avons remplacé directe le taittinger par celui-ci.
La maturité des raisins est bien mieux contrôlé, ça sent pas le vert, autant au nez qu'en bouche c'est plus large et long. De plus le prix est bien inférieur. Le seul reproche que l'ont peut lui faire ce serait les bulles, manque un peu de finnesse et surtout elles ont du mal à tenir dans la durer.
Ca reste un petit champagne et il y a sûrement bien meilleur mais à 17€ environs pour le brut "bas de gamme" le plaisir est là.