Bref, si les autres disent du mal de moi, c’est que j’ai raison… Là on est au niveau de Lafite, Margaux et LLC!
OVNI DE LA SPHÈRE VINICOLE, ERIC VERDIER NOUS LIVRE UN CHÂTEAU VIRANT 2016
À COUPER LE SOUFFLE !
"Chers amis,
Je le sais, car vous êtes nombreux à m’avoir contacté pour me dire votre émerveillement devant la qualité de mes différentes cuvées de mes 3 derniers millésimes 2013, 2014 et le très remarquable 2015. Il est indubitable que ces millésimes m’ont permis de faire progresser mes petites parcelles en les conduisant le plus harmonieusement possible, dans l’esprit du millésime, sans rechercher tel ou tel caractère, mais plutôt en laissant libre cours à la nature ; simplement par la taille, dès l’hiver, contrôlant et limitant les rendements donc la dilution des futures baies. Depuis ma première cuvée, un Bergerac rouge 1996, 20 ans se sont écoulés !... De multiples essais ont été réalisés sur force plantiers, du bergeracois jusqu’aux Alpes maritimes. Certaines cuvées qui auront été réalisées sur seulement 3 millésimes, voire seulement une seule fois font aujourd’hui l’admiration et l’étonnement de ceux qui les dégustent !? Il était évident qu’avec le temps je conforterais certaines cuvées et que d’autres arriveraient à leur limite et devraient être abandonnées… Aussi je ne pouvais multiplier le nombre d’étiquettes et il fallait que je concentre mon énergie sur les vignes les plus capables de merveilles…
Trois cuvées se sont imposées au fil du temps issues de « Règne-Iris Nord » pour le Cabernet Sauvignon et « Règne-Iris sud » pour les Syrah de Château Virant en coteaux d’Aix sur la commune de La Fare les Oliviers ; La Bergerie sur les hauts coteaux de Bizanet pour sa parcelle de vieilles vignes de Carignan ; Bendel et Cadenet à Trets (Côtes de Provence/Massif de la Sainte Victoire) pour les Cabernet Sauvignon et Syrah.
Le cru Virant cuvée Eric Verdier a débuté en 1998 ; ce fut un début prometteur, mais fruit de mon inexpérience et d’une vigne encore un peu jeune (comme moi). 2000 fut délicieux, mais il fallut attendre le caniculaire 2003 pour commencer à entrevoir le réel potentiel du vignoble. 2004 confirma mes espérances et 2006 fut la révélation de ce bout de terre miraculeux… 2007 fut, et est encore, superbe ! Mais il fallut attendre le 2013 pour qu’à nouveau Règne-Iris s’exprime dans sa pleine complexité (2008, 2009, 2010, 2011 et 2012 ont vu la création de ma cuvée Noli me Tangere qui intègre 2 autres plantiers récents au potentiel exceptionnel). Le Virant 2014 commence en ce début 2018 après une heure de carafe à embaumer et le riche et puissant 2015 émerveille déjà le palais tant il est dense, enveloppant et profond… Evidemment cela ne plait pas à tout le monde, je ne parle pas du vin, mais de ce que cette cuvée représente car, à l’instar des grands Cabernet Sauvignon américains ou des Super Toscans, celle-ci vient remettre en cause une supériorité bordelaise de près de deux siècles. Déjà que l’on ne m’apprécie guère dans les sphères bourgeoises, archaïques et compassées d’une certaine viticulture bordelaise, qui souffre d’un complexe de supériorité, va me détester encore un peu plus vu l’exceptionnelle qualité de mon millésime 2016.
En effet le Château Virant cuvée Eric Verdier 2016 va faire mal, très mal… Les 3200 bouteilles de ce nectar vont finir d’achever les notions bien illusoires de classifications aujourd’hui obsolètes de notre viticulture nationale… J’aimerais que dans une dégustation à l’aveugle mon Virant 2016 soit confronté aux meilleurs crus bordelais de ce remarquable millésime.
Mon Virant 2016 est d’une richesse de goût, d’une sève, d’une intensité gustative rarement atteinte… Sur les centaines de flacons délicieux que j’ai eu le bonheur d’approcher, bien peu ont atteint ce niveau de puissance, de profondeur de goût… Merci d’abord à la famille Cheylan d’avoir rendu possible la réalisation d’un tel nectar, sacrifiant cette vigne d’exception à la pleine réalisation de cette cuvée historique…
C’est tellement vrai que je subodore le torrent de haine, de fiel qui va s’abattre sur moi dans certains réseaux sociaux dans les semaines qui suivront la vente de cette cuvée. D’ailleurs vous constaterez, si vous êtes vous-même adeptes de ce type de site que ce ne sera pas mon vin qui sera attaqué, mais bien ma personne ?!?! Ces attaques sont aussi iniques qu’immondes ; elles salissent ceux qui les profèrent et nous rappellent douloureusement que nos démocraties sont fragiles tant que de tels individus subsistent dans l’ombre d’internet où peuvent vomir les aigris, les envieux. Pis encore les frustrés qui haïssent la réussite des autres et n’aspirent qu’à la détestation et au chaos… Ces petits pions sont le jouet d’eux-mêmes, ou, peut-être pour certains, soumis aux ordres non pas de leur conscience mais de l’entourage mesquin de ceux qui les commanditent.
Non, Chers Amis, ne leur répondez pas, ne leur donnez pas de crédit… ils n’existent pas, ils n’ont pas de lendemain, ils sont à plaindre, ils ruminent leur rancoeur… Croyez bien que je leur pardonne car, je le sais, pour ne pouvoir trouver du bonheur que dans l’avanie, la détestation de l’autre, le mépris du travail, de morbides pensées, c’est là bien le reflet d’une souffrance intérieure profonde… Ils sont nombreux dans cette période difficile, les misanthropes aux petits pieds, qui, faute de mieux, passent leur temps sur les réseaux sociaux à chercher pour vitupérer, des compagnons de misère née de la jalousie et du ressentiment.
Finalement ils devraient me remercier, puisqu’ils semblent avoir besoin de gens comme moi pour vivre, afin de pouvoir déblatérer et se vider le coeur de leur purulence. Non, Chers Amis, ils sont à plaindre doublement car ils ne dégusteront jamais la merveille que je vous propose aujourd’hui. Pis encore, si même ils l’appréciaient, ils ne pourraient en dire du bien… le déni de leur médiocrité étant un nid bien confortable et ce style d’individu ne connaît ni l’excuse, ni dire merci…
Maintenant il est temps de parler de choses utiles, celles qui offrent du bonheur, de la joie, de beaux souvenirs. Quelle chance pour les 30 ans de Eric Verdier Diffusion de pouvoir consacrer par un tel chef d’oeuvre, 3 décennies de passion pour les grands vins. Cette cuvée est un peu ma pierre à l’édifice, un passage de témoin à une nouvelle génération. Elle doit croire dans la possibilité sur des terres souvent mal exploitées qu’elle peut y dénicher des pépites !.. Qui aurait cru, à la fin du second millénaire qu’un vin réalisé sur les coteaux d’Aix pourrait peut-être égaler un Lafite Rothschild, un Margaux, un Las Cases…
Oui ! Courage ! dans 5 ans on organisera une amicale confrontation à l’aveugle où nous inviterons quelques dégustateurs qui, je l’espère, accepteront de se prêter à l’exercice et, sachez que mes détracteurs seront les bienvenus.
En attendant, les heureux élus, ceux qui savent, vont pouvoir acquérir quelques bouteilles de ce succulent breuvage, fruit de raisins d’une qualité de maturité qui frise la perfection… Un cycle végétatif parfait, peu d’attaque parasitaire, des écarts significatifs de température entre le jour et la nuit ont visiblement permis une densification des peaux la nuit ; et leur maturation le jour (particulièrement en août), offrant un potentiel tannique exceptionnel, un taux élevé d’extrait sec, et surtout une finesse de tannin qui a rendu possible une polymérisation optimale et une solubilisation harmonieuse dans le rapport eau, éthanol (et glycérol) / matière sèche.
Oui, Chers Tous, le vin c’est de l’eau et de l’alcool plus ou moins complexe qui va être aromatisé par les composés secs (extrait sec réduit) qui subissent des transformations chimiques dès la cueillette du raisin, puis dès son pressurage, sa fermentation va commencer un processus compliqué où va se mettre en place dans un équilibre plus ou moins harmonieux la future cuvée.
Le Château Virant Eric Verdier 2016 est un vin d’exception résultat de 19 ans d’effort, de persévérance, d’un soutien humain sur le domaine que je ne saurais trop louer. Ce vin est une folie que partagent des hommes et des femmes amoureux de la terre... qui savent que le temps est compté et que le bonheur n’attend pas… Une bouteille de grand vin offre au gourmet non seulement un plaisir charnel, parce que gustatif, mais plus encore un voyage immobile au cœur de la terre, mais aussi dans les étoiles !... Oui, le vin est une boisson unique. A son sommet il procure un bonheur ineffable ; peut-être parce qu’il est la récompense céleste ; celle qui unit le végétal, donc le vivant, au monde minéral, la terre mère, au cosmos, le cycle solaire des saisons. Là, devant ce miracle possible, c’est l’homme qui va déterminer par ses choix, son éthique, le futur de ce que la terre peut offrir…
Je vous le confie ici, je n’ai jamais été plus heureux dans ma vie de dégustateur qu’à l’approche de la mise en bouteille de cette fière et noble cuvée. Un vin qui va déstabiliser vos langues, vos repères… Un nectar de presque 16° d’alcool qui ne paraît être qu’un concentré de fruit rouge au goût voluptueux… Un jus qui dépasse le pouvoir de description… Un vin à boire seul pour lui-même et même seul avec soi-même…
Bon, cela étant, votre bonne éducation vous obligera à les partager avec vos meilleurs amis !!!
Sa robe noire au reflet bleuté ; son nez est comme un voyage imaginaire dans l’atelier d’un confiturier, dans un magasin de bonbons, chez un torréfacteur, dans un marché aux épices indien, une église orthodoxe où des notes cireuses se mêlent à celle de l’encens ou tout simplement dans l’accomplissement d’un rêve devenu réalité… En bouche, ce n’est plus simplement du vin, c’est Phaéton enfin maîtrisé qui cette fois n’est pas foudroyé par Zeus et jeté dans l’Eridan, mais liquéfié dans un vin fait d’un feu qui ne brûle pas ; d’un feu solaire condensé dans une cuvée qui entrera dans la légende des temps.
Votre fournisseur de bonheur,"
Eric Verdier