J'insiste, mais si tu fais, par exemple, du vin de France cépage Sauvignon, il ne suffit pas d'être installé à Sancerre ou dans le 18 pour faire l'allusion à une région. A part écrire en assez gros le lieu d'embouteillage.....mais pas trop gros quand même.
Un peu comme une huile d'Olive origine UE qui serait mise à St Rémy de Provence , ou dans le genre discutable qui serait conditionné par "les moulins de St Rémy de Provence" écrit en gros. Certes, ça se pratique pas mal notament sur les ventes en marchés d'été. Mais ça fait le bonheur des fraudes, aussi.....( généralement avec un discours oral et des affiches qui évoquent fortement la Provence, sans toutefois parler d'AOC...)

Si tu mets du sauvignon en VdT, on suppose qu'il ne viendra pas du 18. Et si tu fais du VdT de sauvignon du 18; alors tu te démerdes pour être en AOC. Sinon, c'est trop facile. 
On entends bcp de critiques sur les AOC, de manière générale. On va pas leur reprocher de "protéger" un minimum certains points, quand même.

vins-etonnants.com/p...
Un exemple de ce qu'il ne faudrait pas faire.
Je note que l'étiquette est règlementaire. Vin de France, point barre.
Cuvée R, soit . Libre à chacun d'imaginer.....Rolle peut être ?
Sinon, je veux bien qu'on m'explique sur une mention qui n'a pas le droit d'exister, dans quelle mesure l'info serait fiable et non trompeuse.....

Ca c'est pas mal aussi:
vins-etonnants.com/p...
VdF sur étiquette. Etiquette OK aussi puisque pas de cépage "interdit".
Sur les mentions du site, origine Alsace / occitanie, hum hum....cépage....Hum hum....

Les 2 régions Alsace et Jura ( en particulier pour la France ) ont justement essayé de se protéger de celà. 
Que la loi soit pas appliquée, c'est autre chose.
 

agitateur écrit:

Si tu mets du sauvignon en VdT, on suppose qu'il ne viendra pas du 18. Et si tu fais du VdT de sauvignon du 18; alors tu te démerdes pour être en AOC. Sinon, c'est trop facile. 

 

Toutes les communes du département du Cher ont droit à une des AOC du Centre Loire ?

Si t'es pas dans la bonne commune, tu as payé que dalle ton Ha, c'est ton choix, c'est ta solution, c'est ton problème.
Tu es vraiment de mauvaise foi sur le sujet. Vraiment.

Je signale juste pour rappel ce qui s'est passé dans les derniers semestres.
Des châteaux de bdx, appartenant à des groupes de négoces, ont abusivement mis en avant le nom du château ( en AOC au dessus de la base ) pour sur vendre du bdx plus générique. Ainsi donc, le C de C ou le M par M n'est pas un médoc ni un moulis ( entre autres exemples )  Et d'ailleurs, sur les étiquettes, les fiches commerciales, etc....on ne parlait "que" de bdx. ou bdx sup. 
Je trouve même que les condamnations ont été légères, dans le sens pécunier ou elles sont inférieures aux plus values générées en marge brute et en facilité à écouler de gros volume. Ceci étant, le message est passé.
Tout le monde ne sait pas lire les étiquettes de vin comme sait le faire le LPVien assidu. C'est à dire que 99.5% de la population peut se laisser abuser. 
Il y a une forme de gruge indéfendable sur du négoce ou de la propriété en milieu vin, en repli en VdT ou VdF, c'est indéniable. 
Les revendeurs véhiculent des mentions qu'ils ne devraient pas véhiculer. J'attends juste que quelques uns se fassent attraper, histoire que le message passe fort et clair. A priori ça tombera d'abord sur les plus gros et les plus visibles, c'est comme çà en général. idw ne l'aurait pas volé si ça lui arrive un jour, et ils n'auront pas l'excuse du manque d'expertise sur le sujet, quoi qu'en droit on puisse s'attendre à tout, mais un avertissement sans frais serait le minimum syndical.
Quand des revendeurs se feront chopper, alors les viti eux mêmes seront aussi plus "prudents"....

 

agitateur écrit:

Si t'es pas dans la bonne commune, tu as payé que dalle ton Ha, c'est ton choix, c'est ta solution, c'est ton problème.
Tu es vraiment de mauvaise foi sur le sujet. Vraiment.



 

Pas du tout ; simplement, toi qui aime bien la précision (et moi aussi), il est tout à fait possible de produire un vin de sauvignon avec des raisins vendangés dans le Cher sans pouvoir revendiquer l'AOC.
Il y a d'ailleurs certaines AOC (je pense à Chablis) où des vignes plantées sur des prés à vache ont droit à l'AOC.

Je ne défends pas les contrevenants, je crois que tu as mal compris mes propos.

Pour la mention des cépages interdits sur les sites de vente (et probablement des cavistes IRL), si tout le monde le fait et que personne ne verbalise c'est que la loi n'a pas de sens.

écrit:

 

Il y a d'ailleurs certaines AOC (je pense à Chablis) où des vignes plantées sur des prés à vache ont droit à l'AOC.

 

Sur des prés à vaches , Bourgogne Chardonnay ou Pinot Noir, Chablis j'ai comme un doute

Si tu connais les domaines qui le revendique ce serait intéressant

Personne ne s'en vante mais on a ouvert assez largement l'AOC ; mais tu as raison, c'est plus flagrant en AOP Bourgogne.

Ce que dit Agitateur est vrai mais je ne peux quand même m'empêcher de penser que quand bien même tu n'es pas en AOC, si ton vin est produit en Alsace, il n'est pas produit en Corse...

Mais je conviens tout à fait du fait que ça entretient une confusion entre des AOC très réglementées, qui protègent bien le consommateur et des VDF où on peut grossièrement faire ce qu'on veut.

Ceci étant, la loi est ce qu'elle est et on doit s'y tenir.

hyllos écrit:

Ceci étant, la loi est ce qu'elle est et on doit s'y tenir.

Il faut alors se donner les moyens de la faire respecter, ce qui n'a pas l'air d'être le cas.

Les terres à maïs qui ont de la vigne, ça peut exister  un peu partout, plus ou moins selon le succés qu'a pu avoir une AOC et ensuite son élargissement ( parfois généreux ). . Mais ce n'est pas une raison pour que le prés à vache d'à côté, encore hors AOC , puisse se faire passer pour ce qu'il n'est pas.

La confusion sur une proximité géographique est aussi un piège. Je ne dis pas que le terroir change sur 3 mètres, mais grosso modo d'un côté et de l'autre d'une route, tu as parfois des différences étonnantes. 

Il peut exister aussi des parcelles trés intéressantes, hors AOC ou d'un terroir simplement différent de ce qui se fait à 5 km, et adapté à un autre cépage ( par exemple ). Ce n'est pas forcément un pb pour les gens qui y sont, quand le produit est bon il trouve son public.

je persiste à penser qu'on ne peut pas, à la fois, se réclamer de l'AOC voisine ( au prétexte qu'on est juste à côté ) et bénéficier du prix du foncier et de la "liberté" d'un VdF ou VdT.

 

Oui, toutafé pour l'origine des raisins, mais quel est le problème à mentionner le cépage ?

J'imagine que dans le cas où on ne veut pas faire de contrôle, on part du principe de ne pas faire au marchand, et donc on lui interdit l'utilisation de mention potentiellement frauduleuse. Ce qui n'empêche pas en achetant une grange des pères de faire confiance à son géniteur sur les cépages et les parcelles qui ont permis de le produire, mais il n'aura pas le droit de l'écrire explicitement. 

Grange des Pères c'est en IGP pas en VdF si je ne m'abuse (comme dirait le docteur)

Âne effet docteur, je m'abuse tout seul. Disons alors Venise ou Bretonnière de la Taille Aux Loups. Ni le nom de la parcelle ni le chenin ne sont garantis et pourtant j'y crois. Dans l'absolu, il y aurait 50% de sercial planté sur un terril qu'on n'aurait rien à y redire.

the_ej écrit:

J'imagine que dans le cas où on ne veut pas faire de contrôle, on part du principe de ne pas faire au marchand, et donc on lui interdit l'utilisation de mention potentiellement frauduleuse. Ce qui n'empêche pas en achetant une grange des pères de faire confiance à son géniteur sur les cépages et les parcelles qui ont permis de le produire, mais il n'aura pas le droit de l'écrire explicitement. 

C'est çà.
A 99%, je dirai, et le dernier % est important il est souligné et ...pas toutafé juste.
Ce n'est pas une question de vouloir, mais de pouvoir faire un contrôle. Le contrôle ne va pas se faire sur un truc qui n'est pas codifié, par définition. 

Ce qui n'est pas codifié peut donc faire l'objet d'une communication non garantie, c'est une allégation. 
Sauf si l'allégation touche à un domaine protégé ( certains cépages en vin, la santé pour les aliments pseudos alicaments, etc....). Dura lex sed lex, même si elle est discutable. Sa non application ( ou sa piètre application ) ne la rend pas obsolète. 

Pour reprendre certains exemples plus haut, je regrette que par exemple le terme origine ne soit pas "lieu d'embouteillage = trifouillis sur loire" ET "origine = France"", en lieu et place d'allégations qui ne doivent pas exister et qui sont de fait frauduleuses. Non parce que, sérieusement, on trouve rarement une allégation sur un vin réalisé à partir d'Alphonse Lavallée cultivé à 350 Hl / Hl dans le marais de Brière ( pourtant, la proximité avec le morta pourrait lui filer un petit goût de chêne fossile....sait on jamais ). Les allégations se font TOUJOURS sur des éléments ( cépages, lieux, etc...) qui induisent une plus value dans la perception du consommateur final. 

C'est Border Line çà non ?

 

Porqué ?

Y'a du vrai vin dedans (un obscur Bordeaux 2020) dans une bouteille qui ressemble fortement à Petrus (voire se revendique). Je suis pas juriste mais objet pub ou pas çà me semble s'apparenter à de la contrefaçon.
Je pense que la tromperie peut être invoquée.

Je vois déjà des peu scrupuleux revendre çà à des personnes âgées (ou pas) fortunées (ou pas) qui y connaissent queud...

Alex écrit:

Je vois déjà des peu scrupuleux revendre çà à des personnes âgées fortunées qui y connaissent queud...

Pas bien grave s'ils sont fortunées.

j'édite alors

Y'a un juriste sur LPV ?
On a le droit de faire çà ?
perso j'en doute...

En tout cas, l'annonce est claire.

Il y a plein de vente de bouteilles vides de Petrus aussi.

Ca serait rigolo de faire déguster ça à l'aveugle à un panel de journalistes/critiques de vin...

En effet l'annonce est claire.
Un factice ( et non pas objet pub ) serait en plastoc, ou bien en verre teinté mais sans liquide rouge dedans. 

Ici, en annonçant une blle pleine de vin, nous sommes donc clairement en présence ( au minimum ) de recel de contrefaçon.
L'avantage, c'est que les amendes sont indexées sur la valeur du contrefait, donc ici ça peut vite piquer pour mammyrose.
Et si l'imprimante et les étiquettes sont chez mammy, en plus du matériel à cacheter, d'un entonnoir, et d'un stock vide de bdx rouge Lidl à 1.99, ce n'est plus du recel mais de la contrefaçon.

Mais qu'attends-tu pour dénoncer tout cela à l'organisme compétent (DGCCRF ?)

je ne dénonce pas non plus ceux qui manifestement roulent bien au delà des limites autorisées ( d'autant plus que ponctuellement, il se pourrait que ça m'arrive aussi sans faire attention, hein ).
Pour autant, je ne vais pas acclamer que c'est normal, et qu'il n'y a pas de problème....

En parlant de contre façon ca c'est pas mal aussi:  Lot d'étiquettes

Et encore mieux un jéroboam de VEP 2017 (vide) parti pour  .......   847E  ICI

agitateur écrit:

je ne dénonce pas non plus ceux qui manifestement roulent bien au delà des limites autorisées ( d'autant plus que ponctuellement, il se pourrait que ça m'arrive aussi sans faire attention, hein ).
Pour autant, je ne vais pas acclamer que c'est normal, et qu'il n'y a pas de problème....

Oui mais là ça porte préjudice à ton travail, ce n'est donc vraiment pas la même chose.

Pour revenir aux étiquettes, je ne comprends pas du tout la logique des cépages interdits de mentions : on peut mentionner Merlot ou Pinot Noir mais non Aligoté ou Riesling !

Si c'est une histoire de contrôle, cela n'a pas de sens car il n'y a pas plus de contrôle dans un cas que dans l'autre. C'est plus un rejet des cépages étrangers ou de protectionnisme alsacien.

Pour moi, c'est au vignerons de pouvoir prouver que les indications mentionnées sur l'étiquette sont justes (et sans porter de confusion avec des AOP). Mais interdire de mentionner la région d'origine ou  certains cépages me paraît dommage quand de plus en plus de vignerons sortent des carcans.

Ralf

 

mgtusi écrit:

Oui mais là ça porte préjudice à ton travail,

Non, pas du tout. Scoop: je ne travaille pas chez Pétrus, et je ne suis pas revendeur de Pétrus non plus.
Mais ça ne m'empêche pas de penser qu'une contrefaçon peut un jour ou l'autre finir par plomber un incrédule ou pas assez prudent, et là ça m'emmerderait.

Qu'est ce qui nous dit que tu n'es pas l'arrière petit neveu de Marie-Louise Loubat, stp ?

Marc 

 Pour revenir aux étiquettes, je ne comprends pas du tout la logique des cépages interdits de mentions : on peut mentionner Merlot ou Pinot Noir mais non Aligoté ou Riesling !

 

Je ne me suis jamais intéressé à la question mais n'est ce pas simplement parce qu'Aligoté rappelle "Bourgogne Aligoté" et Riesling le vin d'AOP alsacien ? D'où risque de confusion ?

Cordialement,

Hervé

 

Moi je dis qu'Hervé tape peut-être juste !

Marc