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mgtusi écrit: Il y a chaque jour une explication différente !
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starbuck écrit: Concernant la cire, si quelqu'un a trouvé un moyen pour l'enlever proprement parce que je trouve que c'est vraiment chiant.
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DemiLune écrit: Pourquoi ne parle-t-on d'oxydation prématurée que pour la Bourgogne ? Ca ne concerne que cette région, ou que le chardonnay ?
Olivier
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DemiLune écrit: Pourquoi ne parle-t-on d'oxydation prématurée que pour la Bourgogne ? Ca ne concerne que cette région, ou que le chardonnay ?
Olivier
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jean-luc javaux écrit: D'où l'intérêt probable de s'affranchir de cette variabilité de perméabilité à l'O2 du système "bouteille+bouchon"* en protégeant le vin en cirant les bouteilles
J'ai quand même des doutes de l'efficacité quand je goûte des Chablis "cirés" qui sont déjà oxydés après 5 ans de bouteille (2014), alors qu'il me semble que Chablis est en général moins impacté que la Côte d'Or.
jlj
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Roger-Constant Lemaire. écrit:
Et je trouve le titre qui cible "bourgogne" bien triste et loin de la réalité, car ça touche le monde du vin blanc dans son ensemble, partout. Le réchauffement climatique ne s’arrête pas à l’Alsace comme un certain nuage russe. ^^
Bon week-end de pâque,
Guillaume.
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Régisseur Ardhuy écrit:
jean-luc javaux écrit: D'où l'intérêt probable de s'affranchir de cette variabilité de perméabilité à l'O2 du système "bouteille+bouchon"* en protégeant le vin en cirant les bouteilles
J'ai quand même des doutes de l'efficacité quand je goûte des Chablis "cirés" qui sont déjà oxydés après 5 ans de bouteille (2014), alors qu'il me semble que Chablis est en général moins impacté que la Côte d'Or.
jlj
Bonjour, je me permets de témoigner ici que pour un producteur il est *très* compliqué d'avoir accès à la composition exacte des cires auprès des fournisseurs et surtout leur coefficient de transmission aux gaz, fonction a fortiori de l'épaisseur de ladite cire (difficilement maîtrisable à la pose).
De là à affirmer que c'est un peu aléatoire...
Comme pour de nombreux sujets, il y a l'aspect technique, œnologique, et les aspects marketing, commercial, etc. qui sont tout aussi légitimes.
La réflexion globale inclut :
- les phases amont (la plante, le sol, la conduite de la vigne, la maturité phénolique, l'équilibre des raisins),
- la vinification (pressurage, turbidité de moûts, pratiques œnologiques durant la fermentation alcoolique, ...),
- l'élevage (contenant, durée, hygrométrie, température du chai ...),
- hygiène et protection vis-à-vis de l'oxygène dissous durant tout l'itinéraire technique jusqu'à la mise en bouteille (transfert, collage, filtration, ...),
- les paramètres du vin (sa matrice) et la protection choisie (teneur SO2 par ex. raisonnée en fonction du degré d'alcool, le pH, la température de conservation - inconnue à partir du moment où la bouteille quitte le Domaine)
- la mise en bouteille elle-même (début et fin de tirage souvent problématique en terme d'exposition à l'oxygène dissous, inertage sous azote des tuyaux, de la pompe, inertage de la bouteille avant remplissage, inertage de l'espace de tête, dépression de l'espace de tête),
- qualité (technique, et non seulement visuelle) du bouchon (matière, dimensions, ...),
- qualité de la bouteille (diamètre col interne ET régularité des parois verticales car l'interface bouchon verre est souvent source de transferts de gaz trop importants par rapport à l'évolution du vin envisagé par le vigneron),
- qualité de la conservation après la mise (variations de température, hygrométrie) dans la cave de nos clients mais aussi durant le transport.
J'oublie encore sans doute de nombreux paramètres. Je ne cherche pas d'excuses ici mais j'essaie d'apporter un éclairage sur la difficulté de la tâche, techniquement parlant. Je ne rentre pas ici dans le débat des prix, qui a lui aussi toute sa légitimité par ailleurs.
Je peux témoigner ici que les producteurs s'arrachent les cheveux, j'en fais moi-même des cauchemars.
L'idée de ruiner le travail de plus de 12, 18 mois voire plus à la vigne, en cave, et décevoir nos partenaires et clients qui nous font confiance (m')est insupportable. Nous nous employons à consolider nos pratiques. L'Interprofession de Bourgogne a pris le sujet à bras le corps et je crois savoir que d'ambitieux programmes de recherche sont en cours pour apporter des solutions concrètes sur le terrain.
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Régisseur Ardhuy écrit: La réflexion globale inclut :
.......
- qualité de la bouteille (diamètre col interne ET régularité des parois verticales car l'interface bouchon verre est souvent source de transferts de gaz trop importants par rapport à l'évolution du vin envisagé par le vigneron),
.............
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agitateur écrit:
Régisseur Ardhuy écrit: Pour clôturer et donc revenir au sujet diamètre col interne ET régularité des parois verticales, il est sous les projecteurs car analysé de suite par les bouchonniers ( avec la pression du dégarni ), pour évacuer le litige vers les autres. On va chercher la paille chez le voisin quand on a la poutre dans son oeil, mais ça marche pas mal, alors pourquoi se priver....
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agitateur écrit: Uh.....quel est le ( mauvais ) indice laissant penser celà ?
Sinon en vrai, 80 % de rouge, et 1% de rosé.
Et là tu vas me dire "baron de l'estocade" ( gastrique ) ?
Réponse: non plus....
Des vins à presque rien ( en € ) à beaucoup beaucoup plus.
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jean-luc javaux écrit: Ils font des cartons de 15 bouteilles maintenant dans le Muscadet???
jlj
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Eric B écrit: Je me demande si un « sondage » a déjà été réalisé à l'échelle de celui-ci, auprès de ses membres, avec tous les biais que cela comporterait, sur l'acceptation consommateur de solutions d'obturateur alternatif type capsule à vis ou « bouchon » en verre. Un des nombreux lieux communs du Mondovino c'est d'affirmer que les amateurs de Bourgogne ne sont pas près à accepter autre chose que des bouchons classiques (en liège naturel ou « techniques »).
Je ne pourrais par parler de sondage, mais il m'est arrivé de proposer à mes clients les versions "liège" et "capsule" de la même cuvée sur le même millésime (Jura en blanc ouillé, Saint-Chinian en rouge). Bien que je vantais les mérites de la capsule dans les deux cas, elles étaient beaucoup plus difficile à vendre. Il nous en restait encore lorsque nous étions passé au millésime suivant en liège (et nous n'avons pas repris de capsule sur ces cuvées). Et pourtant, je pense plutôt avoir une clientèle d'amateurs. Il y a donc encore un gros boulot d'information à faire...
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DemiLune écrit:
Eric B écrit: Je me demande si un « sondage » a déjà été réalisé à l'échelle de celui-ci, auprès de ses membres, avec tous les biais que cela comporterait, sur l'acceptation consommateur de solutions d'obturateur alternatif type capsule à vis ou « bouchon » en verre. Un des nombreux lieux communs du Mondovino c'est d'affirmer que les amateurs de Bourgogne ne sont pas près à accepter autre chose que des bouchons classiques (en liège naturel ou « techniques »).
Je ne pourrais par parler de sondage, mais il m'est arrivé de proposer à mes clients les versions "liège" et "capsule" de la même cuvée sur le même millésime (Jura en blanc ouillé, Saint-Chinian en rouge). Bien que je vantais les mérites de la capsule dans les deux cas, elles étaient beaucoup plus difficile à vendre. Il nous en restait encore lorsque nous étions passé au millésime suivant en liège (et nous n'avons pas repris de capsule sur ces cuvées). Et pourtant, je pense plutôt avoir une clientèle d'amateurs. Il y a donc encore un gros boulot d'information à faire...
J'aurai une opinion inverse ... si on ne laisse pas le choix au client.
Je n'ai pas la même cuvée en 2 bouchages différents, mais pour les quelques vins que je vends en bouchage alternatif au liège, je n'ai pas eu beaucoup de refus. Ceci dit, ça concerne surtout les vins étrangers. Mais avec les bons arguments, le client comprend.
Je constate tout de même que le bouchage vis passe moins bien que le verre.
Olivier
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Eric B écrit: Je n'ai pas la même cuvée en 2 bouchages différents, mais pour les quelques vins que je vends en bouchage alternatif au liège, je n'ai pas eu beaucoup de refus. Ceci dit, ça concerne surtout les vins étrangers. Mais avec les bons arguments, le client comprend.
Je constate tout de même que le bouchage vis passe moins bien que le verre.
Olivier
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