Ce soir, jour "racines", d'après le calendrier magique, j'avais un " Laîs 2017" d'Olivier Pithon... A l'aveugle, je ne l'aurais pas reconnu, ni même situé, tant l'acidité ressortait...En fait, ce truc m'intrigue, mais en même temps, me fait penser à une rencontre avec Basile Saint Germain ( les Aurelles ) qui m'expliquait son choix de bouchons par le fait qu'il lui était insupportable que son vin varie d'une bouteille à l'autre...

C'était juste un truc qui m'a fait rire.
Le lien que tu me donnes prouve juste que ce thème est ancien, que ceux qui ont des convictions n'en changent pas...Pour ma part, je n'en ai pas ( de convictions sur le sujet ), et je suis ouvert, enfin, j'essaye de l'être. ( Je suis un indécrottable réfractaire, en général, donc à la biodynamie aussi ). Mais j'aime vérifier ce qu'on me dit. Par moi-même.
Bien sûr, tester le truc du calendrier sur quelques bouteilles n'aura jamais valeur scientifique, et je suis prêt à parier que dans une ou deux semaines, ça va me gonfler. Je n'aime pas goûter des vins en prenant des notes. J'aime me souvenir, ce qui est différent, et peut se transposer à d'autres formes de plaisirs...( la vision d'un tableau, par exemple...,-) )

J'ai évoqué une expérience similaire chez mon caviste aussi. Il m'avait dit que le vin que je dégustais se buvait bien en lune ascendante. L'ayant trouvé fort peu attrayant, je me suis dit que nous étions en lune descendante. Or, il s'avérait que la lune était bien ascendante. Qu'en conclure ? Charlatanisme ? Mauvaise bouteille ? Que dire ? Aucune idée, juste que j'ai pas aimé le vin.

J'ai aussi constaté que les vins se dégustent moins bien en phase dépressionnaire, quand les pression baissent et quand elles varient sensiblement (instabilités). Effet de la lune peut-être mais pas seulement, d'autres paramètres me semble intervenir pour expliquer cette influence barométrique sur la dégustation des vins.
On dit aussi, de mémoire, que les vins se dégustent moins bien au moment des vendanges ou de la fermentation, il me semble, car le vin aurait une "mémoire" du travail sur les vins (cycles ?). Mais évidemment, ce sont des "on dit", rien de probant.

Bref, peu importe, pourvu qu'on ait du plaisir et de la joie à déguster !

PtitPhilou écrit: On dit aussi, de mémoire, que les vins se dégustent moins bien au moment des vendanges ou de la fermentation, il me semble, car le vin aurait une "mémoire" du travail sur les vins (cycles ?). Mais évidemment, ce sont des "on dit", rien de probant.

J'imagine que des effets aussi puissants, cosmiques, traversent les continents, a minima.
C'est couillon, car tous pays confondus il doit 8 avoir 8 mois de vendanges sur 12. La fenêtre de tir pour la dégust' idéale doit être étroite....

S'il s'agit de la mémoire de la cuvée, on est sauvé, même sur quelques mill. avec de l'amplitude ( précoce / tardif ), ça restreint un peu. Sauf si dans fermentations on compte aussi les malo, et là, pour certains domaines, on va être en dedans 12 mois sur 12. Zut....

On évitera aussi le pire jour de l'année, celui de la mise en bouteilles. Il y est rentré, il pourrait être courroucé d'en sortir, le bougre.

PtitPhilou écrit: J'ai aussi constaté que les vins se dégustent moins bien en phase dépressionnaire, quand les pression baissent et quand elles varient sensiblement (instabilités).

Une pression basse ( enfin, très basse, celle des cabines en avion, plus basse qu'une grosse et méchante dépression ) et l'humidité faible affectent le goût et l'odorat, alors pourquoi pas une altération mineure avec un delta P moindre.

agitateur écrit: J'imagine que des effets aussi puissants, cosmiques, traversent les continents, a minima.
C'est couillon, car tous pays confondus il doit 8 avoir 8 mois de vendanges sur 12. La fenêtre de tir pour la dégust' idéale doit être étroite....

Effets cosmiques, alors je ne vois plus que la cosmoculture pour y répondre et nous apporter sa surprenante lumière, mais je mets gare... (comment ça j'insiste )

A s'égarer, on finit Viret.

Pour ceux qui voulaient des explications sur la biodynamie, ça vient tout juste de sortir



Bon, ça reste très flou et évite les choses qui pourraient fâcher...

PtitPhilou écrit: J'ai aussi constaté que les vins se dégustent moins bien en phase dépressionnaire

agitateur écrit: Une pression basse ( enfin, très basse, celle des cabines en avion, plus basse qu'une grosse et méchante dépression ) et l'humidité faible affectent le goût et l'odorat, alors pourquoi pas une altération mineure avec un delta P moindre.

Alors, un dépressif qui boit du vin en avion, je n'ose imaginer.

Vaut mieux qu'il boive un truc plus fort peut-être, au moins ça le fera dormir
Tiens d'ailleurs, est-ce que ça fait pareil pour les alcools forts ? (a priori oui, car phéno physique, j'ai pas pensé à regarder l'évolution des pressions alors qu'il fait un peu moins beau en ce moment)

Se réinventer, c’est ce qu’a fait le chef trois étoiles au guide Michelin et numéro 1 au monde au 50Best, et pour imaginer la suite de son parcours, il a consulté la lune. C’est depuis son potager que le chef a observé la nature et à décidé de cuisiner en suivant le rythme de la lune. Comme si il en était besoin, le chef Mauro va donc suivre le calendrier lunaire, pour réaliser une cuisine basée sur la biodynamie.

foodandsens.com/f-an...

Le glyphosate, c’est beaucoup plus efficace que toutes ces fadaises, en plus on peut gagner un peu d’argent. Aux US en tout cas ... C’est juste le pré requis qui fait mal

Roundup-bayer-annonce-un-accord-d-indemnisation-de-10-milliards-de-dollars-avec-pres-de-100-000-plaignants-américains

Formation
Une pépinière pour jeunes vignerons en biodynamie.

www.vitisphere.com/a...

Anti-Steiner
Pascal Chatonnet cherche des fondements scientifiques à la biodynamie.

www.vitisphere.com/a...

oliv écrit: Anti-Steiner
Pascal Chatonnet cherche des fondements scientifiques à la biodynamie.

www.vitisphere.com/a...

Hasard ou clin d'oeil , télescopage entre l'article et l'écran de pub à droite

Le langage sociologique pour le moins abscons demande un effort de lecture, mais ça en vaut la peine car c'est une véritable plongée en apnée dans l'univers biodynamiste.

Syncrétisme des savoirs dans la viticulture biodynamique : incorporation dans l'expérience et le sensible et trajectoire initiatique.

hal.archives-ouverte...

Jean Foyer est docteur en sociologie, diplômé de l'Institut des Hautes Etudes de l'Amérique latine, et actuellement rattaché au Centre d'Analyse et d'Intervention sociologiques.

Louis Essa - mon fils - a soutenu sa thèse de fin d’étude pour l’obtention du diplôme d’ingénieur oenologue à Changins sur ce thème. À la suite des observations de Pierre Émile Humbrecht - fils d’Olivier - il a mené une études sur plusieurs années en gérant lui même les différents modes de conduite de la vigne. Son travail est je crois consultable à l’HES de Changins.
On ne peut donc pas dire qu’il n’y a pas d’études scientifiques menées sur ce mode cultural.

Le texte que je mets en lien a été publié en 2018, basé sur des entretiens menés en 2013-2015. Il ne pouvait tenir compte de l'étude de ton fils. De toute façon, son propos est plus d'étudier la façon dont les vignerons abordent la biodynamie que de savoir si elle fontionne ou pas.

Merci pour le partage, Eric.
Petite anecdote, après un très rapide survol : je suis étonné de lire dans les premières phrases l'exemple de Palmer comme domaine réputé bordelais ayant entrepris récemment la conversion à la biodynamie, alors que Pontet-Canet me semble aujourd'hui aussi connu des amateurs et l'archétype du domaine bordelais (bio)dynamique, domaine précurseur dans les crus classés qui a montré l'exemple à bien d'autres. Juste un petit détail, mais bon, on y est attaché à PC.
Pour le reste, je continuerai à lire ce texte dans la semaine, il semble très intéressant.

Pourquoi ne pas mettre directement un lien consultable ?
Page 7, donc:

www.journalobjectif....

Beau travail mené, avec une conclusion qui me semble suffisamment parlante...et qui n'est au final pas si surprenante.

Des études de ce type, il y en a eu pas mal, et il y en aura encore sans doute beaucoup.

Plus les études comportent un nombre élevé de modalités, plus l'écart statistique tend à ne pas être significatif. Au moins pour les études qui ne comparent pas 36000 paramètres évoluant en même temps. Du genre bio + labour + apport de MO versus BD + couvert + apport différent ( si si...y'en a qui osent ).

Ce qui est confondant, c'est que les praticiens convaincus annoncent voir des effets très rapides, et en tout cas en moins de 3 ans. Voir même en un an, avec passage de la silice. Mais bien sûr, en réalité, c'est un tout qui est changé....

agitateur écrit: [...]
Plus les études comportent un nombre élevé de modalités, plus l'écart statistique tend à ne pas être significatif. [...]changé....

C'est la raison pour laquelle le choix et l'évaluation du critère de jugement principal est fondamental. Sinon ça devient effectivement rapidement la foire à la saucisse...

agitateur écrit: Ce qui est confondant, c'est que les praticiens convaincus annoncent voir des effets très rapides, et en tout cas en moins de 3 ans. Voir même en un an, avec passage de la silice. Mais bien sûr, en réalité, c'est un tout qui est changé....

On est bien d'accord. Il y a la théorie (l'idéologie ???...)... et puis il y a ce que l'on mesure en pratique.

Ce que raconte le sociologue va dans ce sens. La plupart des biodynamistes interrogés parlent plus de différences de ressentis que de changements mesurables.

Le ressenti n'ayant jamais été une preuve...

Frisette écrit: Le ressenti n'ayant jamais été une preuve...

Bien sûr. Mais c'est suffisant pour motiver le vigneron à persévérer dans cette voie.

C’est justement en parlant uniquement de ressenti qu’on laisse la porte ouverte à la critique. Pour nous, c’est un vrai travail d’observation et d’analyse qui permet d définir la ligne de conduite. Le résultat doit être « palpable » plus que dans le ressenti.
JM

Jean-Michel Comme écrit: C’est justement en parlant uniquement de ressenti qu’on laisse la porte ouverte à la critique. Pour nous, c’est un vrai travail d’observation et d’analyse qui permet d définir la ligne de conduite. Le résultat doit être « palpable » plus que dans le ressenti.
JM

Par conséquent, s'il est palpable, il est mesurable. Et s'il est mesurable, il doit être démontrable.

il n'est pas mauvais que celui qui s'occupe d'agriculture puisse méditer. Par là, il se rend réceptif aux révélations de l'azote. Sa réceptivité aux révélations de l'azote ne cesse d'augmenter. Et l'on en vient à pratiquer l'agriculture dans un tout autre style, dans un tout autre esprit quand on s'est rendu ainsi réceptif aux révélations de l'azote. On sait soudain toutes sortes de choses. Elles surgissent. On connaît alors toutes sortes de choses sur les secrets qui sont à la clé d'un domaine ou d'une ferme.
Prenons un paysan, que le savant tient pour un homme sans instruction ; il parcourt son champ. Oui, l'homme instruit dit que le paysan est bête, mais en réalité ce n'est pas vrai; ce n'est pas vrai, pour la bonne raison que le paysan - pardonnez-moi, il en est ainsi - est en vérité un homme qui médite. L'objet de ses méditations pendant les soirées d'hiver est vaste, extrêmement vaste. c'est déjà une façon d'acquérir la connaissance spirituelle. La seule chose qui lui manque encore, c'est de pouvoir formuler cette connaissance. Ce qu'il y a, c'est qu'elle apparaît tout d'un coup. On marche à travers champs et soudain on sait. On sait d'abord, on essaie ensuite. J'ai éprouvé cela maintes et maintes fois, du moins dans ma jeunesse, lorsque je vivais avec des paysans, il en est ainsi, sans l'ombre d'un doute. Et c'est de choses comme celles-là qu'il faut partir en vérité. C'est l'erreur qu'a commise la science moderne. Elle prétend se servir de concepts intellectuels à mailles grossières pour voir clair dans des choses qui précisément sont d'une texture beaucoup plus fine.
Extrait de Rudolf Steiner - Cours aux agriculteurs