"Les goûts d'écurie associés à la contamination des vins par les levures brettanomyces ou le vieillissement oxydatif prématuré des vins blancs, parfaitement interprétés et résolus, sont encore hélas trop fréquents. Enfin, une certaine critique a plébiscité au-delà du raisonnable ces vins "trop tout". Leur valorisation s'en est trouvée tellement accrue qu'elle a encouragé, et c'est bien compréhensible, de plus en plus de vinificateurs dans cette voie. Tout le monde cherche à plaire, mais c'est l'amateur qui, en dernier recours, choisira et désignera les grands vins de garde."
elle confirme que le vieillissement des blancs sur des notes oxydatives n'est absolument pas lié aux cépages mais bien au choix de date de récolte et/ou aux choix de vinif. Ce n'est donc pas inéluctable pour les blancs sudistes.
Laurent, où voyez vous exposer les raisons de l'oxydation prématurée des blancs dans l'article ?
Je suis déjà dubitatif quand elle affirme qu'on connaît bien les raisons des blancs premox (sachant que le BIVB bosse toujours dessus), mais je ne vois nulle part où elle donne ces fa(u)meuses raisons.
Laurent, où voyez vous exposer les raisons de l'oxydation prématurée des blancs dans l'article ?
ici Christophe:
Les goûts d'écurie associés à la contamination des vins par les levures brettanomyces ou le vieillissement oxydatif prématuré des vins blancs, parfaitement interprétés et résolus, sont encore hélas trop fréquents.
les raisons sont les mêmes que pour les rouges (surmaturités, vinif trop aérées), d'après elle.
j'ai peut-être interprété, elle parle des rouges et des blancs dont les causes sont connues donc j'ai imaginé que c’était celles dont elle parlaient pour les rouges.
tu penses que la surmaturité des bancs ou une forte oxygénation pendant les vinif n'ont pas d'incidence sur le vieillissement prématuré?
Je constate que les 2003 ne sont généralement que peu touchés, que nombre de vignerons épargnés travaillent avec des cages ouvertes au pressurage, qu'apparemment le batônnage serait plutôt réducteur qu'oxydatif, qu'en des temps sans inertage c'était un problème inconnu, bref, qu'on ne sait pas forcément grand chose.
Mon avis personnel c'est que les rendements peuvent être en partie responsables, des débourbages trop poussés sans doute aussi, que les doses de SO2 jouent peut-être un rôle et qu'une vinification trop protectrice vis à vis de O2 peut conduire à produire des vins fragiles à la mise.