Comme il restait un verre ou deux dans chaque bouteille après la dégustation, j’ai tout assemblé pour avoir moins de flacons à emporter et j’ai dégusté le résultat le soir-même. Ce vin, issu de trois continents et de six cépages était un des meilleurs vins rouges que j’ai dégustés cette année !
Mais c'est très punk le vin finalement !
Que celui qui n'a jamais regardé le crachoir avec envie après une belle série jette la première pierre.
C’est bien Mme Leroy qui a assemblé plusieurs terroirs allant du village au grand cru en 2004 (pour des raisons personnelles) et le tout dans des bouteilles étiquetées en village.
Ceux qui ont bu ces vins (je crois me souvenir de commentaires dithyrambiques), étaient-ils au niveau des petites parcelles ou des grands crus ? Entre les deux ?
Très intéressant, merci beaucoup! Je n'irais quand même pas jusqu'à mélanger sauvagement moi-même dans ma cuisine des vins différents cependant! Mais les arguments sont plutôt bons. Bien sûr il ya un équilibre à trouver, sinon à l'extrême on ne fait plus qu'un vin dans le monde, ou à la rigueur par région viticole, en essayant d'obtenir le perfect blend. On en revient à la question: quelle est la meilleure granularité, en prenant en compte les aspects hustatifs, mais aussi logistiques, le prix, l'acceptabilité par le marché, etc. Est-ce que la meilleure "granularité" est le pied de vigne? La parcelle? Le village (assemblage de parcelles du même village)? L'appellation (Barolo, Côte-Rôtie)? La région? Mono ou multi-cépages? Cépages de la même région ou de plusieurs? Et pourquoi pas...mono-ou multi-millésime (Xavier Vignon a quelques cuvées de Rhône multi-millésimes, il n'y a pas que les champenois) ?
Je suppose que seuls le vigneron, et ses clients, peuvent avoir la réponse (chacun la leur, bien sûr )
Cyril, jeune amateur récent, en quête de lumière (tamisée, pour l'atmosphère). D'où je pars: www.lapassionduvin.c...
Étonnamment, personne n'a encore parlé de la Champagne ou l'assemblage et le parcellaire sont très répandus.
Il y a probablement une tendance à accentuer le parcellaire, en tout cas c'est l'impression que j'ai. Beaucoup de vignerons font des essais. Mais il y en a encore énormément qui revendiquent l'assemblage haut et fort. C'est le cas des frères Fourny par exemple. Lors d'une rencontre il y a quelques mois, je leur ai demandé pourquoi il n'avait aucune cuvée parcellaire (sauf le Clos Notre-Dame). La réponse fut simple : "Parce que je trouve que les assemblages sont toujours meilleurs que les vins pris séparément".
Podcast Le Bon Grain de l'Ivresse anchor.fm/le-bon-gra... - "Déjà qu'on vieillit, on ne va quand même pas grandir" Pierre Millot