Oeno
Les taux d'alcool dans le vin sont-ils en hausse ?

 

www.liv-ex.com/2021/...
www.decanter.com/lea...

en France:

En supposant que ces stats sont issues des relevés des TAV déclaratifs sur étiquettes, compte tenu de la tolérance de 0.5% et des usages en vigueurs ( passés et présents ), il est certain que les écarts en réels sont supérieurs de 0.3 à 0.5% sur 20 ans à ce qui est montré ici.

Pour faire simple et sur des cas extrêmes mais pas rares du tout, et donc qui pèsent sur les moyennes:
Un BRG ou un BDX à 12% il y a 20 ans, on l'affichait à 12.5%
Maintenant, quand il est à 14%, on l'affiche à 13.5%

Il me semblait pourtant que, et ce de tout temps, un Bourgogne régional affichait forcément un TAVA de 12,5% vol., un communal 13,0% vol., un communal avec mention premier cru 13,5% vol. et un grand cru 14,0% vol.
Ce qui permet de commander les contre-étiquettes en gros plusieurs mois voire années à l'avance, et donc abaisser les coûts moyens ?
Caramba, je n'aurais encore rien compris..?

Ceci dit, la remarquable stabilité des conditions climatiques en BRG ( bien plus qu'ailleurs - signe de grand terroir - et des paramètres en aval ) ) est parfaitement illustré dans les graphes, versus les autres régions.

^^

 

coquin d'agitateur ou tout simplement agitateur !

ce qui est remarquable c'est surtout l'adaptation à cette hausse qui devrait encore augmenter et qui est contrôlée : il faudrait mettre en relation l'évolution des dates de vendange.

Les degrés max sur les diverses appellations françaises étaient en 2018. En 2019, ils étaient un peu plus faibles. Et pour pas mal de 2020, on a presque l'impression de faire un retour de 10 ans en arrière (pour le degré, pas le style des vins, inédit). Pour aller dans le sens d'Oliv, ca vient de date de vendanges plus précoces en 2020 dans la plupart des régions. Les raisins étaient mûrs très tôt, peau comprise. 

écrit:

Les degrés max sur les diverses appellations françaises étaient en 2018. En 2019, ils étaient un peu plus faibles. Et pour pas mal de 2020, on a presque l'impression de faire un retour de 10 ans en arrière (pour le degré, pas le style des vins, inédit). Pour aller dans le sens d'Oliv, ca vient de date de vendanges plus précoces en 2020 dans la plupart des régions. Les raisins étaient mûrs très tôt, peau comprise. 

Si je peux me permettre, en Côte-d'Or, sur certaines parcelles, sur cépage chardonnay, ceux qui auront pu attendre les précipitations du 27 (?) août (ma mémoire me fait parfois défaut) et la (re)concentration et maturation phénoliques conséquentes, auront eu, peut-être, raison ?

écrit:

ce qui est remarquable c'est surtout l'adaptation à cette hausse qui devrait encore augmenter et qui est contrôlée : il faudrait mettre en relation l'évolution des dates de vendange.

Le contrôle se fait tout seul sur un californien à 14.5....

Notons qu'en BDX et BRG en 90-99, il fallait BEAUCOUP d'un certain diholoside glucose fructose  pour tenir ces moyennes.
Aujourd'hui, c'est considérablement moins. Couramment la moitié ou le quart d'il y a 25 ans, selon les régions.
Il est évident qu'en 90/99, à 13% de moyenne, il ne fallait pas seulement des cargaisons de sucre à la bourgogne, il fallait aussi tricher sur les étiquetages ( un peu plus que de raison je veux dire.....)

Pour les dates de vendange, tu risques de visualiser un truc étrange....plus c'est tôt, plus c'est sucré.

écrit:

écrit:

Les degrés max sur les diverses appellations françaises étaient en 2018. En 2019, ils étaient un peu plus faibles. Et pour pas mal de 2020, on a presque l'impression de faire un retour de 10 ans en arrière (pour le degré, pas le style des vins, inédit). Pour aller dans le sens d'Oliv, ca vient de date de vendanges plus précoces en 2020 dans la plupart des régions. Les raisins étaient mûrs très tôt, peau comprise. 

Si je peux me permettre, en Côte-d'Or, sur certaines parcelles, sur cépage chardonnay, ceux qui auront pu attendre les précipitations du 27 (?) août (ma mémoire me fait parfois défaut) et la (re)concentration et maturation phénoliques conséquentes, auront eu, peut-être, raison ?

Patrick Essa ne devrait pas te démentir

Cela dit, je pensais surtout aux vins rouges, car on est obligé d'atteindre une bonne maturité phénolique. 

Ca n'empêche pas des degrés impressionnants en blancs. Stéphane Tissot ramasse la plupart de ses blancs à 14-15 ° potentiel.  Pas mal d'Alsace aussi dans ces eaux.