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attention aux raccourcis : les notes terpéniques du riesling, le pétrole notamment, ça vient avec le temps et surtout en fonction du clone, que les vignes soient stressées ou pas.
Merci pour la précision. J'admets que l'autolyse, je n'en ai entendu parler que pour les champagnes et les méthodes traditionnelles à long repos avant dégorgement. L'explication étant que - plus que de l'élevage, c'est la dégradation (dont le nom chimique ou biologique - technique en tout cas - est l'autolyse) d'icelles qui apportent ces arômes assez communs sur les champagnes. Comme seules les méthodes traditionnelles ont régulièrement des autolyses de longue durée (plus de 18 mois), je n'emploie ce terme que pour commenter les bulles.
Est-ce un biais de perception ou bien une erreur de formation de ma part ?
En y repensant hier soir en dégustant quelques blancs, je pense qu'il faut ajouter aussi que des arômes briochés sur les blancs tranquilles ça existe. On ne parle pas toujours d'autolyse dans ce cas-là, mais ça provient clairement des lies.
Là où ça m'a le plus interpellé, c'est sur les derniers salons de vins d'Alsace. Fini le riesling citron/pétrole. Désormais la nouvelle tendance c'est de presser grappe entière, léger débourbage, élevage sur lies en foudres pendant 10-11mois, on touche à rien, sulfitage à la mise uniquement. Comme on laisse "faire la nature" chez la plupart des Bio/BioD alsaciens, en général les malos partent désormais avec la chaleur et le taux d'alcool plus hauts... On se retrouve avec des rieslings qui ont des nez de champagne. Beaucoup de pinots gris aussi. Très difficile à l'aveugle du coup, d'autant plus qu'on cherche à éviter au maximum le pétrole (vignes moins stressées en gros), et que le taux d'alcool ne permet plus forcément de les distinguer des vins plus sudistes... Heureusement il y a encore souvent le côté perlant, et une acidité plus haute pour le riesling.
Mais j'ai aussi eu beaucoup de notes briochées sur des blancs du Roussillon ou d'ailleurs, avec des nez très champenois. Moi je n'ai pas l'explication scientifique mais je suppose que c'est une forme d'autolyse moins poussée que celle des Tissot et autre chardo dont on parlait plus haut.
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Rien n'empêche d'être nature et réduit, si?Mariotti-Bindi, je le classe plutôt dans "nature" depuis 3-4 ans
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Jérôme Pérez post=1204517 userid=920
Je ne comprends pas ce que veut dire oxydo réduit
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Disons que je la trouve moins noble que celle que l'on peut trouver en Bourgogne ou chez Tissot, avec souvent du gaz carbonique en bonus. Donc, je change de catégorie
Rien n'empêche d'être nature et réduit, si?Mariotti-Bindi, je le classe plutôt dans "nature" depuis 3-4 ans
Surtout si l'on considère que la réduction est une protection ...
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