Alors oui, Al' a raison, faut traduire...




Petits conseils stratégiques en gestion du risque de pénurie fromagère au moment crucial d'un repas gastronomique :

• Toujours passer en dernier. C'est comme au marché, si y'en a un peu plus, on vous l'mets quand même alors qu'au début, on peut lire le nom de la porcelaine de l'assiette à travers des tranches toujours millimétriques !
• Toujours se faire servir par le patron, jamais par le jeune garçon de salle. Le second a toujours peur qu'on lui reproche de taper dans la marge, le premier un peu moins.

Sauf que ce coup-ci, ça s'est pas passé comme prévu... la bande de hyènes hurleuses qui se disent mes copains m'a traquenardé façon luid'abordonseracouchéplustôt !

Bilan du désastre : z'auriez vu la taille des portions dans l'assiette du Châ comparées aux minces copeaux que j'avais dans ma gamelle, ce filou s'étant judicieusement levé au moment où Patrick Gauthier passait dans les rangs en jouant les naïfs
- "Et ça, c'est quoi ?, Ah pis ça, je connais pas ?".
Alors que moi, on m'avait servi la ritournelle habituelle :
- "Et pour monsieur, ce sera ?"
- "Vous enquiquinez pas, un de chaque, ce sera parfait" !

Mais di djiou de nom de djiou, pourquoi me demander ça si c'est toujours pour me regarder ensuite avec un air effaré-gêné façon euhjefaiscommentmoimaintenantc'estuneblagueilestmaladecetype?...

Et encore, s'ils savaient que normalement, ça, c'est que le tour de chauffe pour décider lesquels on préfère et commencer à se faire plaisir lors de la repasse.......

Enfin bref, va falloir que j'écrive aux écoles hôtelières pour rationaliser un peu tout car ça tourne pas bien rond cette affaire ! ()



Bon sinon heureusement qu'il est gentil tout plein mon copain le minou et qu'il a partagé (lire, qu'il s'est fait pirater le tout venant par le môme !) car sinon, je me serais couché ronchon !
Et ça, c'est jamais bon pour la qualité du sommeil et de la récupération indispensables à la sereine poursuite de nos aventures.

A suivre...
Oliv

Allez Olivier pas de soucis on le refait et je préviens Patrick pour qu'il s'occupe personnellement de toi au moment du fromage j'étais trop loin pour piger ta "solitude" dans ce moment particulier!!!

R

non mais tu vas pas le plaindre en plus, comme s'il avait eu droit avant à un sandwich beurre, faut pas pousser. ><

Pffffffff, vous vous rendez compte d'avec qui je traine... moi qui te croyais un ami !!

tout à fait, je veille sur ta santé. -

Aimer le fromage a ce point là, ça relève de la psychose !;)
[size=x-small]Mais moi ça me donne faim[/size]

mais non c'est de... l'épicurisme...bien... maîtrisé

Je crois qu'avec Lab il y avait une douzaine de fromages sur la table...

bien maitrisé, bien maitrisé...s'il passe en dernier oui

Pour 2001, il est clair que les grands crus de qualité ne sont pas encore totalement déliés, je l'ai constaté sur pas mal de GC de ce millésime...

Bonjour,

Gouverner, c'est prévoir...
Vous auriez dû voir à quelle vitesse le bleu de Gex se vaporisait...

Cela dit, il y a un excellent fromager à Lons. Il propose notamment des comtés du Haut-Doubs de haute volée...

Bonne journée ,

Laurent Lab

tarkan écrivait:

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> Pour 2001, il est clair que les grands crus de
> qualité ne sont pas encore totalement déliés, je
> l'ai constaté sur pas mal de GC de ce millésime...

C'est un fil ou l'on parle de fromages monsieur pas de vin

Julien

Bibibibip !

Merde, voilà le réveil qui se met à gueuler alors que je commençais à peine un début de causerie réparatrice avec le sage Morphée...
C'est qu'écouter l'Enzo me balancer la Quatrième en Ruth Majeur de Ronflakowski avec la vigueur du chœur de l'Armée Rouge un soir de Fête du Parti, si au début, ça occupe, à la longue, ça fatigue !

Au bout de trois plombes à rejouer le De Funès de la Grande Vadrouille cognant sur sa tête de lit et sifflant comme un rossignol pour faire taire son gros teuton, j'ai bien failli aller ronquer dans la douche, les oreilles farcies d'un demi rouleau de papier ouaoua afin d'éviter de l'étouffer sous trois oreillers et deux couvertures, l'autre animal !
Mais nom di djiou de nom di djiou, au loto du pageot, pourquoi c'est toujours moi qui récupère le ronfleur !

Amateur couché rempli, bruyante sera la nuit...
Va falloir que je budgétise pour les prochaines sorties afin de me payer la chambre individuelle et éviter les dommages collatéraux du réveil vasouillard et du pic-vert qui cogne en dedans.

Bon, hauts les coeurs et enfilés les petits déj', on boucle son baluchon et on remonte les valises qui pendouillent sous ses yeux... Il est temps de décoller !
C'est pas le tout de philosopher sur la récupération indispensable au sportif de haut niveau mais on nous attend à Chablis pour une journée goulûment chargée.

En route !

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Petit Chablis 2013
Mise novembre
Joli nez bien mûr, sur la poire, presque la pêche.
Bouche bien née, fruitée, d'une impeccable construction, sur un joli volume et une belle acidité salivante.
Finale nerveuse, franche et dotée d'un joli fond.
Très chouette.


Chablis 2013
Nez assez délicat, sur des notes anisées.
Bouche assez serrée malgré une jolie maturité, sur une acidité forte qui crée un point de tension presque brutal.
Perception d'une légère sévérité sur la finale où la morsure acide semble dissociée en l'état.
Le fond de verre sent pourtant diablement bon (fruits blancs bien mûrs).
A revoir.


Chablis 1er Séchet 2013
Nez hyper gourmand, pur, élégant, sur la poire, les fleurs et des notes qui tirent sur la liqueur de framboise.
Bouche ultra cohérente, à la fois élancée et nerveuse et pourtant percutante, avec de l'allonge.
Le vin pète le fruit, presque l'exotisme (fruit de la passion) et s'ouvre dans une finale énergique d'une grande élégance et gourmandise.
Très bon.


Chablis 1er Cru Vaillons 2013
Vignes de 55 ans
Nez plus réduit, sur des notes aillacées et de pierres frottées.
Bouche très différente de Séchet, plus large, sur un volume gras, à l'acidité moins pointue et un fruit en retrait.
Finale ferme, sur un toucher citrique un peu brutal.
Fond de verre sur les agrumes.
A revoir car pas bien en place.





Chablis 1er Cru Montée de Tonnerre 2013
Nez agréable, sur des notes florales et minérales.
Bouche peu amène, sur une matière de demi corps, assez serrée et au toucher ferme. Goûts assez fermés, sur le caillou, peu de fruit.
Finale un peu déséquilibrée par l'amertume.
A revoir.


Chablis 1er Cru La Forest 2013
Nez très agréable, compromis complexe et ouvert de notes d'agrumes et florales, sur un équilibre presque muscaté.
Bouche qui gagne en puissance, sur un joli gras parfaitement tranché par une acidité qui déboule pour tendre et étirer cette belle matière.
Aromatique élégante, sur les agrumes.
Finale énergique, dense, avec une belle réserve de puissance.
Très beau.


Chablis Grand Cru Les Preuses 2013
Nez illisible car assez fortement réduit, sur l'ail des ours, la groseille, la pierre à briquet.
Bouche très puissante, à l'attaque d'une grande profondeur, sur une trame large et pourtant remarquablement équilibrée grâce à la présence d'une grande acidité.
L'ensemble produit est superbement rythmé, d'une présence assez impressionnante malgré des goûts discrets.
Finale très longue, à la fois impactante et pourtant sans aucune brutalité.
A attendre patiemment car tous les éléments semblent là pour faire un grand vin.


Chablis Grand Cru Les Clos 2013
Nez discret mais droit, sur l'anis et un fruit qui tire presque sur l'exotisme.
Bouche ample et bien mure, sur une matière généreuse et grasse qui tapisse le palais.
Grosse densité perceptible et qui semble un peu statique en l'état, effet accentué par un certain mutisme de goûts curieusement décalé par rapport au nez plutôt généreux.
Mais comme sur le Preuses, la présence et la persistance de la finale laissent serein pour l'avenir.
A attendre.





Chablis Grand Cru Les Preuses 2003
Très beau nez généreux et facile, compromis de notes exotiques, d'anis, de mousseron et de crème au beurre.
Bouche lourde, d'une grande ampleur, sur des jolis goûts très chablisiens (praliné, agrumes) mais un peu lente sur le palais.
Une petite amertume parvient à vivifier l'ensemble mais le vin reste marqué des excès du millésime, sans grande capacité de rebond.
Finale alanguie, manquant de nerf à mon goût.


Chablis 1er Cru Forest 1983
Rendements 80hl/ha, 14.5°
Oliv
Magnifique nez complexe, très empyreumatique, sur le pain grillé, le café froid, des notes de miel, de citron, de menthe très agréables.
Bouche absolument remarquable de présence et de complexité, sur un équilibre d'école entre une matière suave, généreuse, offerte et une belle acidité qui allonge l'ensemble en donnant une furieuse envie de boire. La complexité des goûts ressentis (tabac blond, zeste d'agrume séché, tilleul, verveine) est impressionnante et ne peut survenir que sur des vins précieusement (et parfaitement) conservés.
La finale est géniale de fraicheur, aussi persistante que désaltérante, créant comme un appel à la gastronomie qui donne irrésistiblement l'envie de poser une nappe sur la table et de sortir les couverts.
Magnifique vin et grande leçon sur les mérites de la patience, même en petit millésime.

Enzo
Nez complexe de pain grillé, de morille, de café froid, puis empyreumatique, de miel d’acacia.
La bouche est somptueuse, pleine, large, où de saveurs multiples et arômes tels que le citron confit, les agrumes et le menthol s’expriment dans un volume conséquent à l’équilibre parfait. C’est frais, très dynamique et confortable en même temps et n’appelle que la table. La longueur est remarquable avec un fond de verre complexe sur le foin, la croute de fromage et le fumé. Encore sur son plateau de maturité sur un millésime abondant et peu qualificatif, c’est un véritable tour de force. Chapeau, vraiment délicieux. Très Bien +.


Chablis Grand Cru Les Clos 1977
Oliv
Nez plutôt joli, assez évolué, sur la crème moka, la pierre humide, des notes fraiches, entre le citron vert et la menthe. Pas une once d'oxydation en vue.
La bouche est en revanche très, trop marquée des faiblesses du millésime, sur une acidité stridente et sèche que ne peut équilibrer une matière un peu faiblarde.
La finale, malgré des goûts francs et, ma foi, bien agréables (pierre, agrumes) reste marquée de cette acidité rébarbative.
La patience a des vertus mais nul n'est tenu au miracle !

Enzo
Nez de safran, d’allumette craquée, de malt, de miel.
La bouche est grasse à l’attaque mais s’exprime assez vite sur son acidité haute et traçante qui confine au violent. On sent que la matière peine désormais à porter le support acide même si cela reste buvable jusque dans la finale saline de bonne persistance. Il surement dépassé son apogée mais sur ce millésime on ne peut plus pourri, cela montre la capacité de vieillissement d’un vin du domaine.
Bien +.

Des vins marqués d'un fruit plus exotique qu'à l'habitude, un point qui pourrait bien constituer le marqueur de ce millésime marqué par le botrytis à Chablis.
Grande leçon sur les mérites de la garde qui permettent à ces vins de gagner en complexité.
Impressionnant de voir combien ces vins, quelle que soit la structure que leur a conféré des millésimes plus ou moins favorables, ont su rester frais, sans aucun début d'once d'oxydation.


Après un rapide déjeuner idéal pour combler la dent creuse, on file sous un soleil radieux en longeant le Serein vers le délicieux village de La Chapelle Vaupelteigne.

---

Chablis Vieilles Vignes 2013

Oliv
Nez précis et délicat, sur la poire et les fleurs blanches.
Bouche mure, sur une petite douceur en attaque mais vite tranchée par une très belle acidité.
Perception de puissance et de concentration naturelle, tout en densité.
Finale ultra salivante, pleine de nerf et d'énergie.
Très bien.

Enzo
Joli nez précis de thé, d’agrumes, exotique et frais.
La bouche est pure, droite, salivante avec une acidité perceptible mais non agressive et un soupçon d’austérité. Belle allonge finale pour cette entrée de gamme. Bien ++.


Chablis 1er Cru Montmains 2013
Oliv
Nez fin, agréable, très causant, sur les fruits exotique frais.
Bouche à l'attaque douce, très mure, sur un équilibre assez en largeur et à l'acidité que j'ai perçue comme un peu dissociée.
Vin pas facile à lire, un peu trop trainant à mon goût alors que pourtant il semble posséder du fond.
A revoir.

Enzo
Nez mûr de menthe, de thé, de fruits jaune et d’orange dans un ensemble délicat et pur. Très joli nez.
La bouche est pleine, grasse, énergique malgré sa maturité haute, exotique. Pourtant elle ne manque pas de tension jusque dans la finale assez longue. Joli fond de verre précis sur les agrumes et le foin. J’aime beaucoup. Très Bien.


Chablis 1er Cru Fourchaume 2013
Oliv
Nez riche, presque opulent, très marqué par les fleurs blanches, sur des notes de fleurs d'oranger, presque de guimauve.
Bouche agréable, là encore marquée d'une petite douceur malgré une indéniable structure et densité.
Très jolie générosité de fruit mais petit manque de niaque à mon goût.
Finale agréable quoique un peu rondouillarde.

Enzo
Nez là aussi très mûr et exotique, signe du botrytis du millésime, sur le miel, le pamplemousse rose, personnellement j’aime beaucoup.
La bouche est salivante dès l’attaque, énergique, sur les agrumes et soutenue par un joli gras. C’est gourmand, acidulé et persistant en finale avec un côté salin. Fond de verre superbe sur le thé, les herbes médicinales. Très Bien (+).


Chablis 1er Cru La Pièce au Comte 2013
Issu de vieilles vignes de 70 à 84 ans situées dans le 1er cru Fourchaume.
Le domaine crée en 1860 appartenait à une Comtesse. La mention s'est masculinisée par la suite.

Oliv
Magnifique nez, complexe, droit et gourmand à la fois, sur la poire william, les fleurs blanches, un tout petit enrobage crémeux très agréable.
Bouche ultra raffinée, d'une texture délicate et soyeuse et pourtant d'une grande tension.
Grande présence tactile sur le palais, énergique, à la fois verticale et tout en profondeur, sur une matière d'un léger gras lacté.
Finale brillante de concentration, salivante et cristalline.
Très beau, grande classe naturelle !

Enzo
Nez très élégant et délicat sur le floral, le thé, la vanille dans un ensemble déjà complexe.
La bouche possède de la gourmandise dans un gros volume. On salive, c’est dense et aérien à la fois sur les agrumes, parfaitement équilibré et très harmonieux. La finale est longue, digeste, super bon.
Très Bien +.





Chablis 1er Cru Forêt 2013
Oliv
Nez frais, pur, sur le citron confit, le zeste d'orange, des notes très gourmandes.
Bouche riche en attaque, sur une matière grasse mais d'un équilibre tendu, nerveux grâce à une belle acidité et des amers agréables.
Finale citronnée d'une grande présence mais assez discrète aromatiquement.
A attendre.

Enzo
Nez pur, minéral, fumé, empyreumatique, de peau d’orange. Joli nez très différent du précédent.
La bouche est grasse, droite, plus austère dans un style plus classique, moins marqué par le millésime. C’est bien équilibré avec une finale de longueur correcte sur la pierre à fusil et les agrumes (citron). Très bon mais à attendre un peu.
Très Bien.


Chablis Grand Cru Valmur 2013
Oliv
Nez délicat, très précis, sur les fleurs blanches.
Bouche ample, dotée d'un beau gras et proposant un volume bien construit, concentré et énergique à la fois.
Aromatique assez fermée, sur des goûts d'agrumes.
Très belle finale dense, puissante, d'une grande présence.
Beau vin !

Enzo
Nez fin de thé, mielleux, mûr, sur les agrumes aussi, très précis.
La bouche est très grasse, large, dense, encore un peu massive mais comme le vin est parfaitement équilibré, rien n’est pesant dans ce coureur de fond. La finale a besoin de se détendre encore un peu, signe de jeunesse forte. C’est toutefois très bon et promis à un bel avenir.
Très Bien (+).


Chablis 1er Cru Forêt 2010
Oliv
Nez de plombière, de verveine, de citron confit.
Bouche suave, à l'attaque riche bien tranchée par une belle acidité. Aromatique généreuse, très mure, sur des notes de miel mille fleurs.
Finale retendue par des jolis amers qui évitent tout effet de lourdeur.
Joli vin.

Enzo
Nez de miel, de thé vert, assez riche mais délicat.
La bouche est large, d’un profil aromatique qui ressemble aux 13, exotique, riche, mielleuse, mais soutenue par une belle tension. Malgré sa rondeur et sa gourmandise, le vin n’est pas pataud du tout, il reste frais et de belle persistance finale. Très bon.
Très Bien (+).

Des vins beaucoup plus exotiques et riches que les 2012 dégustés en février.
Un autre style de vins, un peu moins à mon goût mais d'une belle gourmandise néanmoins.

Allez, zou, on file à Poinchy !

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Mise récente (deux semaines)

Chablis 2013
Nez très, trop riche, sur l'exotisme, presque le rhum ou le cointreau.
Bouche agréable, assez facile par sa suavité assez haute.
Aromatique généreuse, sur la confiture de rhubarbe, la mangue.
Finale un peu lente, presque solaire.
Curieux vin. A revoir.

Chablis 1er Cru Côte de Lechet 2013
Beau nez fin, sur les agrumes et les fleurs blanches.
Bouche marquée d'une légère sucrosité, confortable, très facile.
Aromatique riche, à la limite de l'opulence exotique
Finale sympa, très apéritive.





Chablis 1er Cru Beauroy 2013
Nez beaucoup plus classique, sur le praliné, la noisette, des notes grillées.
Attaque volumineuse, sur une largeur presque douce malgré la présence d'une très belle acidité.
L'aromatique marquée par des notes minérales donne un agréable effet frais.
Finale un peu statique toutefois.

Chablis 1er Cru Montmains 2013
Nez très élégant, sur des notes florales très pures.
Bouche délicate, juteuse et énergique, sur une matière précise et droite et une acidité qui propulse le vin.
Sensations nerveuses et aériennes, sur de jolis goûts d'agrumes.
Finale désaltérante d'une belle allonge.
Très joli.

Chablis 1er Cru Beauroy 2001
Nez sur la coquille d'huitre, des notes marines, un léger grillé à l'ouverture et qui rafraichissent à l'aération en libérant des notes d'agrumes.
Bouche très agréable de fraicheur et d'équilibre, sur une acidité bien intégrée et une bouche bien posée.
L'aromatique s'exprime nettement sur le minéral.
Finale sur une jolie longueur, étirée par de jolis amers.
Très bon.





Un grand merci à Laurent Tribut de son accueil malgré les exigences des travaux à la vigne.
Un vigneron attachant, d'une grande modestie et gentillesse. Une belle rencontre, une de plus.

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Après cette superbe journée gourmande et studieuse, nous rejoignons gentiment l'Isle sur Serein où un repas du soir que nous espérons sympathique est prévu de longue date.

Premier écueil, la répartition des dortoirs...
Euh les gars, j'ai un trois quart de nuit dans la musette à rattraper moi ! Qui prend la piaule ce soir avec l'ours nimois ?
Comment ça ni moi mais toi ?
Pfff, et ça se dit des amis... Aucun sens du sacrifice, ces gars là !

Second écueil, on boit quoi !
Après 2 heures à compulser le livre de cave monumental, un truc de la taille de l'Encyclopédia Universalis à ne pas poser sur les genoux sous peine de finir hémiplégique, on se met d'accord sur un vin, le reste sera la décision individuelle de 3 d'entre nous.

Donc en avant pour une magnifique soirée en trois quart aveugle mais 100% bavarde !
A taaable !

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Domaine François Raveneau, Chablis 1er cru Butteaux, 2005



Enzo
Nez complexe, délicat, peu exubérant mais ouvert d’épices, de cire, d’encaustique, de peau d’orange, de mandarine. Magnifique.
La bouche est assez large, pleine, de belle densité et particulièrement bien équilibrée. Encore jeune, elle est toutefois apaisée bien que traçante, rien n’est violent malgré son ampleur, elle est particulièrement déliée et lisible. La finale est très longue sur les agrumes, le pralin. C’est vraiment un grand Chablis. Excellent.

Oliv
Robe cristalline, à peine jaune paille.
Nez assez discret et qui va mettre un peu de temps à s'exprimer, passant de notes légères de croute de fromage et d'herbe fraiche à des senteurs plus fruitées, sur les agrumes.
La bouche est remarquable de tension contenue, sur un équilibre effilé et traçant sans aucun déficit de corps.
L'ensemble produit est impactant, sur une fraicheur désaltérante d'une apparente délicatesse mais qui offre une présence importante.
L'aromatique est encore assez discrète mais le vin déroule une finale superbe, tout en rythme et en longueur.
Très bon à l'avenir grand ouvert.





Domaine François Cotat, Vin de Table, Les Monts Damnés, 2002



Enzo
A l’opposé du Raveneau, le nez est exubérant, explosif, presque entêtant mais pas vulgaire sur le pamplemousse rose, les fruits de la passion, la menthe, l’anis. Très ouvert, ça reste un bien joli nez.
La bouche est riche, ronde, dense avec une perception de légère sucrosité alanguissante heureusement compensée par une belle fraicheur anisée qui s’étire jusqu’à la finale très longue et salivante. Un vin gourmand, encore jeune, dans une phase moins dynamique mais particulièrement bien équilibrée et plaisant. Très Bien.

Oliv
Robe jaune paille grisée.
Nez énorme, presque entêtant d'ampleur, sur une note immédiatement mentholée d'une grande puissance et qui lui donne un cachet génial puisqu'il rafraichit des senteurs fruitées délicieusement ouvertes (mandarine, fruit de la passion).
La bouche est brillante de volume et pourtant tout en tonus, sur une générosité de texture d'une immédiate évidence mais qui sait ne pas verser dans l'excès grâce à une acidité vertébrale qui trame remarquablement l'ensemble.
L'aromatique ouverte participe à la gourmandise de ce vin délicieux qui s'ouvre sur une finale franche à l'irrésistible goût de reviens-y.
Miaaaaaaaam ! (tu)





Domaine Robert Chevillon, Nuits Saint Georges 1er cru Les Chaignots, 2002



Enzo
Nez plein de fruits purs typique des beaux pinots sur la cerise, épicé, balsamique, séveux. Très beau nez.
La bouche est encore plus juteuse, serrée, dense, très jeune, elle est aussi ultra gourmande, d’un grand équilibre, large et très pure. Le vin possède une superbe texture, des tannins très fins et une digestibilité peu commune. La finale n’est pas en reste, longue, délicate, floral (rose), c’est pour moi un grand vin au long avenir souverain.
Excellent.

Oliv
Robe profonde avec une toute petite évolution roussie.
Nez assez dense, très pur qui va s'ouvrir doucement dans le verre pour présenter alors de belles notes pinotantes, sur la framboise, la cerise noire et un joli enrobage épicé.
La bouche est superbe, d'une impressionnante jeunesse encore par son corps concentré, à la réserve de puissance certaine mais sans aucun déséquilibre ni surextraction. L'ensemble est juteux, velouté, sur des goûts de fruits noirs frais et une structure d'une tenue et équilibre impeccables.
La finale confirme la jeunesse de cette bouteille par ses tannins gras mais puissants qui peuvent encore mieux se polir.
Superbe vin !





Domaine Georges Vernay, Côte Rôtie, Blonde du Seigneur, 2006



Enzo
Nez assez complexe et mûr de cacao, de cerise noire, d’épices douces, de musc, poivré et sanguin.
La bouche est riche et dense et possède de jolis tannins. C’est frais, droit, avec un peu d’austérité malgré la matière juteuse. On dirait qu’il s’est un peu renfermé malgré la finale assez longue sur les épices, les fruits noirs et le poivre. Il montre surtout sa belle structure sans le charme sexy habituel des Côtes Rôties.
Très Bien.

Oliv
Robe plus dense que le pinot, avec un côté bleu encre assez prononcé.
Nez puissant, un peu brutal, sur le sang frais, la mûre, la réglisse et de nettes senteurs d'épices douces.
L'attaque est fraiche, sur une bonne acidité qui lance une matière pas très concentrée et qui fluctue un peu en milieu de bouche, comme si elle manquait légèrement de tenue.
L'ensemble reste néanmoins agréable, sur une aromatique un peu austère, sur le poivre vert, de petites notes charcutières.
La finale est sympathique, d'une buvabilité sans défaut.
Bien.





Rhum Clément, VO



Robe légèrement ambrée.
Joli nez doux, sur des notes vanillées, de caramel roux et de fruits confits.
Belle bouche facile et suave, au feu discret et à la rondeur facile qui sait ne pas tomber dans la mollesse.
Finale sympathiquement confortable, d'une belle franchise.

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Comme toujours avec les beaux moments, la semaine a une nouvelle fois passé vite, très, trop vite.
Et comme si le temps se mettait en phase avec l'humeur du jour, il pleut dru ce matin alors qu'il est temps de rentrer.
Triloulou, triloulou...

Les copains, un énorme merci, Al', Rachid et Lolo en tête pour l'organisation de ces instants rares.
Et prudence sur la route du retour, Oubliez pas la sortie ce coup-ci, hein ?
Je veux tous vous retrouver vite à fond et en pleine forme. Les seuls écarts autorisés seront les kilos en plus... ()

Bises à tous,
Oliv

Crédit photos
Nicolas Herbin
www.tripadvisor.fr/R...

[size=x-small]C'est qu'écouter l'Enzo me balancer la Quatrième en Ruth Majeur de Ronflakowski avec la vigueur du choeur de l'Armée Rouge un soir de Fête du Parti, si au début, ça occupe, à la longue, ça fatigue !
Au bout de trois plombes à rejouer le De Funès de la Grande Vadrouille cognant sur sa tête de lit et sifflant comme un rossignol pour faire taire son gros teuton, j'ai bien failli aller ronquer dans la douche, les oreilles farcies d'un demi rouleau de papier ouaoua afin d'éviter de l'étouffer sous trois oreillers et deux couvertures, l'autre animal ![/size]

Et donc vous êtes toujours amis ?

Une amitié soudée une interminable nuit de mai 2010 à écouter le maitre en la matière , ça ne peut pas se rompre pour quelques ronronnements !

Superbe journée chablisienne!
C'est vrai que le choix dans la carte du Pot d'étain est toujours un sacré dilemme.
Le pire, c'est quand on n'est que deux à table...
Profite de tes nuits calmes (sans l'Enzo) pour récupérer.

jlj

Quand on n'est que deux à table, il faut faire 3 repas d'affilée....c'est ce que j'ai fait!
C'est vrai, quelle carte!!! C'est là que j'ai pris dans le même week-end, Monthélie 2009 de Coche, Perrières 2005 de Carillon, Cros Parantoux 2003 de Rouget, BM 2001 de Sauzet, Charmes Chambertin 2005 de Rousseau.
Et j'ai pris quelques clichés de la carte comme ca la prochaine fois j'arrive avec des choix quasi définis car sinon on ne peut même pas savourer le bon pain avec du beurre tranquillement.....

Raphaël
il vaut mieux être six environ et arriver une heure avant et de commander un bon canon de blanc, le siroter en réfléchissant à ce que l'on va manger et surtout boire. Sinon c'est injouable, enfin je trouve!!

Tu as raison Rachid. Quoique le choix des mets soit relativement aisé.

Forest 83 Dauvissat
Impressionnant 80hl/ha et 14,5 degré, une question qu'à t'il fait de son excédent de rendement de 22 hl/ha?
Déclassé ou reversé en Petit Chablis et Chablis?ou dans le caniveau!
Merci pour les Crs
Stephane

Qu'est-ce que vous lui avez fait à VD pour qu'il soit si bavard ?

dire la vérité c'est être bavard ou honnête?

Michel doit confondre avec JCVD...

Impressionnant 80hl/ha et 14,5 degré, une question qu'à t'il fait de son excédent de rendement de 22 hl/ha?
Déclassé ou reversé en Petit Chablis et Chablis?ou dans le caniveau!

A la distillerie, en théorie, le déclassement n'étant bien entendu pas autorisé et le caniveau...
Pas certain, par contre, que l'excès de rendement soit de 22hl/ha.

Luc

80 hl/ha, c'est une moyenne du domaine sur le millésime, mais je ne sais à combien était forest 83 mais surement en dessous.

Sans parler du degré 14,5 c est normalement interdit a Chablis!? Je crois que le maxi est 13,5 autorisé !

il n'y a pas de limite maximale en degré dans les appellations, sauf en cas d'enrichissement, ce qui n'était pas le cas pour les 14,5 degrés annoncés.
Sinon, j'ai regardé, c’est 68 hl en 1er cru et 70 en chablis le rendement maximum autorisé, donc 12 hl/ha et non 22 au dessus.

Le rendement maxi sur les premiers crus à Chablis est de 58 hl/ha, merci Enzo d'avoir précisé que c'était la moyenne du domaine et sans doute pas Forest mais 80 de moyenne c'est très(trop)élevé sachant que petit chablis et chablis c'est maxi 60.
Depuis quelques années ils ont eu droit au VCI pour combler les années déficitaires, je crois qu'ils l'ont redemandé dernièrement.
Stéphane

enzo d'aviolo écrivait:

---

> il n'y a pas de limite maximale en degré dans les
> appellations, sauf en cas d'enrichissement, ce qui
> n'était pas le cas pour les 14,5 degrés annoncés.
> Sinon, j'ai regardé, c’est 68 hl en 1er cru et 70
> en chablis le rendement maximum autorisé, donc 12
> hl/ha et non 22 au dessus.

Exact !
Après vérification il n y pas de maximum, par contre il y a un minimum a respecter
Comme quoi il est possible de faire des bons vins avec des rendements élevés avec des conditions optimales

dire la vérité c'est être bavard ou honnête?

Difficile de savoir ce qu'il a dit mais de ce que je connais de Vincent Dauvissat, on ne peut pas dire que ce soit un extraverti, d'où mon étonnement sur le GIF animé d'Oliv.

Pour un point sur les déclarations de récoltes à Chablis : www.chablis.net/mill...