Salut,

Nous avons encore vecu un grand moment de bonheur hier apres midi avec le groupe LPV PACA. Apres 4 mois de disette, le groupe se retrouvait "officiellement" chez Eric pour une degustation de haut vol. Ambiance amicale au top, bouteilles de malades, soleil et temperature a degouter un parigot, vue sur le port de l'Estaque et la grande bleue, plats aussi terribles que copieux, vous l'aurez compris, s'il y avait UN endroit ou il fallait etre, c'est a la table de notre pirate prefere. Un grand merci a Eric, et une amicale pensee a Arnaud, Kevin et Quentin que l'on espere revoir tres bientot. Notes sur 4*.

Marestel 06, Dupasquier
Karim vient a peine de recuperer sa livraison qu'il ne peut s'empecher d'en ouvrir une pour faire demarrer l'apero. Comme la derniere fois que je l'ai goute, sa typicite alsacienne est vraiment frappante et je me serai encore fait pieger si la bouteille avait ete ouverte a l'aveugle. Le gras est bien equilibre par une fine acidite, le vin presente une belle finale sur la poire et l'amande verte. C'est vraiment tres plaisant. **(*)

Condrieu 06, Andre Perret
Voila un vin au joli nez de poire et d'herbes aromatiques de la montagne (genepi, chartreuse, gentiane). C'est tres original, ces aromes ne me menent pas du tout en Condrieu. En bouche le vin est un peu chaleureux. Un peu de perlant vient equilibrer un cote un peu massif. Le vin est sec et gras. Il y a tres probablement une legere touche liegeuse qui ne m'a pas empeche d'apprecier ce vin.**

Manu, a propos du vin : "J'ai note le nom... pour pas en acheter!"

Saint Joseph 07, Gangloff
Un nez marque par l'elevage, ou l'on detecte le caramel et la vanille. C'est vraiment tres bourguignon de prime abord. Le vin est moins opulent que le precedent, l'acidite est plus fine et la longueur est tres correcte. J'ai bien aime, mais je l'ai moins bien goute qu'il y a quelques mois.**

Hermitage 06, Marc Sorrel
Tres joli nez sur les fruits exotiques, le kumkuat, le rhum/banane, ainsi que des notes iodes/marines tres agreables. C'est tout en finesse. La bouche presente une tres belle matiere, c'est gras et vif, avec un cote sale salivant et une finale iode marquee par une legere amertume. C'est tres bon, mais je ne vibre pas.***

Manu : "C'est pas Gangloff ? Ah... J'aime pas!"

Hermitage 99, JL Chave
Le nez presente immediatement des notes oxydatives qui pourraient relancer le debat, mais non, chacun sait dans quel camp va la preference des autres. Pour ma part, ca me plait ce nez ! Les odeurs sont tres puissantes, avec des fleurs jaunes type lys, je dirai meme qu'il a un cote Marestel tres agreable. La bouche est tres riche, tres concentree. Le vin presente une puissance huileuse (mais pas lourde) qui malheureusement ne persiste pas autant que mes precedents Hermitages du meme vigneron. C'est quand meme tres bon. ***

Laurent, a Karim : "Toi tu notes dur, t'es prof"

Manu : "Je te donne les miens (cf ses Hermitages de Chave). Commandes en pour moi, je te les donne!"

Karim, a Seb : "Tu les a gratuites les Chave ? Tu en as tout le temps !"

Cote Rotie 04, Gaillard
Superbe nez de Cote Rotie ou les agrumes (pamplemousse en particulier) et violette se melangent harmonieusement, avec une pointe de poivre. Les odeurs sont plaisantes, le nez est ouvert, le vin se donne pleinement. Le cote agrume revient en bouche pour donner beaucoup de finesse et d'elegance a la trame tannique a maturite. Le vin presente un petit cote bonbon acidule rafraichissant et salivant. Beaucoup de volume jusque dans la finale pour un vin a l'elevage parfaitement integre. A boire maintenant pour un tres grand plaisir. ***

Les Grandes Places 2000, Cote Rote, Gerin
Le vin se presente moins fin que le precedent, avec des aromes de cidres et de lard. C'est deja assez evolue. Le vin en bouche a du relief, les tannins sont un peu saillants et le cote larde se confirme. Finale acidulee sur la pomme grany agreable. **(*)

Isole Olena 2000, Syrah, Collezione de Marchi, Toscana
Tres beaux nez avec un melange de figues, de pruneaux et de reglisse des plus stimulants. A l'aeration, le nez se complexifie avec des aromes de poivre blanc, de canard, de cafe torrefie. C'est mûr. Le vin est tres coherent et juteux, avec une belle finesse et un cote salivant grace a des tannins bien fondus. Dommage, la finale s'arrete d'un coup. Je ne boude pas mon plaisir.***

Hermitage 2000, JL Chave
Je n'ai pas pris beaucoup de notes sur ce vin. Un seul mot le caracterise vraiment, au nez comme en bouche : la finesse, et aussi la classe. C'est vraiment tres elegant, et j'ai longtemps cru que ce serai LE vin de ma journee.***(*)

La Chapelle 96, Hermitage, Jaboulet
Dur dur de passer derriere le Chave. Je retiens de ce vin une tres belle matiere marquee par les epices douces. Voila un tres beau jus satine qu'il ne convient pas d'attendre plus.***

Shiraz 89, chateau Tahbilk
Tres joli nez menthole, marin, gigembre, et surtout de l'eucalyptus qui degage les narines. On a affaire a un vieux vin, toujous menthole, avec une belle longueur sur le champignon. Un vin pas sucrailleux comme on peut craindre/esperer des vins du nouveaux monde. ***

Quelqu'un : "C'est un gesier tres mineral"

Le Greal 86, Marc Sorrel
Le nez est assez ferme, seul le chocolat donne un peu de relief. Le vin est vieux et fatigue, tenu par une belle acidite. En texture, on dirait un Bordeaux des annees 70. Un vin sur la pente descendante mais qui n'est pas mort.**(*)

Syrah Antica 08, Reynard & Varone
Tres beau nez tres intense et fruite, avec des aromes de violette et de poivre. C'est tres charmeur. Le vin est epice et gourmand, un peu chaleureux certes, mais tellement agreable qu'on y revient tres facilement. ***

Clos du Mont Olivet 01, Chateauneuf du Pape
On debarque en Rhone sud avec une serie de joutes verbales de haut niveau :

Eric : "Ca me rappelle une jeune fille que j'ai tres bien connu"

Mais la bouche va dejouer tous les pronostics : le vin est net, precis, piegeux par ses aromes de vieille syrah, tout en fraicheur, et seduisant par sa finale chocolatee. On y est. ***(*)

Pignan 98, Chateauneuf du Pape
Joli nez balsmique, typique de Reynaud, envoutant par cette fraicheur mentholee. Et tandis que je prends un bon bain de vitamine D au soleil d'octobre, je goute vraiment tres bien ce vin flatteur a l'equilibre tres agreable. ***

Philippe : "Quand t'as ca dans ta cave, tu les casses ?"

Charvin 98, Chateauneuf du Pape
Ouilleouilleouille, ca decoiffe ! En bouche, il y a une mitraillette d'arome enrichies par une fraicheur somptueuse. Reglisse, violette, finesse superbe, du grand art. ***(*)

Clos des Papes 95, Chateauneuf du Pape
Le nez est plutot ferme. Mais en bouche, la marque de fabrique est indeniable : c'est elegant, sur les fruits cuits et compotes, et ca se boit tout seul. ***

Clos des Papes 88, Chateauneuf du Pape
Voila LE vin qui m'a fait decouvrir et aime les Chateauneuf. C'etait deja Manu a l'epoque Et bien, voila, c'est pareil, la machine a claques est de retour. Je jubile et ne note pas grand chose. Je suis frappe par la finesse en bouche et la longueur impressionante du vin. On est dans la cour des grands et c'est mon vin de la journee. ***(*)

Manu, qui ne note plus rien depuis longtemps : "Truc rital 2000, je me suis arrete la"

Gris 07, Villa Rose, Banyuls
Avec le dessert au chocolat, voila l'accord parfait (pour moi). Et un millesimé oxyde, c'est assez rare. Tout ce que j'aime dans les Banuyuls, buvabilite (pas d'exces d'alcool) et des aromes bien agreables de caramel et de pruneau.**(*)

D'ou 04, mute, Tour du Bon
Un vin type vintage qui se met au service du fruit. J'aime beaucoup l'equilibre du vin, avec de beaux fruits juteux et aucune marque de l'alcool. Belle longueur gourmande. **(*)

D'ici 01, passerille, Tour du Bon
C'est juste tres bon, avec un peu plus de complexite que le vin precedent. On fini vraiment en beaute ! ***

Merci a tous pour cette tres belle journee. Dans l'attente de vos photos

Sylv1
Histoires de vins

Commentaire Jubilatoire à l'image de la journée comme de l'auteur.

"Dans l'attente de vos photos "

Je me sens mais alors pas du tout visé .

Et pour Agnès c'est pas "D'ou", mais "Vin d'Où?" et "Vin d'Ici, quand les vigneronnes ont de l'humour autant ne pas passer à coté (de l'humour).

Alex6

Syrah Antica 08, Reynard & Varone

La version "standard" ou la Chamaray (version BioD, sortie uniquement dans les grands millésimes) ?

Superbe dégustation !

Excellente dégustation où le niveau des vins était homogène et élevé.
Superbe temps et accueil, mille merci à Eric!
Seul Bémol, Manu et Phillippe ont eu peur de nous affronter à la contrée avec Karim après nous avoir quand même bien énervé!
A la r'voillure

y a un peu trop de Rhône, mais c'est pas mal quand même

Bravo les fadas PACA's et merci Sylvain pour ce texte

"y a un peu trop de Rhône, mais c'est pas mal quand même "
c'était le thème Gildas! on avait envie d'être sûr de se faire plaisir....

Wahoo vous vous êtes fait plaisir!
Je salive à la lecture du cr, dur d'avoir raté ça. Vivement la prochaine.

Le Marestel 06 était il très marqué par le sucre?

Content que Sylvain ait ouvert la superbe dégust de ce samedi d'été sur Marseille, les phrases retranscrites montrent que ce fut pagnolesque!

Eric nous avait préparé un repas de roi et ce que nous avions lu par mail s'est plus que confirmé dans l'assiette car ses deux entrées autour du saumon et ses rillettes maison d'anthologie furent à la hauteur de son perdreaux et de sa farce qui ont particulièrement bien servi les vins rouges de très haut niveau que nous avons bu hier sur le thème de la Vallée du Rhône, retour aux sources.
Globalement malgré la chaleur, les vins ont été servi à bonne température, ils étaient à peu près tous bien aérés et le niveau des rouges fût plutôt élevé.
Merci à tous pour votre bonne humeur

Condrieu Domaine André Perret « Chery » 2005
Nez de poire, de prune avec un côté liégeux et des notes d’alcool d’herbes aromatiques.
La bouche est grasse, typée viognier, chaleureuse avec un peu de perlant et toujours une note de liège qui ne s’atténuera pas à l’aération. Ça manque un peu de ressort. A revoir. ED

Saint-Joseph Domaine Gangloff 2007
Le nez est marqué par l’élevage avec des notes de caramel, de sucre vanillé mais on sent que c’est très mûr et les notes de violette au second nez apportent plus de finesse à l’ensemble.
La bouche est grasse et de belle ampleur avec une finale où l’acidité apportera la buvabilité nécessaire pour apporter du plaisir. Un style que j’ai pris pour le Condrieu de la maison. Bien ++.

Hermitage Domaine Sorrel 2006
Nez mielleux, de cire, une pointe vanillée et avec une note iodée étonnante et pas mal de finesse. L’aération apportera une touche de rhum banane pas désagréable mais signe d’un vin qui a déjà bien évolué.
La bouche est sirupeuse, plutôt évoluée, chaleureuse avec du gras. La très belle longueur finale est gourmande. Un vin déjà à maturité qui fait plus que son âge sur cette bouteille. Bien ++.

Hermitage Domaine Chave 1999
Nez mielleux, de pomme cuite, vanille, kumquat avec une pointe oxydée.
La bouche est très riche, massive, sirupeuse, presque pataude. Elle est chaleureuse et ne doit un certain plaisir qu’à sa longue finale avec une belle acidité qui laisse une bonne sensation en bouche. Pas ce que je préfère, mais je comprends qu’on aime. Le premier chave blanc que je trouve avec une pointe d’oxydation. Bien.

Côte Rôtie Domaine Gaillard 2004
Très joli nez d’agrumes, de lard, d’olive noire avec un côté fumé (pointe d’élevage) le tout dans une grande finesse et intensité. L’aération fait bouger le vin sur des notes plus balsamique et de tabac.
La bouche est encore riche, de beau volume à l’équilibre impeccable grâce à une très belle acidité salivante. La bouche est encore pleine de fougue mais parfaitement en place et la finale possède une légère amertume liée à un élevage pas encore totalement fondu mais qui ne gâche en rien l’impression d’ensemble de ce très joli vin. Très belle persistance finale. Très Bien +.

Côte Rôtie Domaine Gérin « Grandes Places » 2000
Le nez est plus viandard, giboyeux mais ça reste assez fin, épicé, avec des notes de cerise, de framboise à l’aération et un côté « nature » qui s’en dégage.
La bouche est bien équilibrée, là encore semble peu protégée (nature), ça manque un peu de fond et le côté acidulé (pomme) ressort jusque dans la finale de longueur correcte. Un vin d’une belle buvabilité, plaisant mais dont on est en droit d’attendre plus. Bien +.

Toscana IGT Domaine Isole et Olena « Syrah » 2000
[size=x-small]Pirate[/size]
Le nez est plus confit sur la prune, la figue, c’est très mûr avec une pointe mentholée, puis bouge dans le verre sur la cerise confite, les épices. Joli nez.
La bouche est riche, glycérinée, d’un superbe équilibre, c’est très gourmand bien qu’assez confit, les tanins sont soyeux et la longueur finale est correcte. Un joli vin pour une syrah « sudiste » différente de ce qu’on a l’habitude de goûter. Bien ++.

Hermitage Domaine Chave 2000
Le nez est immédiatement de la finesse envoûtante des grandes syrah avec ses notes florales, de cerise très pure, d’agrumes, quelle élégance et pureté !
La bouche est également très pure, encore puissante aux tannins affirmés mais toujours marquée du sceau de l’élégance sur les agrumes (orange sanguine) qui font saliver et dans un grand équilibre aérien qui conjugue fraîcheur et densité. Grande longueur finale. Un grand vin. Excellent.

Hermitage Domaine Jaboulet « La Chapelle » 1996
Le nez fait immédiatement plus sudiste avec une pointe de bru de noix, sur les fruits confits, la figue, la datte, les épices orientales.
La bouche est riche, glycérinée et sait rester fraîche en milieu de bouche avec toujours des notes d’agrumes. C’est dans la finale de longueur correcte mais avec une acidité marquée et encore une impression d’un vin fatigué sur cette bouteille que la déception l’emporte vu le pedigree. Je n’aurais pas reconnu un hermitage. Encore une certaine déception avec une chapelle. Bien +.

Victoria Shiraz Château Tahbilk 1989
[size=x-small]Pirate[/size]
Nez monolithique de menthol, d’eucalyptus, de pin, c’est très médicinal et exubérant avec quelques notes de pain grillé et de menthe à l’aération. Un nez fait par l’élevage.
La bouche est mentholée, totalement fondue, assez tertiaire sur les champignons, elle ne manque pas complètement de ressort mais on sent que l’apogée est un peu dépassée. Finale courte. Assez Bien +.

Hermitage Domaine Sorrel « Le Gréal » 1986
Nez sur la tablette de chocolat amer, c’est terreux avec un côté vendange entière ( ?), c’est un peu rustique et manque de complexité.
La bouche possède un bon volume sur de jolies notes d’agrumes et toujours ce côté terreux soutenu par une acidité salivante. Belle persistance finale sur le pamplemousse. Un vin plaisant, plutôt rustique qui a bien résisté à l’âge mais qu’il est temps de terminer. Bien +.

Valais Domaine Cornulus « Syrah Antica » 2008
Nez floral, très poivré, assez primaire et simple aromatiquement et presque végétal.
La bouche est également poivrée, simple, bien équilibrée et très jeune avec une longueur correcte. Bien en dessous du Maye VV 08 bu récemment. Bien.

Chateauneuf du Pape Clos du Mont Olivet 2001
Nez évolué avec un peu de réduction et des notes d’agrumes. C’est peu ouvert mais assez fin.
La bouche est encore très agrumes, d’une grande fraîcheur et d’un gros volume, tannins doux, beaucoup de droiture avec une pointe mentholée et une grande longueur finale. Ce vin objectivement très bon est pour moi l’énigme de la journée. Je l’avais déjà goûté et cette fois je n’aurais jamais dit un Chateauneuf tant sa fraîcheur et sa droiture m’ont amené plus au nord. Très Bien.

Chateauneuf du Pape Pignan 1998
Le nez possède pas mal de volatile avec des notes balsamiques et d’agrumes. A l’aération, la fraise et les épices s’expriment. Joli nez.
La bouche est chaleureuse (à boire plutôt frais), riche, glycérinée, gourmande avec une grande longueur finale sur les épices douces. Joli Chateauneuf. Très Bien.

Châteauneuf du Pape Domaine Charvin 1998
Nez sur la confiture de fruits noirs, c’est riche, animal, sur les épices douces, une pointe d’agrumes dans un ensemble fin et complexe.
La bouche présente immédiatement une grande fraîcheur, mentholée. Elle se conjugue avec beaucoup de richesse dans un volume superbe, c’est encore tannique et jeune et la très grande persistance finale est fraîche et salivante. Un très grand Chateauneuf. Vive la vendange entière ! Excellent.

Chateauneuf du Pape Clos des Papes 1995
Nez fin de figue, d’épices douces, de chocolat avec une sucrosité encore perceptible.
La bouche est glycérinée sur des notes de pruneau, le volume est beau mais le vin soufre du passage après le précédent question fraîcheur, pourtant sa douceur tannique et sa belle longueur chaleureuse en font un très beau représentant de son appellation qui nécessiterait encore un peu d’attente. Très Bien.

Chateauneuf du Pape Clos des Papes 1988
Nez très fin d’agrumes (orange amère) avec un pointe de viande.
La bouche est très fraîche avec une grosse acidité conjuguée à une forte ampleur, c’est très salivant et sur les épices douces sur la très grosse longueur finale. Encore un superbe vin qui se goûte encore mieux que lors de ma précédente rencontre. Excellent.

Banyuls VDN Domaine Villa Rose « Grenache Gris » 2007
Le nez présente des notes végétales, florales avec une pointe oxydative de noix, de figue, d’épices le tout avec un alcool assez perceptible.
La bouche est très chaleureuse, l’alcool est un peu trop présent à mon goût, par contre le sucre est bien intégré et la finale de longueur correcte. Assez Bien +.

Vin de Table Domaine La Tour du Bon « D’Où » 2004
[size=x-small]Muté.[/size]
Nez de tabac, de fruits confits (cerise), d’épices.
La bouche possède un fruit croquant et pas mal de fraîcheur pour la richesse en sucre, un côté vanillé et un bel équilibre. Finale de longueur correcte. C’est bon. Bien ++.

Vin de Table Domaine La Tour du Bon « D’Ici » 2001
[size=x-small]Grenache 100%. Passerillé.[/size]
Joli nez de fraise (confiture) intense, d’épices dans une grande finesse et douceur.
La bouche est très épicée, riche, gourmande, l’équilibre est remarquable et la très belle longueur épicée conforte cette gourmandise. Un très beau vin pour finir en beauté. Très Bien +.

Encore une bien jolie série sur un thème qui nous est chèr: "le Rhône dans tous ses états"...les dés jetés, les bouchons ont sauté...
Un immense merci et un grand bravo à Eric pour son accueil et ses dons de cuisiniers.
Un petit remerciement aussi à la méteo qui nous a bien aidé pour cette magnifique journée...

Très peu de notes pour ma part. J'ai tellement souffert sur les blancs (merci Boris pour ta compassion) que je me suis vite arreté de noter.

Pour faire simple, voici mon top 3 en rouge :

- Clos des Papes 88 : ma 3eme rencontre avec ce vin, ouvert et aéré depuis la vielle au soir pour un service vers 16h. Lorsque je l'ai ouvert il avait un coté très sec, très "paille". L'aéation lui a fait le plus grand bien. J'avais un souvenir d'un peu plus de puissance sur les 2 bouteilles précedentes.

- Charvin 98 : j'ai trouvé beaucoup de classe dans ce vin. Une grosse complexité et beaucoup de fraicheur.

- Pignan 98 : ce vin a surclassé le Rayas 98 bu lors de notre session "horizontale 98". Le nez toujours autant atypique et reconnaissable, un touché de bouche qui sait se faire doux et charmeur.

Formaté Grenache? non, si peu....

Ce trio est suivi par le Clos des Papes 95, qui, a mon avis n'est pas prêt à être bu et par Chave 00, un des premiers Hermitages qui me séduit.

Coté blancs, ça a été la grande souffrance pour moi, quelle que soit l'étiquette, un peu comme une traversée du désert, mais plutôt coté chameau tant j'ai recraché et rien bu du tout. D'ailleurs au milieu de ce désert, le St Jo de Gangloff a été un peu comme mon oasis. (j'aurai pu aussi dire un "bout de bois" pour un naufragé, au milieu de l'océan).

Manu

PS: Cette journée aurait été parfaite si les deux rois des nombres, les buveurs d'équation, les détracteurs de la calculette avaient eu ce qu'ils méritaient: une bonne déculottée à la contrée...mais ce n'est que partie remise...même pas peur moi d'un mec qui a un Master en Sudoku et qui casse des GDP 07...><

"La version "standard" ou la Chamaray (version BioD, sortie uniquement dans les grands millésimes) ?
Superbe dégustation !"

je n'ai pas vu le terme Chamaray sur l'étiquette mais cela demanderait confirmation de celui qui a amené la bouteille. 08 ne semble pas être un grand millésime en Valais, si?

Quelle journée, tous les ingrédients étaient réunis pour que tout se passe bien : soleil, mer, cadre, comparses, repas et les vins.

Les vins furent de bonne qualité, certains se détachèrent de part leur classe : Clos des Papes 88, Hermitage (rge) 00 de Chave et Charvin 98. Le repas fut d'un superbe niveau, les perdreaux se marièrent selon les propos de Bernard tenus ci - dessus .
Les entrées "côté mer" furent superbes de fraîcheur accompagnant délicatement les blancs.

Merci à tous, j'ai passé un agréable moment, à bientôt

Sébastien

Les amis, en dehors de la chaleur (dans tous les sens du terme), de ce moment où pertinance et compétence des intervenants rimait avec humilité et simplicité....j'adorre!

J'ai appris plein de choses:
de l'association synergique (ce n'était pas exactement le terme employé sur l'instant:D) des hermitages blancs avec les rillettes; des nuances végétales raffraichissantes de vendanges entières quand c'est bien fait (c'est ça Laurent? ) au nez de lard fumé (merci Seb) que je saurai retrouver et de la comparaison enfin objective car servis l'un après l'autre entre vin d'où et vin d'ici........ et j'en oublie......

Les vins étaient délicieux et pour certains c'était ma première rencontre....
Et le trio de tête disons, le quatuor pour n'être pas polémique, s'est détaché de façon quasi unanime
C'est curieux comme il est difficile de cracher....certains vins;)

Quelle chouette journée!!

Bonsoir à tous :

un rapide message pour :

1) remercier Eric pour son accueil : la magie d' internet qui fait se rencontrer et se connaître des gens qui ne se seraient jamais croisés.
2) remercier l'épouse d'Eric d'avoir ouvert sa maison à une bande de braillards avinés... classes, mais avinés
3) m'insurger contre les propos qu'on m'attribue qui, sortis du contexte, me font passer pour ce que je ne suis pas

C'était une magnifique journée. J'ajouterai que le handicap de déguster en extérieur (arômes plus difficiles à capter à cause du vent, en tous les cas pour ma part) a été fortment atténué par la qualité des vins : y avait du niveau.

Mes conclusions de la journée : Châteauneuf est une grande appellation. Ou alors, j'ai moi aussi un nez déformé par le grenache.

Le seul bémol est que Eric a mis la barre très haute et qu'il va être difficile maintenant d'égaler cette première édition chez l'habitant:(

Merci encore et à très bientôt

Sébastien AB

Bonjour à tous,

En effet comment tout d'abord ne pas remercier grandement Eric pour la mise a disposition de sa maison pour notre session autour du Rhône !

En ce qui concerne la suite, beaucoup de bons moments, comme par exemple la dégustation au débotté de la marestel, a peine arrivée déjà ouverte ! la découverte également de l'Hermitage de Sorrel, jamais dégusté, et pourtant d'une richesse au nez digne des plus grands de l'appellation... L'odeur de vestiaires lorsque j'ai mis le nez dans le C9P Mont-Olivet , et puis des moins bons aussi ( j'étais persuadé d'avoir trouver le domaine lorsque fut servi le 1er Rouge... Complétement passé a côté de Gaillard ! Pourtant sa CR est superbe ! ), et surtout le fait une fois encore de devoir partir le 1er... Prisonier du boulot....

Mon top de la Journée:

#1 Clos des Papes 1995

#2 Charvin 1998

#3 Hermitage Chave 2000

Quelque chose me dit que la prochaine ne devrai pas être triste !

PS:

Tout comme SebastienAB, je dénonce les petites phrases hors contextes - 2 ne sonts pas de moi [size=x-small]J'ai fait bien pire[/size]

Du haut des escaliers de ce passage escarpé, la tête déjà chauffée par le soleil, il est là qui attend avec quiétude que les traces de son forfait soient effacées.
Les mains dans la chair de saumon, il taille avec une grosse lame les cébettes en grosses rondelles.
La grande ville est loin, mais cette porte sur l'orient exhale ses épices et ses saveurs. Deux cuillères d'huile de sésame viendront agrémenter ce tartare.
Cette céréale qui donne, loin derrière ce port, au delà de cette mer qui confère à la lumière de cette matinée une profondeur si particulière, des plats aux saveurs si subtiles, le houmous, le halva.
Quelques graines de sésame grillées pour évoquer ce soleil viendront agrémenter le plat.

Dans la rade, un porte container amorce ses derniers virages, soulevant l'écume, et l'iode se vaporise. Froidement, tel un chirurgien à l'instant de l'incision, n'a-t-il pas lui même exercé la médecine dans l'un des hôpitaux de cité de la French Connexion, il ajoute des algues vertes à son tartare de saumon.

Et les boites que transporte ce cargo ne sont-elles pas toutes pleines de produits manufacturés en provenance de l'Empire du Milieu? N'ont elles pas fait le tour du globe pour venir dans sa ville à Marseille? Comme cette sauce de soja dont il assaisonne la chair crue et rosée du poisson fraichement abattu.

Alors que les douze comparses, des quatre coins du département et même des départements limitrophes, sont en route pour l'Estaque, il repense tranquillement à la journée de son crime.
Huit.

Huit victimes froidement abattues.

Et tout cela pourquoi ? Il le sait trop bien et cela le ferait presque sourire s'il n'attaquait à cet instant l'émiétage du canard qu'il servirait en rillettes à ses débonnaires complices.

Il ne restait plus beaucoup de temps. Enfin toutes les traces allaient êtres consumées. Mais pour cela les corps devaient être préparés. La complicité de ces 12 fous avait un prix. Et il le connaissait trop.

Frénétiquement et impassiblement il affûte, chauffe, dore, tranche, flambe, cisaille. Du fond de l'immense terrasse, la Rue du littoral s'anime. Compères et complices de la première heure, ses deux chiens montent la garde et de leurs aboiements, camouflent les bruits de leur maître au fond de la cour.

Sa fille arrive, pas le temps de lui expliquer la raison de la venue de cette folle équipe. Il lui confie la confection d'un dessert chocolaté. Elle s'exécute. L'heure tourne, ils vont arriver.

Le premier arrivé sera le maître de cérémonie. Méticuleusement il étiquette les flacons qui participeront à l'effacement de la preuve.
Les suivants suivent et sous les yeux complices du maître de maison comme de son épouse, ils se livrent à leurs trafics coutumiers. Echange de caisses provenant de l'arrière pays Aixois ou de la lointaine Savoie.

Tel Francis le Belge en son temps, Karim, l'un d'entre eux, tient à vérifier la marchandise échangée.
D'une arme blanche il éventre la caisse portant effigie d'une croix blanche savoyarde. Une croix rouge aurait été préférable à cette heure.
Sortant par le cul l'une des passagères de la caisse, il lui enfonce sans cruauté mais avec une efficacité saisissante une vrille dans le sommet du goulot. Dès lors il devient évident que les huit victimes seront accompagnées de quelques cadavres.

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Roussette de Savoie - Marestel - Dupasquier - 2006

Nez d'hydrocarbure, je pars sur l'Alsace, et de miel. Miel de...châtaigner. Plus de doute possible, c'est une marestelle (la dernière remonte à il n'y a pas très longtemps ici ). Quelques notes végétales, de céleri?

Bouche est sur l'agrume confit, la mandarine confite, l'ananas. La finale est fraiche et citronnée. C'est toujours le même plaisir apéritif de boire ce vin déroutant.

Glou +.

Condrieu - Cherry - André Perret - 2006

Nez de poire, de gentiane, de fleur de génépi (ce n'est pas l'edelweiss Manu, mais celle là crois moi je la connais fort bien . Une odeur de carton mouillé est des plus inquiétante mais ne dérange pas tout le monde.
En bouche c'est perlant, cela part après agitation dans le verre. Il y a une belle matière et un beau gras, si le nez ne nous mène pas du tout sur l'appellation ni même n'est variétal, la bouche en revanche n'est pas ambigüe. Par contre elle n'est pas nette.
L'accord sera pourtant très réussi avec le tartare de saumon aux algues et huile de sésame.
¼ de glou (pour l'accord).

Saint Joseph - Gangloff - 2007

L'élevage est (encore) très présent sur ce vin que l'on a gouté au domaine mais que je ne retrouve pas dans le verre. Vanille et caramel ouvrent donc le bal, mais à l'aération, des beaux aromes floraux de violette et de chèvrefeuille.
Très bel équilibre en bouche entre gras et acidité. Acidité qui se relève en final et pondère agréablement l'élevage encore présent bien qu'en cours d'intégration.
Glou+

Hermitage - Marc Sorrel - 2006

Miel d'acacia, fruit exotique (kumquat), légèrement iodé.
En bouche c'est le mielleux qui prend l'ascendant avec de la banane et un coté un peu chaud mais belle richesse en bouche conférée par un beau gras et une finale extra longue légèrement réglissée. Superbe finale.

Glou Glou.
Hermitage -JL Chave - 1999

C'est encore le miel qui domine ce vin. Légèrement pétrolé aussi suivi de beaux arômes de citron bien mûr. Une légère touche oxydative et (ou comprenant) des arômes de pomme.
La bouche est très riche, beau gras et belle opulence pour une finale très fraiche sur la gentiane, l'infusion de réglisse au citron.

Glou Glou.

Les victimes d'Eric vont enfin connaître leur véritable dernière heure. 8 perdreaux abattus par le maître de maison, flambés au cognac et farcis au foie gras. Agrémentés d'une réduction de viande apportée par Bernard.
Côte Rôtie - Pierre Gaillard - 2004

Nez d'orange sanguine, de lard, de fumé et d'olives noires.
La bouche est très vive, très agrume là encore sur la bouche. Beau volume très salivant. L'élevage est parfaitement équilibré.
Un vin d'une grande finesse au nez comme en bouche.
Glou Glou+
Côte Rôtie - Les Grande Place - Jean-Michel Gerin - 2000

Le nez s'ouvre sur un coté viandé, giboyeux. C'est de prime abord très animal. La feuille de tabac et la framboise à l'eau de vie en second nez sont très élégants.
En bouche les tanins sont un peu saillants sans toutefois être durs. C'est bien équilibré avec une acidité marquée et encore du fruit en bouche.
Glou +

Toscane - Syrah - Isole e Olena - 2000

Nez de figue, de pruneau, de prune. C'est très mûr au nez.
En bouche on retrouve ce coté cuit avec pas mal de gourmandise et une belle acidité mais qui ne porte pas le vin très longtemps.
Glou

Hermitage - JL Chave - 2000

Il n'y a rien à dire, mais à l'aveugle un vin qui fait l'unanimité c'est beau à voir ;-)
Le nez est d'une précision millimétrique. Mûre, cerise et violette, suivies du chocolat noir et du tabac blond.
C'est envoutant. Le regard se perd sur le paysage sublime qui nous est offert en toile de fond. Un gabian me regarde et me rappelle à la dégustation. Je n'ai rien noté. Mais cette bouche était d'une fraicheur mentholée combinée aux agrumes sanguins, absolument somptueuse. Inoubliable.
Glou Glou Glou

Hermitage - La Chapelle - Paul Jaboulet Aîné - 1996

La figue, les dates, les épices orientales, la compote de fraise ouvrent le bal de ce très beau et évolué nez.
La bouche est un peu plus en retrait mais reste d'une grande élégance.
Très beau vin mais bouteille au delà de son apogée.
Glou+

Victoria Australia - Shiraz - Château Tahbilk - 1989

Résine, menthol, bois de cèdre, eucalyptus, prune et mûres. Un très beau nez aux nombreux arômes empyreumatiques.
Une belle attaque en bouche suivie d'un creux et une belle fraicheur en finale avec quelques amers plaisants.
Glou-

Hermitage - Greal - Marc Sorrel - 1986

Rarement le chocolat ne s'était présenté à mon nez de façon aussi marquée. C'est une tablette de chocolat noir. Suivent des notes végétales de paille et de feuilles séchées ainsi que la terre sur laquelle elles sont tombées.
La bouche est vive mais un peu fatiguée reste qu'elle conserve l'élégance des objets anciens. Au delà de son apogée, ce vin reste présentable.
Glou

Valais - Syrah Antica - Domaine Cornulus - 2008

Le nez est extrêmement floral sur la violette. Epicé de poivre.
La bouche est vive et marquée elle aussi par ces arômes poivrés. C'est un peu court, mais fait de pas mal de matière et cela parait très digeste.
Un vrai bon vin de copains.
Glou+

Châteauneuf du Pape - Domaine Mont Olivet - 2001

Attention volte-face! Ce vin se présente sur des notes franchement animales, une arrière ligne aromatique de fruit cuit, mais cela fait plus Syrah évolué.
La bouche semble le confirmer avec des arômes d'orange sanguine. Une grande gourmandise. La fraicheur envahit le palais avec un mentholé très porteur. La longueur s'en ressent et tout le monde est ébouriffé.
Glou Glou+

Châteauneuf du Pape - Pignan - 1998

Un nez de fraise, de résine, de chocolat.
La bouche est confiturée laissant une impression de sucrosité qu'un glycérol bien présent conforte.
C'est le bonheur d'une tartine préparée par ma maman à la sortie de l'école. Humm. Encore.
Glou Glou +

La belle série que voilà. Une envolée lyrique qui va prendre son point culminant avec la bouteille qui va suivre. La bouteille qui pour moi va être la deuxième rencontre avec ce millésime de Charvin et toujours la même impression d'avoir mis la tête dans le canon à air comprimé au moment de la décompression !

Châteauneuf du Pape - Domaine Charvin - 1998

C'est tout d'abord giboyeux, la viande et puis cela évolue sur les fruits noirs, la mûre, les myrtilles et les épices. C'est précis et fin à la fois.
La bouche est monstrueuse de fraicheur, c'est du réglisse à la menthe, du bonbon à la violette. C'est un vin de dandy.
Glou Glou Glou +

Châteauneuf du Pape - Clos des Papes - 1995

Après une telle révolution du cortex, le vin suivant semble fermé. Sans doute l'est-il un peu. Mais le nez sur les fruit cuits, la figue sèche et la feuille de tabac est bien dessiné.
La bouche est bien plus riche et opulente. Son coté compoté après la fraicheur de Charvin le place en léger retrait, mais c'est tout de même superbe.
Un vin qui a souffert de la concurrence de son prédécesseur, mais n'en n'est pas moins une très belle bouteille.
Glou Glou +

A ce stade on se dit que le point culminant a été atteint. Que même Clos des Papes 95 est effacé devant la splendeur de cette bouteille de Charvin. La suite va nous montrer qu'un sommet peut en cacher un autre.

Châteauneuf du Pape - Clos des Papes - 1988

Le nez dans le verre, les yeux fixent la mer sur laquelle le soleil commence à se poser. Rien, ni cette indécente jeunesse pleine de fruits noirs et de paille séchée, ni ces arômes animals, ni cette fraicheur qui perforent la façade nasale pour pénétrer directement mon cerveau, ne me feront poser la main sur le stylo. Le vin m'enlève de la séance, me subtilise à mes camarades pour une promenade en mon fort intérieur.
Gorgée après gorgée, l'équilibre fait de matière et d'acidité, de tanins et de toucher, de patine et de puissance, me transporte au travers des collines du Rove et de leurs falaises de calcaire. Je regarde mon carnet aujourd'hui et seul le nom du domaine et le millésime sont notés. Comme si je pouvais oublier...
Glou Glou Glou +

Banyuls Vin Doux Naturel - Grenache Gris - Domaine Villa Rose - 2007

Un nez de vieux cognac, de paille fraiche, de caramel, de cherry légèrement oxydatif.
Une bouche où l'alcool ne pose pas de problème et où les sucres sont compensés par une acidité relative mais suffisante.
Glou+

Produit à base de raisin et de marc de Provence - Domaine de la Tour du Bon - Vin d'Où - 2004

Je n'ai aucun mérite à avoir découvert ce vin vu que la bouteille était découverte! Mais il se trouve que j'aime particulièrement ce domaine et qu'Agnès aime particulièrement les Porto. D'Où la production de ce VDN de la granacha (et oui Eric, j'ai vérifié et les deux cuvées, contrairement à mes péremptoires affirmations sont bien issues de la même parcelle de Grenache noir). Et ce dernier est une pure gourmandise qui se love délicieusement dans les espaces laissés par le moelleux du gâteau au chocolat. Sur le fruit , la mûre et la confiture de fraise la bouche complète les arômes de café du nez pour accompagner ce dessert filial.
Glou Glou

Vin Naturellement Doux - Domaine de la Tour du Bon - Vin d'Ici - 2001

Notre hôte n'en finit pas de nous émouvoir. Et moi le premier. Je n'ai plus regouté cette merveille depuis des années. Au point que je me suis convaincu préférer le vin d'Où .
Mais cette comparaison est une chance splendide de confronter ces deux perles rares. Les fruits noirs en confiture, l'olive noire, le Havane, les feuilles séchées.
Glou Glou +

Ce vin est vraiment une merveille, comme ta maison, ta cuisine, ton hospitalité, ta générosité. Eric encore une fois merci.

Alex6

Super alex !! Je suis partagé entre la joie de vivre ces moments et la frustration de ne pas en avoir été !! Mais ce n'est pas grave, je vais me rattraper !!

A bientôt,

Arnaud.

Alexis, tu es au top La tartine preparee par Maman a la sortie de l'ecole, j'adore

Sylv1

Merci Alexis

Mais qu'est ce que tu écris bien!
L'analogie avec la série noire est menée de main de maitre
Et les explications sur les CR que tu n'as pas notés sont presque plus parlantes que les CR eux même



Du grand art!

Comme toujours quel regal de lire les recits d'Alex. Entre Sylvain et Alex on est bien armés à LPV PACA!
Les photos nous permettent de nous replonger dans une journée fantastique, ou notre hote Eric avait tout fait pour nous bichonner au maximum. Il a meme reussi à nous ramener le soleil, ce qui n'etait pas gagné en debut de semaine...
Les vins etaient comme souvent ...nombreux, et de grande qualité.
Pour moi 4 vins ressortent, Hermitage de Chave, Charvin, et les deux clos des papes.

A la prochaine, avec impatience...-D

Alain

ouias, franchement chapeau pour le texte!
Y a quelques photos pas mal aussi() Dommage qu'il en manque une de Laurent:D

Boris, fait pas le malin...fait pas le malinB)-

Pourtant il a du "chien" Lolo sur les photos....

Bravo Alex pour ce magnifique récit de la Rhône Connection de l'Estaque (port ou plage ?)

Sébastien

Bonjour à tous,

Je prends 2 secondes pour ce message, je ferai un CR à mon retour de suisse...
Merci à tous pour cette super journée, et à Eric pour son hospitalité et à sa super cuisine... (et à sa fille..)!

enzo écrit: "La version "standard" ou la Chamaray (version BioD, sortie uniquement dans les grands millésimes) ?
Superbe dégustation !"

je n'ai pas vu le terme Chamaray sur l'étiquette mais cela demanderait confirmation de celui qui a amené la bouteille. 08 ne semble pas être un grand millésime en Valais, si?

Laurent, cette bouteille etait la syrah 'antica' du domaine Cornulus. Il n'y avait aucune autre mention.... [size=small]Merci à Anthony et Nicolas pour leurs conseils..[/size]. Je suis curieux de voir ce que cette bouteille donnera dans quelques années..

Petite remarque: je suis étonnée de ne pas voir de citation relative à papa et maman...
A bientot les gars...

Olivier

Avec un peu de retard merci pour cette journée magnifique.
Mon CR ce week end ( même si je note dur )
Merci aussi pour les CR précédents et l'accueil de notre hôte

PS : Alex tu es trop un poète !! et Manu : faut qu'on parle (de ce jeu à 32 cartes ) ... ><

Karim

Merci à tous pour vos messages laudatifs.
Mais la ruelle d'Eric, les gabians au dessus, le bruits des haubans dans le port et cette énorme complicité autour de la table, c'était comme frotter de sa manche sur la tranche d'un "Chourmo", d'un "Solea" ou d'un "Total Kéops", pour réveiller, à l'instar d'Aladdin et son génie, l'esprit de Jean-Claude Izzo pour guider le récit.

Alex6

Bravo les gars et bravo Alexis pour ton texte!
A 37 ans j'ai pour la première fois foulé le quai du vieux port et gravi quelques pentes du Panier, c'était l'été dernier. J'étais à fond sur les traces de JC Izzo, une trilogie qui m'a marquer (à l'encre de seiche ) ...j'avais même mis Miles Davis dans la voiture Me manquait plus que les beignets de langues de morues et le bandol qui va bien...

Votre dégustation: j'en ai rêver, vous l'avez fait

Deux références livresques pour les amoureux du sud, de la poésie du polar et des bonnes choses:

le livre de cuisine de la série noire

les recettes de Pepe Carvalho

Jean-Bernard

Grâce à Eric et à cette bande de doux-fadas, cette dégustation fut en effet une dégustation de rêve !

Pour les langues de morue, c'est pas ce qu'il y a de plus simple à trouver (en été uniquement). Essaye les joues de morue en beignet, c'est juste un peu moins succulent..

Pour les bouquins, je ne connais pas "les recettes de Pepe Carvalho", mais les deux bouquins "Le livre de cuisine de la Série noire" et surtout "Le livre des alcools dans la Série Noire" sont indispensables dans toute cuisine qui se respecte.

Alex6

Ah, Pepe Carvalho ! Montalban manque au polar... et à la gastronomie.
Dans le même registre que ceux déjà cités, il y a également "Simenon et Maigret passent à table".

Bon week-end,
Gilles