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Quand les Gunthards revisitent la scène de la cuisine chez VolfoLegui !

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Il devrait être une des vedettes de l'horizontale de Chablis 1ers crus et GC 2005 que j'organise dimanche...

Fallait pas dire ça Jean-Loup ;)

Julien
30 Mar 2016 07:23 #121

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Jolie degust les amis, et chouette CR, - je me désole de n'avoir pu être des vôtres...

Le Forest 2005 avait l'air bien sympa. Goûté il y a quelque chose comme deux ans, il m'avait laissé une belle impression, mais avec sans doute un peu plus d'austérité / de fermeture.

À bientôt!

Mathieu
31 Mar 2016 18:05 #122

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Les Gunthards ne sont pas morts, ils boivent encore !


Soirée Gunthard, soirée panard ! :woohoo:




Domaine Pattes Loup, Chablis 1er cru Beauregard, 2014



Robe très claire à peine teintée.
Joli nez bien tourné et d'une typicité toute beaunoise par son élevage finement épicé parfaitement intégré à un ensemble floral. C'est net et très appétant !
La bouche déroule une construction qui signe la grande maîtrise de l'usage du fût de la part des vignerons de la Côte, quand l'aromatique encore jeune évite l’écœurant du caramel au lait mais porte de jolies senteurs encore un peu brouillonne en jeunesse tout en livrant un équilibre de bouche réussi, à la fois confortable et avec de l'allant.
La finale est nette et précise, avec toujours ces fines notes boisées encore à fondre.
C'est très bon !

Y'a pas, ils savent y faire, les gars au sud du Beaune !
Comment ça, peut-être mais rien à voir ?!

Et v'lan, tombe ton bénard, Gunthard ! Où comment se prendre 300 kilomètres de futaille dans le futal !
Y'a pas à dire, le terroir à l'aveugle, c'est quand même celui du chêne qu'on trouve le plus rapidement... :oops:




Pierre Yves Colin-Morey, Saint-Aubin 1er cru En Remilly, 2012



Bouchon parfait.
Robe jaune paille sans évolution.
Nez puissamment marqué d'un élevage réducteur bien maitrisé, sur le pétard, l'huile de sésame et le pain grillé. Perso, j'adore ces notes donc ça me convient mais faut reconnaître que c'est (encore ?) ultra monolithique, le genre de coup de nez qui aurait déclenché le pugilat habituel entre les Alamis bien élevés et les Punks à clebs du bout de la table.
La bouche est volumineuse, sur une matière glycérinée en limite de surpoids et qui tapisse vite le palais.
Le vin manque un peu de relance pour mobiliser cette ampleur mais il se refait la cerise sur la chair nacrée sucrée de la St Jacques snackée.
L'aromatique est en pleine phase avec le nez, sur la belle réduction mais sans réel fruit pour la complexifier.
La finale est agréable malgré un côté un peu brouillon et lent qui l'affadit un peu.
Pas mal du tout pour moi mais il faut vraiment adhérer au style.
A suivre.


Domaine Ostertag, Alsace grand cru Muenchberg, Riesling, 2008



Robe vieil or.
Nez complexe et avec de l'ampleur et une pointe d'oxydation selon moi, sur des notes exotiques, entre la mangue, le fruit de la passion mais aussi un côté feuille de tabac et fruits secs qui lui font perdre en fraîcheur.
L'attaque de bouche est immédiatement sur une très légère sucrosité qu'une acidité bien présente mais surtout de très beaux amers viennent trancher et étirer pour offrir un vin complet, d'un volume et concentration bien maîtrisés mais avec toujours quelques goûts de fruits secs qui flirtent avec le côté obscur de l'évolution.
La finale est agréable, étirée agréablement par l'amertume comme sur les liquoreux.
Bien + mais il était temps pour cette bouteille, je pense.


Clos Saint Jean, Cahors, 2001



Robe violacée avec une petite évolution brune.
Beau nez sérieux, sur les fruits noirs, les épices, une petite pointe marine, entre l'encre et le goudron.
Bouche agréable, un peu linéaire et manquant de folie et d'hédonisme, offrant un volume plein, assez peu intense mais bien équilibré toutefois.
Finale efficace aux tanins bien fondus, sans en devenir interminable ni très excitante pour autant.
Bien, sans plus.


Clos de Gamot, Cahors, Cuvée des Vignes Centenaires, 2002



Robe un peu plus claire et évoluée que le Clos Saint Jean.
Note très végétal, sur des notes racinaires et de géranium qui prennent à l'excès le pas sur le fruit.
Bouche rébarbative d'acidité, sans chair ni confort pour la tempérer et dont la finale est marquée de tannins féroces.
Finale stridente et grimaçante, je rends les armes !


Domaine Tempier, Bandol, La Tourtine, 2001



Bouchon imbibé au 1/4 mais en parfait état.
Robe sur un grenat rouille finalement assez clair.
Nez délicat, sur un bouquet fin très épicé, avec des notes de figue séchée et de confiture de vieux garçon. L'ensemble reste toutefois assez discret et il faut aller le chercher.
La bouche en revanche est belle, sur un toucher suave d'une indéniable sucrosité mais bien portée par une jolie acidité qui évite l'effet de lourdeur.
Le vin ne renie pas son soleil mais les 15° annoncés sont imperceptibles et la qualité d'extraction comme de tanins est remarquable, sur un déroulé au toucher délicat au moelleux très agréable et qui s'accorde furieusement bien avec le fondant des joues de boeuf cuisinées par Gui.
Très belle finale ronde et lascive, soyeuse et d'une très grande persistance.
Un très beau vin de soleil ! (tu)

Et comme d'hab' dès qu'il y a un Bandol à l'aveugle, Legui ne se trompe jamais ! %tchin


Domaine Dupont-Tisserandot, Gevrey-Chambertin 1er cru Petite Chapelle, 2009



Robe grenat assez profonde.
Nez un peu gênant pour moi car marquée par des entêtantes notes de yaourt à la fraise. Moi j'ai surtout le yaourt mais pas les copains qui semblent plus tolérants que moi en ressentant le fruit.
L'attaque de bouche est agréable, bien dotée, sur une matière fluide et glissante avec une petite rondeur facile.
Mais les choses se gâtent à compter du milieu de bouche où le vin manque de corps et comme de fond pour prendre de l'allonge et de l'ampleur.
Curieuses sensations contradictoire entre l'attaque et la finale sur un vin qui m'a paru manquer de naturel d'expression, comme un peu forcé.
Bizarre.


Domaine Joseph Voillot, Pommard 1er cru Les Pézerolles, 2007



Robe claire et sur une évolution tuilée certaine.
Nez qui transporte immédiatement en Bourgogne dans ce qu'elle a de plus beau, à la fois délicat et fin et d'une totale noblesse, quand les petits fruits rouges répondent au floral de l'âge qui s'exprime sur le pot pourri et de splendides notes épicées, sur le poivre gris.
Et la bouche enchaîne sans décevoir, offrant à la fois une trame acide bien présente et qui apporte une fraîcheur délicieuse mais aussi déroulant le miracle du pinot réussi, quand le vin exprime une présence sans pesanteur qui s'étire et désaltère.
La finale est superbe de présence et de persistance, sur une belle complexité de goûts, avec encore une vraie présence tannique qui peut encore gagner en fondu.
Une superbe bouteille ! (tu) (tu)

2007 est vraiment le millésime sous-estimé de la dernière décennie et grâce auquel je ne compte plus les grands moments de plaisir !



Domaine Fontaine-Gagnard, Volnay 1er cru Clos des Chênes, 2008



Robe sur un grenat très clair.
Joli nez délicat et franc, compromis de fines notes de fruits rouges (groseille) et épicée, avec là encore après le Voillot une agréable pointe de poivre gris.
La bouche manque en revanche d'équilibre, honnête en attaque, elle s'abîme vite dans une forme de creux mais plus encore dans une amertume assez rébarbative et qui bride trop la finale pour y prendre un plaisir réel.
Finale un peu décharnée et qui peine face au superbe Pézerolles de Voillot.


Château Doisy-Daëne, Sauternes, 2004



Robe sur un superbe doré chatoyant.
Nez franc et ouvert, sur l'ananas et des notes exotiques, la bergamote, le caramel au lait.
Bouche très agréable, pas très puissante et sur une liqueur assez légère mais justement pétrie de buvabilité, sur une jolie acidité salivante et traçante qui apporte beaucoup de fraîcheur.
Si la finale n'est pas interminable, elle concilie très bien acidité et amertume et appelle ainsi à se resservir avec aisance.
Joli vin !




Allez zou, la vaisselle et au lit !

Merci à mon vieux Gui et sa douce pour ne jamais perdre le rythme des débouchages en série et permettre aux vieux machins Gunthards de ne pas lâcher le verre.

C'est qu'on rajeunit pas !
Et en période de réchauffement climatique, tous les experts vous le diront : l'hydration, c'est important !

A très vite,
Bises à tous,
Oliv
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08 Oct 2018 20:22 #123

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" puissamment marqué d'un élevage réducteur bien maitrisé, sur le pétard, l'huile de sésame et le pain grillé"

Et que va t'on retrouver dans la bouteille pour l'anniversaire de ses 10 ans !!
Personnellement , un seul essai sur le domaine ( millésime 2008 ) ne m'a jamais incité à renouveler le moindre achat ...
Je te rejoins sur la qualité du millésime 2007 en Bourgogne ...de belles surprises .
09 Oct 2018 01:16 #124

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:unsure: :unsure: :unsure:

Adieu au dernier des Tontons...

"La psychologie, y'en a qu'une : défourailler le premier !" - Pascal

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09 Oct 2018 16:41 #125
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Réponse de oliv sur le sujet Décuvage de canicule chez Legui

Décuvage de canicule chez Legui



Langlois-Château, Crémant de Loire, Quadrille, 2011



Robe jaune paille.
Joli nez ouvert et causant, sur des notes briochées et épicées enroulées dans les fruits jaunes.
Bouche pleine, sur une petite rondeur facile en attaque bien rafraîchie par une acidité bien mûre et titillée par une jolie bulle.
Finale bien équilibrée et portée par une amertume agréable.
C'est très bon !


Ossian, 2010



Robe ambrée.
Nez fatigué, sur le miel, la cire d'abeille, la peau d'orange séchée et un peu d'alcool.
Bouche épaisse et lourde, oxydée de goûts et marquée d'une amertume affreuse.
Paix à son âme.


Domaine Morey Coffinet, Chassagne-Montrachet 1er cru La Romanée, 2010



Robe jaune sur un léger fluo.
Joli nez au service, sur les fleurs blanches mentholées portées par des notes de fumée. Le réchauffement ramène un boisé réglissé nettement plus lourdaud et qui pèse sur le vin.
Bouche bancale, à l'attaque douce et crémeuse, presque grassouillette mais à l'acidité et à l'amertume excessive mal intégrées.
Finale roborative, sur une fine sucrosité de bois qui m’écœure un peu.
Pas fan.


Domaine Jean Paul & Benoit Droin, Chablis 1er cru Montée de Tonnerre, 2012



Robe jaune très claire.
Nez fortement réducteur, sur le pétard, la fumée, quelques notes florales et d'anis vert.
Belle bouche pleine avec de la tenue et de la trame, sur une impeccable structure et rythme qui apportent une vraie buvabilité.
Finale juteuse et fraîche qui donne un vrai plaisir.
Pas pensé une seconde à Chablis, sur une expression de boisé qui faisait très beaunoise.
Très bien.


Domaine Bonneau du Martray, Corton-Charlemagne, 2011



Bouchon parfait.
Robe jaune paille.
Nez très fermé, quasi mutique, sur un fin floral et boisé qu'il faut vraiment aller chercher.
Bouche d'une belle maturité en attaque, sur une forme de confort parfaitement propulsée par une très belle acidité.
Le vin propose une trame très intéressante et tient la présence sur le palais d'un tactile concentré très agréable.
En revanche, en l'état, l'aromatique totalement en dedans rend la dégustation assez intellectuelle.
Belle matière première. Mais à attendre.


Château Pontet-Canet, Pauillac, 1999



Robe bordeaux brique sur l'extérieur du disque.
Beau nez ample et franc, sur des notes poivrées, de goudron, de café, avec un beau fruit noir encore présent.
Bouche racée et fraîche, sur une matière à la fois ample et d'une forme de droiture qui apporte assise et rythme.
Finale juteuse et d'une belle persistance, aux tanins bien fondus pour un vin qui m'a semblé parfaitement à point.
Très bien.


Domaine Robert Michel, Cornas, Cuvée des Coteaux, 2005



Robe grenat pourpre.
Joli nez riche et bien mûr, sur de puissantes notes résineuses qui alternent avec des senteurs un peu lourdes de fraise Tagada.
Bouche ample avec une certaine sucrosité en attaque mais aussi un volume et des tanins bien présents qui appellent la viande.
Finale juteuse, avec une petite pointe chaleureuse.
Bien à très bien.


Domaine du Prieuré Saint Christophe, Mondeuse Prestige, 2009



Bouchon comme neuf, à peine taché sur le miroir.
Robe violacée claire sur les extérieurs.
Nez immédiatement ultra causant et généreux, sur la liqueur de fruits noirs (cassis, mûre, myrtille), de puissantes notes résineuses et poivrées qui évoquent l'encens, des senteurs de cendre et d'olive noire. Whaou, ça cause !
Bouche agréable, sur de délicieux goûts en phase avec le nez, avec un petit manque de chair (mais le vin est servi trop froid) à cœur qui laisse une certaine place à une fermeté et amertume tannique qui doit pouvoir se fondre à la garde.
Car impossible sur cette bouteille d'imaginer que ce vin a 10 ans.
A suivre avec grand intérêt.
Bien à très bien.


Domaine de Montbourgeau, L'Etoile,Cuvée Spéciale, 2014



Robe nettement dorée.
Nez agréable, sur des notes pâtissières de tarte aux noix de pécan, un fin grillé.
Bouche légère, sur une oxydation discrète et un volume délicat qui, s'il manque un peu de puissance et d'intensité, a l'avantage d'offrir une vraie buvabilité.
Finale courte mais rafraîchissante.
Bien.


Mas Delmas, Rivesaltes Ambré, 2011



Robe orangée cuivrée trouble, avec un air un peu usé.
Très joli nez doux et confortable, sur des notes de chocolat au lait, de figue sèche, d'épices, sans charge alcooleuse.
Bouche plus un dedans, un peu faible de trame et de structure, sur de jolis goûts de fruits secs mais qui manque de corps pour proposer plus d'ampleur.
Finale simple et assez courte.
J'ai bien aimé le nez, moins la bouche.
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07 Juil 2019 20:00 #126

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Réponse de Jean-Bernard sur le sujet Décuvage de canicule chez Legui

Juste pour l'intitulé du vdn: il s'agit du Mas Delmas non? Contrairement à ce que doit "penser" ton correcteur automatique... :)

JB
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08 Juil 2019 09:25 #127

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Réponse de Gildas sur le sujet Décuvage de canicule chez Legui

J'ai rapidement pensé à une contrepèterie avec le titre ;)

Visiblement, Ossian 2010 a encore frappé : j'avais acheté ce même vin en Espagne en 2014 chez un caviste : oxydé/mort, puis remplacé par une autre bouteille de nouveau défectueuse (on ne peut plus bouchonnée).
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08 Juil 2019 09:33 #128

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Réponse de oliv sur le sujet Ce n'est qu'un au revoir, Gunthard !

Ce n'est qu'un au revoir, Gunthard !



On en connait qui vont commencer à respirer dans les concours de la Reuveufeu !

Car depuis quelques années, certains commençaient à craindre un syndrome jeannilonguesque et s'imaginaient éternellement destinés à regarder des boîtes d'en dessous notre champion à nous, l'homme à la coolitude à faire passer un hipster pour un Pierreàfeu, une tête d'ampoule capable d'inventer la machine à cintrer les bananes : le meilleur d'entre nous, notre Gunthard Denaire !

Pendant que certains se préparent en altitude à coups d'angoissantes horizontales sophrologiques de cépages de supermarché, le Mathieu révisait ses gammes avec décontraction à coups de tire bouchons et de tranches de pâté en croûte maison, s'enquillant le plaisir du sport et partageant les bonheurs de l'effort avec des sparing partners totalement acquis à la noble cause de sa victoire annoncée !

Car le Denaire, c'est pas le genre à angoisser avant la compèt' !
Quand d'autres se sont sevrés d'un régime à déprimer un clown et angoissent une semaine avant la date en regardant le plafond, lui compte 5 minutes les Mouton qui l'attendent en cave et s'endort l'estomac repu sur l'Oreiller de la Belle Aurore qu'il a lui même préparé.

Mais respirez, les gens, le Denaire qui a si souvent envoyé ad patres vos espoirs de gloire oenophiles s'expatrie !
Et comme il aime l'effort, l'animal, il a choisi un bled où l'accès au canon de 75 ferait rêver tous les pacifistes de la planète.
Donc avant de le laisser s'envoler vers sa mer de sable et des années de pépie, on pouvait compter sur notre Gui pour fournir les murs et la tortore et honorer le Champion.

Math', bon vent à toi et surtout, quand tu commenceras à trembler et à voir des éléphants roses, un p'tit coup de rame ou d'avion et les Gunthards seront là pour t'aider à passer la crise de manque ! :/:

Allez, à table pour un au revoir...





Domaine Louis Michel, Chablis 1er cru Forêts, 2014



Robe jaune paille.
Nez ultra élégant, encore plus lors de la repasse sur le fromage où il devient scintillant, sur des notes florales et d'agrumes d'une précision et délicatesse absolument délicieuses !
Bouche nerveuse, sur une tension laser pleine de tranchant et de rythme, avec un côté acéré auquel la précision aromatique en phase avec le nez apporte beaucoup de charme.
Finale élancée et désaltérante, sur de beaux goûts fins et une morsure acide salivante qui me convient tout à fait.
Très bien !


Domaine Pierre Morey, Meursault Les Tessons, 2008



Robe bouton d'or.
Nez plus évolué, avec une forme d'évolution au bouquet complexe, sur le beurre noisette et de puissantes notes d'orange.
Bouche puissante, sur une propulsion acide immédiate qui porte une belle matière toute en volume et en tenue.
L'ensemble est concentré et présente comme une forme de légère brutalité rustique par la présence d'amers (ziste).
Les goûts sur la pierre frottée et l'écorce d'orange m'évoque irrésistiblement le Jura.
Finale toute en tension sèche.
Très bien.


Domaine Jean-Paul et Benoit Droin, Chablis Grand cru les Clos, 2008



Robe jaune clair légèrement fluo.
Nez ample et un peu lourdingue, sur la guimauve et de puissantes notes lactées, entre le yaourt aux fruits, l'huile de coco.
Bouche au volume riche et tapissant, avec de l'épaisseur et qui dénote un peu après les deux lames de rasoir précédentes.
L'aromatique ajoute de la lourdeur avec un lacté qui pèse à l'excès sur le fruit.
Finale agréable par sa tenue et son allonge malgré ces goûts coco un peu écœurants.
Bien.


Domaine de Montcalmès, Coteaux du Languedoc, 2005



Robe évoluée, sur un bordeaux un peu trouble.
Nez clairement sudiste d'expression, sur la garrigue, les fruits noirs cuits, le chocolat, une évolution notable sur le cuir et le bouillon Kub.
Bouche pleine et cohérente, avec une richesse sans lourdeur grâce à une concentration naturelle et à une belle acidité.
Finale pleine aux tanins fondus, sur un volume bien maîtrisé mais qui commence à tirer un peu trop sur le tertiaire à mon goût.
Bien à très bien.


Domaine Joseph Voillot, Volnay 1er cru Champans, 2009



Robe grenat très claire avec un début d'évolution roussie.
Nez magnifique de classicisme maîtrisé, quand les petits fruits rouges et des bois répondent à des notes finement épicées et floral (pivoine, pot pourri) dans un ensemble d'une superbe élégance. Ça vous saute au pif et difficile de s'en décoller !
Bouche très agréable, sur un jus velouté au joli moelleux de texture mais sans aucun déficit de fraîcheur par l'apport d'une acidité bien mûre parfaitement intégrée.
Finale énergique aux tanins suaves mais avec une pointe d'amertume.
Très beau vin !


Domaine des Perdrix, Nuits-Saint-Georges 1er cru Aux Perdrix, 2005



Bouchon absolument parfait, juste taché sur le miroir
Robe grenat sombre, presque bordeaux.
Nez bizarre et somme toute assez moche, sur des notes fatiguées de champignons séchées, de boîte à épices poussiéreuses, de cire et de malt, une forte aération dans le verre réveillant un peu les fruits noirs compotés.
Bouche bancale, à la fois riche par une espèce de sucrosité peu agréable et mordante par une acidité aride totalement dissociée.
Finale illisible, sur des goûts de vieux machin.
Aucun plaisir possible et le retour au Volnay de Voillot en devient une bénédiction !


Château de Vaux, Moselle, Pylae, 2016



Robe violacée toute jeune.
Nez ultra primaire et sexy, sur la confiture de fruits rouges et bleus, entre la framboise et la myrtille, avec une richesse froufroutante qui frôle l'excès sans s'y vautrer.
Bouche juteuse et d'une évidence gourmande très agréable, sur un volume plein d'une petite sucrosité lascive qu'une bonne acidité sauve de la lourdeur.
L'ensemble est un peu primaire aromatiquement ce qui crée un effet saturant assez rapide sur une finale séveuse, avec de la gourmandise.
Bien à très bien.


Caveau de Bacchus, Arbois, Réserve du Caveau, 2008



Robe nettement dorée.
Nez classique, sur une oxydation légère, sur le cuir et le curry et qui laisse s'exprimer des notes de jus de pomme reinette et de peau d'orange.
Bouche remarquable de constitution, qui se propulse par une acidité tranchante pour accélérer encore et encore en offrant un volume impactant qui cogne sur le palais, conciliant une forme de puissance et un côté fuselé génial d'expression.
Finale dense et racée, avec une puissance qui ne cède rien à la buvabilité.
Superbe !


Domaine Philippe Delesvaux, Coteaux du Layon Saint Aubin, Les Clos, 2010



Bouchon parfait.
Robe dorée aux reflets verts.
Nez étonnant, sur les agrumes, la mandarine mais aussi de puissantes notes de gentiane et de cendre froide.
Bouche au joli équilibre frais, sur une liqueur juteuse bien tendue par une acidité très agréable.
Finale salivante et croquante, avec toujours ces curieux goûts de gentiane.
Bien à très bien.




Denaire, Denaire, Denaire !


Mon Mathieu, bon vol et beau vent à tous les 4.
Tout le GC se joint à moi pour souhaiter le meilleur à toute la famille.
Je ne doute pas que tu parviendras bien à nous pondre une somme sur les vins de l'Atlas et à nous y dégoter quelques merveilles !

Porte toi bien et fort !
Et surtout, à très vite pour de nouvelles aventures.

Bises,
Oliv
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10 Aoû 2019 18:08 #129

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Réponse de sideway sur le sujet Ce n'est qu'un au revoir, Gunthard !

Merci pour le CR Oliv, pour moi qui ai toujours apprécié les contributions de Mathieu ainsi que son esprit éclectique !

Ce doit être la première fois que je vois la mention " Quasi-monopole " sur une étiquette (Nuits-Saint-Georges 1er cru).

Frèdè
10 Aoû 2019 18:36 #130

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Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet Ce n'est qu'un au revoir, Gunthard !

il a choisi un bled où l'accès au canon de 75 ferait rêver tous les pacifistes.

Tu connais le canon de 75, oliv ? L'étendue de tes références m'étonnera toujours… :jump:

Quant à toi, Mathieu, j'ai eu la chance de te rencontrer et pas seulement au concours de la RVF (où tu étais en effet brillant) : tu ne fais pas dans l'esbrouffe et si tu gagnes, c'est surtout à être connu. (tu)
Je suis sûr que l'on se reverra à ton retour.
En attendant, bon séjour en Afrique du nord !

Jean-Loup
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10 Aoû 2019 19:07 #131

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Réponse de Vaudésir sur le sujet Ce n'est qu'un au revoir, Gunthard !

Je vois que les Clos 2008 de Droin ressemble presque point pour point à l'aromatique que j'avais rencontré par contre la bouche avait une bien meilleure tenue.
Stéphane
10 Aoû 2019 19:26 #132

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Réponse de mgtusi sur le sujet Ce n'est qu'un au revoir, Gunthard !

L'oreiller de la Belle Aurore avait été modestement renommée en Traversin de je ne sais plus qui.

Oui Jean-Loup, c'est injuste, Oliv est jeune et en sait plus que nous sur le canon de 75 sans recul de nos lectures d'Historia spécial deuxième guerre mondiale (j'ai bon ?)

Michel
10 Aoû 2019 20:46 #133

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Réponse de oliv sur le sujet Ce n'est qu'un au revoir, Gunthard !

En savoir plus que Jean-Loup sur le sujet, je crois quand même que ce n’est pas donné à tout le monde. ;)

Merci Michel pour le jeune.
On me le dit bien trop rarement, je trouve !
10 Aoû 2019 22:28 #134

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Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet Ce n'est qu'un au revoir, Gunthard !

le canon de 75 sans recul de nos lectures d'Historia spécial deuxième guerre mondiale (j'ai bon ?)

Pas tout bon, Michel…

La notion de "sans recul" est bonne au sens où l'ensemble du canon ne recule pas comme ses prédécesseurs sous l'effet du tir. Mais l'appellation est utilisée pour d'autres types de canons, sans culasse.
Le canon de 75 est le premier qui est équipé d'un "lien élastique" qui relie une partie reculante (tube, culasse) à la partie principale fixe.

Ce canon a comme appellation 75-97 : 75 c'est le calibre et 97 c'est l'année d'adoption. Il s'agit donc de 1897 et ce canon a beaucoup plus été utilisé lors de la première guerre mondiale que lors de la seconde…

Mais ne polluons pas trop ce superbe sujet des Gunthards !

Jean-Loup
11 Aoû 2019 12:13 #135

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Réponse de mgtusi sur le sujet Ce n'est qu'un au revoir, Gunthard !

J'ai retrouvé, il s'agissait du traversin de la belle Charlotte.

Compliqué de mettre des liens avec une tablette (enfin pour moi) mais il suffit de chercher avec traversin dans le corps du message.

Ca donne une bonne idée du talent culinaire dudit Matthieu et de son humilité.

Michel
11 Aoû 2019 12:51 #136

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Réponse de oliv sur le sujet Le retour du Gunthard prodig(u)e !

Le retour du Gunthard prodig(u)e !



Ajustage de notre Denaire avant concours


Parti exercer ses talents dans un royaume ensoleillé, notre Denaire nous avait beaucoup manqué.
Profitant d'un passage chez le fabricant pour réinitialisation de son logiciel, notre bon Gui, la Mère de tous les ouvriers Gunthards, a une nouvelle fois ouvert ses portes à la bonne humeur et à la large soif des Compagnons du Lever de Coude.

On a bien mangé, on a bien bu, on a la peau des joues (et du ventre) bien tendue.

En piste et vivement le retour de notre prodige ! %tchin





Domaine Gérard Boulay, Sancerre, Clos de Beaujeu, 2007



Robe sur un léger doré.
Nez moche, sur le cuir, la crème, un évident début d'oxydation.
Bouche tendue, avec un bon volume mais un peu aride et manquant de fraîcheur et d'allant, sur des goûts trop évolués en phase avec le nez.
Finale un peu creuse et décharnée.
ED ?


Domaine Gérard Boulay, Sancerre, Monts Damnés, 2007



Robe jaune paille.
Très beau nez élégant, floral, sur un très minéral totalement chablisien.
Superbe bouche à la texture d'eau de roche, cristalline et toute en fraîcheur tonique, sur une trame rythmée d'une densité et finesse au point d'équilibre délicieux.
Finale classe et racée, d'une allonge nerveuse assez irrésistible.
Excellent !


Domaine Didier Dagueneau, Blanc Fumé de Pouilly, 2010



Robe à peine teintée d'un léger vert de gris.
Nez serré, un peu réducteur (pneu) et primaire, sur le cassis, le réchauffement ramenant des notes plus riches, de fruit de la passion. L'ensemble fait jeune, même pas adolescent.
Même phénomène en bouche où l'ensemble est dense mais assez peu avenant, comprimé autour d'une puissance acide amère trop concentré en l'état pour apporter un plaisir hédoniste.
Les goûts trop primaires et la finale ferme accentuent ce sentiment d'ouverture trop précoce.
A attendre précieusement car le potentiel semble là.


Domaine Jean-François Ganevat, Côtes du Jura, Les Grands Teppes Vieilles Vignes, 2007



Robe dorée avec une certaine évolution.Nez très réducteur, sur un sésame grillé puissant qui me rappelle les grandes heures des hululements à la boite de sardine des punks à chien !
Bouche à l'attaque résolument perlante mais qui se dégaze assez vite dans le verre pour livrer un équilibre plein et rythmé à la fois, sur une belle matière juteuse mobilisée par une acidité très agréable.
Les goûts sont un peu trop monolithiques et marqués par ce grillé Coche pour en faire un très grand vin.
Mais force est de constater qu'on s'est tous resservis avec plaisir.


Domaine Michel Gay et Fils, Aloxe-Corton, 2015



Robe grenat sombre encore bleuté.
Nez sur les fruits des bois, la myrtille et de nettes senteurs épicées et lactées qui signent un élevage bois pas encore fondu.
Même phénomène en bouche avec un vin bien construit, sur une matière présente et une bonne acidité mais un peu écrasé par un lacté gênant qui bride l'expression aromatique.
Finale où le poids d'élevage vraiment perceptible me dérange.
A revoir car le vin semble avoir le fond pour intégrer ces scories.


Domaine Georges Noëllat, Vosne-Romanée 1er cru Les Beaux Monts, 2011



Robe clair, sur un rubis vermillon.
Nez délicat et franc, au bouquet ouvert qui offre des senteurs de petits fruits rouges, un côté floral mais aussi un végétal présent sans être dominant, sur le poivre vert.Bouche remarquablement bien construite, déliée et souple sans manquer de fond pour autant, sur un équilibre frais sans faiblesse et des goûts qui intègrent le végétal du millésime avec talent.
Finale agréable, sur une qualité de tanins remarquables.
Vraiment très bon.


Domaine du Tunnel, Cornas, 2005



Robe sombre avec un peu d'évolution sur l'extérieur du disque.
Nez puissant, sur des notes résineuses et d'encre d'écolier plus que fruitées.Bouche puissante très bien construite, d'une densité certaine sans s'abimer dans le déséquilibre.Finale avec de l'impact mais un peu trop linéaire de goûts pour apporter un vrai plaisir hédoniste.
Irréprochable en soi mais trop austère pour moi.


Domaine de la Zouina, Epicuria syrah, 2015



Robe grenat sombre.
Nez causant, sur le coulis de mûre, le yaourt à la fraise, un côte Pimousse fruits de bois.
Bouche au volume juteux agréable, sur une matière souple très facile, sans chaleur ni présence tannique mais là encore sur laquelle l'élevage lacté pèse d'une lourdeur excessive.
Finale inexistante.


Thunevin-Calvet, Maury, 1998



Robe tuilée plutôt claire.
Nez agréable, sur le caramel au lait, le raisin de corinthe, la figue sèche, de douces notes épicées.
Très belle bouche qui allie fraîcheur et gourmandise dans un ensemble élégant et très complexe de goûts, sur une myriade d'épices et un trame juteuse et franche.
Finale salivante d'une belle longueur.
Très bon !
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08 Mar 2020 19:46 #137

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Réponse de denaire sur le sujet Mieux vaut gunthard que jamais

Après cinq mois de confinement dans un pays de tradition viticole, disons, limitée (encore que), et avant le retour au pays, la fin de l’été sonnait l’heure des retrouvailles avec les amis de la République gunthardaise, fringants sous le soleil de Montrouge. Un seul (grand) être nous manque (plein de bises, Olivier), mais le salon du Gui est quand même bien peuplé, et de visages qu’il est doux de revoir !

Mais fi des bavardages, hop, les CR.

**

Champagne Follet-Ramillon - Vintage 2011

Nez riche, assez ouvert, porte sur les fleurs séchées, miel, foin, mirabelle, une pointe d’oxydation (agréable).
En bouche, la bulle est assez vive, une certaine acidité est présente, mais l’impression générale joue davantage sur la rondeur que la droiture - ce qui n’est pas lié au dosage, limité (5g/l).
C’est bon, mais pas complètement mon style non plus.
Bien

Champagne Pierre Gimonnet & Fils – Fleuron 2014 (Brut 1er cru Blancs de Blancs)

Joli nez, d’une grande fraîcheur. Les arômes portent sur la noisette fraîche, la brioche, le beurre frais, avec une composante florale. Très distingué mais aussi très jeune, il est plus sur la retenue que le précédent.
La bouche est droite, tendue, éfilée, jolis amers, belle acidité. Plus strict que le précédent, il est à la fois plus austère et plus pur, plus précis. J’aime beaucoup. Il gagnerait sans doute à ce qu’on le laisse tranquille quelques années.
Très bien (+)

Gilbert Picq & ses Fils - Chablis « Dessus la carrière » 2014

Quel nez ! Grillé, agrumes (pamplemousse, citron), légèrement terpénique. Ouvert, expressif, précis, c’est très prometteur.
La bouche est un modèle d’équilibre, elle a un beau volume en même qu’une belle trame acide mure, avec un petit côté réglissé qui apporte de la rondeur. C’est pur, salivant et gourmand.
Petit coup de cœur, surtout vu le niveau d’appellation et le millésime, qui est quand même souvent assez raide dans ce coin. Pas retrouvé Chablis à l’aveugle, j’étais à Sancerre… Accord impeccable avec le tartare de poisson dont le côté citronné répond parfaitement au Chablis.
Très bien +

Domaine Zind-Humbrecht - Alsace Riesling Clos Windsbuhl 2008

Robe jaune doré soutenu.
Nez très puissant, agrumes confits, épices douces, cire, miel, floral. C’est diablement riche, avec un petit côté exotique en bonus. Démonstratif, épanoui, imposant.
La bouche présente une attaque large, caressante, puissante, équilibrée par une belle acidité. Ca déroule ensuite juste à une longue finale où les épices dominent, avec un côté « pain d’épices ». Un vin plus en largeur qu’en droiteur, qui s’est un peu alangui avec les années. C’est très bon, mais je le préfèrais plus jeune, où il était proprement éblouissant . Il paraît s’être un peu « épaissi » avec les années. Cela reste néanmoins très bon.
Très bien

Thomas Morey - Chassagne-Montrachet « Les Baudines » 2013

Nez grillé, noisette, notes d’élevage prégnantes, et une pointe végétale bizarre. On s’interroge sur un éventuel bouchon. C’est vrai qu’il a un je-ne-sais-quoi de curieux, mais pas de TCA pour moi.
Bouche grasse, belle matière, mais relativement courte, avec un côté lactique, notes d’élevages toujours bien présentes.
Bien -

Jean-Marc Burgaud – Morgon Côte du Py 2010

Nez sur les fruits noirs, menthol, et un côté un peu « pointu », note acétique.
La bouche est stricte, serrée, tannins denses et vifs, acidité relativement élevée, un peu austère, amertume en avant.
Pas hyper gourmand en l’état. Je l’ai déjà mieux goûté.
Assez bien + / Bien -

Daniel Bouland - Morgon « Corcelette » 2009

Nez assez strict, qui porte sur l’anis, le cassis, la cerise à l’eau de vie, avec un côté mentholé, un peu d’alcool. Pas désagréable, mais pas super attirant non plus.
La bouche est plus voluptueuse que celle du vin précédent, mais aussi que ce qu’annonçait le nez. Large, souple, les tanins sont fins, plus de matière que sur le précédent.
Pas mal, mais un je ne sais quoi d’agressif dans l’aromatique qui me gêne un peu. Pas sûr qu’il faille l’attendre beaucoup plus (à mon goût en tout cas…)
Bien

Domaine Gros Frère et Sœur - Echézeaux 2009

Très beau nez de rose, cerise, fraise, figue, très mûr, avec un fruit un peu confituré, mais beaucoup de charme.
La bouche est tapissante, glycérinée, superbe matière, tanins très doux, soyeux – presque trop. Un beau bébé joufflu.
C’est très bon, dans un style très flatteur et gourmand. A mon goût il manque toutefois, au plan aromatique, une pointe de fraîcheur (mais le style de la maison conjugué aux caractéristiques du millésime s’y prêtent peu) à la fois au plan aromatique et en bouche.
Très bien +

Domaine Rebourgeon-Mure - Volnay 1er cru Caillerets 2013

Nez plus frais, framboise, cerise, épices, joli fruit avec un début de complexité, sous-bois, notes grillées. Attirant.
La bouche offre une très belle matière, tannins serrés mais très fin, beaucoup de fraicheur, finale sur les fruits rouges frais, très agréable.
Très beau vin, avec encore un beau potentiel d’évolution.
Très bien

Domaine Ramonet - Chassagne-Montrachet 1er cru « Clos Saint-Jean » 2012

Là aussi un nez très harmonieux, qui regorge de fruits rouges (cerise, framboise) avec une belle fraîcheur mentholée.
La bouche est plus ronde, gourmande, avec un beau volume et un équilibre quasi parfait.
Le commentaire se fait plus laconique au troisième pinot de suite, mais très beau souvenir de ce vin, qui confirme une fois qu’il ne faut pas oublier les rouges à Chassagne, et que Ramonet fait décidemment dans cette couleur des vins très gourmands.
Très bien +

Et puis il y avait un dernier vin que je ne commenterai, car c'était... le mien ! (enfin essentiellement celui de mon cher papa, car c’est lui passe son temps dans la vigne…)


**

Un très grand merci au jeune papa pour son accueil toujours aussi chaleureux et la cuisine toujours au top, et à tous pour votre bonne humeur ! A bientôt !

Mathieu
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16 Sep 2020 19:39 #138

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Réponse de oliv sur le sujet Mieux vaut gunthard que jamais

Quel plaisir que de relire mon Denaire sur LPV !
Je me croirais revenu aux temps de nos grandes heures. (tu) oo,

Bravo les copains et vivement de se revoir tous au plus vite des possibilités de chacun.
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16 Sep 2020 22:41 #139

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Réponse de oliv sur le sujet Et une de plus pour Legui !

Et une de plus pour Legui !

 

Des personnages, chez les Gunthard, on en a croisé des fameux.
Mais il est des sacs à vin comme à rigolades qui méritent de rester à l'inventaire des cadors rencontrés aux lents demains qui déchantent de nos grands soirs dantesques.
Les tenants du jus de raisin qui sent la nature indigène et les amateurs de cabernet fourbe ont mis un contrat sur sa tête.

Il a le front luisant des penseurs des plaies du quotidien et le génie discret propre aux pinces sans rire.
Il dégaine sans ciller des réparties Doum Doum qui dézinguent en vol les fâcheux à certitudes.
Susceptibles, remballez votre esprit de sérieux, ici, on ne vient pas pour beurrer les egos.

Et comme il a Blier en avatar et qu'il se plait sadiquement à me répéter tous les ans quand il en prend une que c'est toujours une de moins que moi, mon vieux Gui, moi je dis, en toute fraternité, clique ICI !








Domaine Marquis d'Angerville, Meursault Santenots 1er cru, 2011



Bouchon parfait.
Robe sur un jaune franc qui ne tire pas encore sur le doré.
Nez précis, net et élégant, compromis de notes finement grillées, sur la noisette, la pierre chaude avec également un fruité floral très agréable.
Bouche succulente et qui transcende toutes les faiblesse supposées du millésime, sur une attaque ample, avec un beau gras tapissant bien mobilisé par une acidité mûre. L'ensemble est à la fois plein et nerveux, sur un équilibre remarquable de volume et de plénitude.
Les goûts sont précis, totalement en phase avec le nez et apportent un plaisir certain.
Finale tonique et ample, à la fois texturée et verticale.
Très beau vin !


Clos de la Roilette, Fleurie, Cuvée Tardive, 2012

 

Robe sur un grenat profond et bien brillant.
Nez présent, un peu brouillon, sur les fruits rouges et noirs, un végétal poivré assez présent et une petite pointe de volatile.
Bouche ferme et pointue, sur une acidité saillante qui tranche de manière virulente dans une matière qui manque de chair pour la compenser.
L'ensemble est honnête mais semble un peu manquer de maturité pour prendre plus de volume, marqué aromatiquement par des notes de poivre vert.
Finale serrée, sur une acidité mordante.
Bien, sans plus.


Domaine Rebourgeon Mure, Volnay 1er cru Caillerets, 2013

 

Robe sur un grenat clair qui commence à marronner.
Nez un peu douteux, sur un fruit fragile comme un peu marqué par une note blette, avec un touche acescente qui chatouille les narines.
Bouche faiblarde, sur une matière creuse dévorée par une acidité mordante, sans volume ni tenue.
Finale aride et décharnée, sur des faux goûts de fruits douteux, sans aucun plaisir possible.
ED ?


Domaine Marquis d'Angerville, Volnay 1er cru Champans, 2011

 

Robe rubis avec une évolution tuilée et une petite turbidité. 
Nez délicat, fragile, sur les fruits rouges séchés, des notes d’herbes sèches, entre le thé vert et le thym et une evolution qui pointe son tertiaire. 
Bouche fluide, avec toujours ce ressenti de fragilité, presque de faiblesse, où l’on sent que le vin peut s’effondrer au premier coup d’épaule d’un partenaire de table un peu hâbleur. 
Finale stricte avec une amertume végétale assez présente.
Plutôt décevant. 
A boire je pense avant qu’il s’effondre totalement. 


Clos Marie, Pic Saint Loup, Métairies du Clos Vieilles Vignes, 2010
Magnum

 

Robe bordeaux avec une petite évolution qui roussie.
Nez mat, sur les fruits noirs, une pointe animale légèrement viscérale.
Bouche monobloc, à la fois pleine mais anguleuse, plus par une concentration pesante que par ses tanins que j'ai trouvés de grande qualité.
Mais l'ensemble reste ferme, manquant de déliés à mon goût, avec une petite pointe brettée qui pèse sur son aromatique.
Finale marquée par une amertume forte qui accentue cette perception un peu inconfortable.
Pas fan.


Domaine Rolet, Arbois Vin Jaune, 2005



Robe bouton d'or un peu grisonnante.
Beau nez généreux, plein et ouvert, immédiat et sans excès, sur des notes capiteuses et confortables de tarte à la noix de pécan, de curry poudre, quelque chose de pâtissier beurré.
Superbe bouche délicieuse d'évidence, à la fois large par une belle maturité juste et douce et pétrie de corps et de relance par sa belle trame toute en allonge.
Finale glorieuse sur des goûts oxydatifs parfaitement maitrisés.
Très bien !


Château Doisy-Daëne, Sauternes, 2008

 

Robe bouton d'or.
Joli nez délicat et encore primaire, sur les fruits blancs, le raisin italien, la poire, avec de fines notes exotiques, sur le fruit de la passion.
Bouche plus linéaire, sur une sucrosité un peu pesante qui englue une trame acide comme étouffée par cette texture liquoreuse.
Les goûts sont purs, en phase avec le nez, très jeune d'expression.
Finale un peu sucrailleuse qui limite l'envie de se resservir.
Bien.



   


Quelle belle soirée, une de plus en ce lieu où les valeurs de l'amitié et du partage sont toujours savamment défendues et où l'on sait parler d'autres choses que de simplement du vin.
S'hydrater le palais en s'affûtant l'intelligence et en se renforçant le plaisir d'être ensemble, je ne connais rien de meilleur pour faire venir le bout du tunnel à ceux qui sont montés dans le train des ennuis.

A mon Gui et aux siens, un énième merci pour ce beau moment !
Les amis, c'est la vie !

Oliv
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13 Nov 2022 14:21 #140

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Réponse de oliv sur le sujet Un samedi soir chez Legui

Un samedi soir chez Legui

Champagne Follet-Ramillon, Brut Nature

 

Robe peu teintée, sur un jaune très léger.
Nez agréable, sur des notes de fleurs blanches finement épicée.
Bouche très austère, sur une acidité froide et une amertume très présente.
L'ensemble est raide à mon goût, sur une bulle bien présente mais une matière qui manque d'enrobage.
L'expression est sans aucun confort, ni de texture ni de complexité aromatique.
Pas fan.


Domaine Belluard, Vin de Savoie, Pur Jus, 2019



Robe jaune vert légèrement trouble.
Nez qu'on pourra pudiquement qualifier de "libre", sur des notes d'oeuf dur, de grillé pas très attirant type gaz de ville mais aussi un ensemble plus sympathique, sur les agrumes, entre la mandarine et la fleur d'oranger.
La bouche est citrique à m'en rayer le casque ! Ouch di djiou, la patronne qui se croque des citrons jaunes au petit déjeuner sirote sans ciller. Mais moi, j'ai l'impression que mes dents se dissolvent et commencent à mousser.
Retenté plus tard sur le fromage, ça passe un peu mieux.
Mais c'est quand même pas à mettre entre toutes les bouches !
Quand j'pense que les affreux me qualifient d'amateur de verjus...


Domaine Gérard Boulay, Sancerre, Clos de Beaujeu, 2007



Robe jaune paille quasi sans évolution.
Nez délicat, précis, là encore semblant tout jeune, sur un beau compromis fleurs blanches et fines notes minérales qui m'orientera vers Chablis.
Bouche délicieuse, sur un équilibre remarquable entre une trame acide nerveuse et une maturité gourmande impeccable de tenue.
L'ensemble est brillant d'harmonie, crépitant, scintillant sur le palais, avec une droiture énergique sans une once d’austérité alors que l'aromatique pure semble presque fermée d'expression.
Finale électrique et facile à la fois, d'une persistance plus que respectable mais surtout redoutable de buvabilité.
Accord d'anthologie avec un tartare de maquereau, mangue et citron jaune.
Superbe vin, à l'avenir grand ouvert !


Domaine François Cotat, Sancerre, Les Culs de Beaujeu, 2007



Bouchon parfait.
Robe jaune assez soutenue.
Nez un peu levuraire, sur le pain chaud, la céréale, des notes un peu caoutchouteuses qui tireront sur le végétal le lendemain, avec toutefois un minéral praliné très chablisien d'expression.
Après le bijou de Gérard Boulay, le vin manque de précision, avec du fond et de la concentration mais aussi comme un petit déficit de maturité qui s'exprime sur une amertume assez présente.
Finale avec du punch mais une forme de raideur amère qui crée un point d'austèrité.
Bien.


Domaine Vincent Dauvissat, Chablis 1er cru Montée de Tonnerre, 2014

 

Robe jaune paille.
Beau nez pur, net d'expression, avec une petite croute de fromage classique et de très belles notes florales (fleurs blanches) et minérales.
Bouche pleine et élégante, parfaitement positionnée entre tension et acidité, avec une structure juteuse et des goûts pierreux très classiques d'expression.
Finale énergique et salivante, sur une belle allonge à la fois mûre et fraîche.
Un vin d'un grand classicisme.
Très bien.


Domaine Thibault Liger-Bel Air, Moulin-à-Vent Les Rouchaux, 2011

 

Robe bordeaux avec un peu d'évolution.
Nez capiteux, épicé, un peu viandard, solaire, sur une pointe de sparadrap et une volatile sudiste assez présente. Aucune doute, c'est un Châteauneuf.
La bouche confirme totalement cette certitude, sur une ampleur de corps notable, des tannins encore présents et une aromatique entre deux âges, avec un fruit en train de basculer dans le giboyeux épicé.
La finale est corsée et glycérinée, avec une petite pointe animale et un toucher ferme.
Comment ça, on n'est pas dans le Vaucluse ?
Damned !


Domaine Fontaine-Gagnard, Pommard 1er cru Les Rugiens, 2009



Robe grenat clair tirant sur le rubis.
Nez léger, un peu anodin et faible, sur de minces notes lactées fumées enroulées dans un fruit rouge de pinot.
Bouche fluide et linéaire, sans chair ni volume, avec un côté léger à la limite du dilué dominé par l'acidité.
L'aromatique est faiblarde, avec comme un souvenir de bois qui marche sur ce qu'il reste de fruit.
Finale courte et inconfortable, sur un côté asséchant.
Aucun plaisir.


Domaine de la Grange des Pères, 2012



Bouchon parfait.
Belle robe profonde, sur un bordeaux chatoyant.
Nez étonnant, assez discret à l'ouverture et qui va révéler après 4h d'aération un végétal entre la rafle et le racinaire très présent et que je n'ai jamais rencontré aussi dominant sur la Grange jusqu'ici. L'ensemble s'enroule quand même dans un ensemble fruits noirs, olive, pamplemousse et notes balsamiques. Mais aucun doute que le cabernet semblait très présent ce soir là, sans le côté baroque souvent rencontré sur ce vin.
Bouche au très bel équilibre frais, avec une matière juteuse au corps tapissant sans une once d'aspérité.
L'aromatique est un peu en dedans, comme légèrement fermée, toujours sur ces notes de rafle et d'olive.
Finale plaisante par son équilibre et sa qualité de tannins mais un peu rigide d'expression peut-être.
Ça reste très bon mais cette lecture m'a semblé totalement inhabituelle.

Il est trop fort, mon Gui.
Son amour des fourberies arrive même à me cabernitiser la Grange des Pères !



Domaine Cauhapé, Jurançon, Noblesse du Temps, 2001



Bouchon en bon état.
Robe évoluée, sur l'ambre et l'acajou.
Nez très épicés, sur le chocolat, les agrumes confits, des notes épicés et pâtissières qui tirent sur le médicinal a noix de pécan.
Bouche avec de la liqueur, un petit côté vermouth, une expression aromatique qui me semble trop évoluée.
Finale tenue par des amers d'agrumes confits mais un peu linéaire d'expression, avec un poids d'oxydation qui me dérange.
Bien mais sûrement un peu trop vieux.



Les copains,
Après toutes ces années vécus à vos côtés, je ne sais plus comment trouver les mots pour vous remercier de votre amitié.
Mais des bols d'air et de rigolade comme ce samedi soir permettent de garder la tête hors de l'eau pendant les moments de tempête.



Oliv
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31 Jan 2023 20:16 #141

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Je me retrouve bien dans ta description du Dauvissat bu dernièrement et légèrement différent dans la GDP.
Stephane 
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31 Jan 2023 20:39 #142

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Belle critique du citrique 
Sûr que le gringet, c'est pas pour les gringalets...

jlj
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31 Jan 2023 20:46 #143

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Je remarque que les moulin brettés, ça fait sudiste! purée y a du boulot encore....

sinon les brut nature en champagne, faut être janseniste pour aimer ça et je suis ravi de voir que comme le gringet, les vins destop c'est plus ton truc 
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01 Fév 2023 08:08 #144

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Bravo les cocos et merci pour le CR oliv. Content de constater la bonne forme des Boulay 2007, car il m'en reste quelques uns. Et ça fait longtemps que je n'ai pas goûté de Cotat 2007, mais mon souvenir est assez conforme à la façon dont tu l'as goûté, c'était raide dès le début, ça n'a pas l'air de s'être amélioré beaucoup.

Pour rebondir sur enzo (boïng), j'ai aussi de plus en plus souvent du mal avec les Champagne non dosés. Évidemment la tendance à la disparition des dosages "cache-misère" est une bonne chose, qui pousse à davantage d'exigence dans la maturité des raisins et à des pratiques plus vertueuses de manière générale. Pour autant, en dégustation pure, je goûte de plus en plus de Champagne brut natures passablement acerbes, où je me dis que 4-5 grammes de dosage n'auraient pas fait de mal. Too much of a good thing, comme disait (ou pas) ma grand-mère. Après en mangeant et au vieillissement, souvent ça passe mieux (les Champagne brut nature, pas ma grand-mère - paix à son âme). Mais comme beaucoup de Champagne, y compris non dosés, restent bus en apéritif, et jeunes, ça donne quand même souvent des bouches qui grincent, cette affaire.

Sur le gringet je n'ai pas envie de tirer sur l'ambulance mais c'est drôle comme ce cépage porte son profil dans son nom : quand on le lit on pressent déjà que ça va crisser.

Mathieu
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01 Fév 2023 13:59 #145

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Content de constater la bonne forme des Boulay 2007, car il m'en reste quelques uns. Et ça fait longtemps que je n'ai pas goûté de Cotat 2007, mais mon souvenir est assez conforme à la façon dont tu l'as goûté, c'était raide dès le début, ça n'a pas l'air de s'être amélioré beaucoup.


Cela confirme cette dégustation de  Sancerre blancs 2007  de 2015.

Jean-Loup
01 Fév 2023 20:06 #146

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Un truc que je n'ai pas dit !

Tout est à l'aveugle ce soir.
J'ai pris un blanc un rouge un sucre, Flo un blanc et Gui fournit le reste.

Pour vous dire qu'il est fortiche, l'animal, je rigole sous cape en sirotant le sublime Boulay en me disant "c'est quand même balaise que, sans se consulter, on arrive à sortir le même cru de Sancerre sur le même millésime" en voyant le Cotat servi à la suite.
Ben, Gui m'a plié l'affaire en 10 secondes, fidèle à sa légende de snipper de la dégustation : il regarde, il renifle et chtoung chtoung, il balance un définitif "oh, c'est le même vin, ça ?!"



Ce garçon a la puissance de feu d'un croiseur et un palais de concours, ça fait 15 ans que je le dis !

Flo aurait presque pu croire qu'on était de mèche...
Enfin, surtout moi...
Car Gui, les mèches...
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01 Fév 2023 20:08 #147

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Sinon les brut nature en champagne, faut être janseniste pour aimer ça et je suis ravi de voir que comme le gringet, les vins destop c'est plus ton truc 
 

Trop dangereux, en effet...

www.lemessager.fr/54...
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09 Fév 2023 20:24 #148

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