Quelques pages de tournées…


Aux fourneaux !

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Ce plat a été choisi sur internet après une petite confirmation sur LPV (merci Mathieu pour ta réponse) pour accompagner un vin des Vignobles Laffourcade .
Voilà un Domaine que nous encavons depuis notre premier SVI et dont nous n’avons encore jamais ouvert une bouteille !
Faut dire que nous y prenons du Bonnezeaux et du Quart de Chaume et que les tarifs ne poussent pas à aux infanticides.
Aucune certitude sur la qualité de ce vin, ou plutôt beaucoup d’incertitude : Loire sec 1992… Le seul "1" de toute la cartographie des millésimes sur LPV… Un sacré programme ! Y’a plus qu’à espérer que ce soit à cause d’un excès d’acidité qui aurait pu aider le vin a bien se conserver !

[size=large]Vignobles Laffourcade, Savennières sec, Clos de la Royauté, 1992[/size]

imageshack.us/a/img4... Le bouchon est assez sec et très abîmé côté extérieur.
Le vin est couleur citron bien éclatant.
Malheureusement le nez, peu expressif, est sur des notes légèrement oxydées, un zeste d’agrumes, et surtout sur le vieux liège et la poussière. Malgré l’aération, il restera le même.
En bouche on retrouve ce vieux liège à l’attaque, mais ensuite le vin se révêle un peu plus sur le Silex et les agrumes.
Ca reste un peu trop discret tout de même.
C’est tout de même bien équilibré et très long sur la pierre et le citron.
Correct vu ce que j’en attendais.
L’accord avec le sabayon est correct mais le vin trop peu expressif.

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Un plat classique des classiques pour un vin qui devrait l’être aussi. De Christophe Vaudoisey , nous achetons depuis 5-6 ans du Meursault que nous apprécions pour sa finesse et son élégance. N’ayant jamais trop accroché sur ses rouges par comparaison avec d’autres, cette bouteille était surtout un clin d’œil. J’ai appris (lu sur LPV) qu’à l’époque il extrayait plus ses vins, donc style différent + évolution, nous allons voir ce que ça va donner !

[size=large]Christophe Vaudoisey, Pommard, 1995[/size]

imageshack.us/a/img2... Le bouchon est sec mais plutôt en bon état. A l’ouverture le vin ne délivre pas grand-chose. Au fur et à mesure de l’aération (8h) ainsi épaulé, il va s’ouvrir.
Couleur claire évoluée qui fait bien son âge mais il reste des reflets grenats.
Le nez est sur la cerise à l’eau de vie, le pruneau. Quelques traces d’humus mais c’est minime.
En bouche c’est plutôt noyau de cerise, un peu de cuir et de pruneau. Ca donne une impression assez monolithique.
Le vin est bien équilibré et la matière est bien présente, asséchante même lorsqu’on boit le vin seul.
Bien (Première expérience pour moi sur un Bourgogne aussi vieux)
Accord correct avec le coq, un plat au pruneau aurait sans doute été plus approprié.

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Après un court passage au fromage, voilà de nouveau un Domaine que nous aimons particulièrement. Le Château Simon est surtout connu pour ses Sauternes et Barsacs, nous l’aimons aussi beaucoup pour ses Graves rouges et blancs qui sont faits par une autre branche de la famille Dufour et que nous avons plus souvent l’occasion d’ouvrir. En l’occurrence, il va s’agir maintenant d’un Barsac, seulement le deuxième de ce Château que j’ouvre depuis leur découverte.

[size=large] Château Simon, Barsac, 1986 [/size]

imageshack.us/a/img3... Le bouchon est en bon état, le vin a été épaulé, aéré un peu puis rebouché 8h à l’avance.
La couleur ne semble pas très évoluée, bien brillante.
Le nez est un peu cireux, il y a du fruit confit, des épices douces mais tout cela est tellement fondu que c’est dur de les distinguer.
En bouche c’est miel de chataîgnier, puis les mêmes sensations de cire, fruits confits (mirabelle, abricot) et épices douces.
Le vin a mangé un peu ses sucres et est bien équilibré malgré une petite touche alcoolique. Il joue sur le registre de la finesse.
La persistance est complexe et sa longueur assez impressionnante.
Très bien
Bel accord avec le pain d’épices et l’abricot.

Nous nous sommes régalés avec ce vin même si il ne correspond pas du tout à l’idée que je m’en faisais. Clairement à l’aveugle la sensation glycérinée / cireuse ainsi que la finesse du vin m’auraient aiguillé vers un riesling VT ou Mosellan type Kabinett ou Spätlese d’une douzaine d’années.

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Rien à voir avec nos habitudes du SVI, bue aussi une paire de Vins de France :

[size=large] Domaine Zind-Humbrecht, Vin de France (Alsace), Zind, 2010 [/size]

imageshack.us/a/img2... Très joli bouchon ciré.
Couleur paille moyennement intense.
Un joli nez sur les agrumes, les fruits jaunes et la pierre à fusil.
En bouche, l’attaque est sur un registre très minéral puis les fruits se font leur place.
Grosse acidité que je ne me souviens pas avoir ressentie en début d’année, un peu plus et c’était trop.
Belle longueur.
Très Bien

[size=large]SARL Puzelat-Bonhomme, Vin de France (Touraine), La Tesnière, Pineau d'Aunis, 2012[/size]

imageshack.us/a/img3... Bouchon en joli liège.
Carafé trois heures, il a bien fallut ça pour dissiper la volatile.
La couleur est surprenante, cerise translucide, avec le disque incolore.
Le nez est poivré, légèrement musqué, et les petits fruits rouges sont marqués par la ou le nature : ça sent le fermenté.
La bouche est peu concentrée mais équilibrée. Très poivrée, elle libère quand même du fruit rouge acidulé et on retrouve le côté fermenté.
C’est jeune et encore un peu astringent. La persistance poivrée est assez énorme.
C’est un peu trop nature à mon goût : moyen +

[size=large]Bourbon, Old Grand Dad, 114, 57%[/size]

Un bien joli bourbon offrant un nez très “grain” bien rond. Idem en bouche, le degré alcoolique ne se fait pas tellement sentir car c’est très enrobant et équilibré. Par contre c’est très concentré sur le maïs, les épices.
Grande longueur ! Faut pas en boire des litres mais c’est très bon !

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Quelques pages de tournées…

[size=x-small]Les bouteilles ont été ouvertes la veille et toutes rebouchées car je n’ai pas ressenti de besoin d’aération. [/size]

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Ca faisait un moment que je voulais tenter les macarons salés.
En l’occurrence, il s’agit plus de sucré / salé !

[size=large]Champagne Laherte Frères, Les Vignes d’Autrefois, 2008[/size]
100% Pinot Meunier pour ce vin qui d’après les commentaires de dégustation semble être dans le style que j’apprécie.

imageshack.us/a/img8... Couleur claire, bulles fines assez nombreuses.
Nez et bouche très agrumes et acidulé. Mes notes ont été succinctes mais j’ai bien aimé la finesse, la précision et la grande longueur de ce vin.
Très Bien, le Champagne peu dosé a très bien répondu aux Macarons assez sucrés.

[size=large]Champagne Moreau-Payer, Brut 2007[/size]

imageshack.us/a/img5... Couleur assez intense, bulle assez rares.
Un champagne a peine plus dosé que le précédent mais sur un registre plus brioché et noisette.
Bien équilibré mais manquant un peu de nez.
Bien+

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Willy avait raté la soirée Riesling Allemands du mois de Mai, alors je lui ai préparé un mini stage de récupération sur de la cuisine aux agrumes !

[size=large]Allemagne, Mosel, Dr. Heidemanns Bergweiler, Bernkasteler alte Badstube Am Doctorberg , Riesling Kabinett, 1986[/size]
Bouteille achetée un peu par hasard. J’ai eu du mal mais j’ai fini par retrouver une trace de ce Domaine sur LPV où on parlait du livre "100 VINS DE LEGENDE".
Forcément c’est une autre cuvée qui était évoquée mais je me suis dit qu’il devait y avoir un certain savoir-faire derrière. Et puis pour à peine plus d’une dizaine d’euros le risque était prenable… Ca c’était une idée qu’elle est bonne !

imageshack.us/a/img1... Bouchon en bon état mais quand même pas mal imbibé. Couleur citron assez intense limite fluo.
Le nez est entre les fruits exotiques léger et un côté glycériné.
En bouche c’est un peu sucré avec ce qu’il faut d’acidité pour le contrebalancer.
Aromatique dans la lignée du nez, un peu de coing en plus.
Pas mal de pamplemousse en finale, grande persistance durant laquelle se dévoile une toute petite oxydation mais qui ne vient en rien gacher l’équilibre et la plaisir procuré par ce vin.
Très Bien, joli vin ! Et bel accord avec le plat.

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[size=large]Château Haut-Marbuzet, Saint Estèphe, Cru Bourgeois Exceptionnel, 1973[/size]
Pas une bien bonne note sur IDW (65), je n’attendais pas grand-chose de ce flacon mis à part l’effet du millésime sur les convives, mais le choix en 73 était un peu limité vu mon court temps de réaction !

imageshack.us/a/img9... Bouchon complètement imbibé mais protégé en surface par une gangue grassouillette.
Couleur bien orangée mais il y a des restes de bordeau.
Le nez est un peu boisé, très cabernet (cep / poivron) un peu vieillissant avec du fruit rouge plutôt cerise et framboise. Plutôt sympa.
Malheureusement la bouche est un peu en dedans un poil aigrelette.
Champignons, noyaux, cuir, liqueur de cerise et pruneau sont tout de même là.
Ca reste toutefois bien équilibré avec de la matière.
Bien+, vu son âge.

La réaction au millésime a été effectivement le point fort de la soirée, cependant ce Saint Estèphe s’en est très bien sorti. En le goûtant la veille, je l’avais cependant trouvé meilleur…
L’aération lui a à priori porté préjudice mais ne l’a cependant pas totalement flingué.

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Depuis que ma femme nous avait fait une gelée de betterave, je voulais tenter des adaptations de sa recette pour des desserts de ce type. J’imaginais initialement des constructions aux fruits rouges mais après un test aux abricots la dernière fois, il fallait plutôt du fruit blanc pour ce Coteaux du Layon. Les fruits rouges attendront le prochain Banyuls !

[size=large] Domaine des Martereaux, Jean Gaschet, Coteaux du Layon Rochefort, 1973 [/size]
Une énigme que ce Domaine dont il n’y a que peu de traces sur le net en dehors de ce fameux millésime 1973 !
On retrouve effectivement cette bouteille sur pas mal de supports de vente (Les prix variant d’une dizaine à une cinquantaine d’euros !)
Sur Ebay il me semble, j’ai lu que c’était l’un des Domaines ayant redonné des couleurs à l’appellation dans les années 80… Sacrée Pub alors qu’il semble avoir disparu..
Bouteille en superbe état, niveau très haut, étiquette pas du tout abîmée, sans les mentions légales actuelles… Cela semble tout de même d’époque vu le bouchon imbibé.

imageshack.us/a/img5... Hé bé... ... C’est pas bon hein ! Tout oxydé, impossible d’en garder en bouche… Tout ça pour ça ! :(
Une seconde bouteille ouverte du même acabit… Tout part à l’évier !
Heureusement que j’avais prévu un vrai mulet ! Voici donc le

[size=large]Château Pierre-Bise, Coteaux du Layon Beaulieu, L'Anclaie, 50 cl, 1997[/size]

imageshack.us/a/img4... Joli bouchon bien propre.
Couleur orangée – ambrée aux reflets cuivrés.
Le nez est développé et dévoile un peu de botrytis au milieu du miel de châtaigniers et du coing.
En bouche c’est concentré, sur le coing très mur. Ce n’est pas très complexe mais c’est bien plaisant.
Finale longue sur le miel.
Très Bien, joli accord avec le dessert.

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Super bon esprit tout ça Benoît! Merci du partage!

On me souffle à l'oreille que :

le domaine allemand que tu as goûté est depuis devenu le Weingut Dr Pauly-Bergweiler à Bernkastel-Kues écrit:

Ca c'est pour les recherches futures.
Merci pour l'info.

Pour info, l'arbre généalogique ICI

Pierre

Deux bien belles dégustations ! Et tes repas font sacrément envies !

On se soigne Nico, on se soigne...
On se fera une off un de ces 4, j'ai quelques thèmes sous le coude !

Quelques pages de tournées...

[size=large]L’éclectique du Caveau[/size]

Il y a des gens avec qui le courant ne passe absolument pas, qui nous hérissent le poil dès qu’ils prennent la parole, qu’on a irrésistiblement envie de baffer dès qu’ils prennent la parole (ou dès qu’ils écrivent sur un forum ). C’est comme ça, c’est réflexe… Et puis il y a des gens avec qui c’est tout l’inverse. L’un finit les phrases de l’autre, les idées partent dans les mêmes directions au fur et à mesure des discussions et tout se passe en symbiose. Quand ce genre de moment rare se déroule dans un lieu dédié à une passion commune autour de quelques bouteilles, pour sûr, ça laisse des souvenirs inoubliables.

De passage au Domaine, j’ai amené quelques flacons à goûter avec Franck Peillot et au fur et à mesure de la dégust, il est allé faire quelques descentes dans sa propre cave, ça a très vite tourné à l’éclectique quoi…

CR succinct de la visite sur le fil dédié avec les 2013 sur cuve.

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[size=large]Franck Peillot, Roussette du Bugey, Montagnieu, Altesse, 2012[/size]

imageshack.us/a/img2... Couleur très claire.
Je n’ai pas retrouvé la finale de la dernière fois, par contre le vin a semblé plus régulier en bouche.
Toujours une belle matière grasse un peu couvrante tout en étant tendue vers la fin.
Des fleurs blanches, de la poire et de l’abricot sec.
Belle persistance.
Très bien

[size=large]Franck Peillot, Roussette du Bugey, Montagnieu, Altesse, 2011[/size]

imageshack.us/a/img8... Couleur un peu plus intense que le vin précédent mais ça reste clair.
Le nez et fin et légèrement glycériné. Fleurs encore, fruits jaunes et exotiques légers et pierre chaude : ça fait plutôt riesling de 5-6 ans.
La bouche est à nouveau couvrante mais tendue. On retrouve des fruits jaunes et le côté glycériné.
C’est vraiment très différent du 2012, un peu moins intense mais c’est bien bon !
Très bien

[size=large]Stéphane Bernaudeau, Vin de France, Les Sables, 2011[/size]

imageshack.us/a/img1... Démonstration de la technique du tire-bouchon à travers la cire. ;)
Très joli bouchon au liège d’une belle odeur.
Couleur un peu plus intense que les vins précédents mais encore une fois ça reste clair.
Voilà un vin qui est bien déroutant. On en arrive même à se demander de quel cépage il s’agit même si je suis en mon âme et conscience (et à juste titre) persuadé que c’est du Chenin.
C’est très dur à définir tant au nez qu’en bouche.
Il y a un côté salin, du silex, du fruit incluant de la pomme. C’est équilibré, complexe et assez long.
Bien

Franck me soutient que ce n’est pas déviant. Moi j’ai du mal à retrouver les sensations décrites par Rachid dernièrement.
Le soir ce sera plus franchement sur la pomme, donc peut-être un peu d’oxydation tout de même.

Ensuite Franck me fait goûter ce qui représente le haut de gamme de l’appellation Bugey, il s’agit d’un 100% Chardonnay passé en fut neuf.
Il me voit tordre le nez car il sait déjà que moi et bois ça fait trois mais c’est pour ma culture qu’il dit. Il espérait qu’avec ses quelques années de bouteille cette cuvée serait plus avenante qu’à ses débuts.

[size=large]Caveau Bugiste, Bugey Manicle, Cuvée de l’Amandier, 2009[/size]

imageshack.us/a/img8... Couleur soutenue.
Nez et bouche sur le même registre boisé / grillé voir sésame.
Sésame ouvre-toi ? Pas sûr car ça manque un peu de peps pour attendre les 4-5 ans encore nécessaires pour fondre le boisé.
Dans le style c’est pas mal fait et je comprends que certains trouvent ça plaisant mais ce n’est pas mon style.
Moyen+

[size=large]Claude Maison, Domaine de la Couvette, Beaujolais, Blanc, 2011[/size]

imageshack.us/a/img4... Voilà un joli petit vin d’apéritif estival, frais et vif, simple mais bien équilibré. Il a aujourd’hui souffert de passer après de jolis flacons.
Le soir la fin de bouteille se révèlera légèrement bouchonnée alors que nous ne l’avons pas du tout ressenti à midi.

[size=large]Louis Claude Desvignes, Morgon, Javernières, Climat Côte du Py, 2011[/size]

imageshack.us/a/img7... Couleur encore violacée.
Le nez est assez réduit, il va mettre du temps à se révéler.
Il va garder un certain côté fumé mais le fruit prend le dessus avec les épices.
En bouche c’est bien croquant, légèrement bonbonné avec les épices qui reviennent.
Un très bel équilibre et une finale longue un peu graphite.
Juste une amertume finale qui me dérange un peu.
Bien+

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imageshack.us/a/img8...

Nous sommes attendus pour midi et devons prendre congé, à regret, le temps est passé beaucoup trop vite.
Le côté positif c’est que j’ai encore des choses à lui faire goûter, il faudra donc qu’on se revoie bientôt !
Vivement la prochaine visite !

Il y a des gens avec qui le courant ne passe absolument pas, qui nous hérissent le poil dès qu’ils prennent la parole, qu’on a irrésistiblement envie de baffer dès qu’ils prennent la parole (ou dès qu’ils écrivent sur un forum).

Benoît, a qui penses-tu ?

Non, c'est pas la peine, je crois que j'ai deviné !

Et puis il y a des gens avec qui c’est tout l’inverse. L’un finit les phrases de l’autre, les idées partent dans les mêmes directions au fur et à mesure des discussions et tout se passe en symbiose. Quand ce genre de moment rare se déroule dans un lieu dédié à une passion commune autour de quelques bouteilles, pour sûr, ça laisse des souvenirs inoubliables

Tout à fait d'accord, j'aurai pu écrire exactement la même chose. Ca me fait penser à certains membres de LPV rencontrés en off et à certains de mes camarades de classe avec lesquels la symbiose est totale. C'est vrai que c'est génial de se comprendre juste par un regard, n'est-ce pas Anthony ?

A bientôt, pour une dégustation off !

Clément

P.S: Est-ce que tu peux m'envoyer la recette du Filet de Dorade Grillé une Face, Sabayon de Pamplemousse au Miel
Et Roquette Courgette Agrumes ? Ca a l'air très tentant.

Benoît, a qui penses-tu ?
A personne en particulier sur le forum pour ma part Clément, mais à d'autres pour d'autres... M'enfin, j'me comprends...

Ca me fait penser à certains membres de LPV rencontrés en off ... Bon ben je suis pas dedans alors... Je t'en veux pas t'inquiètes !

Pour la Dorade, la cuisson c'est sans retourner le poisson pas trop fort mais assez pour faire griller un peu (parce que j'aime le grillé). Un poil de sel par-dessus, poivre et un peu d'aneth. J'avais pas de baies rouge mais ça peut faire joli.
Pour le sabayon, j'ai honteusement pompé là : www.ricardocuisine.c...
Ne pas lésiner sur la quantité de jaune d'oeuf, mon premier essai était trop liquide.
Comme je n'étais pas satisfait du goût de mes agrumes, j'avoue avoir complété par un peu de Pulco pamplemousse.
Seul(s) problème(s) avec le sabayon : il faut rester devant pour mélanger un moment pendant la préparation et en plus ça ne se réchauffe pas terrible, ça a tendance a faire des grumeaux. Du coup, je te conseilles de faire un essai avant le jour J pour te faire une idée !
Si c'est pour du riesling un peu évolué, un (très) léger zeste de Combava en plus. (brevet déposé par Eric)

La roquette courgette agrumes, c'est tout con : de la roquette, de la courgette... et des agrumes !
Plus sérieusement, la courgette crue en dés Les agrumes, c'était des quartiers d'orange et de mandarines pelés. Pas trop d'assaisonnement pour pas tuer le vin, mais le jus des agrumes permet de palier ce manque.

Bon appétit !

Merci pour la recette !

Clément

Benoit, tu te fais drôlement plaisir !
Du même acabit que l'âme sœur

Profite bien

Thibault V (Winel).

Clément Charignon écrivait:

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> Merci pour la recette !
> Clément

En fait les agrumes c'était pamplemousse et mandarine. a+

Quelques pages de tournées…

Les vins ont été servis à l’aveugle, mis à part les bulles.

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Et ça commence bien, puisqu’on démarre un peu plus à l’Est…

[size=large]Champagne Veuve Olivier et Fils, Vieille Réserve Brut, BSA[/size]
Assemblage de Pinot Meunier, Pinot Noir et Chardonnay d’au moins 4 ans de cave.
Couleur claire, bulles fines assez rares.
Le nez est en finesse sur les agrumes, les fleurs blanches.
Le début de bouche est dominé par l’orange, puis viennent des notes beurrées et la finale tourne au graphite, à la fumée avec une amertume marquée.
Léger manque d’équilibre.
Moyen+

[size=large]Champagne Ruinart, BSA[/size]
Une bouteille vraisemblablement dégorgée avant 2009.
Le bouchon est chevillé.
Couleur peu intense, bulle plus présente que pour le premier vin.
Le nez est la bouche sont en finesse et en précision. Joli équilibre global.
Bien+
Une jolie bouteille mais qui me semble en-dessous d’autres plus récentes bues cette année.

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[size=large]André-Michel Brégeon, Muscadet Sèvre et Maine sur Lie, 2004[/size]
Bouchon à peine imbibé sur quelques millimètres.
Couleur assez intense.
Nez assez peu expressif, plutôt citronné.
La bouche est bien citronnée avec des fleurs blanches. Une belle acidité allège ce vin.
Je trouve qu’on reconnait bien le muscadet, mais je sais ce que j’ai dans mon verre hein !
C’est bien équilibré, ça ne fait pas son âge.
La finale est plus pierreuse et ça reste longtemps en bouche !
Bien

[size=large]André-Michel Brégeon, Muscadet Sèvre et Maine sur Lie, Gorges, 2004[/size]
Bouchon identique au précédent, à peine imbibé sur quelques millimètres.
Couleur un peu plus intense.
Le nez est plus complexe avec ce côté mentholé / violette qui m’avait dérangé cet été.
C’est un peu plus gras et plus couvrant, plus rond, (un peu) plus concentré mais toujours avec une jolie acidité.
Ca reste frais et léger.
Bien+

Surprise pour tout le monde en voyant le millésime de ces bouteilles.
Les deux vins ont été appréciés. Entre eux deux, Gorges ne tuait pas la cuvée simple et on pouvait passer de l’un à l’autre sans problème.
Par contre sur le plat, le Muscadet simple se faisait étouffer par la sauce au beurre blanc (qui n’était pas très concentrée) alors que Gorges lui tenait tête honorablement.

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[size=large]Philippe Alliet, Chinon, L'Huisserie, 2008[/size]
Très beau bouchon, liège souple et vraiment joli.
Couleur grenat foncée, très légèrement évoluée.
Nez un peu dominé par le bois, fruits foncés, épicé avec un peu de poivron bien sûr.
La bouche est pas mal boisée aussi mais ça se mélange bien au poivron et aux épices.
Joli fruit assez frais aux accents bonbonnés, belle acidité.
C’est encore bien jeune et fougueux mais c’est plaisant !
Bien+

[size=large]Philippe Alliet, Chinon, L'Huisserie, 2006[/size]
Très beau bouchon, liège souple et vraiment magnifique. Tiens il fait 2mm de plus que le 2008 !
Couleur grenat foncée, un tout petit peu plus claire que le 2008, un petit peu plus évoluée aussi.
Nez très proche du précédent en moins boisé et plus fruité.
La bouche est assez proche aussi mais en plus policé : si le 2008 était très bon mais fougueux, ici on a l’impression de voir exactement le même vin qui s’est harmonisé quelques années plus tard.
L’harmonie est effectivement le terme que je retiens ici.
La matière est tout en douceur, le fruit (cassis), le bois, le poivron sont bien fondus.
C’est plus complexe avec des touches plus évoluées de type cacao et humus.
Sans oublier une certaine tension qui vient souligner tout ça.
Très Bien, en plénitude mais a encore de belles années devant lui.

Surprise pour les convives de découvrir le même vin sur deux années différentes.
Ils avaient pourtant bien dit qu’ils se ressemblaient beaucoup.
De mon côté ça me conforte dans mon intérêt pour cette cuvée.
Au printemps je tenterai un Coteau de Noiré 2004 pour explorer les autres productions de Philippe Alliet !

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Quelques allers et retour entre les Muscadets et les Chinon sur ces deux chèvres Ligériens.
Les avis sur les accords sont assez partagés.
Il est vrai que les blancs sont rehaussés par les fromages alors que les rouges, bus après les bouchées (et non en même temps) sont très plaisants aussi.

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[size=large]Château Pierre-Bise, Coteaux du Layon - Chaume, 1997[/size]
Petites suées à l’ouverture de cette bouteille : quand j’enlève la capsule, je trouve un bouchon tout gras, tout suintant.
J’enfonce le tire-bouchon dedans, il paraît tout sec, tout racorni, et quand je le tire, il vient tout seul !
Le premier nez me convient cependant et me rassure jusqu’à ce que je le verse dans un verre pour le goûter : il est très perlant !
Je crains une contamination et une reprise de fermentation mais en bouche ça a l’air d’aller.
J’ai retourné deux-trois fois la bouteille pour faire disparaître le gaz.
Couleur orangée intense.
Nez très coing, concentré, safrané et épicé.
La bouche est concentrée aussi, bien sucrée.
On retrouve le coing, les épices (joli accord avec le dessert).
Au fur et à mesure du réchauffement et de l’aération le vin semble de plus en plus équilibré.
Il a visiblement pris un coup et n’est pas au top mais il s’en sort assez bien.
Bien
[size=large]Domaine de la Croix de Galerne, Coteaux du Layon, Les Pinçonnes, 2005[/size]
Petite roue de secours pour sa grande sœur précédente.
Bouchon propre.
Jolie couleur assez intense.
Nez sur le miel, les fleurs, le coing.
La bouche est bien sucrée mais avec une jolie acidité bien lui donne un bel équilibre.
On retrouve les mêmes arômes qu’un nez avec du pain d’épice, c’est à la fois concentré et précis.
La finale est très longue et oscille entre miel et caramel.
Très Bien

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Durant ce passage ont été bus aussi, entre autres :

[size=large]Weingut Freiherr Von Landenberg, Allemagne, Mosel, Ellerer Pfirsichgarten Spätlese, 2001[/size]
Bouchon imbibé à moitié.
Nez sur le fruit exotique, un peu glycériné.
En bouche il y a un peu de sucre.
Après l’attaque citronnée, on retrouve les fruits blancs, la carambole, ce côté glycériné-cireux.
C’est assez expressif tout de même par rapport à d’autres bus cette année.
Ca manque malheureusement de tension en finale pour porter le vin.
Bien+, joli accord avec un Foie Gras maison.
imageshack.us/a/img8...
[size=large]Château Les Justices, Vignoble Gonet-Medeville, Sauternes, 2002, 50 cl[/size]
Très joli bouchon bien propre.
Couleur citron qui commence légèrement à cuivrer.
Nez sur les fruits confits, les fleurs blanches et un peu d’agrumes.
En bouche on a des fruits blancs en gelée (pomme, coing), des arômes de botrytis légers.
C’est pas trop sucré (avec bonne petite acidité finale) mais il y a une belle concentration aromatique.
Très Bien
img189.imageshack.us...
[size=large]Château Brane Cantenac, Margaux, 1990, Demie Bouteille[/size]
A l’ouverture, ça ne s’annonce pas très bien : le bouchon est imbibé au 1/3 mais surtout ça ne sent pas terrible.
Deux heures après c’est mieux, je tente tout de même le service.
La couleur est très sombre, elle semble très évoluée.
Le nez est puissant et un peu alcooleux, sur le vieux fruit rouge, le noyau de cerise.
La bouche aussi se trouve un peu déséquilibrée.
L’aromatique est cependant assez plaisante bien que clairement touchée.
C’est dommage mais entre le moment de l’ouverture (où j’aurais tout jeté il y a quelques mois) et le service, le vin a repris son souffle et a tout de même su se montrer buvable. Merci LPV !
imageshack.us/a/img8...
[size=large]Domaine Guyon, Chorey Les Beaune, Les Bons Ores, 2005[/size]
Joli bouchon bien propre.
Couleur qui commence sérieusement à tuiler.
Joli nez entre fruit et sous-bois, champignons.
Bouche sur les mêmes notes avec un côté viandé en plus.
Texture légèrement huileuse, petit côté salé, peut-être même un peu de rose.
Acidité bien intégrée, belle persistance.
Bien+, je suis moins séduit que l’année dernière.
img534.imageshack.us...

Quelques pages de tournées…

[size=x-large]Soirée Fromages (et Vins)[/size]

Ca faisait longtemps qu’on ne s’était pas retrouvés autour de quelques plateaux de fromages.
Les cartouches ont été amenées par la sommelière de la soirée et les bombes puantes ont été affinées par la fromagerie Boissy-Mons des Halles de Lyon.

Ô senteurs de champignons, de noisettes et de pieds, vous nous ravissez à l’entrée de la pièce.
Développez en nos bouches vos saveurs incomparables que nous allons tenter de marier au mieux avec les divins breuvages.
Qu’à la sortie nos haleines fétides fassent fuir les plus quémandeuses pucelles !

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Avant de démarrer, nous nous sommes mis en bouche avec un

[size=large] Francis Boulard, Champage, Les Murgiers, Extra Brut, Dégorgement fin 2012[/size]
Toujours cette belle finesse, cette complexité en douceur.
La tension mets vraiment appétit, alors, vite : A l’attaque, sortez les pinces à linge !

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[size=large] Domaine de la Rossignole, Sancerre Blanc, Cuvée l’Essentiel, 2011[/size]
Pas de collage ni de filtration
Couleur très claire avec des reflets verts.
Nez putôt exubérant et très variétal sur le buis, les fruits jaunes (brugnon) et les agrumes.
En bouche il y a une belle tension, les mêmes arômes et une amertume un peu trop marquée à mon goût.
Persistance sur le buis et le silex.
Bien

Le Cosne de Port Aubry présente une teture bien souple, presque crémeuse, avec une belle concentration d’arômes mais sans que ça devienne trop fort. Joli accord avec le vin.
Le Chabichou a une texture un peu plus cassante, plus sèche. Belle harmonie aromatique tout au long de la bouche. Accord un peu moins heureux avec le vin, cependant.

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[size=large] Domaine de la Rossignole, Sancerre Rouge, 2012[/size]
Couleur rubis translucide.
Joli nez aérien, un peu bonbonné, un peu lacté et poivré. Légère vanille peut-être.
La bouche est un peu décevate en comparaison. Elle est un peu diluée avec une acidité un peu trop marquée.
Le fruit est du coup un peu trop clair et un peu trop agressif. On retrouve cependant un joli poivre.
Moyen+

Le Selles sur Couffy est un Selle sur Cher qui n’a pas assez passé de temps en affinage dans la région de production pour bénéficier de l’AOP. L’affineur souhaite ainsi mieux maîtriser le résultat au niveau de son fromage.
Il a un joli nez de paille fraîche, avec un peu de foin. Encore un goût très harmonieux avec une sacrée persistance ! Je ne trouve pas l’accord très heureux avec le rouge.

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[size=large] Domaine de la Pinte, Arbois, Savagnin Ouillé, 2005[/size]
Elevé 4 ans en foudres et ½ muids
Couleur paille assez intense.
Nez sur le miel, les fruits exotiques, les fruits secs, un peu de bois mouillé au début.
La bouche est bien équilibrée avec une belle présence de fruit, légèrement sûrs.
Finale légèrement fumée qui délivre de la noisette et du curry. C’est très long !
Bien+

Le Comté a un joli nez noisette. En bouche il est bien onctueux mais a par moment quelques cristaux du plus bel effet. Encore une fois de la complexité, de la puissance mais sans écœurement. Très bel accord, forcément avec l’Arbois.
L’Etivaz est une pâte pressée Suisse fabriqué en alpage entre juin et septembre. L’appellation demande la cuisson en chaudrons et au feu de bois.Le résultat est un fromage au nez très étable. En bouche c’est plutôt cassant et c’est bien costaud. Tout le monde n’apprécie pas. La force du fromage écrase un peu le vin, il aurait fallut un jaune !

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[size=large] Domaine de la Pinte, Arbois, Poulsard, 2009 [/size]
Elevé 9 mois en foudres, fitration légère
Couleur très claire avec des reflets tuilés.
Nez animal, réduit ? En tout cas c’est beuaark !
En bouche certains le trouvent correct. C’est effectivement bien en finesse avec une matière agréable mais l’aromatiqu et est un peu déviante.
NN

Le Saint Nectaire est le fer de lance historique de l’affineur. Effectivement il est magnifique. Le nez est légèrement acidulé, la bouche est intense sans piquer. L’accord est très bon avec mon fond de Savagnin, avec le poulsard n’en parlons pas…

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[size=large] Domaine de la Présidente, Châteauneuf du Pape, Nonciature, Blanc, 2004[/size]
40% grenache, 30% roussane, 20% clairette, 10% bourboulenc
Belle couleur ambrée intense.
Le nez est fin, il pétrole un peu avec ds fruits confits, voir secs.
En bouche c’est très fruits secs aussi (abricot, figue), on retrouve le pétrole qui souligne très joliement tout cela.
Pain d’épices aussi, un longueur phéniménale !
Pas d’impression alcooleuse, la puissance est bien contenue.
Très Bien, belle rencontre !

Le nez du Brillat Savarin est hallucinant. On a l’impression de plonger dans une truffière !
La bouche est onctueuse à souhait, très champignon, presque trop, il ne faudrait pas en manger de trop de risque d’écoeurement. Très bel accord avec le côté pétrolé du vin.
Le Langes s’est fait la malle sur les ardoises. Et oui, là c’est fort mais ça passe pas si mal. Un peu trop salé peut-être. Le vin fait ressortir des notes de paille et de foin, accord plus que correct mais en-dessous du précédent.

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[size=large] Le Clos des Vins d’Amour, Maury, Alcôve, 2010[/size]
Couleur grenat foncé aux beaux éclats rubis.
Le nez est très fruité avec des touches de cacao et d’épices.
La bouche est très ronde avec de jolis fruits rouges. La matière est veloutée.
C’est encore un peu fougueux, peut-être à revoir dans 2-3 ans.
Bien+

Le Persillé du Beaujolais (fait vers Pommier avec la même méthode que les fourmes) a une texture souple. Il est un peu piquant mais sacrément aromatique. L’accord est correct mais c’est pas trop mon truc, c’est le sucre qui ressort.
Le Stichelton est encore plus fort. Très crémeux, couvrant. C’est hyper complexe mais difficile à faire passer à ce stade du repas. L’accord avec le Maury donne un ensemble homogène correct, mais impossible de retrouver des caractéristiques du vin ou du fromage… Dommage !

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Et voilà une jolie soirée qui se termine.
Comme d’hab, la place des pâtes persillées n’est pas à leur avantage, il faudrait leur faire une soirée spécialement dédié pour en profiter pleinement.
Sinon de quelques jolies découvertes (Cosne, Etivaz, Persillé du Beaujolais). C’est quand même des trucs de fous aussi les fromages !
Et vivement la prochaine !

(

Superbe plateau !
Le Persillé du Beaujolais... un beau souvenir de Cheese .

images.glop.fr/OlivL...

Un vrai scandale de ne pas avoir invité Oliv à une spéciale fromage. Des LPViens ont été bannis pour moins que ça.

J'avoue que c'est le Cosne qui m'a le plus marqué.
Le fromage lui-même à regarder est magnifique. C'est le cône vers le haut à gauche des photos du plateau complet.

J'avais pas vu ton message Thomas.
J'inviterai Oliv le jour où je trouverai du Cusié !

[size=x-small]Tu va bien me trouver des ardesses sur Lyon Oliv ?[/size]

mauss.th écrivait:

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> Un vrai scandale de ne pas avoir invité Oliv à une spéciale fromages. Des LPViens ont été bannis pour moins que ça.

Chuuuuuuut !
Je vais me faire remonter les bretelles de la soutane par le grand Popp qui m'avait convié dans sa grande mansuétude à son dernier Urbi et Orbi !

j'crois qu'il est plus autorisé par son médecin aux extras

l'a bon dos, le toubib... Oliv, sors du corps de Philippe Barret ! X(

Benoit, c'est sympa toutes tes photos, çà fait envie !

Daniel

Quelques pages de tournées…
[size=small]Titre clin d’œil à celui d’une éclectique récente.[/size]

Le WE dernier a été l’occasion de se réunir pour l’anniversaire d’une amie.
Sur le plan vinique, le point névralgique a été un apéritif prolongé constitué de 4 Champagnes.
Tout autour se sont ouvertes des bouteilles en partie des classiques de ma cave et d’autres un peu moins, pour la plupart peu commentées sur LPV.
Mes CR vont être succincts, l’heure n’était pas à la prise de notes !

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Tout d’abord les Champagnes !
[size=large]Francis Boulard, Champagne, Blanc de Blancs, Vieilles Vignes, Extra Brut[/size]
(Je recopie ici mes notes de février car je suis tout à fait d’accord avec moi-même)
Couleur claire quelques reflets verts. Bulles régulières, moyennement fines.
Nez frais tout en finesse sur les agrumes, le beurre, les fleurs.
En bouche ça commence par des notes un peu tertiaires puis les fleurs prennent le dessus pour finir vers les agrumes.
Belle finesse, belle tension finale salivante.
Cette bouteille n’a cependant pas été à son avantage cette fois, vraiment très tendue. L’avis a été unanime sur une acidité trop marquée. Je l’ai notée moi-même Bien+
Le temps entre le service dans les verres et la dégustation a été relativement long, le réchauffement a sans doute exacerbé l’acidité ressentie.

[size=large]Hervé Leclère, Champagne, Confidence de Chardonnay, BSA[/size]
Blanc de Blanc aussi, trois ans de cave environ
Couleur un peu plus foncée mais ça reste très clair. L’ensemble délivre des impressions un peu plus grossières que le Boulard, la tension reste assez marquée malgré le dosage un peu plus perceptible qui le rend un peu plus lourd aussi. Plus de notes tertiaires aussi qui renforcent cette impression, plus de l’amande et du grillé.
Bien
La faveur générale préfère ce vin qui est, il faut l’avouer plus accessible.

[size=large]René Moreau, Champagne, Millésimé, 2004[/size]
50% Pinot Noir, 50% Chardonnay
Couleur un peu plus intense que les précédents.
Très expressif par rapport aux précédents, ce Champagne s’avère beaucoup plus rond et moins tendu.
Très belle impression d’ensemble grâce à cet un équilibre et cette douceur.
Point de vue aromatique, plutôt sur les fruits jaunes et à coque, je l’ai trouvé assez simple mais efficace.
Bien+

[size=large]Drappier, Champagne, Carte d’Or, 1992[/size]
80% Pinot Noir. Je n’ai pas la date de dégorgement, mais je pense qu’elle est assez récente. (achat IDW prix fixe)
Côté couleur on fonce encore pour obtenir un joli doré.
Le nez est marqué par l’écorce d’agrumes.
En bouche, l’attaque me gêne avec des notes de croûte de fromage, cependant une fois cette première impression passée, le vin s’étire sur une belle finesse florale.
On renoue avec de la tension après le Moreau plus rond mais de ce côté l’attaque est plutôt en douceur et le vin assez couvrant.
A nouveau pas mal d’agrumes et des sensations florales.
C’est long et ça se boit tout seul.
Grosse impression, dommage que l’attaque soit si déroutante et si décalée par rapport au reste !
Très Bien

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Parmi les autres vins bus :
Anjou-Village 2009 et du Coteaux du Layon du Domaine de la Croix de Galerne : j’ai du commenter ces vins simples mais irréprochables vu leur prix il y a peu.

[size=large] Jean-Paul Paquet, Domaine de Fussiacus, Pouilly-Vinzelles, Magnum, 2009[/size]
Par rapport à l’année dernière, je trouve que ce vin s’est étoffé. Il est bien expressif voir concentré, très mielleux sans le sucre et bien long.
L’accord avec des ravioles accompagnées de foie gras a été très heureux.

[size=large] Saint-Emilion Grand Cru, Château Bardoulet, 2003[/size]
A peu près ce que je n’aime plus en Bordeaux, mais je savais que certains participants aimeraient ce jus aux tannins de chêne épais.
Toujours un fruit assez en retrait et un équilibre somme toute bon. Il ne semble pas avoir bougé depuis deux ans, date d’ouverture de mon avant-dernière bouteille.

[size=large] Domaine Levert, Mercurey 1er Cru, 2006 [/size]
Ce vin ne m’a pas marqué, assez classique, plutôt évolué pour son âge.

Grosse déception sur ce
[size=large] Château Labegorce Zédé, Margaux, 1974 [/size]
Même si je n’attendais pas un grand vin sur ce millésime, le niveau dans la bouteille était remarquable, le bouchon bien qu’imbibé se tenait fort bien et la couleur était très belle, ce qui m’a fait espérer quelques instants…
Malheureusement au nez, les rafales de TCA m’ont vite fait descendre de mon nuage.
La bouche était moins marquée mais avait pris un sérieux coup. Que dire sinon une jolie matière et des fantômes de cerise, de boisé fondu et de cuir déchenillés par le bouchon…

Mais pour terminer sur une note positive, sur cette dernière bouteille achetée une douzaine d’euros il y a 4 ans, c’est plutôt l’origine qui me faisait un peu peur…
[size=large] Les Vignerons Catalans en Roussillon, Rivesaltes Ambré, Hors d'Age, 50 cl, 1974[/size]
C’est toujours étonnant ces Rivesaltes ambrés.
Une belle couleur soutenue, un nez bien marqué et une bouche dans le prolongement.
Des fruits secs et à coque, c’est persistant et le sucre n’est pas trop imposant.
Il ne suffit pas cependant à masquer un léger manque d’équilibre et d’harmonie en finale où l’alcool prend un peu le dessus.
Cependant le rapport qualité / âge / prix est impressionnant et la bouteille file à vitesse grand V.

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Et voilà un joli WE qui se termine.
Plutôt mitigé côté vins, mais ce n’était pas le but premier…

Vivement le prochain !

Beau et triste CR Benoît.

Désolé pour le LZ. Un vieux vin mort, ça arrive bien entendu et on l'accepte. Mais la mort par TCA, c’est toujours bien plus insatisfaisant, surtout quand le vin donne encore des signes de vitalité.

Quelques pages de tournées…

[size=x-large]Un week-end laborieux[/size]

Un téléphone qui sonne en pleine nuit, une voix râpeuse et inquiète qui appelle au-secours : « A l’aide, j’ai des fuites ! »
Pas (encore) d’incontinences ici, il s’agit bien de fuites d’eau !
Ni une ni deux, j’enfile ma casquette de plombier et mes vêtements de couvreur… Et surtout, j’attends qu’il fasse meilleur ! Nonmaisalors !
Quelques outils de maçon et d’électricien en plus et voilà un WE qui s’annonce chargé et laborieux, surtout quand la cave est bien fraîche et plutôt fournie…
La tambouille à la cuisine ou sur une terrasse-toiture, c’est à peu près la même chose, suffit d’avoir les bons ingrédients… Et d’essayer de trouver le bon coup de main.
Le chalumeau, pour une fois, ne servira pas qu’à faire des crèmes brûlées !
Les bouteilles ont été bues découvertes.

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[size=large] Domaine de Tariquet, Côtes de Gascognes, Premières Grives, 2012[/size]
Je n’avais pas pris le temps de chercher une bouteille du domaine depuis la discussion sur le sujet qui m’avait décidé à goûter ce breuvage.
Willy lirait-il LPV ? Peut-être, peut-être pas… En tout cas il a exaucé ce vœux !
Bouchon composite.
Couleur assez soutenue, plutôt citron.
Nez sur le miel, la pêche et le pamplemousse.
La bouche est légèrement perlante avec une aromatique proche du nez.
Il y a plus de sucre que je ne m’y attendais avec une finale acidulée salivante.
C’est simple mais efficace, équilibré bien qu’un peu trop sucré à mon goût.
Bien, cependant la bouteille n’a pas été vidée du premier coup.

A mi-chemin entre le rosé pamplemousse et le kir pêche, avec la flatterie du sucre par-dessus, je comprends l’intérêt de beaucoup pour ce vin.

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[size=large] Cave de Tain, Hermitage Blanc, 2004[/size]
Joli bouchon propre.
La couleur est impressionnante, intense et presque ambrée.
Le nez est très boisé, champignons frais, épices douces.
La bouche est concentrée, grasse.
Le bois est omniprésent, trop appuyé mais assez classe (santal) et fondu avec les fruits secs (abricot) et des agrumes confits.
Quelques touches d’oxydation légère, noisette, complexifient un peu la chose.
On retrouve aussi les épices douces à nouveau.
Longue finale grillée.
Bien+

Un vin too much que je ne m’attendais pas à apprécier, mais les années aidant je trouve que le boisé lui va bien. Sans doute que 5 années de plus pourraient lui aller encore mieux.

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[size=large] Moreau-Payer, Champagne, Millésimé, 2007[/size]
Pas de notes prises mais un joli équilibre global, peu de sucres.
C’est brioché avec pas mal d’agrumes et des fruits à coque.
Bien+

[size=large]Château Smith Haut Lafitte, Pessac-Léognan, GCC de Graves, 2004, Magnum[/size]
Beau bouchon long et propre.
La couleur du vin est plus évoluée que je ne l’attendais : à peine quelques reflets grenats et un léger trouble.
Très joli nez classique entre boisé fondu et fruits rouges, cerise, cassis en confiture.
Le toucher de bouche est joli, soyeux. Cette matière souple souligne un équilibre global très bon.
Côté aromatique, il faut attendre une douzaine d’heure pour que les fruits prennent le dessus sur le bois.
Ce côté boisé classieux, caramélisé et tout de même assez bien fondu en bouche aussi.
Très Bien

Après l’Hermitage, voilà à nouveau un vin à l’élevage appuyé que j’apprécie… Peut-être sont-ce les effets secondaires des vapeurs de bitume et de white-spirit qui me montent à la tête ou qui fusillent mes récepteurs sensoriels !

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[size=large]Jaboulet Ainé, Châteauneuf-du-Pape, Les Cèdres, 2007[/size]
Encore un joli bouchon propre et long.
Couleur sombre, le disque montre un début d’évolution mais c’est minime.
Le nez est complexe avec pas mal de fruits mûrs, un peu de bois et une touche légère mentholée.
En bouche les tannins sont fins, il y a de la puissance mais sans sensation alcooleuse et l’acidité finale est juste comme il faut.
Confiture de mûre, cassis, cerise, cuir, champignon,… Le boisé est moins perceptible en bouche qu’au nez.
Jolie persistance fruitée.
C’est très plaisant en l’état !
Très Bien

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Mission réussie cette gente dame n’a plus de fuites.
Nos mains noircies par le goudron et limées par le ciment se serrent, il est temps de repartir.
Le programme de la prochaine fois est déjà prêt : il faudra se transformer en charpentier.
Chouette, j’adore le bois maintenant !
Vivement la prochaine !

Quelques pages de tournées…

[size=x-large]Quelques Bordeaux Nantais[/size]

De passage chez un Oncle grand féru de Bordeaux (mais habitant le Pays Nantais) la semaine dernière, j’avais amené Fombrauge 2000 et il m’a fait l’honneur d’ouvrir entre autres un Lynch-Bages 1990 acheté en primeur lors de sa sortie.
Un bon moment de passé autour de la cuisine toujours très réussie de ma tante.

Les vins on été bus au cours de plusieurs repas et les bouteilles ont eu l’occasion de se croiser.

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[size=large] Champagne Juillet-Lallement, BSA[/size]
Couleur claire, bulle fine mais régulière.
Ce champagne attaque par des notes un peu beurrée et grillées mais tourne très vite aux fleurs blanches. C’est léger, frais et bien équilibré, plaisant peut-être un peu trop en finesse.
Très Bien

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[size=large]Isabelle et Pierre Clément, Menetou-Salon, Chatenoy, 2011[/size]
Couleur un peu verte.
Nez assez variétal, mais frais et puis nous on aime bien le sauvignon !
Pas mal de fruit (pêche) et du buis donc.
La bouche est sur le même registre, fraicheur et équilibre.
Ca descend vraiment tout seul.
Bien+

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[size=large] Alain Paret, Condrieu, Lys de Volan, 2011 [/size]
Couleur dorée soutenue.
Nez marqué par l’élevage, vanillé mais de jolies notes de fruits jaunes passent par-dessus.
La bouche est bien expressive. On retrouve les mêmes notes avec un peu de torréfié.
C’est persistant, un peu trop vanillé à mon goût cependant, un peu lourd.
Bien

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[size=large] Joseph Janoueix, Château Haut Sarpe, Saint-Emilion, Grand Cru, 1997[/size]
(à l’aveugle, carafé plus d’une heure)
La couleur est déjà bien tuilée.
Au nez, c’est tout d’abord lardé, puis viandé et ça finit sur une jolie cerise à l’eau de vie.
En bouche, les tannins sont assez épais mais pas accrocheurs.
L’ensemble est bien fondu entre lard, pruneau et cerise, peut-être un peu trop pruneau.
C’est long mais avec un très léger défaut d’équilibre du à l’alcool.
Bien

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[size=large] Château Grand Moulinet, Pomerol, 1998 [/size]
Derrière le Saint Emilion 1997, ce vin est beaucoup plus en finesse au niveau de la matière.
Le boisé est peut-être un peu moins bien intégré mais assez classieux et cela délivre un ensemble très rond et bien fruité.
La longueur est belle sur la cerise et l’équilibre meilleur que le précédent.
Très Bien

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[size=large] Château Lynch-Bages, Pauillac, 1990 [/size]
Et bien après le Pomerol, il est encore possible de gagner un étage de plus.
Que ce soit en finesse ou en harmonie aromatique.
La couleur est très sombre seul le disque montre un petit peu d’évolution.
Le nez est fin avec du sous-bois, de la cerise et un boisé encore perceptible.
En bouche, la matière est à la fois fine avec un peu de gras et l’équilibre est magistral.
Une sacrée complexité et une forme encore fringante entre fruit, boisé / caramélisé et évolution, touches de vernis, du lard.
Très Bien+, pas mal d’émotion.

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[size=large] Château Frombrauge, Saint Emilion Grand Cru, 2000 [/size]
Bouchon propre mais un peu abîmé.
Couleur sombre à la fois violacée et légèrement évoluée.
Par rapport à Lynch-Bages 1990, il paraît un peu dilué, moins complet et plus droit mais c’est un très joli vin avec beaucoup de finesse et de velouté.
Il est descendu très vite.
Très Bien

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[size=large] Château Grinou, Saussignac, 1998 [/size]
Très belle couleur ambrée intense.
Le nez est un mélange d’herbes aromatiques vertes, de fruits confits.
En bouche, on retrouve l’estragon, de la figue sèche et beaucoup d’épices douces, du safran aussi.
Ce qu’il faut de sucre et d’acidité pour compenser.
Dommage qu’il y ait un petit creux en milieu de bouche.
Très Bien

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Et voilà, on reprend la route pour aller un peu plus au nord…

Vivement la prochaine !

Benoît,

Merci pour ce compte-rendu intéressant.

Je n'achète plus Lys de Volan de Paret pour la même raison: c'est un Condrieu que je trouve, moi aussi un peu lourd... Mais qui peut plaire à beaucoup.

Lynch-Bages 1990 est excellent, mais j'ai toujours trouvé le 1989 encore supérieur.

Je n'ai pas osé lui demander d'ouvrir en parallèle un Lynch Bages 89 du casier d'à côté.

Benoît, il faudra le faire la prochaine fois. ( )
Pour moi, 1989 évoque immédiatement Lynch-Bages, Pichon-Baron, Montrose et Haut-Brion.
Puis Léoville-Barton et Haut-Bailly.

Thierry ...ne pas oublier que nous sommes en récession économique !! .....je suppose que certains ont consulté la chaine LCP Parlementaire dans l'après midi !!

" 89 " évoque pour moi cette magnifique soirée à Orliénas chez notre ami J F Ragot ( Dionis ) ..Lynch Bages 89 était superbe ( Le 90 en retrait ) ..et Pichon Lalande et Pichon Baron 89 remarquables ... je ne vais pas évoquer les prix d'achats pour ne pas traumatiser les petits jeunes .