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La cave de Jean-Loup et les 11 buveurs

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Réponse de LADIDE78 sur le sujet La cave de Jean-Loup et les 11 buveurs

Ah oui , bravo Vivien , tu enchaines dur , merci pour tes derniers CRs , et le partage , sympa ces petites agappes chez Nicole et Jean Loup
didier

Mal-voyant depuis 31 ans et passionné de vins comme vous tous
17 Nov 2017 17:09 #61

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Réponse de chrisdu74 sur le sujet La cave de Jean-Loup et les 11 buveurs

Merci aux rédacteurs pour les CRs %tchin

Sinon, on devrait lancer un challenge sur LPV , ça serait une variante de "cherchez Charlie" genre cherchez Éric Bé ! ::fz::

(Je dis ça je dis rien, y a peu être d'autres photos qui vont sortir un jour hein)
17 Nov 2017 18:43 #62

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Réponse de bonaye sur le sujet La cave de Jean-Loup et les 11 buveurs

La taille aux loups...
Jean--Loup...
J'en connais un autre qui pourrait s'appeler
"Je suis partout" !
17 Nov 2017 18:55 #63

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Réponse de vivienladuche sur le sujet La cave de Jean-Loup et les 11 buveurs

bonaye écrit: La taille aux loups...
Jean--Loup...
J'en connais un autre qui pourrait s'appeler
"Je suis partout" !


Oui Joseph, d'ailleurs n'oublie pas que nous nous retrouvons demain soir... %tchin :jump: ::oups::
17 Nov 2017 19:00 #64

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Réponse de mgtusi sur le sujet La cave de Jean-Loup et les 11 buveurs

Je suis admiratif du travail accompli par Nicole et Jean-Loup et de leur générosité sans beaucoup de limites !

Michel
17 Nov 2017 19:04 #65

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Réponse de Frisette sur le sujet La cave de Jean-Loup et les 11 buveurs

vivienladuche écrit: Vin n°5 :
[...] Au contraire de mes camarades, je trouve l’élevage présent mais ne massacrant pas le vin. En effet néanmoins, dès que le vin se réchauffe, il se fait ressentir un peu plus, mais c’est loin d’être rédhibitoire comme certains l’ont mentionné. Ce n’est pas non plus un style qui ne plaît plus Florian (sincèrement navré et confus d’être en contradiction avec toi sur ce point…) ;)[...]
Il s’agit de : Domaine Louis Carillon et Fils – Puligny-Montrachet 1er Cru Les Perrières 2005


Il n'y a aucun problème de ne pas être d'accord avec mon avis! Par contre, ça me fait sourire pour 2 points:
- le premier est que dans le Forez, on a □ de temps en temps, □ rarement, □ parfois, □ souvent, □ toujours (cocher la bonne réponse! ;) ) des avis et des ressentis différents sur les vins, ce en quoi ce n'est pas bien grave!
- le second est que justement, dans mon groupe, je dois être celui qui est le moins sensible au boisé □ vanillé, □ caramélisé, □ noble, □ bourguignon, □ ostentatoire (cocher la ou les bonnes réponses!)...Avec ce vin, une chose que j'aurais aimé voir et entendre, se sont les réactions de JB et Nico, et les qualificatifs qu'ils auraient attribués à ce vin!!! Je pense que les deux faisaient un oedème de quincke, rien qu'en le reniflant...


vivienladuche écrit: Vin n°7 :
[...] Il s’agit de : Pignan – Châteauneuf du Pape 2005
La robe aussi soutenue m’a trahi, malgré l’aromatique, c’est ce qui m’a fait réfuter l’argument Reynaud…


La robe est un faux allié chez Reynaud, au moins sur ce millésime. Lorsqu' Eric était venu à notre rencontre la première fois , nous avions goûté Fonsalette 2005 (dans la même veine mais un peu plus équilibré et "pur" encore) et j'avais déjà à l'époque, défendu le Reynaud du début à la fin.

Flo (Florian) LPV Forez
17 Nov 2017 21:31 #66

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Réponse de Eric B sur le sujet La cave de Jean-Loup et les 11 buveurs

CR: Chez Jean-Loup, il y a la réunion de printemps qui se passe dans le jardin pour profiter des premiers rayons du soleil, et celle d'automne qui se passe dans la cave. La printanière est plutôt thématique (l'année dernière, les Saint-Julien ;: il y a deux ans, Sancerre ) alors que l'automnale est plus éclectique. Il faut vraiment s'attendre à tout, car Jean-Loup apprécie autant les "vins de peu" que les grandes étiquettes. Evidemment, tout est servi à l'aveugle, et même en carafe, histoire de ne pas être influence par l'étiquette ... et la forme de la bouteille.

Dans les deux cas, les vins sont accompagnés par la cuisine généreuse de Nicole, toujours à propos avec les vins. Pour une fois, nous n"avons pas commencé par les galettes de pomme de terre, grande spécialité berrichonne, car Jean-Loup n'a pas démarré par une bulle, mais par un blanc sec. Ce sont donc des rillettes de sardine qui ouvrent le bal culinaire.

Le vin n°1 a une robe dorée, un nez élégant sur le citron confit, la poire au sirop, et des notes minérales de pierre humide. La bouche est élancée, avec une matière aussi élégante que le nez et une fine acidité qui apporte de la tension. La finale est nette, assez intense, tout en gardant ce charme discret qui n'en fait pas trop. Je pars sur un Anjou de Loire issu du Chenin, genre Savennières. Géographiquement, je ne suis pas très loin, car nous sommes bien en Loire, pas très loin de l'Anjou. Mais un peu plus à l'ouest. C'est un Muscadet Sèvre et Maine cuvée L d’Or 2007 du domaine Pierre Luneau-Papin. Caramba : on avait pourtant un indice sous les yeux avec les rillettes de sardine de Nicole, plus logiques avec un Muscadet qu'avec un Savennières. Le vin est d'ailleurs un peu écrasé par les rillettes, car celles-ci étaient prévues pour un vin plus énergique et vif. Des rillettes de saumon ou de brochet auraient sûrement mieux convenu à ce vin plutôt délicat (mais Nicole ne pouvait pas se douter...).

On parlait de saumon... en voilà !

Il est ici grillé et accompagné d'une purée de potiron/topinambours. Jean-Loup a hésité à nous servir le vin n°2 car il ne ressemble à ce qu'il aurait dû être : la robe esr d'un or plus intense que le précédent. Le nez fait très évolué, avec des notes d'encaustique assez marquées, mais aussi de fruits secs. Par contre, la bouche est pas mal du tout : de belle ampleur, avec une tension traçante, une matière douce, enrobante, marquée par le coing confit et encore l'encaustique. Ce serait-t-y pas une Coulée de Serrant ? On n'en est pas très loin. C''est un Anjou Bonnes Blanches 2008 de René Mosse. Pas plus surpris que ça. J'ai déjà eu des soucis avec cette cuvée de ce producteur...

En remplacement arrive le vin n°3 : encore une robe dorée (un peu moins, peut-être). Le nez est complexe et plutôt vif sur le citron confit, le coing, la poire. Arrivent avec l'aération des notes "vertes" de gentiane. La bouche est très élancée, tendue comme un arc avec une matière limpide, minérale, très jus de caillou. La finale dévoile une mâche crayeuse dominée par l'agrume confit. Beaucoup partent en Touraine. Vivien cite même le producteur. C'est un Vouvray Les argiles 2011 de François Chidaine. Déjà très bien, mais sans doute encore meilleur dans cinq ans.

Nous continuons avec une lotte au curry et lait de coco. Elle accompagne avec bonheur le vin n° 4 : la robe est entre l'or intense et le cuivre. Le nez fait très mûr, entre mirabelle, mangue et pomme caramélisée, le tout souligné par de belles notes fumées. Rien qu'au nez, c'est du bonheur. La bouche est toute en rondeur , caressante, sensuelle, tendue par un fil invisible,car on on ne perçoit pas l'acidité en tant que telle. La longue finale est d'une grande intensité, marquée par ces notes fumées. Superbe ! L'aromatique a guidé certains vers le plus grand terroir volcanique de France. C'est un Clos Saint Urbain Pinot Gris 2004 Grand Cru Rangen de Thann de Zind-Humbrecht. À noter qu'il a taux d'alcool de 16 % !!! On sent que c'est riche... mais pas à ce point.

Nous terminons la série des blancs ... avec du boudin blanc ! Cela faisait une éternité que je n'en avais pas mangé ... Et c'est délicieux ! Lorsqu'elle ne cuisine pas elle-même, Nicole sait où s'approvisionner ;-)
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Le vin n°5 a une robe dorée. Le nez est exubérant sur des notes pâtissières, la noisette grillée, la vanille...La bouche est ronde, riche, avec une matière (un peu trop ?) généreuse, très (trop ?) intense aromatiquement. Ça envoie clairement du lourd ... et ça s'amplifie encore en finale sur du vanillé/toasté/beurré... Oufti. Là, il n'y a aucun doute sur l'origine de la chose : Chardo bourguignon. Après... Meursault?... Pas très loin : Puligny-Montrachet 1er Cru les Perrières 2005 de Louis Carillon. Pas trop mon truc, même si aucun doute que ça peut plaire.

Nous passons aux vins rouges. Nicole nous amène des feuilletés aux champignons de Paris, cèpes et échalotes. C'est absolument délicieux et permet de me remettre en place après l'émotion Carillon...

Le vin n°6 est sans nul doute aussi bourguignon, mais la Bourgogne que j'aime : la robe est rubis/grenat translucide. Le nez est splendide, presque plus proche d'un grand parfum que d'un vin : fruits rouges confits, fleurs, tabac blond, pain grillé... La bouche est ronde, ample, avec une matière soyeuse et un fruit intense, une petite touche de rafle. Le tout est d'une grande précision, parfaitement équilibré. Ça manque encore un peu de complexité à ce stade : on rêve de le regoûter dans une dizaine d'années, car il devrait être grand. Sa jeunesse (relative) se sent dans la finale mâchue, épicée, où l'élevage se ressent encore un peu. Pas surpris d'apprendre que c'est un Vosne Romanée 1er Cru les Beaux Monts 2009 de Michel Noëllat.

Les deux rouges suivants seront accompagnés par un classique de la maison : la terrine de porc, veau et canard aux olives.

Le vin n° 7 a une robe proche du précédent, juste un peu plus sombre. Le nez est très beau là aussi, d'une grande complexité : fruits rouges, encens, viandox, épices, orange sanguine... Par contre, contrairement à la majorité des commensaux, je trouve que la bouche n'est pas en place : elle me paraît dissociée, avec des amers marqués. Je n'ai pas de plaisir. Il revient un peu plus en finale, avec les fruits rouges confits, l'orange et les épices qui reviennent. Après une bouchée de terrine, ça passe beaucoup mieux : le vin gagne en harmonie, mais ce n'est tout de même pas le grand bonheur. Etant donné le profil aromatique, pas de surprise, c'est un vin signé Emmanuel Reynaud : Châteauneuf du Pape Pignan 2005.

Le vin n° 8 a une robe grenat sombre. Le nez est fin, profond, sur les fruits noirs confits, des épices, le tout rafraîchi par des notes de menthol. On retrouve en bouche ce mélange de maturité poussée et de fraîcheur, avec plutôt une belle tension. Par contre, les tannins ne sont pas encore très bien fondus. Ce n'est pas des plus agréables. Là encore, la terrine fait des miracles (Nicole devrait la commercialiser auprès des vignerons). Le vin gagne alors en harmonie. La finale fraîche, intense, me plaît plutôt bien. Mais globalement, ce n'est pas un coup de coeur. C'est le Côtes du Roussillon la Muntada 2008 de Gérard Gauby.

Avec le rouge suivant, Nicole nous sert un Boeuf à la méridionale (poivrons, aubergine). L'accord est d'une totale évidence !
(photo empruntée à Vivien car la mienne était floue... )
Le vin n° 9 a une robe grenat bien sombre, à peine translucide. Le nez est généreux et complexe, sur les fruits noirs sauvages, le cèdre, le genèvrier, avec une petite touche animale (cuir). La bouche est ronde, ample, déployant une matière dense, mûre, aux tannins pas totalement fondus. Ceux-ci montrent encore plus leurs muscles en finale. Un peu trop pour mon palais de fillette. Bien, mais pas mon truc... Pas étonné d'apprendre que c'est un Bandol 2007 du Château Pradeaux (dont je n'ai jamais trop apprécié la production).

La bulle que nous n'avons pas eu au début du repas arrive avec les fromages : du comté de 12 mois et des copeaux de parmesan.

Le vin n° 10 a une robe dorée avec de très fines bulles. Le nez est complexe, sur la noisette grillée, les agrumes, la pomme chaude... La bouche est vive, intense, d'une impressionnante densité, et ça trace joliment sans que ce soit sévère/austère. Les bulles sont très discrètes, et ce n'est pas pour me déplaire. La très persistante finale est superbe, avec de la mâche et de la vinosité, et des notes fruitées/fumées. Superbe. C'est (sans trop de surprise) le Champagne Blanc de Noirs Grand Cru d'Egly Ouriet (66 mois de cave, dégorgement janvier 2015).

Snif, nous arrivons déjà au dessert (un surprenant et délicieux crumble à l'ananas et amandes) et la dernière bouteille.

Le vin n° 11 a une robe d'un or intense légèrement évoluée. Le nez sur la truffe (blanche et noire), la liqueur d'orange, l'ananas... est absolument splendide. On le snifferait des heures durant... La bouche est élancée, pure, avec une matière douce, sensuelle, très fraîche. La grande classe. La finale est nette, avec une explosion d'arômes (ananas, truffe, épices). Magnifique ! Certains d'entre nous étaient partis sur Vouvray. Florian avait vu juste en suggérant Jurançon : c'est la cuvée de Marie-Kattalin 2004 du domaine de Souch. (vous savez, la mamie adorable de Mondovino ?).

Ce bouquet final annonce l'arrêt momentané des hostilités. Nous reprendrons avec plaisir au printemps prochain. Merci à Nicole et Jean-Loup pour ce grand moment de gastronomie !

Eric
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Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Jean-Loup Guerrin, LADIDE78, Frisette, leteckel
18 Nov 2017 09:09 #67

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Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet La cave de Jean-Loup et les 11 buveurs

Merci Vivien et Eric pour ces superbes CR, parfaitement illustrés !
Nicole se joint à moi pour ces remerciements mais demande à Vivien de redescendre sur terre dans ses commentaires car elle a peur de ne plus pouvoir suivre...

A bientôt les amis, peut-être avec des CR des petits jeunots (je pense à Didier bien sûr ! ;)).

Jean-Loup
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Agnès C
18 Nov 2017 09:48 #68

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Réponse de iceteayer sur le sujet CR: Vive la diversité !

CR: Encore un bien sympathique moment à Bourges pour le dimanche automnal chez Nicole et Jean-Loup. Merci à vous deux pour le repas et pour les vins.
Double effet kiss cool, j'étais un peu enrhumé et j'ai perdu le peu de notes que j'avais.
Voilà donc quelques souvenirs des vins que l'on a pu boire:

Nous commençons avec le Muscadet de chez Luneau-Papin – Le L d’Or – 2007 que j'ai trouvé vraiment très bon, plein de finesse avec du fruit et une jolie fraicheur. La matière n'est cependant pas énorme mais c'est parfait pour commencer.
Par la suite c'est l'Anjou 2008 du domaine Mosse que nous avons la malchance d'avoir dans nos verres... ;) Le vin est irrémédiablement mort à mon goût avec une oxydation vraiment pas belle. Heureusement le Vouvray "Argiles" 2011 de Chidaine va nous redonner le sourire puisque le nez nous offre une expression pleine de fruits blancs et de gourmandise. La bouche poursuit avec cette gourmandise, assez riche mais bien équilibrée et parfaite avec le saumon et la purée.
Le Pinot Gris Rangen de Thann 2004 de Zind-Humbrecht est très doré. Le nez est vraiment magnifique, version liquoreux, sur les fruits exotiques frais, mais sans le sucre. La bouche est vraiment très riche, à la limite pour moi avec une sensation alcooleuse en finale. Un vin puissant qui appelle la table.
Le dernier blanc est une véritable déception, en effet le Puligny 1er Cru Perrières 2005 de Carillon est d'un boisé rarement vu. C'est écœurant, vanillé, sur la crème pâtissière sans aucune expression de fruit. Tout ce que je n'aime plus dans le chardonnay.

On attaque les rouges avec le Vosne 1er Cru Beaumonts 2009 de Michel Noellat. Un très beau pinot qui donne énormément de plaisir avec des fruits rouges frais, un boisé très bien intégré. La bouche est suave, classe avec des jolis tanins. Vraiment très très bon.
J'ai beaucoup aimé Pignan 2005 aussi, peut être parce qu'on avait pas les marqueurs qui me rebutent habituellement chez Reynaud. Ici rien d’écœurant, des fruits noirs frais et beaucoup de garrigue et d'olive noire qui me font partir en Languedoc. La bouche est gourmande et donne bien du plaisir!
Plus beaucoup de souvenir de Muntada 2008 si ce n'est que j'ai trouvé le vin encore jeune, plutôt puissant en attaque et frais en finale.
Le Pradeaux 2007 est un vin musclé, riche et charpenté qui n'a pas bougé depuis la fois où Jean-Loup l'avait amené à la maison il y a maintenant quelques années sous une chaleur...caniculaire ;) .

Le Blanc de Noirs d'Egly-Ouriet est vraiment un champagne de gastronomie qui allait parfaitement avec les fromages puissants. La matière est riche, large mais équilibrée avec une finale interminable!

On finit la journée avec le Jurançon Cuvée Marie Kattalin 2004 du Domaine de Souch. Le nez est beaucoup trop truffé pour moi et il masque beaucoup de choses. En revanche la bouche est un véritable bijou, sacrebleu, là il y a du vin! L'équilibre est juste magique, entre un sucre parfaitement intégré et une acidité qui vient donner de l'allonge et de la fraicheur sur de délicieux arômes de fruits exotiques frais. Bouche superbe!

Ainsi se termine ce beau moment pour une dégustation sacrément éclectique ! Merci à vous deux.
A très vite !

julien
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25 Nov 2017 17:15 #69

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Réponse de FloLevBen sur le sujet Vive la diversité !

CR: Domaine Luneau Papin – Muscadet « L d’Or » 2007 :

Nez sur le miel, les agrumes et un léger côté colle à maquette.
La bouche est élégante, tendue porté par une belle acidité qui porte loin le vin. La finale est salivante. Un très joli vin.
TRES BIEN

CR: Domaine MOSS – Anjou blanc « Les Bonnes Blanches » 2008 :

Nez très miellé, riche, encaustique et une oxydation qui n’est pas vraiment ménagée. Bouche assez tendue avec de l’acidité et en même temps une légère sensation de sucrosité. Mais on retrouve le côté oxydé.
MOYEN

CR: Domaine Chidaine – Vouvray « Argile » 2011 :

Nez marqué par la craie, la citronelle, la poire et le coin.
Bouche riche, sensation de très légers sucres résiduels. Finale de belle longueur et crayeuse.
BIEN/TRES BIEN

CR: Domaine Zind Humbrecht – Pinot Gris grand cru « Rangen de Thann » Clos Saint Urbain 2004 :

Nez de liquoreux, fruits exotiques, pomme et coing, qui dégage beaucoup de puissance.
Cette grande puissance de confirme avec la bouche, grosse matière, épicée et fumée. Les sucres sont légers. Grosse longueur avec de léger amer. L’alcool est relativement maitrisé malgré les 16%.
TRES BIEN +(+)

CR: Domaine Louis Carillon – Puligny Montrachet 1er cru « Perrières » 2005 :

Nez très beurré, caramel, et fleurs blanches en fond mais largement dominé par l’élevage.
Bouche puissante, grosse matière, mais dominée là encore par le bois. Très belle longueur légèrement réglissée.
BIEN

CR: Domaine Michel Noellat – Vosne Romanée 1er cru « Les Beaumonts » 2009 :

Nez dans lequel on reconnait facilement le pinot noir. Beaucoup d’élégance, de finesse, fruits rouges, florale et épices douces.
Bouche également très élégante, belle matière pas du tout marqué par le bois. Les tanins sont fins et épicés. Très bonne longueur. Ça commence fort pour les rouges.
TRES BIEN +(+)


CR: Château Pignan – Châteauneuf du Pape 2005 :

Nez sur l’olive noir, les fruits rouges, un très léger côté garigue.
Matière qui présente une jolie concentration en bouche, bon jus, un peu d’amers en fins de bouche. Très bon, et moins exubérant que d’habitude avec les vins de Reynaud.
TRES BIEN

CR: Domaine Gauby – Côtes du Roussillon « La Muntada » 2008 :

Nez de fruits noirs, cerise, léger brulé qui marque un élevage encore présent.
Bouche riche, matière importante, avec tout même de la fraicheur, mais l’élevage est encore un peu présent, et le vin ne semble pas encore à 100% en place.
TRES BIEN –

CR: Château Pradeaux – Bandol 2007 :

Nez de fruits noirs, zan et cassis.
Bouche puissante, encore tanique mais le fruit est présent. Bonne longueur. Un vin qui a besoins un bon plat en sauce. Et en effet la précédente bouteille de Jean Loup ouverte en juillet 2013 était presque identique en terme d’évolution.
TRES BIEN

CR: Domaine Egly Ouriet – Champagne Blanc de Noirs « Les Crayères »
Dégorgement janvier 2015 – 66 mois de lattes – base 2008 et 2007.

Nez très vineux et puissant, sur des notes de fruits sec, et légèrement crémeuses.
Bouche crémeuse, puissante, large. Bulle fine mais un peu énergique au départ (elle se calmera rapidement). Grosse longueur. Un vin de champagne, adapté à la table (qu'il vaut d'ailleurs mieux déguster dans des verres à vin classiques). Et je confirme que l’accord avec le fromage était très bien, et le vin n’a pas du tout souffert avec les rouges.
EXCELLENT

CR: Domaine de Souch – Jurançon « Cuvée Marie Kattalin » 2004 :

Nez truffé, exotique, d’une très belle complexité. Bouche très belle, sur un équilibre vraiment parfait.
Un très très beau liquoreux !
EXCELLENT


Encore un très beau moment passé en compagnie de Nicole et Jean-Loup et bien sur de mes autres acolytes Lpviens. Les mets et les accords étaient encore une fois merveilleux. Merci à eux deux pour ces moments de dégustation toujours mémorables.

Florent
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25 Nov 2017 18:28 #70

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck