A l'occasion de la naissance de ma fille, mon 1 er enfant, je reçois mes parents et ma soeur. Mon père se charge des vins pour un apéritif dinatoire.

Roederer Vintage 2009 :

75% Pinot Noir/25% Chardonnay, le nez est vineux et dégage une belle énergie; prometteur . D'abord vive, la bulle s'assouplit assez rapidement. Un champagne équilibré, élégant et d'une belle sapidité, la bouteille se boit toute seule et je dois rapidement resservir les convives. Je lui trouve hélas un manque de puissance, d'âme et surtout de longueur mais c'est bien fait avec une belle matière dans un style consensuel qui n'oublie pas l'amateur. Bien +

Hubert Lamy Saint Aubin 1 er Cru 2015 Derrière chez Edouard :

Chardonnay. Volonté de mon père de goûter. Je n'appui pas ce choix dans un millésime en côte de Beaune blanc que je trouve certes riche, mais souvent lourd et mou. Les vins ont tendance à manque de tension mais pourront se révélez à la garde. Le vin est ouvert 30 minutes en aération lente au frigo et carafé 15/20 minutes. Servi frais. La robe est claire et me fait redouter un manque de matière. Si le nez ne trahit pas son origine, je le trouve un peu brouillon. Bu sur 1 heure, le vin se révèle vite lourd au réchauffement. Pas convaincu eu égard au prix de cette cuvée et à ce que j'ai pu boire pour 2 fois moins cher en 2014 il y'a peu. Assez Bien +

Hudelot Bailley Chambolle Musigny 2013

Bouteille dégustée pour la 2nde fois. La 1 ère début 2017 fût prometteuse, mais les tanins étaient encore un peu serrés. Aération lente 2h en cave et mise au frigo 15/20 minutes pour être servie à 16 degrés. Au nez le fruit est puissant, croquant, le cassis s'impose, l'attaque est vive et la longueur est là, un vin aérien qui transporte. Un chambolle aux tanins fondus mais tout de même assez charpenté, il est assez typé Morey Saint Denis. Il nous inspire et se révèle assez envoûtant, un beau moment de vin, ravi d'en avoir, entre mon père et moi une douzaine en cave. 2013, quand il est bien vinifié, est définitivement un grand millésime de rouge en côtes de nuits à l'instar de 2011. Un millésime capable de sortir des vins au fruit pur, puissant et concentré. Très Bien.

Félicitations pour ta paternité!

Congrat's !

Merci

Félicitations !
Par contre, je suis plus dubitatif concernant l’affirmation que 11 et 13 seraient de grands millésimes en Côtes de Nuits.
Bien cordialement.
Lionel

Je suis assez d'accord quoique je pense que 2013 soit un peu (beaucoup?) supérieur à 2011.

2013 me parait plus homogène que 2011, effectivement très hétérogène. A ce titre, je me suis peut être emballé en parlant de "grands millésimes". Je maintiens cependant que les 2011 bien faits sont grands, voire très grands. Les derniers que j'ai bu que ce soit de Liger Belair, Gille (très beau domaine méconnu à Comblanchien) ou encore du Domaine des Monts Luisants présentent un fruit magnifique et d'une grande jeunesse, ils traverseront le temps. A côté nombre de 2012 paraissent déjà fatigués...Ce dernier m'a déclaré fin 2017 que pour lui "la presse est complètement passée à côté" et ce n'est pas le seul du métier à le penser.

Il est également curieux de constater que 2011 ou 2013 puissent être autant décriés dans la mesure où il s'agit de 2 années froides avec peu de stress hydrique ce qui sied particulièrement bien au pinot noir. Qu'il s'agisse par contre d'années météorologiques compliquées et donc d'années de vignerons ne fait aucun doute, mais les bons ont fait très bon.

^ En même temps il semble qu'il n'y ait guère que les millésimes vraiment pourris où les bons n'ont pas fait très bon, non ?

Si on ne retient que les bons, alors forcément ça fausse la donne et il n'y a presque aucun millésime faible...

Alain (d'humeur taquine)

Arno92 écrit: 2013 me parait plus homogène que 2011, effectivement très hétérogène. A ce titre, je me suis peut être emballé en parlant de "grands millésimes". Je maintiens cependant que les 2011 bien faits sont grands, voire très grands. Les derniers que j'ai bu que ce soit de Liger Belair, Gille (très beau domaine méconnu à Comblanchien) ou encore du Domaine des Monts Luisants présentent un fruit magnifique et d'une grande jeunesse, ils traverseront le temps. A côté nombre de 2012 paraissent déjà fatigués...Ce dernier m'a déclaré fin 2017 que pour lui "la presse est complètement passée à côté" et ce n'est pas le seul du métier à le penser.

Il est également curieux de constater que 2011 ou 2013 puissent être autant décriés dans la mesure où il s'agit de 2 années froides avec peu de stress hydrique ce qui sied particulièrement bien au pinot noir. Qu'il s'agisse par contre d'années météorologiques compliquées et donc d'années de vignerons ne fait aucun doute, mais les bons ont fait très bon.

Mouais...
Je n’ai pas été emballé par le nsg la marechale 2011 de mugnier ou d’une bonne partie de perrot minot 2011 tout comme certains confuron coetquidot.
Ce sont pourtant des grands domaines...
Par contre j’ai bien aimé les 2006 et 2008 de mugnier. 2 millésimes très différents et decriés

confuron coetquidot

confuron coetquidot

Ce vin est si rare ...

Pour 2006 et 2008 vous prêchez un convaincu. Sur les 10 derniers années 2007 est pour moi un très mauvais millésime, même les grands crus sont aujourd'hui invariablement maigrelets et très évolués...Mais c'est bien le seul depuis 2004 qui n'est vraiment pas fameux non plus, même 12 avec lequel j'ai beaucoup de mal, présente au moins une matière acceptable.

Le temps sera le juge de paix et pour 11 je suis confiant.

A prendre comme des généralités discutables : 2006 est souvent un peu mat, 2008 fréquemment déséquilibré par l’acidité, 2007 peu concentré mais agréable. Pour ma part, je mise plus sur 2012 que sur 11 est 13.
Bien cordialement.
Lionel

De très belles choses en 2013 en privilégiant les grands terroirs et tout particulièrement sur Bonnes Mares ( celui de Groffier fera une superbe bouteille dans 10 ans ) . Plus réservé sur 2011 , j'ai pratiquement fait l'impasse .
Je ne partage pas l'avis sur 2007 ...mais je dois reconnaître que je me limite aux meilleurs ...de belles choses chez Mugneret Gibourg - Robert Chevillon .
Plus de déceptions sur 2006 et même sur les grands crus ..je confirme , des 2008 réussis chez Mugnier .
2012 et 2014 , des vins très élégants ...superbe réussite chez Bruno Clavelier ...et également sur la Côte Chalonnaise ..Rully " Les Cloux " de Jacqueson - Givry " Servoisine " de Joblot ....

Marrant, de mon côté je ne compte plus les 2011 décevants (avec parfois leur petit goût de 2004) alors que j'ai pris beaucoup de plaisir sur les 2007 qui, certes, ne seront sans doute jamais d'immenses vins vu leur déficit de matière.

Marc

Mot pour mot le même avis que Marc.

Que reproches-tu au millésime 2012 ?

J'ai croisé ces derniers temps, depuis début 2017, beaucoup de bouteilles marquées par une évolution prématurée, nombre de bouteilles à pedigree équivalent me sont apparues plus évoluées que les 11. D'une manière générale, je trouve que vin ont tendance à être un peu mou et présentent un déficit aromatique, tant au nez qu'en bouche. Le millésime me plaisait en jeunesse mais beaucoup de déception ces derniers temps. Peut être une mauvaise passe. Je suis en vacances, je vais me replonger dans les comparatifs. Je vois cependant guère de similitudes entre 12 et 14.