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CR: LPV 94 visite Gevrey et quelques-uns de ses crus...

  • podyak
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LPV 94 visite Gevrey et quelques-uns de ses crus...…


Bon, j'ai cru comprendre que personne ne s'offusquerait si je retranscrivais mes quelques notes sur cette seconde rencontre de l'année des joyeux drilles de LPV94. Après la soirée grosses quilles de décembre dernier, c'est cette fois-ci au Bistrot de Benoît que les voisins du 94 m'accueillent (je suis à la fois du 77 qui n'a, à ma connaissance, pas de groupe lpv, et de lpv75…) .
Qu'ils n'hésitent pas à compléter de leur CR mes quelques impressions ;)
Nous commençons par une bulle et un blanc, apportés par notre GO, "pour s'aviner la bouche"

CR:

Philippe Foreau, Clos Naudin, Vouvray Brut Méthode Traditionnelle 2012
Cette fois-ci, ce n'est pas un Réserve B)

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Nez d'abord sur des notes pas hyper nettes (soupçon de "veille éponge", croûte de fromage… réduction ?) puis sur des fleurs blanches, petites touches oxydatives (fruits secs), et une pointe végétale (mousse de forêt). Les bulles ne sont pas hyper persistantes mais relativement fines. Belle acidité en bouche, assez tendus mais pas ultra concentrée ; finale sur de très légers amers ; en rétro un peu de fruits blancs. Sympa pour ouvrir la dégustation ! B- (13.5)

Maison Verget, Vin de France, Guffens au Sud 2014

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Nez assez discret, plutôt floral, quelques fruits jaunes puis légères notes réglissées ou anisées. Rond en bouche, avec un peu de gras. Manque à mon goût de peps, d'acidité, ce qui rend le vin un peu "mou". Assez léger. Très légers amers en finale. Mais aucune chaleur ou amers excessifs. Roussanne ? Perdu. Un vin assez simple sans défaut, manquant de gnaque à mon goût. AB (12.5)

Après ces mises en bouche, les vins rouges sont dégustés individuellement, d'abord sur des œufs meurettes, puis, sur un joli paleron de bœuf à la bourguignonne.

Alain Guyard, Gevrey-Chambertin 2013

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Robe rubis assez claire. Fruits plutôt rouges, un peu mats, notes de pivoine, enrobées de notes plus végétales type ronce. Légère accroche en bouche, avec une acidité assez haute. Assez léger mais pas maigre. Serre un peu en finale. Retro sur des petits fruits rouges (groseilles), et quelques notes un peu végétales. Jolie découverte qui tient son rang, assez typé millésime frais, et vin qui, s'il est plutôt sur la légèreté, la finesse, la fraicheur, évite astringence et rusticité. Se sirote agréablement et pour un prix plutôt sage B (14+)

Claude Dugat, Gevrey-Chambertin 2011

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Robe bien plus sombre que le précédent, le nez l'est également : discret, sur les fruits noirs (mûre, burlat), léger fumé, pointe sureau, quelques épices. Supplément de puissance également en bouche par rapport au Guyard, le vin est plus dense, tapisse bien avec de légers tannins. Le vin reste assez frais mais paraît encore un peu comprimé, manquant encore un peu d'expressivité, d'ampleur en bouche. Pas de côté végétal marqué comme on peut parfois en trouver sur ce millésime, vin même plutôt relativement mûr, mais peut-être un peu fermé. Ca reste cependant un joli vin, plus "sérieux" que le précédent, peut-être à attendre encore un peu. B/B+ (14.5)

Hubert Lignier, Gevrey-Chambertin 1er Cru La Perrière 2014

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Robe assez sombre, mais un poil moins le Dugat. Nez discret, assez proche du précédent (fruits noirs, épices, ronce, léger bois vieux). Le vin se tient bien en bouche, droit, avec une belle structure mais serre encore pas mal en bouche, et sèche un peu en finale. On sent encore un vin engoncé et surtout demandant à se lisser encore un peu. En l'état il est un peu austère, sur un millésime pourtant souvent goûté sur la finesse. J'ai l'impression que l'on retrouve assez régulièrement cela avec certaines cuvées de Lignier (se goûte très bien sur fût et dans les premières années puis, il se referme, devenant parfois austère voire rustique et il faut attendre parfois 10 ans pour que le vin se lisse, se complexifie et s'exprime complètement). B (14-) en l'état, sûrement mieux d'ici quelques années.

Michel Grisard, Prieuré Saint-Christophe, Vin de Savoie, Mondeuse Tradition 2005

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Robe rubis, avec un très léger tuilé sur le disque. Nez cette fois-ci beaucoup plus expressif sur une corbeille de fruits (framboise, cassis) mais aussi floral, accompagné d'épices douces. C'est frais, friand en bouche avec une acidité assez haute, mais cela glisse très agréablement, soyeux, tout en finesse. Retro florale, pot-pourri, avec de petites épices, poivre doux. Seule la finale se resserre un tout petit peu. Très joli vin, pas d'une concentration folle, presque léger, tout en finesse, mais équilibré et paraissant assez jeune. J'aime beaucoup et content, à la levée de la chaussette, d'avoir enfin goûté ce domaine dont j'avais lu beaucoup de bien. TB/TB+ (16+)

Celui qui nous a apporté le prochain vin nous avait annoncé "un Golgoth", un "avion de chasse". On comprend l'idée même si le vin boxe plus sur une finesse superlative que sur ces qualificatifs. Il reste cependant vague sur nos interrogations sur la présence éventuelle d'un pirate… On entend de-ci de-là certains évoquer un pinot d'Alsace (voire du Jura) bien né. Je pense à un très beau Gamay. Seul Camille, qui perçoit de discrètes effluves de lavande (!) y voit la marque d'une Mondeuse. Aah, frais, épices et poivre doux, pourquoi pas… Bien vu ! En tout cas cette Mondeuse trouve bien sa place dans la dégustation de Gevrey. A mon sens d'ailleurs bien plus que dans une dégustation de Syrah qu'on dit pourtant lointain cousin de ce cépage.

Bouchard Père & Fils, Volnay 1er Cru Caillerets Ancienne Cuvée Carnot 2009

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Nez assez discret s'ouvrant peu à peu sur des notes de fruits rouges et noirs, mais aussi un peu de cuir. Joli grain en bouche. Le vin tapisse bien la bouche sans trop accrocher. Beau touché donc (type velours), avec une belle structure. Pas de concentration extrême néanmoins mais bel équilibre fruits/structure/acidité. Assez long. Mûr mais pas trop puissant/chaleureux. Très belle cuvée, qui paraît à point. Et second pirate qui ne démérite pas ! TB+ (16,5)

domaine Taupenot-Merme, Mazoyères Chambertin Grand Cru 2007

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Nez sur les épices, fruits très mûrs, patinés, et des petites notes d'élevage (notes fumées, un peu de tabac). A la fois mûr, puissant, avec de la profondeur. Très légère chauffe ressentie en finale, avec une rétro sur quelques épices. Beau vin plus en puissance que les derniers 2007 goûtés dernièrement. TB (16)

Armand Rousseau, Charmes-Chambertin Grand Cru 2008

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Robe rubis assez claire avec de petits reflets tuilés. Très joli nez sur le pot-pourri de fleurs, la pivoine, compotée de fruits rouges, quelqu'un évoque le bonbon anglais. La bouche, nette, toute en finesse est fraîche, vive, plutôt acidulée mais sans acidité excessive. Pas non plus de notes végétales que je craignais avant d'ouvrir. Retro sur la cerise acérola, griotte et de nouveau pot-pourri, petites épices douces. Un vin plutôt aérien, élégant, en dentelle sur un fil (plus léger ce serait un peu maigre). J'aime beaucoup, et plutôt une bonne surprise au vu du millésime, en faisant abstraction du prix (et du fait que ce soit un Grand Cru d'un domaine réputé – j'avais reproché ce côté aérien à certains millésimes de Chambertin de Trapet goûtés au Grand Tasting il y a quelques années). Très très bon dans l'absolu et surtout pour un 2008, mais un peu léger au vu du pédigré et du producteur. Dans un style presque opposé au précédent. TB++ (17)

domaine Pierre Ponnelle, Charmes Chambertin Les Mazoyères Grand Cru 1996
Parcelle (et domaine ?) reprise depuis par le domaine de la Vougeraie

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Robe avec une légère teinte tuilée, mais malgré un nez avec une certaine évolution (fleurs et feuilles mortes notamment), il reste de jolies notes de fruits rouges et noirs, un peu compotés. Reste assez puissant en bouche avec des tannins fondus. Acidité assez haute avec une légère pointe d'alcool (entre kirsh et madère) en finale. A l'aération les notes d'évolution prennent un peu le dessus. Un vin en fin de plateau de maturité, mais encore en forme pour son âge que je pensais bien moindre. N'a pas à rougir, en étant pourtant entouré par 2 vins de géniteurs plus illustres. TB- (15.5)

domaine Trapet Père & Fils, Latricières-Chambertin Grand Cru 2008

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Robe assez claire. Joli nez, complexe, mêlant les fleurs et feuilles mortes, avec un léger cuir et quelques notes de sous-bois (dbut de champignon). Une pointe fumée et de légères épices également. La bouche rappelle celle du Rousseau, avec une douce acidité, et une finesse superlative, des tannins soyeux, signes encore d'un vin en dentelle, aérien. Il apparaît tout de même un peu plus consistant que le Charmes, un peu plus profond et avec un chouia plus de longueur en bouche. Là encore pas de note végétale ou d'acidité mordante qui trahirait le millésime. La voie était peut-être là, sur ce millésime. Vin de pdf mais à point, et que j'ai pleinement apprécié, au top !
Exc- (17.5)

domaine Bart, Chambertin Clos de Bèze Grand Cru 2008

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Aïe, au nez la note végétale fait suspecter un peu de liège… Le vin glisse en attaque, tapisse mais se resserre vite derrière, confirmant la 1ère impression. L'aération ne fera que confirmer le pète, aargh, on a failli passer au travers lors de cette session… Maudit TCA. NN

On finit sur un sucre. Si on me connaît, pas trop de suspense sur l'appellation :cheer: ...

Franck Lihour, domaine Castéra, Jurançon, Caubeigt 2016

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Superbe nez sur les fruits exotiques l'ananas et la mangue rôtis notamment, un zeste de citron vert et pourquoi pas quelques fruits rouges (qu'évoquent Bibi sur cette cuvée en général). La bouche attaque sur une jolie liqueur généreuse, du gras, de la matière, mais rapidement une très belle acidité tonifie l'ensemble et prolonge un long moment les sensations. Pas vraiment à la fête avec le dessert très chocolat (et cerise confite), qui le rendait assez léger et atténuait le fruit, j'ai regoûté le fond restant pour lui-même, 1 semaine après et cela a conforté les impressions que j'avais eues aux portes ouvertes du Jurançon en décembre dernier : un des meilleurs jurançons liquoreux du millésime, sur un équilibre que j'adore (de la matière, liquoreux, sur le fruit, sans artifices et avec une superbe acidité le rendant très digeste). Cela confirme une nouvelle fois tout le bien que je pense de ce domaine depuis sa reprise par Franck Lihour ! TB+ (16,5)



Jolie dégustation avec de jolies références et des vignerons qui ont pour la plupart réussi à dompter des millésimes sur des années parfois compliquées pour faire des vins très agréable à défaut d'être grands (Trapet, Tousseau 2008). Certains vins cadenassés ou demandant encore à se patiner (Dugat, et surtout Lignier) et de jolies découvertes. J'avais une image de Gevrey pouvant s'avérer parfois un peu végétaux, voire terreux, rustiques, avec des acidités un peu hautes, notamment dans des années froides, mais je n'en ai pas rencontrés ce soir, avec aucun vin déstructuré ou déséquilibré par une acidité mordante. Bref, jolie soirée et merci encore aux voisins du 94 de m'avoir accueilli pour leur dégustation et merci à Romu pour l'organisation et les contributions de chacun !

Tuukka
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26 Mar 2019 19:54 #1

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Réponse de CAB 1861 sur le sujet LPV 94 visite Gevrey et quelques-uns de ses crus...

Hello Tuukka

Merci pour le CR. encore Grrrr de n'avoir pu venir. 2 questions : penses-tu que la hierarchie des crus a été respectée (même si c'est dur de le voir sur des millésimes différents).

Le Bistrot de Benoit avait normalement prévu un menu bourguignon. Ca a bien matché avec les bouteilles.

Amitiés

Fred

Fred
« C’est la composition même du sous sol qui caractérise la qualité des vins » - Dom Denise
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26 Mar 2019 20:45 #2

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  • podyak
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Réponse de podyak sur le sujet LPV 94 visite Gevrey et quelques-uns de ses crus...

CAB 1861 écrit: penses-tu que la hierarchie des crus a été respectée (même si c'est dur de le voir sur des millésimes différents). Fred

Disons qu'il est effectivement difficile de tirer la moindre conclusion sur si peu de bouteilles de chaque cru, de vignerons différents, et de millésimes si différents.
Cela n'a par contre pas remis en cause ce que je constate assez régulièrement : la patte du vigneron est prépondérante (et supérieure, à mon sens, à la classification de chaque cru / climat), le millésime joue beaucoup, et les différences dans les crus se font surtout sentir dans les gammes propres à chaque vigneron.
Ainsi, côté vignerons, Trapet et Rousseau semblent avoir réussi, à mon sens, sur ces cuvées, à resortir le mieux de ce millésime (en finesse, pas d'extraction poussée, peu d'élevage ressenti, acidulé mais pas de sous-maturité...).
Ceci étant dit, le 1er Gevrey était tout en légèreté (mais 2013 a rarement donné des vins bodybuildés), et on a senti un gap de puissance à partir du Mazoyères de Taupenot (mais pas forcément entre le village de Dugat et le 1er cru de Lignier, a contrario). Après est-ce la patte des vignerons ou le fait d'être des climats dans les grands crus qui ont rendu plus agréables, par exemple, ces 2008 comparés à d'autres, ... :?

CAB 1861 écrit: Le Bistrot de Benoit avait normalement prévu un menu bourguignon. Ca a bien matché avec les bouteilles. Fred

Oui, les oeufs meurettes (très bons mais un poil trop salés) et le paleron de boeuf à la bourguignone (fondant à souhait) se sont bien mariés aux Gevrey (même si ce dernier aurait pu passer sur des vins plus puissants - que les 2008 notamment). Le dessert "très chocolat" était par contre un peu "too much" à mon goût sur les vins, et même sur le moelleux. Mais bon rapport Q/P du restaurant et service impeccable.

Tuukka
26 Mar 2019 22:12 #3

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Réponse de bibi64 sur le sujet LPV 94 visite Gevrey et quelques-uns de ses crus...

Superbe nez sur les fruits exotiques l'ananas et la mangue rôtis notamment, un zeste de citron vert et pourquoi pas quelques fruits rouges (qu'évoque Bibi sur cette cuvée en général)

De la groseille, Tuuk, de la groseille...

Et si tu t'intéresses désormais à la mondeuse, on va pouvoir discuter de savoir si elle a plus sa place dans une dégustation de pinot noir ou dans une dégustation de syrah... autour d'une bouteille de chaque pour trancher! %tchin
26 Mar 2019 23:15 #4

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Merci pour le CR !
Je regrette encore plus de ne pas avoir pu me joindre à vous ce soir là, saleté de bronchite !

JC
LPV Lutèce
27 Mar 2019 11:46 #5

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Réponse de Leaudvin sur le sujet LPV 94 visite Gevrey et quelques-uns de ses crus...

LPV 94 se promène ce soir autour de Gevrey à nouveau dans l’impeccable « Bistrot de Benoît », l’occasion de réviser ses classiques. Des vins que pour ma part j’ai plus lus que bus, des vins dont on parle souvent et que l’on boit moins souvent. C’est parti.

Le nez offre des notes oxydées, un peu d’agrumes séchées et des fleurs blanches. La bouche est fraiche et fait saliver marquée par une belle acidité et des bulles très fines. C’est bon.
Philippe Foreau, Clos Naudin, Vouvray Brut Méthode Traditionnelle 2012

Robe assez pâle, nez discret sur le fenouil qui fait penser à un vin du Sud Bouche ronde, un peu mollassonne. Finale plus fruitée avec des notes de pèche.
Maison Verget, Vin de France, Guffens au Sud 2014
Bouteille achetée 5,50 € en grande surface. Excellent rapport qualité prix.

Robe d’un rubis très clair Nez sur la confiture de fraise, la pivoine et quelques notes épicées. C’est expressif et engageant.
Bouche sur la finesse avec tannins légèrement présents mais bien fondus, bonne acidité. Toujours du fruit rouge avec un petit côté végétal (rafles ?) en fin de bouche. Déjà du plaisir avec ce très joli jus.
Alain Guyard, Gevrey-Chambertin 2013

La robe est plus foncée que le précédent. Le nez se livre peu : du fumé et des petits fruits rouges. La matière est dense mais ne s’exprime pas, ça manque un peu le fruit même si quelques notes florales et de cerises finissent par apparaître.
Claude Dugat, Gevrey-Chambertin 2011
Une déception certaine pour cette bouteille très clairement à attendre.

Une robe assez soutenue, un nez discret mais avec les marqueurs du pinot noir (fraise, cerise, fleurs séchées. La bouche se présente avec une trame dense et serrée. C’est assez austère en l’état. Comme le précédent le vin ne se livre pas.
Hubert Lignier, Gevrey-Chambertin 1er Cru La Perrière 2014

Robe rubis avec quelques notes d’évolution. Nez envoutant sur le cassis, la cerise, le poivre, les épices. C’est classieux. Magnifique « touché de bouche », soyeux, suave, le jus vous tapisse le palais et vous embarque avec ses notes poivrées et épicées. Finale fraiche et salivante. Sentant venir le pirate, je parie sur un Sancerre. Perdu.
Michel Grisard, Prieuré Saint-Christophe, Vin de Savoie, Mondeuse Tradition 2005
Le coup de cœur de la soirée.

Nez discret de fruits rouges mûrs, framboise, groseille, de ronce, d'épice, fond sous bois réglisse. La bouche est ample avec des tanins fins précis et soyeux, sapide sur la framboise, la groseille, la ronce le sous bois sur un fond réglissé charmeur. La finale est fraiche, en équilibre, avec une belle persistance de fruits rouges et d’épices. J’aime beaucoup.
Bouchard & Fils, Volnay 1er Cru Caillerets Ancienne Cuvée Carnot 2009

Robe rouge foncée, dense, noir profond
Nez de fruits rouges et noirs puis avec l’aération commence à apparaître une légèrement pointe de sous bois, champignons.
Bouche puissante avec du corps et des tannins fondus , avec une bonne longueur et une finale où se mélange des fruits mûrs et des notes plus terreuses. C’es costaud mais très bon.
Domaine Taupenot-Merme, Mazoyères Chambertin Grand Cru 2007
Je n’imaginais pas que 2007 pouvait donner des vins d’une telle puissance.

Robe d’un beau rubis
Le nez est complexe et expressif sur les fruits rouges et les fleurs séchées avec quelques notes de sous bois. L’envie d’y plonger ses lèvres arrive vite.
La bouche est d'un équilibre majestueux, c'est ample avec de la fraîcheur et de la finesse. La grande classe Belle longueur et belle finale sur la griotte.
Armand Rousseau, Charmes-Chambertin Grand Cru 2008
Une bouteille magnifique avec un (très) léger déficit de puissance (peut-être le millésime).

Robe d’un beau rubis tuilé
Au nez, c'est un beau bouquet de fruits rouges (fraises, groseilles), de sous bois, avec des notes de fleurs séchées.
La bouche offre encore du fruit. La matière est belle. Ce n'est pas un monstre de puissance mais le vin se tient bien et présente un ensemble d'arômes fondus pour finir sur une jolie finale kirchée correcte mais pas très longue.
Domaine Pierre Ponnelle, Charmes Chambertin Les Mazoyères rand Cru 1996

La robe est très claire, sur un beau rubis aux reflets orangés.
Le nez est beau, pur, sur de jolies senteurs de petits fruits rouges épicés avec quelques notés fumées et des senteurs de sous bois.
La bouche est douce, d'une extraction discrète, sur une matière fluide et délicate. Le vin est aérien, d’une très très grande finesse
La finale aux tanins imperceptibles n’est pas d’une longueur superlative mais est franchement délicieuse malgré une petite note fumée marque d’un élevage intègre et intégré. Un très beau vin.
Domaine Trapet Père & Fils, Latricières-Chambertin Grand Cru 2008

Le nez est superbe, sur l’ananas, la mangue et les fruits exotiques avec des nuances citronnées
La bouche est élégante: ce vin gras reste frais grâce à une acidité qui se manifeste jusque dans la longue finale et qu'accompagnent des notes de miel et de fruits confits, avec de belles nuances d'amertume discrète.
Franck Lihour, domaine Castéra, Jurançon, Caubeigt 2016

Un très grand merci à Romuald et à LPV 94 pour cette promenade à Gevrey à quelques stations de métro de la capitale. « Le bistrot de Benoît » est vraiment le lieu ad hoc pour ce type de ballades.

Bruno
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27 Mar 2019 19:17 #6

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Réponse de lutembi sur le sujet LPV 94 visite Gevrey et quelques-uns de ses crus...

J'ai également bien du regret d'avoir du renoncer quelques jours avant... Trop occupé ailleurs ces temps ci...
Bravo, belle soirée, et merci pour les retours sur LPV.

François
27 Mar 2019 21:00 #7

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck