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Les parigots de LPV - soirée Pinot noir et Chardonnay - 3 fev 2022

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LPV Paris Nature et vieux Bordeaux a été créé par Blog

Merci à Nicolas pour nous avoir réunis lors de cette dernière soirée avant le couvre feu pour une scéance de dégustation sur un thème libre.

1er Vin : bulles blanc
Joli nez frais, expressif sur la pomme, les fruits jaunes, fond brioché, une très légère pointe d'oxydation.
La bulle est un peu envahissante à l'ouverture, Pierre nous dit qu'il a l'habitude de le carafer.
La bouche est tendue mais avec une certaine rondeur (un petit bidon dira l'apporteur), j'imagine un dosage autour de 5-6 g (raté …)
J'aime beaucoup, je trouve ce vin à la fois rafraîchissant et facile d'accès sans faire dans la simplicité ou la caricature, à l'apéro ça passe tout seul. Le blanc de noir apparaît comme la meilleure option, je sèche sur le cépage que je n'ai pas l'habitude de boire hors assemblage.
C'est l'apport de Pierre Olivier, un Champagne Extra Brut - Terre de Meunier de Dehours
Vendanges 2016 / 2015
Dégorgement juillet 2019
Dosage 0 gr

2ème vin : blanc
Robe jaune dorée, assez claire.
Nez un peu miellé, fruits jaunes, un peu entêtant avec quelques notes terpéniques.
La bouche est sèche, droite, en décalage assez total par rapport au nez qui annonçait une certaine richesse.
A ce stade, j'aurai mieux fait de relire mes notes plutôt que de raconter n'importe quoi et de me perdre en Bourgogne …
J'aurai aimé un peu plus de gras, en dégustation pure ça me convient peu, trop tard ou pas mon style.
En revanche, à table avec le potage de panais ça passe beaucoup mieux.
C'est l'apport de Nicolas, un Saumur Clos de l'échelier 2015 de Thierry Germain.

3ème vin : blanc
Robe dorée, assez évoluée.
Nez de Chardonnay riche, sur les fruits jaunes, évolué.
En bouche c'est mur, un peu chaud, un peu doux, trop pour moi, ce n'est pas mon truc et sans doute trop tard pour ce vin qui devait se présenter un peu mieux il y a quelques années.
Je pars en Bourgogne sud, encore raté (mais moins :whistle: )
C'est l'apport de Vincent, un Arbois-Pupillin - Les Vianderies 2012 du Domaine de la Renardière

4ème vin : blanc
Robe claire, cristalline.
Nez un peu fumé, comprimé par un élevage fin, à l'aération des notes florales.
En bouche, du gras, c'est fin, tendu et relativement sur la réserve. C'est un vin plus en verticalité et en longueur qu'en largeur.
C'est déjà abordable et très agréable à table, mais quelques années de garde lui seront profitables je pense.
Incapable de reconnaitre le Chardonnay mon syndrome Gilles de la Tourette du cépage me reprend et j'en débite une liste sans queue ni tête … :oops: pour un domaine que je connais pourtant assez bien.
C'est l'apport de Guillaume, un Rully 1er cru Les Margotés 2014 de Vincent Dureuil-Janthial
Un vin au profil beaucoup plus fin et floral que sur Meix Cadot 2014 goûté il y a peu. Je dois être passé à côté de cette cuvée que je n'identifie pas du tout, j'en ai une en cave, je vais l'attendre quelques années (facile de toute façon, je ne sais pas où elle est …)

5eme vin : rouge
Bouteille de rechange ouverte en remplacement d'une petite cousine bouchonnée.
A l'ouverture, le vin était réduit, il a été carafé 2h, c'était sans doute très exagéré comme punition, je pense que ça a accentué la perception de volatile et aussi oxydé le vin …
Robe sombre, un peu trouble.
Nez sur la volatile, je trouve ça très supportable, d'autres moins, les fruits noirs, quelques arômes animaux, on parle de cheval (ça ergote sur le pedigree …). On est sur un style clairement nature, pour les allergiques n'attendez pas un miracle ou une révélation.
La bouche est tendue et on sent encore bien les tanins. Je trouve une belle profondeur à ce vin, mais c'est clairement trop jeune et la carafe n'a pas vraiment permis de gommer ce défaut.
Un vin que j'aimerai déguster avec quelques années de plus.
C'est mon apport, un Fleurie 2018 de Georges Descombes
Pour la prochaine : penser à ne pas carafer !!!

6ème vin : rouge
Robe évoluée, assez claire.
Nez fin, joli sur les petits fruits rouges avec un côté vanillé élégant.
La bouche est tendue, droite avec de petits tanins, un peu stricte et fine, c'est une surprise par rapport au nez qui annonçait un peu plus de matière.
J'ai aimé ce vin pour sa finesse, son style et son élevage maitrisé. J'imagine un pinot sur une année froide comme 2013 ou 2014.
C'est l'apport de Benjamin, un Bourgogne Hautes-Côtes de Beaune - Orchis Mascula 2014 de Claire Naudin
Je n'avais jamais senti un élevage aussi travaillé sur les vins de Claire Naudin

7ème vin : rouge
Robe sombre, brillante
Nez de Syrah : violette, un peu de Viandox, de poivre. Certains trouvent quelques arômes animaux (cette fois on se met d'accord sur tout petit poney, peut-être un Shetland).
La bouche est tendue avec une belle acidité, c'est un chouette vin, simple d'accès et assez surprenant pour son immédiateté.
Connaissant la cave de Vincent, je sais de quoi il s'agit.
C'est l'apport de Vincent, un Vin de France, Syrah 2017 de François Dumas

8ème vin : rouge
Nez sur les fruits rouge, le cassis, un peu crémeux, certains diront lactique.
En bouche, c'est large, riche, envahissant, exubérant avec une légère sucrosité mais porté par une belle tension.
Un vin qui ne peut pas laisser indifférent, à l'aération le nez évolue sur des notes de prune, d'olive, un peu de poivron mur.
Je pense à un joli Chateauneuf, mais le poivron et l'olive, la texture, la tension me dirigent vers une Grange des Pères, gagné.
C'est l'apport de Pierre, une Grange des Pères 2008.
Assurément le vin de la soirée, merci Pierre pour ce très bel apport. :kiss:

9ème vin : Liquoreux.
Robe dorée
Très joli nez sur l'orange confite, le safran.
La bouche est équilibrée, digeste, on ne sent pas de lourdeur.
J'ai beaucoup aimé, bien que n'étant absolument pas fan de vins sucrées.
Un autre apport de Pierre, Sauternes 2001, Château Sigalas Rabaud

Une très belle soirée en très bonne compagnie. Merci à tous.

Une photo de famille :



PS: le nom du groupe est encore éditable pendant quelques temps :D

Laurent
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16 Oct 2020 15:09 #1
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Réponse de totolouga sur le sujet LPV Paris Nature et vieux Bordeaux

Le titre m'interpelle....car il n'y a pas de vieux Bordeaux dans la dégustation.
16 Oct 2020 15:21 #2

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Réponse de legui sur le sujet LPV Paris Nature et vieux Bordeaux

Belle perspicacité Raph' ;)))
Mais Sauternes c'est pas Bordeaux ? #ohwait

(sinon, le groupe se cherche un nom... et piétine quelque peu encore... alors il ne faut pas s'arrêter aux apparences !)

Guillaume
16 Oct 2020 15:29 #3

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Réponse de Blog sur le sujet LPV Paris Nature et vieux Bordeaux

totolouga écrit: Le titre m'interpelle....car il n'y a pas de vieux Bordeaux dans la dégustation.


Effectivement le titre fait référence à nos échanges au cours de la soirée et n'a pas de caractère définitif. C'était juste pour éviter LPV Paris qui se cherche un nom :D

Laurent
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: rafalecjb
16 Oct 2020 15:33 #4

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Réponse de Vaudésir sur le sujet LPV Paris Nature et vieux Bordeaux

Et nature pourquoi ?
16 Oct 2020 15:39 #5

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Réponse de legui sur le sujet LPV Paris Nature et vieux Bordeaux

Descombes et Dumas 8-x

Guillaume
16 Oct 2020 15:41 #6

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Réponse de Blog sur le sujet LPV Paris Nature et vieux Bordeaux

Vaudésir écrit: Et nature pourquoi ?


Ils s'agissait de deux sujets d'échanges clivant ou remarquables de la soirée : les vins natures et les vieux Bordeaux ... Mais effectivement, pas du thème de la soirée ...

Laurent
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: legui
16 Oct 2020 15:42 #7

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Réponse de Vaudésir sur le sujet LPV Paris Nature et vieux Bordeaux

legui écrit: Descombes et Dumas 8-x


1 sur 5 c'est peu
16 Oct 2020 15:43 #8

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Réponse de Blog sur le sujet LPV Paris Nature et vieux Bordeaux

legui écrit: Descombes et Dumas 8-x


Mon petit poney :D

Laurent
16 Oct 2020 15:45 #9

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Réponse de totolouga sur le sujet LPV Paris Nature et vieux Bordeaux

legui écrit: Belle perspicacité Raph' ;)))
Mais Sauternes c'est pas Bordeaux ? #ohwait

(sinon, le groupe se cherche un nom... et piétine quelque peu encore... alors il ne faut pas s'arrêter aux apparences !)


Hello!!!! Long time no see!

Un Sauternes de 2001 ne peut pas être considéré comme vieux.....
16 Oct 2020 15:52 #10

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Réponse de legui sur le sujet LPV Paris Nature et vieux Bordeaux

Parce que tout le monde n'a pas en cave des liquoreux d'au moins 50 ans ;)
(et fais signe quand t'es en bzh hein !)

totolouga écrit:

legui écrit: Belle perspicacité Raph' ;)))
Mais Sauternes c'est pas Bordeaux ? #ohwait

(sinon, le groupe se cherche un nom... et piétine quelque peu encore... alors il ne faut pas s'arrêter aux apparences !)


Hello!!!! Long time no see!

Un Sauternes de 2001 ne peut pas être considéré comme vieux.....


Guillaume
16 Oct 2020 16:30 #11

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Réponse de RVincent sur le sujet LPV Paris Nature et vieux Bordeaux

Bonjour,

Vin 1 : Fines bulles, robe dorée, brillante voir étincelante. Au nez, je ne sens pas grand chose. Certains autour de la table parle de pomme. Je ne la décèle pas. Profil droit, vif, frais. Salivant en fin de bouche. Beaucoup de bulles au début. C'est envahissant. Je penche sur un BdB. Finalement c’est un 100% Pinot Meunier. Jolie bulle d’apéritif.
Champagne Extra Brut Terre de Meunier de Dehours

Vin 2 : Robe dorée prononcée, brillant, au verre je me dis qu'il y a de la matière. Nez miellé, "ferrique". Bouche vive, y’a de l’acidité, amertume en fin de bouche, cela enveloppe bien la bouche, pas trop de matière malgré mon pressenti du verre. Pointe oxydative.
Aucune idée de sa provenance. Je me lance sur un chardonnay du jura pour la pointe oxydative. Sans trop de conviction. C’est en fait un Chenin de Loire. J’avoue que c’est un peu un OVNI pour moi.
Saumur Clos de l'échelier 2015 de Thierry Germain

Vin 3 : Robe dorée prononcée, brillante, peu de larmes. Nez miellé, riche, évolué, pointe oxydative, un peu d’alcool. En bouche c’est rond, aux fruits (jaunes?) mûrs, amertume en fin de bouche, élevé. Peu d’allonge. Manque un peu de pep’s. Un peu perdu par mon apport. Je m’attendais à un style plus "beaunois".
Arbois-Pupillin Les Vianderies 2012 du Domaine de la Renardière

Vin 4 : Robe jaune pâle étincelante. Nez citronné, riche, beurré. Belle tension avec du gras en bouche. Très aromatique, amande. Pierre-Olivier se lance dans une analyse bien construite l’amenant sur un St Aubin, et j’avoue que je me dit "pas bête!" Quelques autres appellations fusent : puligny, chassagne, etc…
De mon côté, je reste sur un côte de Beaune sans plus me mouiller :whistle: J’aime beaucoup.
Rully 1er cru Les Margotés 2014 de Vincent Dureuil-Janthial

Vin 5 : Robe rubis foncée, opaque, non trouble, brillante. Nez fumé, fruits rouges gourmands et pétants. Y’a de la volatile et en bouche on retrouve ce côté nature, sans "tuer" le vin. Le jus reste souple, gourmand, fruité. Un peu "bubble gum" en fin de bouche dit Pierre-Olivier. Je le rejoins. J’aime bien.
Fleurie 2018 de Georges Descombes

Vin 6 : Robe rouge, trouble, peu brillante, léger tuilé / brique. Nez viandé, cendré, fruité, quelques épices. Expressif. Matière fondue, souple, léger, l’acidité est maitrisée, pas d’alcool. Fin de bouche un peu dure, asséchante. Je reste mitigé. Première rencontre avec ce domaine.
Bourgogne Hautes-Côtes de Beaune Orchis Mascula 2014 de Claire Naudin

Vin 7 : Robe sombre, opaque, brillante. Nez fruité, épices, violette. Mes voisins perçoivent un léger côté nature. Non dérangeant pour moi. Profil droit, frais, belle acidité. Un poil asséchant en fin de bouche.
Vin de France Syrah 2017 de François Dumas

Vin 8 : Robe sombre, opaque, peu brillante. Nez sur les fruits noirs, poivron. Lacté lance certains. C’est riche, ça tapisse bien la bouche. Bien équilibré, à l’acidité maitrisée, un peu de tapenade. Y’a de la matière sans déséquilibre.
Mon voisin me dit "Grange des Pères" Je lui répond "je ne sais pas, pas bu assez, mais si c’est un vin de pays à 15 € la CB va chauffé demain" :cheer: Il avait raison.
Grange des Pères 2008

Vin 9 : Robe dorée évoluée, brillante, larmes épaisses. Nez abricot confit, safran. En bouche, c’est très concentré avec une belle acidité donc pas de lourdeur. Bien équilibré. Un côté fruit caramélisé. Très bien.
Sauternes 2001 Château Sigalas Rabaud

Merci aux "naturistes" pour cette belle soirée, et vivement la prochaine %tchin
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16 Oct 2020 17:05 #12

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Réponse de totolouga sur le sujet LPV Paris Nature et vieux Bordeaux

legui écrit: Parce que tout le monde n'a pas en cave des liquoreux d'au moins 50 ans ;)
(et fais signe quand t'es en bzh hein !)


En Novembre j'y serai si pas de changement de plan!
16 Oct 2020 17:19 #13

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Réponse de legui sur le sujet LPV Paris Natur(iste)

Un nouveau groupe qui se monte, c'est toujours un peu émouvant... surtout quand on ne sait pas quand aura lieu la prochaine rencontre, pour cause de couvre-feu ;) Alors, c'était un peu la traversée de Paris hier soir...

Je précise en préambule que, comme j'étais chargé d'ordonner la soirée, j'avais la liste des vins sous les yeux...

Sauf pour ce Champagne Extra Brut - Terre de Meunier de Dehours ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Des bulles trop envahissantes pour mon palais, un attaque un peu large... Normal, dira son donateur - et j'ai bien aimé l'image : le chardonnay c'est la colonne vertébrale, le pinot noir les épaules... et le meunier le p'tit bidon. Bref, un vin un peu replet...

Le Saumur Clos de l'échelier 2015 de Thierry Germain ne triche pas sur son origine. Un peu de miel et d'encaustique, doublé d'un joli élevage, c'est un chenin. La bouche sait rester vive, j'aime bien.

Découverte complète pour cet Arbois-Pupillin - Les Vianderies 2012 du Domaine de la Renardière, un chardonnay ouillé... Un nez très riche, une finale qui chauffe pas mal... Mais une jolie aromatique tout de même. Peut-etre un peu fatigant à la longue...

A l'ouverture, ce Rully 1er cru Les Margotés 2014 de Vincent Dureuil-Janthial est très prometteur. Trois heures plus tard, c'est devenu plus baroque ;) Un nez richement élevé, mais une bouche traçante. Pas encore totalement en place, moi j'attendrais que l'élevage soit totalement fondu pour regoûter...

On passe aux rouges... et ça démarre très (trop) fort (pour moi). Ce Fleurie 2018 de Georges Descombes est un peu une caricature en soi. Un nez bordélique au possible, de la volatile, un peu de brett... Dommage, parce qu'en bouche il y a quand même du vin... Bref, du "nature" qui ne s'est pas nettoyé les dessous de bras depuis un moment. Pas fan, vous l'aurez compris.

Rien à voir avec ce Bourgogne Hautes-Côtes de Beaune - Orchis Mascula 2014 de Claire Naudin, où le nez se montre très élégant, très riche aussi... Déception une fois en bouche, c'est assez dur, voire fluet. Effet millésime ? Dommage parce que le nez était vraiment envoûtant.

Le Vin de France, Syrah 2017 de François Dumas renifle la violette, la réglisse, le poivre. Syrah donc. Mais en bouche ça se gâte, avec une grosse densité, des arômes d'encre... Bref, assez fatigant tout de même

Arrive mon coup de cœur de la soirée, une Grange des Pères 2008. Enfin un vin sans défauts... Enfin du vin ! Le nez est très élégant, la bouche pleine, ronde, les tanins sont bien fondus... j'attendais de l'anchois, c'est plutôt de l'olive verte qui m'arrive en fin de bouche. Millésime frais disent les spécialistes. C'est long, très bourguignon dans l'âme, j'aime beaucoup.

Et enfin, un susucre pour la route, ce Sauternes 2001, Château Sigalas Rabaud est plus sur le safran que le kumquat. Très grosse matière, presque sirupeux. S'il fallait chipoter je trouverais que ça manque un peu de nuance, mais ne boudons pas notre plaisir ! c'est très bon !

A très vite évidemment... Enfin, quand ce sera possible !

Guillaume
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16 Oct 2020 17:36 #14
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Réponse de totolouga sur le sujet LPV Paris Natur(iste)

legui écrit: Un nouveau groupe qui se monte, c'est toujours un peu émouvant... surtout quand on ne sait pas quand aura lieu la prochaine rencontre, pour cause de couvre-feu ;) Alors, c'était un peu la traversée de Paris hier soir...


Ce fut aussi un peu la traversée du désert jusqu'à GdP 08..... zX
16 Oct 2020 17:55 #15

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Réponse de nishaton sur le sujet LPV Paris Natur(iste)

Une dégustation avec comme thématique : un vin que vous aimez, qui vous définit !


1er Vin : Champagne Extra Brut - Terre de Meunier de Dehours

Beaucoup de fraicheur sur ce champagne et une sensation de richesse portée par le raisin plutôt que la liqueur de dosage.
J'ai bien aimé le contraste entre cette rondeur et les notes de graphites un peu plus austères.
Régouté en milieu/fin de repas le vin est maintenant en place. Je confirme les propos de POP : c'est un champagne qui manque de vinosité pour le servir autrement qu'en apéritif.
Une belle découverte, bien+ !

2ème vin : Saumur Clos de l'échelier 2015 de Thierry Germain

Mon apport. 3eme bouteille d'un lot que j'avais acheté l'an dernier.
C'est un vin assez droit, presque tranchant, qui nécessite un accord avec un plat pour l'assagir.
Le nez est sur les fruits jaunes et le miel, avec un côté évolutif présent.
Comme Laurent, je lui reprocherais peut être un manque de gras en fin de bouche. Il se termine sur une note un peu chaleureuse. Bien

3ème vin : Arbois-Pupillin - Les Vianderies 2012 du Domaine de la Renardière

Un vin apporté par Vincent dégusté pas tout à fait à l'aveugle de mon côté car j'avais reçu la liste de ses vins un peu plus tôt dans l'après midi.
Une robe dorée, un nez grillé avec des notes de sésame. Je fais le rapprochement avec un chardo du Jura dégusté 1 mois plus tôt.
En bouche il y a une belle matière, c'est tout à fait mon type de vin. Bien+

4ème vin : Rully 1er cru Les Margotés 2014 de Vincent Dureuil-Janthial

Apport de Guillaume, dégusté à l'aveugle.
Le nez est flateur avec des notes d'élevage. Je pars sur un Bourgogne Blanc assez rapidement. Cela me fait penser à du Pouilly-Fuissé, ou un Meursault travaillé avec peu d'élevage.
En bouche, un belle palette aromatique. C'est complexe et très digeste. Une belle découverte Très bien

5eme vin : Fleurie 2018 de Georges Descombes

Une robe foncée et légèrement trouble. Un nez expressif mais un peu évasif. J'ai eu beaucoup de mal à situer ce vin même si j'ai pris du plaisir à le boire.
Il me semble qu'à l'aveugle personne n'a réussi à trouver la provenance ou le cépage. Bien+

6ème vin : Bourgogne Hautes-Côtes de Beaune - Orchis Mascula 2014 de Claire Naudin

Un nez qui m'emmène immédiatement sur du pinot noir : fruits rouges, léger boisé.
La bouche est relativement stricte et me balade un peu. J'imagine un pinot d'alsace, puis pars finalement sur un Bourgogne d'un millésime difficile (2013).
Ce sera un Hautes Cotes de Beaune 2014. Bien mais pas mon style de Bourgogne, j'aime un peu plus de gourmandise

7ème vin : Syrah 2017 de François Dumas

Un nez autour de la Syrah : beaucoup de violette, du poivre. C'est floral et explosif.
Je pense que ce vin a un peu souffert de son positionnement dans l'ordre de dégustation. Après 3 vins rouge avec un caractère "nature", mon palais commancait à fatiguer un peu. bien-

8ème vin : Grange des Pères 2008

Grosse découverte avec ce Grange des Pères. On pourra toujours avoir des avis différents sur les grands vins et le rapport qualité prix, toujours est-il que ce vin a des arguments très serieux pour justifier de son pédigree. En premier lieu, une matière absolument incroyable en bouche, très dense, soyeuse. Une belle concentration d'aromes et une structure qui permet au vin de s'étirer et de s'exprimer.
Je suis parti sur un Chateauneuf à l'aveugle, mais la densité du vin me mettait le doute. Superbe et merci !

9ème vin : Sauternes 2001, Château Sigalas Rabaud

Petit twist sur ce dernier vin puisque même Pierre ne sait pas ce que c'est, et pour cause, il a apporté deux bouteilles de liquoreux emballées de la même manière :DD
Le nez se livre assez facilement, sur des notes de safran et d'oranges confites. Je n'ai pas vraiment l'habitude de boire de vieux liquoreux mais ce vin me plait beaucoup.
En bouche c'est sucré mais loin d'être excessif. Le mariage avec la tarte aux pommes et la glace vanille adoucit encore la sensation de sucre en bouche.
La bouteille sera terminée à la fin de la soirée, preuve de sa très grande buvabilité ! Très bien


Merci à tout le monde et à bientôt j'espère !!
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19 Oct 2020 12:35 #16

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Réponse de mgtusi sur le sujet LPV Paris Natur(iste)

Les sauternes 2001 ne peuvent pas être qualifiés de vieux liquoreux !

Michel
19 Oct 2020 13:50 #17

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Réponse de oliv sur le sujet LPV Paris Natur(iste)

LPV Naturiste, c'est un coup à tomber le slip avant d'enfiler son masque.
Mince, quand j'ai vu le titre, j'ai cru que le Gildas était de visite à la capitale.............. :whistle:

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19 Oct 2020 14:09 #18
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Réponse de Blog sur le sujet LPV Paris Natur(iste) - round 2

Après de longs mois, nous nous retrouvons jeudi 1er juillet pour un deuxième round de dégustation.
Sont présents : Vincent, Nicolas, Benjamin, Guillaume, Pierre, Pierre Olivier, Marc,  moi même et quinze bouteilles servies par paires ou presque. 

Merci à Pierre Olivier pour la composition des paires et de l'ordre de passage des bouteilles.

1er vin : bulles blanc

Robe dorée, un peu trouble, bulle un peu "carré".
Nez frais sur les agrumes, un côté citronné.

La bouche est fraiche, un champagne d'apéritif, fait pour être bu au bord de la piscine, c'est bon rafraichissant mais pas vraiment complexe en comparaison de la bouteille bue en parallèle.

C'est un Champagne Les Frères Mignon - Premier cru Cumières 2016

Mise en bouteille : 25/07/2017
Dégorgement : 20/07/2020
Dosage : 1,6 gr/l

2ème vin : bulles blanc

Robe dorée un peu plus soutenue.
La bulle est plus fine, plus délicate.
Nez plus riche, brioché, des arômes légèrement confis.

C'est un vin plus sérieux, vineux, charnu qui n'appelle pas la piscine mais la table bien que très traçant et vertical. Il s'accordera très bien avec un carpaccio de poulpes.

C'est un Champagne Eric Rodez Dosage Zéro

Assemblage de 70% de pinot noir et 30% de chardonnay venant du terroir Grand Cru d’Ambonnay, élaborée à partir d’un mariage de 4 années différentes : 2000, 2002, 2004 et 2005.

 

3ème vin : blanc

Robe dorée.
Nez sur l'élevage, un petit côté grillé, les agrumes et un fond légèrement végétal.

La bouche est ronde, enveloppante, confortable, trop d'élevage à mon goût. Je ne sais qu'en penser, à garder peut être, en espérant qu'il ne s'oxyde pas.

C'est un Domaine Thomas Morey - Puligny Montrachet - La Truffière 2013

4ème vin : blanc

Bouchonné 

C'est un Jean Marc Boillot - Puligny Montrachet - 1er cru Champ-Canet 2013

 

5ème vin : blanc

Servi seul, faute de compétiteur à la hauteur de l'enjeu ...
La robe est jaune, trouble et pétillante.
A ce stade, l'ascendance nature ne fait déjà aucun doute.

Nez fermentaire à l'ouverture, puis qui va se civiliser sur des notes exotiques et épicées tout en gardant un fond fermentaire.
La bouche part un peu dans tous les sens, il y a des sucres résiduels, assurément pas un vin propre sur lui, l'expérience est intéressante, sans certitude quant à l'envie de la renouveler, je crois quand même que c'est un peu trop barré même pour moi.

C'est un Domaine de l'Octavin - Hip Hip Blanc 2018

 

6ème vin : On attaque les rouges

Robe légère
Nez sur les petits fruits rouges, une touche florale et végétale.

La bouche confirme la finesse, c'est un vin tout en longueur et délicatesse. Pas vraiment puissant et peu adapté à une dégustation comparative, il s'exprime mieux à table ou son côté végétal l'allonge. J'ai bien aimé ce profil tout en délicatesse.

C'est un Domaine Rossignol Trapet - Gevrey Chambertin - Vieilles Vignes 2017

7ème vin : rouge

Robe plus soutenue que le Gevrey.
Nez plus expressif, volumineux

La bouche est aussi plus large, démonstrative, mais je la trouve moins élégante. Un vin qui fera jeu égal avec le Gevrey mais qui me laisse l'impression de passer en force, j'ai définitivement préféré le Gevrey

C'est un Domaine Jean-Claude Ramonet - Chassagne-Montrachet - 1er Cru Boudriotte 2017

 

8ème vin : rouge

On arrive au point où mes notes commencent à faire défaut et où je dois faire appel à ma mémoire non moins défaillante ...

Robe claire, un peu trouble.
Nez sur la fraise, l'orange sanguine, les épices, à ce stade l'ascendance Reynaudienne ne fait guère de doute.

La bouche est relativement volumineuse et légèrement encombrée par l'alcool et l'amertume en finale, en revanche les tanins sont très fins. Ca reste bon, surtout accompagné d'une côte de cochon même si ce n'est pas le meilleur Reynaud que j'ai bu. 

C'est un Château des Tours - Côtes du Rhône 2015

9ème vin : rouge

Robe plus foncée, définitivement moins évoluée.
Le nez a un air de famille avec le CdT, mais c'est bien moins prononcé.

La bouche est plus large, il y a plus de fruit, un vin qu'on peut considérer comme plus consensuel et classique. Encore un vin à positionner à table.

C'est un Mas Saint Louis - Châteauneuf du Pape 2011

 

10 et 11ème vins : rouges

Plus de notes, juste le souvenir d'un Montcalmes qui survole le débat, face à un domaine de l'Hermas sans doute défectueux dont mon voisin d'en face dira : ça c'est assurément un Languedoc, ces arômes et cette texture de bitume dont on fait les routes, ça ne trompe pas !

Domaine de Montcalmes - Terrasses du Larzac 2017
Domaine de l'Hermas terrasses du Larzac 2018

 

12 et 13ème vins : rouges

Non seulement je n'ai plus de notes, mais je dois piteusement avouer être totalement passé à côté de cette paire, les deux vins m'ont semblé bien trop tanniques et inélégants. Pour le Mas Champart ce n'est pas une surprise mais pour le Mas des Chimères c'est une déception.

Mas Champart - Saint Chinian - Clos de la Simonette 2010
Mas des Chimères - Terrasses du Larzac - Nuit grave 2009

 

14ème et 15ème vin : on attaque les sucres

Il était temps, j'ai les dents du fond qui baignent et je ne suis plus en état de prendre de notes.
Juste un joli souvenir du Cauhapé bien rafraichissant après les deux derniers Languedoc.
Le Tissot un peu trop concentré et sur la noix à mon goût.

Domaine de Cauhapé - Jurançon - Quatuor 2014
Domaine André et Mireille Tissot - Arbois - Vin de paille 2011

 

Rendez vous en septembre pour le round 3

Laurent
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05 Juil 2021 19:10 #19

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Réponse de legui sur le sujet LPV Paris Natur(iste) - round 2

Effectivement, depuis octobre c'était un peu looooong... 
Mais comme vous tous, non ;) ?

Alors, dès que l'horizon s'est un peu dégagé - dès qu'on a surtout eu la possibilité de rentrer à l'heure qu'on voulait - rendez-vous a été pris.
ça m'étonne toujours autant de revoir des vieux amis, et d'avoir l'impression que c'était hier... Ah non en fait ce n'était que la deuxième fois qu'on se voyait ! ça doit être ça, la passion du vin, une façon d'abolir le temps, les distances.
Vive LPV au passage.

Bref, tout content que j'étais de pouvoir boire un verre déguster tranquillement, ma prise de notes a été pour le moins lacunaire.

Juste quelques mots derrière Laurent, pour dire :

Tout le bien du second champagne, Eric Rodez Zéro Dosage. Droit, un peu brioché, je l'ai pris pour un blanc de blancs un peu âgé. Tout faux donc. Mais j'ai bien aimé.

La relative déception en goûtant le Puligny-Montrachet 1er cru la Truffière 2013 du domaine Thomas Morey (mon apport). J'ai quelques bouteilles oxydées du domaine, je vide les stocks. Mais là, à part du citron et un élevage assez vulgaire, je n'ai pas franchement senti la puissance du terroir. Dommage, la bouteille m'avait bien plu à l'achat au domaine.

Faut-il vraiment commenter ce Domaine de l'Octavin - Hip Hip Blanc 2018 ? Un cidre qui serait parti en vrille, voilà ce que j'ai noté avant de jeter dans le crachoir. Bon, franchement, ce n'est pas faute d'avoir essayé, à plusieurs reprises, mais les vins oranges, a fortiori natures, je laisse ça aux autres. Mon foie est fragile avec l'âge.

Un dernier mot sur le comparatif Chateau des Tours - Mas saint Louis. Bien sûr ça n'est pas la même année, 2015 vs 2011, mais j'ai pu mesurer toute la grâce du Chateauneuf, face à un CDR qui paraissait bien pataud. Et le lien de parenté n'est pas une vue de l'esprit. Très instructif.

A très vite en tout cas !

Guillaume
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06 Juil 2021 17:12 #20

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Réponse de POP sur le sujet LPV Paris Nature Round 2

Bonjour à tous, 
A mon tour de partager mon ressenti sur ce round 2 de LPV Natur(iste). Je tiens à préciser que personne n'est venu nu à cette dégustation. 

Ayant organisé les apports les vins n'étaient pas à l'aveugle pour moi (au moins au niveau nom du producteur et appellation). 

1er vin : bulles blanc

Nez assez expressif, plus que son binôme à l'ouverture, aromatique sur le fruit blanc, la bulle est assez présente, le corps ne me fait pas penser à un Pinot noir, ça manque d'épaule pour cela, la bulle n'étant pas très fine, je pars sur un Brut sans année  à majorité Meunier Chardonnay, il s'avère qu'au final c'est un millésimé 2016 à majorité de Pinot noir.

Il y a pour moi un manque de complexité sur ce champagne (surtout pour un millésimé). Je pense qu'il aurait mérité d'être ouvert 30 minutes avant le service. C'est bon, mais à revoir.

C'est un  CR: Champagne Les Frères Mignon - Premier cru Cumières 2016

Mise en bouteille : 25/07/2017
Dégorgement : 20/07/2020
Dosage : 1,6 gr/l

2ème vin : bulles blanc

Mon apport, le nez est d'abord assez fermé et s'ouvre doucement, on sent une aromatique liée à l'élevage long sur latte et le côté non dosé. On a du corps qui emplit bien la bouche et la finale est hyper sapide et long.
La bulle est très fine, c'est probablement lié à l'élevage très long sur latte (7 ans au total).

Je rejoins l'avis de Laurent, c'est un vin qui appelle la table par son côté corpulent, vineux et sapide à la fois. J'ai beaucoup aimé.

C'est un CR: Champagne Eric Rodez Dosage Zéro

Assemblage de 70% de pinot noir et 30% de chardonnay venant du terroir Grand Cru d’Ambonnay, élaborée à partir d’un mariage de 4 années différentes : 2000, 2002, 2004 et 2005.

3ème vin : blanc

Belle attaque, mais je trouve le corps un peu léger voire aqueux pour ce niveau d'appellation, avec un final assez court. Je pense que c'est à boire, mais ne me fait pas rêver pour le niveau d'appellation. Assez moyen

C'est un Domaine Thomas Morey - Puligny Montrachet - Premier Cru La Truffière 2013

4ème vin : blanc

Bouchonné 


C'est un CR/ Jean Marc Boillot - Puligny Montrachet - 1er cru Champ-Canet 2013

5ème vin : blanc

Vin servi seul, on a un nez très nature, une couleur jaune, trouble avec un peu de CO2 encore. En bouche ça part un peu dans tous les sens. C'est plus un vin de copains qui accompagnerait bien un apéro qu'un vin à passer en dégustation. Ce n'est pas vraiment mon truc, je trouve qu'en nature on peut faire mieux et plus propre chez Derain par exemple.

C'est un CR: Domaine de l'Octavin - Hip Hip Blanc 2018

Ce n'était pas vraiment très convaincant sur les blancs ce soir, on fera mieux la prochaine fois.

6ème vin : On attaque les rouges

Robe légère
Il y a sur le nez une pointe chocolatée qui apparaît, par rapport au binôme le nez parait plus dense, en bouche les tanins sont moins polis mais l'aromatique est moins marquée par l'élevage, une pointe végétale étire le tout, c'est joli. On doit pouvoir le garder encore et je pense qu'il peut gagner en classe quand les tanins se seront un peu arrondis. Bien + 


C'est un CR: Domaine Rossignol Trapet - Gevrey Chambertin - Vieilles Vignes 2017

7ème vin : rouge

Je voulais amener cette bouteille pour montrer qu'il y avait aussi de grands terroirs en Côte de Beaune et qu'il ne fallait pas négliger Chassagne en rouge.
Ce vin est plus marqué par son élevage, avec un boisé un peu plus appuyé, il y a plus de volume et les tanins même si ils sont plus intense, me semblent plus poudrés sur ce Chassagne. C'est bien trop jeune mais je trouve que cette bouteille a beaucoup de classe et un grand potentiel devant elle.


C'est un CR: Domaine Jean-Claude Ramonet - Chassagne-Montrachet - 1er Cru Boudriotte 2017

8ème vin : rouge

Nous attaquons une série dont j'attendais beaucoup

Robe claire.
Nez sur la fraise. Tanins fins, un peu en retrait. Bouche volumineuse, c'est bon mais ça manque un peu de complexité et de sapidité pour avoir envie d'en reprendre. C'est clairement un vin dans le style Reynaud. Bien


C'est un Château des Tours - Côtes du Rhône 2015

9ème vin : rouge

On a ici une aromatique semblable à la précédente, la fraise domine, l'orange sanguine est là également. En bouche, on a du volume avec un alcool pas trop présent et des tanins fins mais assez intenses, en tout cas plus que dans le précédent, l'aromatique était également un peu plus complexe. L'ensemble donne un vin beaucoup plus droit et structuré que le précédent avec plus de buvabilité. J'ai trouvé ça très bon et c'était une première pour ce domaine que je note pour plus tard.
Merci Guillaume d'avoir proposé ce vin.


C'est un CR: Mas Saint Louis - Châteauneuf du Pape 2011

10 et 11ème vins : rouges

Les vins ont été amenés par Marc qui ne pouvait pas être là dés le début, ils ont été ouverts tardivement ce qui a très probablement desservi le second (Domaine de l'Hermas) qui était réduit (nez foxé) et n'a pas eu le temps de se remettre en place. C'est dommage, c'était l'occasion de voir un classique de l'appellation face à un jeune domaine. Note pour plus tard ouvrir le vin au moins 24h avant ou le carafer 6h avant.

Le Montcalmes avait des tanins fins et assez présents, une belle acidité et un corps moyen à moyen plus qui, avec une aromatique assez complexe lui donnait un style assez compatible pour un palais d'amateur de Bourgogne comme le mien.

CR: Domaine de Montcalmes - Terrasses du Larzac 2017
CR: Domaine de l'Hermas terrasses du Larzac 2018

12 et 13ème vins : rouges

Beaucoup moins de notes sur ces deux vins également, le Mas Champart ne s'est pas montré au mieux : le vin était très dense et un peu fermé. Il manquait un peu d'acidité ou de finesse de texture pour avoir la buvabilité suffisante pour passer après les autres.
Le Mas des Chimères lui s'est comporté beaucoup mieux, il avait un équilibre qui se rapprochait un peu plus du Montcalmes que du Mas Champart, c'est un beau vin à maturité mais un cran en dessous de Montcalmes ce soir. Merci à Pierre de nous avoir proposé ce vin!

CR: Mas Champart - Saint Chinian - Clos de la Simonette 2010
CR: Mas des Chimères - Terrasses du Larzac - Nuit grave 2009

14ème et 15ème vin : on attaque les sucres

Sur les sucres, j'ai fait un peu l'accord à l'aveugle entre les vins. Nicolas voulant amener un Vin de Paille de moins de 20 ans d'âge, il fallait trouver quelque chose qui ne soit pas vraiment comparable.
Cauhapé était très bien, équilibré entre l'acidité et le sucre résiduel, un très beau vin.
Tissot était plus difficile d'accès après le Cauhapé qui brillait par son équilibre, la concentration en sucre et l'aromatique sur la noix était moins facile d'accès même si le vin était très beau. Je pense qu'il peut encore se garder mais je ne suis pas certain qu'il gagne encore beaucoup en complexité.


CR: Domaine de Cauhapé - Jurançon - Quatuor 2014
CR: Domaine André et Mireille Tissot - Arbois - Vin de paille 2011
 
Pour conclure, un grand merci à tous d'avoir joué le jeu et partager cet excellent moment tous ensemble. 
On prévois le round 3 à la rentrée!
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14 Juil 2021 14:08 #21

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Réponse de Eric B sur le sujet LPV Paris Nature Round 2

Les vins nature sont rares dans votre sélection. C'est voulu ?

Eric
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14 Juil 2021 16:19 #22

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Réponse de legui sur le sujet LPV Paris Nature Round 2

Oui va falloir qu’on change de nom. C’est une joke bien trop private ;)

Guillaume
15 Juil 2021 00:16 #23

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Réponse de POP sur le sujet LPV Paris Nature Round 2

Bonjour,
En effet, l'idée de cette séance était de faire des paires, dans les listes proposées par les uns et les autres, peu de vins nature comparables pour faire des paires cohérentes.

Bonne journée!
15 Juil 2021 09:30 #24

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Réponse de nishaton sur le sujet LPV Paris Nature Round 3

Après un long été et un long Doodle, nous avons trouvé une date ou nous retrouver 
Dégustation à Kémia, 1 Rue Bergère, 75009 Paris. C'est un restaurant spécialisé dans de petites portions type tapas.
Le service est impéccable et ce fut une bonne expérience !

Le thême de la dégustation : Chenin / Syrah en monocépage. Chacun a eu l'occasion d'apporter 2 bouteilles ce qui a permis un bon comparatif ! 

Les vins ont étés présentés par paire, le tout orchestré par Vincent ! Merci pour le boulot.


Paire 1 : Les effervescents

Michel Autran – Cap à l’Ouest - VDF
Nez discret sur la poire, puis passant au long de la dégustation vers la pomme puis la prune fraiche. Bulle vive et présente. L’acidité tient le vin mais il souffre à mon goût d’une certaine maigreur. 15/20 

Domaine Huet – Vouvray Brut 2014
Robe or paille. Nez opulent sur des arômes riches et miellés. La bouche contraste et reste fraiche et légère , il y a une belle salinité en fin de bouche. Autour de la table on l’imagine autour de 6-8 ans d’âge avec un vieillissement sur late plus long que le premier vin. En fin de verre le dosage pèse un peu sur l’ensemble. 15.5/20

   


Paire 2 : blancs

Pierre Ménard – Le Quart des Noels 2015 – Anjou
Un joli nez avec des arômes nets. Il y a une belle matière et un certain gras en bouche. A mon sens il manque une trame directrice à ce vin, la matière devenant un peu envahissante et laissant un sentiment de paresse. Je l’imagine dans un millésime solaire avant révélation de la bouteille. 15/20 

Michel Autran – Ciel Rouge 2018 – VDF
Nez nature et un peu plus brouillon que le Pierre Ménard. La matière est superbe, légèrement contractée encore ; elle aurait méritée quelques années de garde supplémentaire pour s’exprimer. La longueur est remarquable. Belle découverte ! 16/20

   


Paire 3 : blancs

Domaine Delesvaux – Anjou Franc de Pied 2014
Belle couleur or paille. Nez explosif, riche, sur des notes d’orange. C’est enivrant ! La bouche est puissante, aromatique. C’est légèrement oxydatif. Les notes d’élevage transparaissent. Même s’il a du mal à canaliser sa puissance brute, j’ai été charmé par ce vin de gastronomie. 16.5/20 

Lise & Bertrand Jousset – Premier Rendez-Vous 2019 – VDF
Paire tout en contraste. Couleur or claire, nez en finesse sur le pamplemousse et les agrumes. Une belle acidité qui porte ce vin droit. La finale remonte et explose en bouche, laissant une sensation salivante. Un vin trop jeune mais très agréable ! 16/20

 


Paire 4 : blancs

François Chidaine – Les Tuffeaux 2017 – Montlouis Sur Loire
Mon 1er apport. Des notes herbacée discrètes. En bouche un vin riche avec des sucres résiduels trop présents. Difficile de trouver un intérêt après les dégustation précédentes. 

François Chidaine – Clos Habert 2010 - Montlouis Sur Loire
Un nez très classe avec des notes d’élevage. Un bouche complexe, avec une belle acidité et un joli fruit qui fait partir tout droit sur Montlouis. On devine le vigneron rapidement, je propose la cuvée Habert, c’est confirmé. Un gap monumentale entre les deux bouteilles, certes lié à l’âge, mais on a du mal à imaginer un tel écart de sucre entre les deux références censées être équivalente dans la gamme. 16/20

   

Paire 5 : rouges

Errazuriz – Syrah Aconcagua Costa 2015 – Chili
Nez très agréable, sur le cassis frais. C’est puissant mais maitrisé par un jus fin et une matière serrée. Le nez est vraiment enivrant, on dirait du jus de cassis ! C’est mon type de vin. 16/20 

Monier Perréol – Saint Joseph 2019
Nez également sur le cassis mais plus sirop que fruits frais. Des notes de chocolat et en fin de dégustation une touche crémeuse. La bouche est cependant trop puissante à mon goût. 14.5/20


   

"Paire" 6 : rouges

Pierre Gonon – Les Iles Feray 2018 – Ardèche IGP
Vin servi seul. Nez puissant, très floral. La bouche dissone cependant. Une grosse acidité et un vin qui ne me plait pas. Peut-être un soucis sur cette bouteille ? 12.5/20


 


Paire 7 : rouges

Domaine Vincent Paris – Granit 30 – 2005 - Cornas
Nez complexe qui vient par effluves successives. D’abord les épices puis le cassis. Touché de bouche soyeux, frais. Cela manque un peu de matière à mon goût. J’ai du mal à prendre du plaisir. 15.5/20 

Domaine Vincent Paris – Granit 60 – 2005 – Cornas
Nez en place, notes d'épices et de bois. La bouche me semble cependant un peu fermée. Comme le vin précédent j’ai du mal à prendre du plaisir sur ce vin. Malgré un beau nez, je trouve la matière trop tranchante. 15/20

   


Paire 8 : rouges

Franck Balthazar – Chaillot 2016 – Cornas
Nez insolite comparé à la série précédente. On sent les épices et la fraise des bois. Un Reynaud ? non nous confirme Vincent. La bouche est fine, sur le jus de fraise. A table cela divise entre écœurement et plaisir. De mon point de vu dommage que la matière soit un peu rêche car le vin aurait été mon coup de coeur de la soirée ! Un belle découverte. Merci. 16/20 

Domaine Vincent Paris – La Geynale 2012 – Cornas
Un vin moins frais que le précédent, compoté et sur des notes puissantes. En bouche j’ai énormément de mal avec cette matière dense et pas tout à fait en place. C’est finalement un 3eme Vincent Paris. Et cela confirme que ce n’est définitivement pas mon style de vin. 12.5/20


   


Paire 9 : moelleux

Clos Naudin – Vouvray Moelleux Réserve 1995
Mon deuxième apport. Un nez frais, une bouche droite avec une acidité qui guide le vin. On est moins sur la complexité que sur la buvabilité, mais cela reste une très belle bouteille. 

Domaine de la Taille aux Loups – Montlouis Moelleux 1990
Nez plus ample, plus expressif. Sur un registre fruité différent. La bouche a un côté thé caramélisé agréable. Une acidité relativement discrète qui me donne un peu moins envie de revenir sur le verre. 15/20


   


Un grand merci à tous pour ces apports et cette belle soirée ! 
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29 Sep 2021 15:02 #25

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Réponse de GAET sur le sujet LPV Paris Nature Round 3

Bonjour,

Merci pour le CR.
Il convient de noter que pour le  Clos Naudin – Vouvray Moelleux 1995  => Il s'agit d'une Réserve.
Cordialement
Gaëtan
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29 Sep 2021 16:27 #26

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Réponse de Blog sur le sujet LPV Paris Nature Round 3

Mes notes en complément.

Paire 1 : Les effervescents

Michel Autran – Cap à l’Ouest - VDF - 2018
Pétillant naturel - élévé 27 mois sur lattes.
Nez sur les fruits blancs, la bulle est fine mais vive, le vin goûte un peu trop "sec" à l'ouverture, il va s'ouvrir à l'aération pour offrir une aromatique plus complexe et une bouche plus ronde, toute en gardant une grosse acidité surtout pour le millésime.  J'ai bien aimé. Un vin qui demande une bonne aération.

Domaine Huet – Vouvray Brut 2014
La robe est dorée, plus évoluée en comparaison, le nez se présente sur l'encaustique, le miel, c'est plus riche et plus dense, on sent aussi plus le dosage. C'est bien fait, mais pas mon truc, ça manque trop de fruit et le dosage est trop présent à mon goût.
 
Paire 2 : blancs

Pierre Ménard – Le Quart des Noels 2015 – Anjou
Nez sur les fruits jaunes, c'est tendu mais quand même riche. C'est bon et bien fait mais pas d'émotion particulière.

Michel Autran – Ciel Rouge 2018 – VDF
Nez sur les fruits blancs, il y a un air de famille avec le pétillant. C'est tendu, frais avec une légère sensation de sucres résiduels qui arrondissent les angles. C'est très jeune mais déjà bien bon. J'ai beaucoup aimé.

Paire 3 : blancs

Domaine Delesvaux – Anjou Franc de Pied 2014
Robe bien évoluée, nez puissant sur des notes de coing, de miel, d'encaustique, la bouche est puissante avec une grosse tension, on sent un peu l'élevage en finale avec un retour de caramel. J'ai préféré la bouteille bue il y a deux ans qui était moins évoluée. Un peu too much en l'état pour moi.

Lise & Bertrand Jousset – Premier Rendez-Vous 2019 – VDF
Un vin très clair, très jeune, tout en contraste avec l’autre bouteille de la paire. Une aromatique sur les fruits blancs, les agrumes, de légers sucres résiduels, c'est tendu, digeste, très bon.

Paire 4 : blancs

François Chidaine – Les Tuffeaux 2017 – Montlouis Sur Loire
Des sucres résiduels trop présents à mon goût, passe mal dans la séquence, pas mon truc dans tous les cas.

François Chidaine – Clos Habert 2010 - Montlouis Sur Loire
cf supra.

Paire 5 : rouges

Errazuriz – Syrah Aconcagua Costa 2015 – Chili
Nez sur le fruit, le cassis, des notes de poivre, un élevage sexy. La bouche est à l'avenant, un élevage moderne et luxueux enrobe le tout, légère amertume en finale. Très bien fait mais pas mon truc.

Monier Perréol – Saint Joseph 2019
Nez sur le fruit aussi, des tanins plus présents donnent de l'astringence, c'est bien trop jeune et le plaisir est limité mais c'est définitivement plus mon style de vin.
 
Solo 6 : rouges

Pierre Gonon – Les Iles Feray 2018 – Ardèche IGP
Nez floral sur la violette, le cassis, des tanins encore sensibles, un trait végétal, j'en vois qui font la grimace  c'est bien évidement trop jeune, mais qu'est ce que c'est bon.

Paire 7 : rouges

Domaine Vincent Paris – Granit 30 – 2005 - Cornas
Nez poussiéreux à l'ouverture, qui va s'ouvrir mais restera discret comparé à son alter égo. Difficile de juger ce vin pour lui même tant on est ramené à le comparer avec le deuxième de la paire et en comparaison le l'ai trouvé fluide et manquant de concentration.

Domaine Vincent Paris – Granit 60 – 2005 – Cornas
Nez poussiéreux à l'ouverture itou, mettra du temps à s'ouvrir sur des notes plus sanguine, de viande. C'est plus puissant, concentré, plus long, plus tout, il n'y a pas photo c'est meilleur et j'ai aimé.

Paire 8 : rouges
Palais fatigué pour les vins à suivre (note pour la prochaine fois : s'arrêter à 12 bouteilles ...)
Franck Balthazar – Chaillot 2016 – Cornas
Nez épicé, sur la fraise, certains évoquent Reynaud, pour ma part je ne l'ai pas. C'est un peu puissant et jeune, j'ai aimé.

Domaine Vincent Paris – La Geynale 2012 – Cornas
C'est dense, entre deux âges, peu de souvenirs de ce vin.

Paire 9 : moelleux
Compte tenu de mon goût légendaire pour le sucre et de la fatigue accumulée, je vous ferai grâce de mes commentaires acrimonieux.

Merci les copains pour ces jolis bouteilles.

Thème de la prochaine soirée : torpille. Le concept est un peu flou mais on sait déjà que le nombre de bouteilles ne pourra dépasser le nombre de convive. Pour le reste, Benjamin en parlera mieux que moi.

Laurent
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29 Sep 2021 20:15 #27

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Réponse de legui sur le sujet LPV Paris Nature Round 3

A mon tour d'écrire quelques lignes sur les vins dégustés ce soir-là...

Disons-le tout net, les blancs ne m'ont franchement pas enthousiasmé !

Michel Autran - cap à l'ouest - 2018
Un nez pas très net, sur la pomme... tiens donc, fallait pas faire mentir le nom de notre groupe !
J'aime beaucoup Beethoven mais pas sa déclinaison vinique.
Les 27 mois sur lattes n'y auront rien changé.
Bof

Le Vouvray Pétillant de Huet 2014 se présente mieux
Un nez assez évolué (et pour cause)
Un peu plus d'amplitude en bouche,
Mais ça reste tout de même assez moyen

L'Anjou de Pierre Ménard – Le Quart des Noels 2015 m'a paru très riche (trop riche), et en même temps assez simple. 
Pas de quoi fouetter un chat

Et revoici Michel Autran, dans une déclinaison tranquille Ciel rouge 2018
Quand on me dit que c'est la star montante de Vouvray, que ses bouteilles commencent à se raréfier, j'avoue ma perplexité.
Parce que dans le verre, franchement, y'a pas grand-chose qui m'arrête...

L'Anjou Franc de pied 2014 de Delesvaux, je l'ai pris pour un Savennières, tellement sa richesse m'a rempli la bouche.
J'ai eu aimé ça par le passé, mais c'est too much aujourd'hui pour moi

Le Montlouis qui n'en est pas un  de Lise & Bertrand Jousset – Premier Rendez-Vous 2019 m'a paru être une caricature de nature qui ne sait pas se tenir. Le nez part dans tous les sens, sans vraiment s'arrêter, de la pomme granny, et une sensation de sucre en finale, Beurk

Les vins de François Chidaine ressemblent enfin à du vin. Sauf qu'il y a ce p... de sucre qui arrive au moment où on s'y attend le moins ! Dommage pour les tuffeaux 2017, clairement trop jeune ; le Clos Habert 2010 s'exprime mieux.

Passons aux rouges, bien plus aimables à mon goût.

D'abord cette curiosité, ce vin chilien, Errazuriz – Syrah Aconcagua Costa 2015 qui avait un nez qui pétait le cassis, et une jolie bouche dense, soyeuse... Peut-être un peu écoeurante à la longue, mais sur un verre j'ai bien aimé.

Le Saint-Joseph 2019 du domaine Monier Perréol m'a laissé coi. Un nez réduit, un peu nature. Une bouche asséchante, et un fruit aux abonnés absents, à revoir.

Grosse déception en découvrant le petit vin de pays des Gonon, Iles Féray 2018. Un nez assez animal, une bouche à l'avenant, je ne sais pas combien ça peut valoir aujourd'hui mais ça ne les vaut certainement pas...

Arrive ensuite la paire de Cornas de Vincent Paris, sur le millésime 2005. Ouvertes la veille au soir, les bouteilles se sont plutôt bien livrées. Le Granit 30 était déjà très ouvert à l'ouverture, il a encore gagné en amabilité 24 heures plus tard. Un nez fruité, enjôleur, très joli. des petits tanni, ns soyeux, c'est très glouglou ! Le Granit 60 a encore de la ressource. Plus de matière, il peut encore aller loin. Moins glouglou donc ce soir-là, mais reparlons-en dans 10 ans !

Le Cornas Chaillot de Balthazar 2016 avait effectivement un nez sur la soupe de fraises, qui a fait dire à certains que Reynaud n'était pas loin. La similitude s'arrête assez vite, en bouche ; trop de tout. Trop de sucre, de maturité... on verra dans 20 ans si ça va mieux ;)

Le Cornas Geynale du Vincent Paris, 2012, ne s'est pas vraiment livré. Ouvert le midi pour le soir, ça n'a clairement pas suffi. Il est resté tout renfrogné, même si l'on devine une grosse matière.

Deux liquoreux pour finir...
Le premier m'a fait penser à un vieux Layon des années 90, quand le tri n'était pas toujours optimal. Nez de caramel, d'abricot rôti, une énorme acidité qui tient bien le vin et... un creux un peu poussiéreux en milieu de bouche. Dommage parce que sinon ça aurait été exceptionnel. Seulement bien, pour ce Foreau moelleux réserve de 1995.
A côté, le Montlouis Cuvée des loups de Jacky Blot, 1990, fait mastoc. Beaucoup beaucoup de sucre, mais ça manque un peu de complexité. Bien quand même.

A très vite !

Guillaume
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30 Sep 2021 23:39 #28

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Après une longue période sans dégustation mais surtout sans CR  , on se retrouve en comité réduit pour partager quelques bouteilles de Pinot noir et Chardonnay, servies par paires.

1ère paire : bulles

Champagne Guy Bouvet - Extra-Brut 2010
60%. Chardonnay, 40% Pinot noir.
Dosage 2 g/l.
Dégorgé le 30 septembre 2020.


Robe dorée, évoluée, bulle un peu crépitante à l'ouverture.
Nez riche sur des arômes évolués de fruits jaune, miel. C'est sapide, assez dense, avec une acidité bien présente mais contrebalancée par une matière mure. C'est très bon mais étonnamment, malgré ses 10 ans sur lattes, je pense qu'un peu de cave lui ferait du bien.

 

Champagne Adrien Renoir - Grand cru Verzy - Chardonnay 2014
Dosage 2,5 g/l
Dégorgé en juillet 2018


La deuxième bulle fait plus jeune, la robe est plus claire, l'aromatique un peu en retrait à l'ouverture, des fruits blancs, agrume, c'est plus monolithique, le vin soufre un peu de la comparaison avec le premier, à attendre je pense

 

2ème paire : blancs

Jérome Brétaudeau - Solera MMXII (sur 6 millésimes)

Robe évoluée, nez réduit à l'ouverture sur des notes de pétard, puis agrumes, un fond oxydatifs, ça me fait penser à un Chardonnay ou un Savagnin du Jura, un vin avec une grosse personnalité, une mâche mais aussi de la fraicheur, à l'aveugle un vin difficile à placer. Pas du tout consensuel, mais pour ma part j'ai beaucoup aimé.

 

Domaine Goisot - Bourgogne Côtes d'Auxerre - Gueules de Loup 2013

Robe évolué, nez riche avec des notes confites qui font penser à un liquoreux. En bouche en revanche, c'est droit, tendu. Je suis un peu passé à côté de ce vin tant j'ai préféré le Brétaudeau

 

3ème paire : blancs

Domaine Ballot Millot - Chassagne-Montrachet 1er Cru Morgeot 2004

Robe claire, nez un peu lacté, beurré, texture un peu trop pommadée, c'est un peu mou et ça a du mal à passer face à la deuxième bouteille de la paire. Une déception lors du retrait de la chaussette.

 

Domaine Alain et Isabelle Hasard - Rully Les Cailloux 2016

Robe un peu plus foncée, aromatique finement grillée, des agrumes, c'est frais et pimpant, j'ai trouvé ça très bien. Certains on pensais que ça pourrait gagner à vieillir pour s'harmoniser, ce n'est pas vraiment mon avis, je ne suis pas sûr que le vin n'y perde pas en énergie.

 

4ème paire : rouges

Domaine Ghislaine Barthod - Chambolle-Musigny 2014

Nez discret, puis sur la cerise, il y a un peu de mâche, une texture droite, un peu sérieuse. A attendre un peu peut être. j'ai aimé mais je n'ai pas retrouvé le style délicat (dans mon imaginaire) de Chambolle, c'est peut être du au style de la vigneronne ou au millésime frais.

 

Domaine Giullia Negri - Langhe Pinot Nero La Tartufaia 2016

Celui-ci tombe un peu mal, nez discret, structure fine pour ne pas dire fluide, la comparaison est un peu dure. J'ai apprécié ce vin, mais il n'est pas fait je pense pour le jeu de la dégustation comparative. A déguster seul en prenant son temps.

 

5ème paire : rouges

Domaine Rippon - New Zealand - Pinot Noir 2011

Nez foisonnant, sur les fruits rouge et noir, le poivre. Bouche pulpeuse, travaillée, sexy. C'est bien fait mais sans doute un peu trop travaillé à mon goût.

 

Domaine Masse - Givry 1er Cru Champ Lalot 2016

Aromatique fraiche sur l'orange sanguine, c'est à la fois simple, direct et efficace mais aussi original. La différence avec l'autre vin de la paire est flagrante et c'est beaucoup plus mon style de vin.

 

Un retardataire esseulé

Domaine Chevrot - Bourgogne Pinot noir 2019

Nez friand, vin un peu rond, peu de souvenirs et encore moins de notes, pas remarquable à mon goût.

 

Dans l’enthousiasme général le thème de la prochaine soirée est fixé, ce sera la Loire. À nous les Cabernets qui poivronnent et les Chenins qui détartrent !

Laurent
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04 Fév 2022 10:31 #29

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Réponse de leteckel sur le sujet Les parigots de LPV - soirée Pinot noir et Chardonnay

Quel millésime le Goisot ?
Gros écart de prix avec le Bretaudeau je pense (ok, c'est pas le sujet  )

Pour le Ballot Millot, et pour mon goût personnel, c'est une cuvée que je ne retiens pas au domaine. Quand on déguste le millésime, c'est souvent déjà prêt, presque (trop) flatteur et assez rond, ce qui me fait douter, peut-être à tort, de l'intérêt d'une longue garde. Et là, on n'est pas sur un beau millésime comme 2010 par exemple...
(C'est marrant cette manie de toujours vouloir trouver des excuses aux vignerons qu'on aime bien  ).

ArnoulD avec un D comme Dusse
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04 Fév 2022 13:39 #30

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