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LPV Grenoble "Canal Historique"

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Réponse de leteckel sur le sujet LPV Grenoble "Canal Historique"

Je ne te savais pas aussi attaché aux hiérarchies mon Mimi 
Mais j'avais bien noté qu'il y avait un village vs un GC, mais là n'est pas le sujet. C'est la lecture d'un vin fermé qui sent un peu le pet qui me fait dire qu'une fois de plus Dauvissat, c'est pas forcément simple de le chopper au bon moment (et quand je dis ça, je ménage les susceptibilités hein  ), alors que des vins pas "prêt" chez Droin, j'en ai pas bu (ni lu) souvent.

ArnoulD avec un D comme Dusse
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04 Mar 2022 21:10 #31

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Réponse de mgtusi sur le sujet LPV Grenoble "Canal Historique"

C'est la lecture d'un vin fermé qui sent un peu le pet

C'est le terroir qui parle, tu peux pas comprendre.

Michel
04 Mar 2022 21:20 #32

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Réponse de Garfield sur le sujet LPV Grenoble "Canal Historique"

C'est pas le cul de Beaujeu pourtant

Charles
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04 Mar 2022 21:22 #33

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Réponse de Vaudésir sur le sujet LPV Grenoble "Canal Historique"

Tous les 13 de Droin se goûtent au Top peu importe quand.
Stephane 
04 Mar 2022 22:25 #34

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  • oberlin
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LPV Grenoble se réuni une nouvelle fois sous le signe de la bonne humeur. Le thème officiel de la soirée c'est vin nature versus vin traditionnel, à nous de retrouver nos petits et de retrouver qui est nature, qui ne l'est pas...
Bon... vous verrez par vous-même... le maitre soirée fera bien ce qu'il a envie!
A table!


Série 1: 2 rouges
Vin 1. Beaujolais, Fleurie, Domaine Marc Delienne, Abbaye Road, 2018
Pas à l'aveugle pour moi (vin de dernière minute, Mathieu devait apporter une bouteille.... étant covidé il n'a pas pu venir)
Robe trouble, violacée très jeune.
Nez avec un soupçon d'écurie (les autres ne sont pas gênés, le vin a été ouvert à midi pour le soir), il y a un joli fruité juteux mais ce n'est pas un modèle de précision.
La bouche est un peu plus nette, toujours sur le fruit, bien bien, mûr même si elle reste fraîche. Extraction modérée, pas de tanins . Certains partent même sur une grenache.
C'est bon, plutôt gourmand, mais c'est cher pour un vin de soif.

Vin 2. Beaujolais, Fleurie, Domaine Les Bertrand, Cuvée du chaos, 2019
Même robe que le précédent.
Nez sur le fruit et le poivre blanc, qui ressort de façon assez nette.
La bouche est un peu plus ambitieuse que le Delienne, il reste un peu de tanins et le vin a plus de profondeur. Plus précis, on reste dans un registre de grande gourmandise. C'est bien mûr mais l'équilibre reste frais. Je pars sur une mondeuse pour le côté "poivre blanc".
Joli vin sur la gourmandise.

Vin 3. Servi seul. Arbois, Domaine de la Tournelle, Fleur de Savagnin, 2016
Robe paille,
Nez puissant, tourbé, légèrement fumé.
La bouche est tout aussi puissante, ça déménage! Quel volume! C'est un peu marqué la réduction mais l'expression aromatique (tourbe, agrume) est préservée. C'est un poil rustique, il y a de la matière, presque tanique (c'est un marqueur du savagnin pour nous) portée par une acidité haute, grande longueur.
Excellent... si on est pas allergique à l'acidité!
Pas surpris à la levée de la chaussette, jamais déçu sur les belles cuvées du domaine.

Série 3 : paire de blancs
Vin 4. Chenin, Vin de France, Richard Leroy, Les Noëls de Montbenault, 2017
Robe paille, claire
Nez très fin et délicat, floral aérien pas simple à définir. On a beaucoup de fruit blanc, du tilleul et un menthol très net, mais aussi de la pomme qui perturbe un peu la netteté du vin.
La bouche est sans doute encore plus belle, l'acidité est présente sans excès, fraîche et mentholée. Longueur importante sur une sensation minérale. On sent que le vin pourrai contenir quelques SR, qui fait partir certains sur le chenin (moi j'étais perdu!).
Excellent
Énorme surprise à la levée de la chaussette, c'est le premier Leroy que je goûte bien, je l'avais toujours vu bloqué par des réductions terribles! Là... pas du tout. Par contre on a tous pensé à Leroy sur le vin suivant!

Vin 5. Vin de France, Domaine Labet,  En chalasse, 2015, Chardonnay ouillé, élevage 55 mois.
Le nez est d'une puissance ahurissante, sur une réduction très marquée, le fumé, de pétard et d'allumette. Le vin a été ouvert à la dernière minute, ça ne l'a pas aidé.
Bouche citrique, tranchante  volume et longueur énorme. L'aromatique est trop marquée par la réduction pour que ça me plaise en l'état (certains adorent) mais je vois ce vin comme un monstre qui dort.
J'aurai aimé le goûter le lendemain... et surtout dans quelques années! Ca tombe bien... j'en ai!

Série 4 : 2 rouges
Vin 6. Côtes du Rhône,  Gramenon, La mémé, 2018
Robe jeune rubis.
Nez absolument magnifique à la fois jeune et déjà intéressant. C'est assez épicé, beaucoup de fruits, c'est profond et envoûtant presque entêtant.
La bouche est plus simple mais profonde, pleine, onctueuse. Assez riche, on a une sensation de sucre en bouche tout en restant assez digeste malgré tout.
Pour certains c'est un des vins rouges de la soirée.

Vin 7. Faugères, Domaine Léon Barral, Valinière 2009
(pas à l'aveugle pour moi)
Ouvert 12 h avant, épaulé 3h avant
Robe sombre dense,
Nez puissant, ça embaume la garrigue, le thym, les résineux, l'âtre de cheminée (la syrah est évoquée). Il a y a aussi une très légère pointe de vernis qui se dissipe vite dans le verre. C'est d'une complexité folle.
La bouche est magnifique, on sent un vin sur son plateau de maturité... avec encore de la marge. Complexe et équilibré mais si les curseurs sont un peu à bloc : grosse densité, acidité élevée, un peu d'alcool, c'est mûr sans être confit. La bouche est néanmoins fine et très très longue.
Ça montre un peu les biscotaux mais c'est excellent+ avec un immense plaisir pour le superbe accord avec l'agneau.
Encore un super Barral!

Série 5 : 2 rouges

Vin 8. Cornas, Domaine Balthazar, Cuvée sans soufre, 2018.
Robe noire, opaque
Nez très riche, et très très pur. C'est un vrai jus de fruit, explosif, très mûr donnant une sensation sirupeuse.
La bouche est d'une densité impressionnante, c'est onctueux, on a une sensation sucrée et onctueuse (mais moins que dans le Gramenon).  Certains adorent, c'est un peu too mutch pour moi, alors que j'avais très bien goûté cette cuvée il y a 1 an.
A attendre pour que le vin se pose et se "canalise" un peu. Ça peut faire une très belle bouteille dans quelques temps.
Certains ont mis ce vin dans les meilleurs de la soirée.

Vin 9. Cornas, Domaine Thierry Allemand, Chaillot, 2011.
Il a fallu prendre du recul pour "lire" ce vin. Après la richesse,  et parfois la charge alcoolique des vins précédents, il a fallu se refaire un eu la bouche.
D'autant que le nez ne se livre pas tellement, c'est austère, frais et peu causant. C'est en bouche que le vin parle vraiment, c'est d'une grande finesse, le vin est d'une longueur impressionnante, portée par une impression de "tension minérale" très profonde. L'aromatique est sur un début d'évolution, on a encore du fruit, pointe fumée, menthol, trait végétal. Franchement pas démonstratif mais c'est très beau
Excellent +


Dernière doublette sur le fromage

Vin 10. Côte du Jura, JF Ganavat, Cuvée prestige 2009 (savagnin, 48 mois de voile)
Robe dorée et trouble
Très joli nez, assez puissant, curry, noix fraîche, pas de doute on est bien dans le Jura!
La bouche est très belle, expressive sans manquer de finesse.
Excellent

Vin 11. Château Châlon, Domaine Macle 2010.
Robe or claire, brillante limpide.
On met le nez dans le verre... et là.... oulalala c'est ENORMISSIME. Pfffiouuu dès le premier nez, c'est une évidence, c'est une grande bouteille. Quelle expression nette, pure, fine, sur la noix, les fruits secs, épices.
La bouche est une grande claque! Au diable les 10 vins bus précédemment, le Macle par son énergie, sa matière et son acidité emporte tout dans un équilibre absolu ou rien ne dépasse.
La longueur est immense le vin est évident. MA-GIS-TRAL
Grand vin.
On ne pensait pas qu'un jaune aussi jeune pouvait déjà être à ce niveau.

On termine cette soiree en apothéose. Le comble de l'histoire de cette soirée "vin Nature vs vin traditionnels"  est que le seul vin non nature servi à tout écrasé sur son passage!! Un brin provocateur, on pourrait en conclure que les vin traditionnels sont meilleurs que les natures!!  :)

Marc
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15 Avr 2022 12:44 #35

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Encore une superbe sélection ! 
Il y a dedans quelques vins que j'ai goûté beaucoup moins bien (Leroy 2017) mais aussi tout aussi bien (La Tournelle et Labet).
Pour le Macle 2010 dont j'ai un seul exemplaire en cave, tu penses qu'il est à son meilleur ?

PS : pour le Labet, je pense que le millésime (non précisé dans ton CR) est 2015.

ArnoulD avec un D comme Dusse
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15 Avr 2022 13:39 #36

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Petite question de béotien, peut-être idiote : étant donné les méthodes d'élevage spécifiques des vins jaunes, et notamment du Château-Chalon (plus de 6 ans en fut sans ouillage), l'apport de soufre, même raisonné, est-il absolument indispensable ?

Cordialement,

Hervé
15 Avr 2022 13:52 #37

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Effectivement, le Labet c'est 2015. J'ai corrigé.
Pour le Macle, on a tous pensé que le vin était plus vieux car, dans notre esprit, les jaunes s'affinent avec l'âge. Ceci étant, nos "experts en jaunes" du club, voient un venir radieux à ce vin.
J'ai vu que Galinsky en à bu un aussi il y a peu avec la même appréciation de grand vin. Sur l'évolution, je n'ai pas assez expérience pour me positionner.... mais je ne doute pas qu'il'y ai sur le forum 2/3 amateurs de jaunes invétérés pour nous répondre!

Hervé : très bonne question. Je ne sais pas. 
marc
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15 Avr 2022 17:02 #38

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Petite question de béotien, peut-être idiote : étant donné les méthodes d'élevage spécifiques des vins jaunes, et notamment du Château-Chalon (plus de 6 ans en fut sans ouillage), l'apport de soufre, même raisonné, est-il absolument indispensable ?

Cordialement,

Hervé
 

Je peux me tromper mais quelque chose me dit que soufre et levures à même de former le voile risquent de ne pas faire bon ménage.
15 Avr 2022 18:08 #39

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Petite question de béotien, peut-être idiote : étant donné les méthodes d'élevage spécifiques des vins jaunes, et notamment du Château-Chalon (plus de 6 ans en fut sans ouillage), l'apport de soufre, même raisonné, est-il absolument indispensable ?
 

Voilà une discussion (certes assez ancienne) qui apporte la réponse: www.lapassionduvin.c...

David
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15 Avr 2022 20:17 #40

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Nouvelle session LPV Grenoble, on descend de notre montagne pour plonger dans la canicule urbaine : il a fallu faire attention aux températures de service. Nous nous réunissons à la Table de Gordes où Valentin nous réserve un super accueil. Merci à lui et à son équipe.


Tentative numéro 0...

Pessac Léognan, Château Carbonieux, 2006
C'était un essai... le vin semblait bien (trop) ambrée pour être honnête!
Le nez et la bouche confirme l'impression visuelle, le nez est principalement sur la noix. Le vin ne semble pas complètement décharné à mon goût (on est pas tous d'accord) mais la bouteille a clairement un gros pet' au casque.
ED

Série 1 : 2 blancs

Château Hostens Picant, Cuvée des Demoiselles. Côtes de Bordeaux. 2018.
Robe claire, toute jeune, au nez, ça sauvignone un maximum, buis, bourgeon cassis. C'est explosif et exubérant. A titre personnel j'aime bien, les sauvignophobes sont en souffrance 
C'est globalement assez équilibré malgré une amertume et un peu de chaleur en fin de bouche.

Château Climens,  Asphodele, 2019 (100% sémillon sec)
Robe claire.  Nez délicat, sur le fruit et un très léger bourgeon de cassis.
En bouche le vin est superbe, jeune, gras, élégant, mentholé, la finale s'étire très très longuement sur un équilibre d'école. Légère note grillée (peut-être un peu d'élevage sur lies?). Le vin semble encore un peu engoncé dans sa jeunesse mais offre déjà un grand plaisir.
C'est déjà excellent, tous ceux qui sont à l'aveugle évoquent les plus gros terroirs de Pessac, Haut Brion est cité (peut être un peu aussi à cause de la forme de la bouteille!).
L'accord avec le plat et top.
Pour nous tous, c'est un des meilleurs Bordeaux blanc jamais bu.

Série 2, 3 rouges

Château La Gaffelière, Saint Emilion, 2011.
Robe légèrement roussie au disque, nez très joli, fruit noir, cèdre, c'est "frais" et  assez classe avec déjà un peu d'évolution.
La bouche est belle, il reste un peu de tanins mais à table, ça passe très bien.
Un vin qui a encore de belles années devant lui et qui se boit aujourd'hui avec beaucoup de plaisir.

Gombaude Guillot, Pomerol, 1990
Robe sombre, opaque. Le nez et bouche assez austère, avec une sensation métallique marquée. Certains évoquent le graphite. Il n'y a plus guère de fruit dans ce vin sans avoir vraiment basculé dans le champignon/sous bois.
Il n'y a plus de tanins. Longueur moyenne. Personne n'a pensé ce vin aussi vieux.

Château Figeac, Saint Emilion, 2000.
Le nez est d'emblée très différent des deux premiers. On est nettement sur la fumée, le tabac, et sur un fruit encore bien présent. L'expression aromatique est pleine et délicate, c'est très très beau. Le cabernet franc est cité assez vite pour placer le vin.
La bouche est magnifique, la texture est parfaite, c'est fin mais la longueur est immense, le vin, parfaitement équilibré s'étire sur de longues secondes.
Excellent/grand vin
Merci Alex pour le conseil!

Serie 3 : 3 rouges

Léoville Barton, Saint Julien, 1998.
Le nez est magnifique, envoûtant, on est sur l'archétype du cabernet évolué dans sa plénitude. Fruits noirs, cèdre, tabac, fumé, menthol (trait végétal?).
Même si elle est belle et équilibrée, la bouche est un peu en deçà, il reste un peu de tanins le vin est de demi corps et retombe un peu vite, marquant sans doute les limites du millésime.
Beaucoup de plaisir sur cette bouteille.

Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande, Pauillac, 2001.
Le nez est nettement plus jeune que le précédent, c'est encore sur un fruité de cassis et de fruits noirs assez puissant.
La bouche est pleine, enveloppante, mûre, octueuse, cassis, tabac, cèdre. Aucun déficit de maturité sur ce vin! les tanins sont parfaitement fondus.
L'attaque est assez puissante sans être démonstrative, le vin se déroule ensuite sur une très grande longueur.
Superbe, Excellent++/Grand (?) pour ce vin encore bien jeune et qui est loin d'être écrasé par le suivant.

Château Margaux, Margaux, 1989
Ceux qui attendent un vin démonstratif et puissant en seront pour leurs frais! Le vin est au niveau attendu, sur la complexité des beaux cabernets à maturité mais aussi par sa texture absolument incroyable, ce vin est de la soie en bouche, c'est délicat et très très long. Dans le verre le vin est un kaléidoscope d'arômes, c'est magnifique.
Grand vin.

Série 4 : 2 sucres.

Château Climens, Barsac, 2006.
Robe dorée. Jeune. Le nez est encore sur Le fruit mais ce qui me frappe d'emblée c'est son élégance et sa fraîcheur.
La bouche est droite, aucunement écoeurante, et étonnamment saline, presque aérienne avec un bel équilibre qui porte le vin.
Je ne n'avais jamais goûté ce cru, ça donne envie de le découvrir avec plus d'évolution (Je préfère, de manière générale, les sucres avec plus d'âge).
En l'état c'est déjà très plaisant et c'est hyper prometteur.

Château Haut Bergeron, Sauternes, 1990.
Le robe est incroyable... Le vin est presque noir!
Le nez ne trompe pas, dominé par l'orange confite, fruits secs, encaustique. Le vin est un peu moins équilibré que le précédent mais il présente une belle aromatique évoluée.
Très bon.

Quelle soirée! on s'est régalé ! Quand les Bordeaux sont à ce niveau, c'est magique! et à titre personnel je prends un plaisir fou à boire ces vins. Le plaisir a été unanimement partagé par les 9 autres membres. On était très loin du cliché des Bordeaux boisés et parkérisés.
Il faisait très chaud, mais nous avons pu apprécier tous ces vins, délicats, aux équilibres plutôt frais, sans aucune saturation d'alcool ou de tanins.

Marc
 
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20 Mai 2022 18:03 #41

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Réponse de Alex sur le sujet LPV Grenoble "Canal Historique"

Admirable  série visiblement d’un très haut niveau global.
Vous vous êtes régalés.
Les grands bordeaux à maturité c’est quand même quelquechose. 

Alex
 
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22 Mai 2022 01:10 #42

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Réponse de oberlin sur le sujet LPV Grenoble "Canal Historique"

La fine équipe LPV Grenoble se retrouve chez Jean Gilles et Brigitte pour une Paulée. Merci à eux pour l'accueil.

Échauffement 1, à l'aveugle.
Robe assez claire, bulle plutôt fine, bouche agréable expressive sur le fruit et les fruits sec. Un dosage un peu appuyé se fait sentir alors qu'il nous semble que le vin n'a pas besoin de ce "maquillage". La fin de bouche est marquée par un amer net.
À l'aveugle, on part directement sur le chenin.
Montlouis sur Loire, Rochers des Violettes, 2017
C'est bien bon, ça se boit avec plaisir

Échauffement 2.
Champagne, Dehours, Brut nature
Robe claire reflet rosé, bulle délicate.
Jolie bouche assez veineuse et charnue. Pointe oxydative maîtrisée, du fruit, acidité assez haute.
Beau Champagne d'apéro.

Série 1
Chablis 1er cru, Dauvissat, Séchet, 2014
Nez et bouche carton serpillière, dissocié.
ED

Remplacé au pied levé par
Chablis, Dauvissat, 2014
Là, c'est tout de suite autre chose. Le nez est pur, sur le fruit, puissant.
Bouche extra, l'acidité est enrobé par une belle matière. Grande longueur.
J'ai très souvent été déçu par ce domaine avec des vins souvent austères et  fermés, mais là, je me régale
Excellent.

Riesling GC, Ostertag, Muenchberg, 2014
Robe or
Nez, citron confit, pétrole, sensation de richesse.
La bouche est là aussi à un très bon niveau, enveloppante, mûre et tendue le vin semble épanoui. Il y a quelques SR mais qui sont bien intégrés dans l'équilibre.
Excellent et superbe accord avec le tartare de saumon sur un lit de guacamole.

Série 2
Châteauneuf du Pape, Rayas, 2006 (blanc)
Emmanuel Reynaud, l'avais décrit comme à maturité.
Robe encore claire, nez frais, début d'évolution mais encore sur le fruit.
Équilibre d'école, acidité modérée, l'alcool n'est pas perceptible. Bouche grasse mais saline et enveloppante.
Longueur modérée
Excellent+. Parmi les vins de la soirée pour moi. Superbe accord sur des tartines de beurre truffé.

Jurancon, Clos Joliette, 2001.
Robe dorée foncée. Nez sur l'orange confite, mangue, encaustique, sensation de richesse/sucre au nez. Complexe mais loin de l'émotion apportée par le 1974 bue il y a 2 ans.
La bouche est tendue par une acidité très haute, on est sur la même aromatique qu'au nez, et la finale est un peu dure marquée par un amer assez fort.
Très bon+

Série 3 :
Domaine Bertrand, Fleurie, cuvée Emilie 2018
Robe sombre,.
Nez et bouche à l'aromatique archi mûre mais gardant un équilibre digeste. On ne retrouve pas le côté gouleyant habituel sur ce domaine et ça fait un un peu plus beaujolais traditionnel (ce que préfère à titre personnel).
Très bon

Domaine des Miquettes, Saint Joseph, Madloba, 2019.
Un vin qui a divisé, et je crois que je suis celui qui a le moins aimé.
Nez au départ typique des vins natures sans défaut et "qui pètent le fruit" mais qui se strandardisent sur cette aromatique. Ça gagne en complexité à l'ouverture et ça devient plus typé syrah jeune.
La bouche est à mon goût déséquilibrée par une acidité terrible, il y a de la volatile, ce n'est pas fondu. Pour moi, il n'y a pas de plaisir possible en l'état. D'autres ne sont pas gênés et apprécient.

Série 3
Chinon, Domaine Joguet, Dioterie, 2001
La robe est hallucinante : un éclat brillant comme je n'en ai jamais vu. Couleur grenadine, limpidité incroyable, on voit bien a travers.
Le nez est sublime, le vin ne trahi pas ses origines "cabernetfourbeuses" par le côté végétal qui fait le charme, la beauté, la complexité, de ce cépage. C'est la classe, il reste un peu de fruit rouge, on retrouve le menthol et la tabac blond des beaux cabernets. C'est très précis et lisible.
La bouche est du même acabit, superbe et classe, une acidité un peu haute vient marqué le millésime frais. Très grande longueur.
un vin de caractère dont on se souviendra.
Exellent/Grand vin.


Domaine des Lambray, Clos des Lambray 2006
Robe roussie sur le disque, nez marqué encore par l'élevage par des arômes vanillés. Fruits rouges modérés, le vin ne "pinote" pas vraiment.
Le bouche est un modèle d'équilibre, la texture est parfaite, aucun tanins, longueur immense mais l'aromatique reste un peu terne, surtout après le chinon plus précis et plus éclatant.
Accord exceptionnel sur un carré de porc!
Excellent+

On a la deux vins qui boxent clairement dans la même catégorie, on peut d'ailleurs passer de l'un à l'autre sans problème. Ce sont deux très belles bouteilles mais qui n'ont pas les même qualité. En tout cas superbe paire!

Servi seul
Arbois, Stephane Tissot, Gravier 2015.
Robe étrangement dorée. Nez sur les agrumes avec une pointe d'oxydation, pas vraiment dans le style du domaine.
La bouche est aussi un peu en dedans. On pense que la bouteille a vieilli prématurément.

Série 4
Domaine Huet, Clos du Bourg 1ere trie. 2002
Robe or.  Nez profond et envoûtant sur la truffe qui domine nettement, le coing, la tarte tatin, pralin, rien ne dépasse  tout semble harmonieux et fondu.
Par contre la bouche est décevante, le vin retombe vite et n'a pas de relance. Amers en fin de bouche. Les sucres sont juste perceptibles, ce vin n'est plus du tout un vin de dessert en l'état. A mon avis le déclin est entamé sur cette bouteille.
Très beau nez, bouche sans plaisir.

Muscat de Beaumes de Venise, Domaine Durban, 2008
Pas beaucoup de souvenir sur ce vin, à l'alcool un peu marqué. Il se révèle bien avec le gâteau aux fraises qui l'harmonise en peu.

Encore une soirée fort sympathique, les 3 derniers vin ont déçu mais, une nouvelle fois, on a bu très bon!

Marc
 
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07 Juil 2022 21:57 #43

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Réponse de oberlin sur le sujet LPV Grenoble "Canal Historique"

A LPV Grenoble, on est studieux... Pas question de louper la rentrée! Nous voilà donc repartis pour une soirée sans thème.

Triplette Blanc

Vin 1.
Robe paille, nez très expressif, ouvert, iodé, avec du fruit mais avec ce côté "qui sent les pieds" typique des vins de Dauvissat. On est à l'aveugle mais on reconnaît directement sa signature.
Le vin est puissant, superbe matière, équilibre d'école.
Une matière de premier cru sans aucun doute!... mais c'est son Chablis, Chapeau!
Dauvissat, Chablis, 2016
Excellent

Vin 2
Robe claire, reflet vert.
Le nez est à la fois expressif mais semble encore sur la réserve. Agrume, cassis. On part tous sur un beau sauvignon.
En bouche la matière est serrée, belle concentration avec un jus presque gras sans notes végétales. Je trouve ça déjà très bon, et ce vin en a encore énormément sous le pied.
Bel équilibre.
Très bon, sans doute excellent dans quelques années. Info pour les sauvignophobes : aucune note de buis!
Sancerre, Domaine Delaporte, Les Monts Damnés, 2016.

Vin 3
Robe dorée,
Nez entre encaustique et pétrole, c'est évolué.
La bouche est conforme au nez, on est sur l'évolution, il y a encore de la matière mais le fruit a disparu.
Pas de SR perceptible à mon goût, acidité bien présente sans nuire au confort de dégustation. Au contraire, on sent que l'évolution à bien arrondi les angles de ce vin, qui a peut-être légèrement dépassé son plateau optimal.
On part tous sur un excellent Riesling âgé (2005, 2008 sont cités)
Riesling Hengst, Josmeyer, 2013.
Surprise à la levée de la chaussette pour ce vin que certains ont bu récemment et qui était nettement moins évolué.


Triplette rouge 1

Vin 4
Robe sombre violacée. Nez un peu réduit au départ mais qui s'ouvre vite sur le poivre et la fraise.
Vin simple et gourmand mais encore un peu serré sur ses tanins.
On a vite retrouvé le cépage mais personne n'a trouvé le millésime, pour ma part j'ai pensé à un millesime assez chaud! . Tout faux, c'est mon premier 2021!
C'est bon. Simple et efficace.
Château Thivin, côte de Brouilly, Le Clos, 2021

Vin 5 (pas à l'aveugle pour moi)
Robe hyper claire, presque orangée.
Nez un peu réduit aussi au départ mais qui s'ouvre vite dans le verre.
L'expression aromatique est assez simple, ça pinote à fond sur la cerise! Hyper gourmand, longueur moyenne.
Ceux qui sont à l'aveugle oscillent entre Chambolle et Sancerre. Plutôt bien vu! Merci Pascal (même si'absent à cette soirée) pour m'avoir permis d'avoir cette bouteille.
C'est bien bon, llisible et digeste
Vin de Table, Chavignol, François Cotat,2017.

Vin 6
 C'est la bouteille du patron du restaurant qui nous accueil tous les mois!
Robe limpide, rubis, limpide.
L'expression aromatique est surprenante, derrière un boisé très marqué, il y a un superbe fruit. En bouche le vin est voluptueux, texture irréprochable, longueur immense. Rien ne dépasse, une fois en bouche le vin est relancé avec une grande énergie.
C'est très beau.... mais l'élevage ne permettra de ne profiter pleinement de ce magnifique breuvage que dans quelques années.
Etrange sensation : il est évident, dès le premier nez que ce vin est un pinot, mais il nous semble très, trop marqué par le bois (mais qui... somme toute n'a pas complètement écrasé la signature du cépage)
Vosne Romanée, Cécile Tremblay, Vieilles Vignes 2017
Merci Valentin pour cette découverte.


Triplette rouge 2

Vin 7
Robe foncée, trouble. Nez de syrah, puissant, olives, pointe de volatile, épices, garrigue. C'est très très agréable.
La bouche est sans doute encore plus belle, beau touché de bouche, bel équilibre, longueur importante. L'équilibre me fait partir en Rhône nord , l'aromatique plus au sud.
Quoi qu'il en soit, c'est excellent.
Ermitage du Pic Saint Loup, Guilhem Gaucelm  2012

Vin 8
Assez peu de souvenir de ce vin qui est fermé à triple tour.
Pas de plaisir en l'état, à revoir plus tard car il n'y a pas de signe d'évolution non plus.
Domaine des Aurelles, Pezenas Languedoc, Aurel, 2012

Vin 9
Robe foncée. Nez puissant, ça embaume l'eucalyptus. Le vin est expressif, puissant, portée par une acidité assez élevé sur une longueur immense. Ce vin a de la relance en bouche, il se propulse avec une "énergie" incroyable.
Puissant et soyeux, ce vin encore assez monolithique sera sans doute une grande bouteille quand il aura gagné en complexité.
Excellent (déjà). Le plus grand potentiel de la soirée.
Il s'agit d'une IGP pays de l'Hérault, Domaine de la Grange des Pères, 2012

Dessert
Vin 10
Robe ambrée
Le vin est excellent, café, torréfaction, noix, l'alcool un peu sensible au nez mais contrebalancé par une belle acidité.
Complexe et digeste.
C'est excellent.
Rivesalltes, Ambré, Marc Parcé, VDN 1982


A la prochaine,
Marc 
 
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25 Sep 2022 22:14 #44

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Réponse de oberlin sur le sujet LPV Grenoble sur le thème 2010

LPV Grenoble sévi à nouveau ce mercredi! Thème : 2010

Vin 1
Robe bien dorée, nez frais brioché, pomme granny.
La bouche est superbe, épanouie, le vin est très ouvert, bulle très très fine, c'est crayeux à mort, super longueur. Il'y a des sucres nettement perceptible mais fondus.
Petite hésitation entre chenin et chardonnay. Il n'y a pas de coing, pour moi c'est un grand cru blanc de blanc sans aucun doute. D'autres restent sur la Loire.
Domaine du Clos Naudin, Brut reserve 2010.
Excellent. Bravo Mister Foreau!
Pas mal de variabilité. Sur les 3 bouteilles achetées c'est la meilleure (et la dernière)

Série 2 : 3 blancs

Vin 2
Robe paille, limpide
Nez puissant, tourbé, on pense directement à la patte des vins de Tissot.
La bouche est extraordinaire, quel équilibre!! C'est à la fois impactant mais le tout est enrobé dans une très belle matière.
En bouche le vin s'étire sur une longueur immense à la salinité impressionnante.
Quelle cartouche, superbe!
Tissot, La Tour de Curon, Le Clos, 2010

Vin 3
Robe très claire, aucun signe d'évolution.
Nez un peu végétal, fermé, ça fait bien jeune. Le sauvignon est évoqué longuement
La bouche est grasse, bien équilibré mais timide sur l'aromatique, le vin parait presque dilué en l'état . L'élevage est sensible en fin de bouche par un fond caramel (ça nous fait finalement partir sur un chardonnay de la côte de Beaune).
De la série, c'est le seul qui ne semble pas dans sa bonne fenêtre de dégustation.
A revoir dans quelques années.
Domaine Morey Coffinet, Puligny Montrachet, 1er cru Les Pucelles, 2010.

Vin 4
Robe bien dorée, brillante.
Nez pétrole, citron, infusion/thé, pointe encaustique
En bouche le vin est super agréable, il y a de la richesse, quelques SR perceptibles mais bien enrobés dans la matière et l'acidité.
Très grosse longueur, le vin se relance et se tend sur une perception minérale très marquée. On part sur un gros riesling.
Superbe vin qui nous semble à maturité.
Domaine Boxler, Riesling GC, sommeberg E, 2010


Série 2 : 4 rouges

Vin 5
Robe claire.
Nez un peu brouillon, pas hyper avenant. La bouche est nettement plus lisible, simple, sur le fruit (fraise), la finale retombe vite.
Pour la plupart, on part sur un gamay.
Quelqu'un dit, que c'est un vin dont on a l'impression qu'il n'a rien gagné au vieillissement.
Très moyen au départ, ça reste plutôt bon mais assez (trop) léger.
Domaine Vincent Dauvissat, Irancy, 2010

Vin 6
J'ai très peu de souvenir de ce vin, si ce n'est qu'au départ c'était réduit et vraiment pas chouette.
Le vin s'est un peu ouvert au fil du temps, mais le vin semble vraiment maigre.
Grosse déception à la levée de la chausette.
Pas d'intérêt en l'état. Le vin hyper réduit à été ouvert plusieurs heures à l'avance puis carafé.
Buisson Charles, Volnay Santenots 1er cru, 2010

Vin 7
Robe hyper foncée, presque noire.
Oulalala... ça dépote, l'apendice nasal est en souffrance. C'est alcooleux, puissant, très très mûr. En bouche le vin n'est guère mieux, il y a des tanins, les curseurs sont à bloc, on a de l'eucalyptus, du fruit noir, c'est dense.
Languedoc/minervois voire Chateauneuf du Pape sont cités.
Pas prêt du tout en l'état.
Pessac Leognan, Château Carbonieux  2010

Vin 8
Robe plus claire, joli nez, cèdre, garrigue, on a encore du fruit.
En bouche le vin est encore un peu tanique mais ça passe  bien à table.
Vin pas très rock'n roll, c'est  un peu austère, avec le côté métallique que l'on trouve souvent sur le mourvèdre (on a annoncé bandol) vinifié sur la finesse.
Très bon
Domaine Tempier, Bandol, 2010

Série 3 : 3  rouges

Vin 9
Olive, enchois, on a déjà un peu de lardé/fumée mais il y a encore du fruit sur ce super vin, très accessible et lisible. Il n'y a pas une densité de fou mais on a une très joli trame précise et  "droite" (je pense que c'est un vin de terroir granitique, ça me fait partir sur un cornas)
Très bon++/Excellent 
François Villard, Saint Joseph, Reflet, 2010

Vin 10
Ce vin est assez proche du précédent mais avec un peu plus de fond et de complexité, fruit, violette, sanguin, très long car est porté par une très forte tension minérale
Excellent.
Jean Louis Chave, Saint Jospeh, 2010.

Vin 11
La robe est plus sombre que sur les deux premiers. Le nez fait un peu peur, ça "sent" le vin "lourd". Mais la bouche est bien plus avenante et nous surpend agréablement.
La syrah est moins facilement reconnaissable à ce stade où le vin n'est pas encore bien en place mais l'équilibre est top.
Des 3, c'est celui qui a nettement le plus de potentiel.
C'est déjà très bon, et se sera sans aucun doute une très très belle bouteille dans quelques années.
Domaine Burgaud, Côte Rôtie, 2010

Vin 12
Robe joliment dorée. Nez très agréable, ouvert. On est sur une très belle aromatique d'un beau chenin sorti de sa prime jeunesse, c'est encore plein de fruits frais, raisin, poire coupée, pomme au four, léger coing .
Bouche très nette, l'acidité est haute, elle enrobe bien les SR.
Ça se boit tout seul.
Excellent
Francois Chidaine, Vouvray, Moelleux 2010.

Super soirée éclectique. Comme toujours,,on s'est bien marré et passé un excellent moment de convivialité.

Marc 
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13 Oct 2022 22:23 #45

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Réponse de starbuck sur le sujet LPV Grenoble sur le thème 2010

Concernant Carbonnieux, j'en ai une caisse et en consultant leur site il y a peu de temps je lisais à propos de ce millésime qu'il est de très longue garde. Cette dégustation confirme qu'il ne faut probablement pas y toucher avant 2030

Sylvain
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14 Oct 2022 08:24 #46

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Réponse de Jean F sur le sujet LPV Grenoble sur le thème 2010

Quelle déception a dû représenter effectivement le Santenots 2010 de Buisson-Charles... Pour ma part, après avoir ouvert une bouteille de 2017 en début d'année (excellente - profondeur, fraîcheur, structure, richesse du goût, la totale ou presque) une deuxième ouverte le weekend dernier s'est avérée maigre et décevante, et l'aération ne l'a pas ramenée à son potentiel attendu.

Bref entre mon expérience sur les 2017 et la vôtre sur 2010, j'ai l'impression que cette cuvée souffre d'écarts entre bouteilles
14 Oct 2022 10:09 #47

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Réponse de hyllos sur le sujet LPV Grenoble "Canal Historique"

Vous y croyez encore à ces histoires de vin qui ont plus de 10 ans et sont complètement en dedans ? Surtout sur 2010...

J'avoue que pour moi, c'est fini cette foi inébranlable :) Si à 10 ans, on ne peut pas clairement lire le potentiel du vin, c'est se bercer d'illusion de penser qu'il se révèlera fantastique dans 10 ans de plus. Je pense en particulier au Volnay-Santenot et au Puligny Montrachet...

Site perso (non commercial) www.wineops.fi/?page...
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14 Oct 2022 10:18 #48

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Réponse de leteckel sur le sujet LPV Grenoble "Canal Historique"

Encore une belle dégustation de LPV Grenoble ! 

Dans les vins que je "connais".
Bu Tour de Curon 2010 il y a un an....enfin bu, c'est vite dit, le vin était cramé. Cela semble confirmer l'irrégularité de la cuvée (du domaine ?) car j'ai de bons (2006) et d'excellents (2007) souvenirs sur d'autres millésimes.
Pour le Santenots de Buisson-Charles, bu 2005 et 2009...tout simplement pas bons. On pourrait me taxer de parti pris...mais non car ces vins ont été servis à l'aveugle au groupe de copains de LPV FC (bon, on déguste peut-être tous comme des pieds...en tout cas, c'est ce que dirait probablement le vigneron).

ArnoulD avec un D comme Dusse
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14 Oct 2022 18:28 #49

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Réponse de oberlin sur le sujet LPV Grenoble "Canal Historique"

Je t'avouerai que je suis bien content d'avoir goûté le Tissot à ce niveau, car c'est très aléatoire. Le maître de soirée avait d'ailleurs un plan B pour pallier à un éventuel problème de bouteille. Ça a sans doute d''ailleurs pénalisé le Morey Coffinet.
Pour le Volnay... sur cette bouteille, aucun espoir. La liste des déconvenues bourguignonne s'allonge 😥
Marc
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15 Oct 2022 22:32 #50

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Réponse de oberlin sur le sujet LPV Grenoble a soif

La fine équipe de Pieds Nickelés grenoblois se réuni à nouveau pour une nouvelle soirée à thème.
Pour se rincer le gosier : "Les vins du mâconnais en blanc et Rhône Sud en rouge"


Mise en bouche

Denis Jeandeau, Saint Véran, Les Cornillaux 2018
Robe claire, nez de fruits frais, sur la jeunesse.
La bouche est très sympa, relativement simple, toujours sur le fruit. Style précis, net et tranchant, rien à redire c'est bien bon,, il n'y a pas une matière énorme, longueur moyenne mais le plaisir est bien au rendez vous.
Personne n'avait pensé à 2018 pour le millésime. Superbe équilibre.


Entrée

Domaine Ferret, Pouilly Fuissé, Autour de la roche, 2017
Robe claire, nez encore très fruité, on est assez proche du vin précédent dans le style.
Par contre la bouche est vraiment un gros cran au-dessus, l'expression aromatique est encore assez simple sur la jeunesse. C'est une aromatique assez surprenante sur les agrumes , citron, voire pamplemousse (vu le thème personne n'a évoqué le sauvignon mais il faut savoir que les deux seules personnes qui ont bu sans connaître le thème ont évoqué ce cépage).  Le vin est très droit, traçant, très grande tension "minérale" qui porte le vin sur une très belle longeur.
Excellent

Domaine Jacques Saumaize, Pouilly Fuissé, La Maréchaude, 2016
La robe de ce vin est nettement plus "or" que les précédentes.
Au nez, ça confirme un vin plus évolué, épanoui. Le vin fait nettement plus "beaunois" que les autres, l'élevage est encore présent, amande, mentholé. C'est relativement complexe.
La bouche est grasse, longue.
Beau vin de gastronomie, qui fait le plus bel accord sur les quenelles aux girolles.

Plat 1: Série de 2 rouges

Château de Fonsalette, Côtes du Rhône 2008.
Robe très claire, presque orangée.
Au nez, aucun doute possible, on est chez Emmanuel Reynaud. Exubérance, fraise, poivre, agrume, floral. Bref, du grand classique.
La bouche est superbe, même si à titre personnel, je trouve un côté saturant à cette richesse. Il y a une acidité vraiment très élevée qui durcit un peu le vin et qui nuit au confort en bouche en dégustation pure (à table ça passe très bien).
Grande longueur (je pars sur Pignan 2008), c'est excellent.

Domaine de Beaucastel, Chateauneuf du Pape, 2000
Bon... alors là, changement de registre, surtout que le nez est bien fermé au départ, avec une pointe de vernis. C'est plus austère que Fonsalette, on est sur les épices douces, menthol, fruit rouges confits. Il'yna de la profondeur, c'est d'une grande complexité.
La bouche est fondue, superbe équilibre. La classe.
Excellent+ le rouge de la soirée pour moi.

Superbe paire (de vin!) Qui se goûte à un un très très bon niveau.

Plat 2 ; Série de 2 rouges

Domaine de la Janasse, Chateauneuf du Pape, Chaupin, 1998 (pas à l'aveugle pour moi, ouvert 2h avant)
Robe assez sombre à peine tuilée.
Nez pas hyper causant au départ, qui va s'ouvrir un peu au fil des minutes.
La bouche est encore bien jeune, le vin est puissant, presque fougueux. Ça dépote!
Cerise, cacao, alcool on est dans l'archétype de la grenache. Le vin se révèle vraiment bien sur le plat (magret de canard, avec confiture de figue) et fait un très bel accord.
Le vin semble encore dans sa premiere phase de vie (2011 à  2016 sont cités)!!
Ce vin, dense, pas du tout dans la "grenache qui'pinote" donne l'impression d'avoir encore 20 ans devant lui.
Se vin ne donne q'un plaisir limité alors qu'on sent qu'il joue clairement dans la même cour que le Beaucastel.

Château Rayas, Chateauneuf du Pape, 2004
La aussi on a un nez pas hyper causant. Mais on sent tout de suite que c'est plus élégant et plus fin que le Janasse.
La aussi c'est avec le plat que le vin se révèle et que ses arômes d'épanouissent, je retrouve, notamment l'aromatique des vins de  Emmanuel Reynaud (certains ne la retrouve pas). La longueur est immense mais le vin ne nous transporte pas.

Une paire nettement en deçà des attentes.
Le même "battle" s'était bien mieux présentée il y a quelques temps.

Dessert

Muscat de Beaumes de Venise, Domaine Durband, 2008
Robe claire, Nez de vin muté et ça "muscate"à mort.
Un vin qui a divisé, je l'ai trouvé plutôt bon, avec un équilibre agréable et un fruit encore assez présent.
Je ne suis pas amateur de ce genre de vin mais il y a du plaisir.

Voici encore une belle soirée, sous le thème éternel de la bonne humeur où, je le rappelle, tout est bu à l'aveugle.

Marc

 
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18 Nov 2022 20:31 #51

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Réponse de La Vie est une Fête sur le sujet LPV Grenoble a soif

Bonjour Marc 

Pourrais tu m’indiquer comment le beaucastel a été préparé ?  Aération lente, carafe carafnius conseiller à posteriori,  une préparation qui te semble adappour profiter pleinement de ce bouteille ? Notamment si possible minimiser le fermeture à l’ouverture ...

merci 

Cordialement 
Laurent 
19 Nov 2022 08:21 #52

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Réponse de oberlin sur le sujet LPV Grenoble a soif

Le Beaucastel a été ouvert a midi mais refermé aussitôt. Et je pense que le vin a été redébouché au début du repas.(le soir).
Marc
19 Nov 2022 09:56 #53

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Réponse de La Vie est une Fête sur le sujet LPV Grenoble a soif

Merci Marc , pour ton retour
19 Nov 2022 11:54 #54

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Réponse de oberlin sur le sujet LPV Grenoble pour la dernière de l'année

Nous voilà réuni pour notre dernière de l'année! Notre maître de soirée étant covidé, il n'a pas pu venir mais nous a juste donné l'ordre des vins.


Servi seul

Champagne, Jacquesson, 744, extra brut
Robe paille, bulles nombreuses,
Nez très brioché, pâtissier, fruits rouges, assez puissant qui semble jeune.
La bouche est elle aussi puissante, le vin est structuré, riche, presque tannique en fin de bouche.
Bel équilibre pour ce très beau Champagne de gastronomie.


Doublette blanc n°1

Hermitage Blanc, Marc Sorrel, 2015
Le nez est vraiment pas chouette sur ce vin, et ça va ne faire que se dégrader au fil du repas. Je ne saurai comment le décrire si ce n'est que ca sent simplement pas bon.
Par contre la bouche est d'un tout autre calibre, l'équilibre est sur le fil entre une tension minérale très forte, de l'alcool sensible et un amer très classe qui porte longuement le vin.
Pas encore d'évolution, on est sur un fruité assez pur.
A ce stade du repas c'est excellent.
A noter juste qu'a la fin du repas, le vin se goûte comme un vin nature déviant sur la pomme blette. Exactement comme on avait bu il y a un an la cuvée roucoules, du même millésime qu'on avais mis en "ED vin nature barré"
Donc si vous en avez... méfiance à la garde et à ne pas ouvrir trop tôt.

Domaine JF Ganevat, Les Chamois du Paradis, 2015
Dès le nez, c'est la précision de ce vin qui nous épate. Amande, fruit, citron confit,  légère marque de fumée marquant sans doute l'élevage sur lie.
En bouche ce vin est au niveau attendu, acidité élevée enrobée dans une matière grasse et puissante, très minéral et iodé. Tout le monde s'accorde sur un superbe Chablis GC!
Superbe. Quelle quille!


Doublette blanc n°2

Montlouis sur Loire, Domaine François Chidaine,  Les Bournais, franc de pied 2009.
Robe limpide, dorée.
Nez puissant, frais, sur le coing, pomme au four, fruit sec, c'est beau et complexe.
La bouche est vraiment la quintessence du chenin dans sa plénitude, le vin est plein, expressif, il y a presque de la mâche (rare sur un chenin) c'est d'une harmonie parfaite. Très grande longueur.
Le résumé est simple, il a surclassé à tous les niveaux (sauf peut-être sur la longueur) le Rayas 2006 qu'il avait en face! Qd on le boit après le Rayas, il s'exprime sans trembler, c'est quand même joli!
Exceptionnel

Château Rayas, Chateauneuf du Pape, 2006 (blanc)
Robe encore claire, Nez marqué par du "végétal frais" type fenouil.
La bouche est puissante, portée par un amer marqué et l'alcool.
L'équilibre est sur le fil, dans le sens où l'on sent que c'est maîtrisé, mais que les curseurs sont un peu à bloc.
Très grande longueur, il y a une forme d'élégance mais ça manque de "fondu".
Très bon

Triplette rouge

Gevrey Chambertin 1er cru Crapillot, Domaine Confuron Cotetidot, 2006
Robe claire, translucide.
Au nez ça pinote à  mort, c'est élégant.
La bouche est parfaitement équilibré, belle longueur, accord parfait avec le pigeon.
excellent

Hermitage, Marc Sorrel, 2011.
Robe relativement claire mais plus soutenue que le bourgogne.
Nez est est franchement too mutch pour moi, c'est très cassis, presque sirop, entêtant, pas franchement élégant.
La bouche est conforme au nez, la texture est parfaite, mais je n'ai pas pris de plaisir. Je n'aurai jamais imaginé la syrah la dessus.

Bordeaux, Saint Julien, Château Leoville Barton, 2004
Robe très sombre, opaque
Nez classique, fumé, tabac, il y a encore du fruit dans ce vin. Quelques notes de poivron trahissent un millesime un peu frais.
La bouche est  très belle, fondue, l'équilibre est super. C'est expressif, mais lisse, presque un peu trop.
Semble être à son apogée et pour encore pas mal d'années.
Excellent. Manque d'un peu de caractère et de longueur pour passer un grand au-dessus, mais la complexité est bien au rendez-vous.

Vin de dessert. (Un opéra)
Rasteau, VDN, Domaine de la Soumade, 2005 (c'est un rouge)
Jamais facile pour ces vins de dessert de passer après de belles série.
Même Si la richesse et l'alcool sont sensibles sur ce vin, l'accord se fait très bien sûr le dessert, ou le côté café, chocolats du vin vient faire un bel "accord d'opéra ". Le vin reste bien fruité, avec quelques notes de noix fraîches.
Très bien sur le dessert.

Voilà une bien belle soirée qui vient clôturer une nouvelle belle année de dégustation et d'amitié dans le club.

A l'année prochaine!
Marc
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09 Déc 2022 10:49 #55

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Réponse de Math38 sur le sujet LPV Grenoble "Canal Historique"

LPV Grenoble se retrouve avec ceux qui ne sont pas encore en vacances pour accueillir un invité Beaunois de passage dans le coin
Repas toujours au top, avec des superbes bouteilles.
Marc (Oberlin) étant absent, je prends modestement la plume pour commenter les vins de la soirée, avec les commentaires de Vvigne également

Les bulles

Tissot (Bénédicte et Stéphane / André et Mireille) Crémant du Jura Indigène
Vvigne
Dgt sept 2021
Le souvenir d'un bien joli crémant, fruitée, à la bulle discrète et fine, crayeux.
Bien mieux goûté que le précédent BBF de la même maison croisé il y a un an.

Mathieu
Un jolie crémant à la couleur légèrement ambrée/dorée, bulle fine, belle amertume, très joli
Même sentiment que Max, bien mieux gouté que BBF l’an passé à la même époque

Francis Boulard Champagne Les Rachais Brut Nature 2012
Vvigne
Toujours beaucoup de caractère et de fond pour ce champagne au style oxydatif et de grande fraîcheur.
Plutôt à attendre

Mathieu
Bulle très fine, nez brioché et d’agrumes, fruité, notes oxydatives avec une belle fraicheur et belle longueur.

Les blancs

Domaine de la Tournelle Arbois Fleur de Savagnin 2017
Vvigne
Nez ouvert, légère notes lactées, puis beau fruit mûr et enfin quelques jolies notes végétales.
Matière de joli fond, assez fraîche.
Finale vive et salivante.
Un savagnin ouillé de bien belle tenue et accessible, joli caractère.
A boire / A garder 

Mathieu
Le nez me fait partir sur un jura, avec un beau fruit, quelques notes florales, légèrement « fermentaire » sans être péjoratif !
C’est beau, belle longueur sur la fraicheur

Dominio del Aguila Albillo Viñas Viejas 2015
Vvigne
Malgré un (trop) léger passage en carafe, nez de réduction "noble" puissant mais trop monolithique : sésame, pétard.
Matière de grand volume et fine acidité.
Un blanc Espagnol de grand fond et équilibré, mais manquant de complexité aromatique en l'état pour aller plus haut.
Plutôt à garder ou aérer longuement.

Mathieu
Nez réduit, mais belle réduction sur les graines de sésame torréfiés, le pétard mouillé, la noisette
Gros volume, belle fraicheur et longueur.
A carafer un bon moment pour en profiter pleinement, belle découverte

Didier Dagueneau Pouilly-Fumé Buisson Renard 2011
Vvigne
Un sauvignon encore très variétal malgré ses 11 ans.
Le sentiment d'une vendange à peine mûre comme les différentes cuvées du domaine goûtée sur ces millésimes du début 2010. 
Sans aucun défaut,  de volume notable, beau toucher de bouche.
Mais on aimerait la regoûter dans 10 ans pour gagner en complexité.
A attendre

Mathieu
Robe limpide, nez relativement végétal et les agrumes, quelques fruits blancs.
En bouche, c’est agréable, bien fait
A voir dans quelques années pour voir ce qu’il a dans le ventre.

Les rouges

Ermitage du Pic St. Loup Pic St. Loup Guilhem Gaucelm 2014
Vvigne
Superbe aromatique de Syrah sudiste, sans excès de maturité. 
La matière est de belle tenue malgré une structure acide un peu marquée.
Beaucoup de plaisir au nez notamment qui justifie la belle réputation de cette cuvée.
Plutôt à boire

Mathieu
Superbe nez sur le poivre qui embarque sur la syrah, avec du fruit, un coté cendré et herbacé
La bouche est enrobée, pas si chaleureuse que ça, avec une belle acidité qui allonge le vin.
J’ai beaucoup aimé, beaucoup de plaisir avec le plat (Lapin au foie gras)

Alain Graillot Crozes-Hermitage 2010
Vvigne
Nez très changeant partant d'un léger moisi terreux pour ensuite offrir de belles notes mentholées !
La matière est sérieuse est de volume notable.
La finale est assez juteuse et encore jeune.
Au final, un crozes de grand caractère, encore jeune.
Apogée 2030 ?

Mathieu
Nez un peu foufou qui va du terreux pour aller sur le mentholé, herbacé, garigue
En bouche, c’est « costaud », avec une certaine acidité et des tanins bien présents

Charles Joguet Chinon Clos de la Dioterie 2001
Vvigne
Très beau nez de rouge ligérien à maturité, alliant les notes de végétal noble, le poivre, la cendre.
Matière de joli volume, souple et équilibrée. Les tannins sont à point.
Au final, grand plaisir à déguster cette cuvée iconique à maturité et parfaitement représentative d'un beau cabernet franc ligérien.
A boire / à garder un peu

Mathieu
Robe claire quasi transparente, limpide
Nez de poivron, végétal, fruits rouges, légèrement fumé/tourbé, tout en élégance, wahou.
En bouche, c’est très beau, belle acidité qui étire le vin aux tanins presque inexistants
Superbe vin

Des sucres

Louis Sipp Pinot Gris Kirchberg de Ribeauvillé Vendanges Tardives 2005
Vvigne
Belles notes de coing, puis d'écorces d'agrumes, léger vernis.
Matière en 1/2 corps de bel équilibre, sucrosité modérée.
Finale agréable et fruitée.
Une Vendanges Tardives harmonieuse et expressive.
A boire / A garder

Mathieu
Belle robe jaune or
Le premier nez est sur le coing, mais laisse la place ensuite aux agrumes, aux zestes, avec une touche de sirop d’érable (va savoir pourquoi !)
La bouche est belle, léger manque d’acidité à mon gout, mais la finale est très agréable et laisse la bouche bien nette.

Maitres Vignerons de Cascatel Rivesaltes Le Rancio
Vvigne
Un joli rancio, assez fruité, juste un peu chaleureux.
A déguster avec Mme Parcimonie devant la cheminée

Mathieu
Robe marron ambrée.
Aromes de noix, quelques fruits, mais trop chaleureux à mon gout.

Encore une bien belle soirée, ou la présence de notre invité Beaunois a été plus qu’appréciée !
Belles fêtes de fin d’année et à l’année prochaine !
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22 Déc 2022 15:36 #56

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Réponse de oberlin sur le sujet LPV Grenoble "Canal Historique"

Reprise des CR des soirées LPV GRENOBLE. Il y a bien eu des soirées en janvier et février mais, je n'avais pas pu participer.
Pour cette fois, un joli thème, et une petite entorse à notre règle habituelle... pas grand monde n'ayant de beaux vins corses en cave, notre maître de soirée a apporté tous les vins, tous issus d''achat caviste récent. Du coup, tout est bu à l'aveugle.

Série 1

Canarelli. BG, VDF, 2021
Nez expressif, exubérant. Un peu herbacé/végétal,  qui me fait penser au vermentino dans sa jeunesse.
Bouche saline, alcool modéré acidité faible, la finale est portée la la salinité.
Joli vin, jeune simple, efficace
Pour moi c'est un vermantino, tout faux! 100% Bianco Gentile.

Antoine-Marie Arena. BG. 2021
Vin plus profond, plus dense et puissant, là aussi, on a un équilibre agréable assez frais. Expression aromatique sur les fruits blancs, fumé, plus mat que le premier mais ça lui donne plus de classe.
C'est vraiment bon!


Série 2

Nicolas Mariotti Bindi. Mursaglia blanc, vieillissement prolongé 2019
Des le premier nez, changement de registre, on est clairement sur un vin qui assume son origine sudiste par une perception d'alcool plus sensible.
Ce vin est qd même bien typé nature, avec de l'oeuf, une forte réduction. Je n'arrive pas à passer outre, surtout que ca s'emplifie à l'aération.
Certains aiment bien, en l'état ce n'est pas mon truc du tout.


Antoine Aréna, Patrimonio, Carco, 2013
Là, on ne boxe plus dans la même catégorie, ce vin est dans sa plénitude. Une très légère note d'encaustique vient même marquer l'évolution. Il y a encore du fruit, fraîcheur type menthol vient dynamiser le vin
L'acidité est assez basse mais l'équilibre est agréable. Longue finale. Le vin laisse la bouche nette, on en reprend facilement. Si ce n'était pas une soirée corse, j'aurai dit Chenin de Loire!
Excellent.



Série 3. Rouges
Antoine Marie Arena. Patrimonio, Carco 2020.
C'était censé être le blanc! Notre maître de soirée s'est melangé les goulots en préparant les bouteilles!
Robe assez claire, Super nez friant, cerise, réglisse, frais.
La bouche est très bien aussi, on retrouve la gourmandise que le nez laissé percevoir.
Chouette vin, digeste  et gourmand. Je trouve ça trop cher pour un "simple canon" mais le plaisir est là.

Castellu di baricci réserve perpetuelle. VDF.
Ouvert le matin
Changement de gamme! On a du volume, de la maturité, du fruit mais déjà une certaine évolution. Ce vin a encore une charge tanique important mais sans aucune dureté en bouche. Un côté métallique associé à côté résineux nous fait penser à un Bandol.
Grande longueur en bouche, bel équilibre.
Ce vin est une solera démarrée il'y a une dizaine d'année il me semble.  Je ne connaissais pas le principe hors Champagne.
Superbe découverte.


Antoine Aréna, Patrimonio, Morta Maio 2013
Ouvert vers midi, il me semble
Aïe aïe aïe
Ça sent la ferme. La bouche est terrible, attaquée par une acidité mordante qui empêche le moindre plaisir.
La bouteille a fait débat. Pour moi c'est ED (enfin, j'espère ! ).

Série 4. Rouges

Abbatucci. Ministre imperial. 2014
Robe bien plus claire que sur les autres vins. Le nez nous emporte grâce à une belle complexité de fruits, d'épices et surtout par un côté sanguin marqué.
La bouche est un superbe amalgame de finesse et de densité. Quelle élégance! On est déjà sur un vin avec un peu d'évolution, une acidité un peu élevée donne un équilibre un peu plus pointu que pour le vin servi en face. C'est incroyablement digeste malgré une puissance certaine!
Immense longueur.
Excellent ++


Clos canarelli. Corse figari, Alta rocca, 2019
Ouvert et épaulé la veille, imbuvable à l'ouverture.
Vin dense et profond, solaire mais comme pour tous les vins de la soirée étonnament digeste.
Fruits noirs, garrigue, chocolat.
Touché de bouche parfait, c'est vraiment très bien travaillé. La aussi grande longueur d'une bouche enveloplpante et longue.
C'est bien ouvert, je voyais ce vin plus vieux.
Sacré quille, là aussi.


Sucres pour finir

Jean-Baptiste Arena, Grotte di Sole. 2017. Muscat du Cap Corse.
Citroné, abricot, floral, et surtout parfaitement fondu et équilibré tant sur les sucres que sur l'alcool.
Le nez est envoûtant, le vin est posé, ouvert et s'exprime avec classe.
Superbe. Pour moi c'est largement au dessus des muscats du domaine de bernardins notamment grâce à un équilibre très juste.


Clos Nicrosi,  Muscatellu , Muscat du Cap Corse 2021
Quel éclat et quelle énergie dans ce vin à l'équilibre un peu "tonique"! Ça "muscate" à mort, l'alcool est perceptible, rien n'est encore fondu dans ce vin, intense et prometteur, mais qui, en l'état part un peu dans tous les sens.
Très très bon quand même.

Très beau duo pour finir!

Encore une très belle soirée, avec un niveau moyen très élevé. Nous avons tous été charmés par ces vins aux équilibres assez frais, presque nordistes pour certains.
Merci à Julien pour la gestion de la soirée.

Marc
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31 Mar 2023 22:33 #57

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Réponse de Kiravi sur le sujet LPV Grenoble "Canal Historique"

J'ai l'impression que Nicolas Mariotti-Bindi, pour qui j'avais eu un petit coup de foudre en le découvrant, flirte de plus en plus avec le nature pas toujours propre. C'est dommage.

Marc, assez vieux débutant
01 Avr 2023 11:25 #58

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Réponse de oberlin sur le sujet LPV Grenoble "Canal Historique", soirée bulles!!

LPV Grenoble se réuni à nouveau pour  un thème que nous n'avions jamais fait : soirée bulle! (Aucun lien avec la dernière soirée qui était "corse"😉)

Triplette 1

Domaine Belluard. Ayze. Brut. Les perles du Mont Blanc
Robe claire. Nez grillé sans grande expression.
Bouche terne, aromatique sans grand intérêt, avec un amer pas bien élégant.
Vin sans intérêt en l'état

Domaine Belluard, Ayze, Mont Bllanc, 2016.
Robe un peu plus foncée, bulle au départ un peu envahissante. Équilibre très sec, assez frais.
Un peu de fruit en bouche sur ce vin qui n'exprime qd même pas grand chose.
Bof bof bof. On n'atteint pas des sommets!
Grosse déception sur ce vin qui a été bien mieux goûté sur d'autres millésimes par certains

Domaine François Chidaine, Méthode traditionnelle, Brut Nature, 2008 (dégorgement 2021 ou 2022).
Robe foncée, or. Nez puissant , "mûr", qui embaume de manière incroyable la truffe blanche (marqueur très fort de ce millésime chez Chidaine).
Le vin aurait mérité d'être ouvert plus tôt,  il évolue joliement dans le verrre.
Truffe, coing, très légère encaustique. Grosse matière portée par une belle acidité. Super bouteille complexe et gourmande.
Tres très bon.


Triplette 2
Domaine Bailly Lapierre, Crémant de Bourgogne. Vive la joie, 2017
Robe claire nez très simple sur la pomme granny.
Bouche à l'équilibre agréable mais sans complexité ni longueur.
Vin sans vice ni vertu, sans réel intérêt, il sera vite oublié.

Domaine Tissot, Crémant du Jura, BBF.
Robe assez claire,  nez plaisant, grillé laissant place à un joli fuit, il s'ouvre dans le verre et, au réchauffement, apparaît une pointe oxydative maîtrisée.
Belle bouche, grande longueur tonique mais charnue.
On est plusieurs à reconnaître le BBF de Tissot qui reste une belle référence pour les bulles hors Champagne.
Très bon

Champagne Marguet, Ambonnay GC,, 2017.
Nez bien typé nature.
La bouche est un peu déconcertante, une matière énorme, dès l'attaque en bouche vient envahir le palais. C'est gras, puissant, ca retombe un peu puis le vin se relance grâce à sa matière et à une acidité vraiment très élevée.
En l'état ça part dans tout les sens, ça manque clairement de fondu.
On ne reconnaît pas vraiment l'aromatique des champagnes, mais une matière aussi imposante nous fait quand même rester dans cette région.
Bref, vinification nature assez engagée, il faut aimer, mais il faut surtout attendre que tout ce bazar se fonde!
Très prometteur, Rdv dans 5 ans à minima.

Triplette 3
Follet Ramillon, Harmonie, extra brut 2009
Joli nez, délicat, floral, brioché avec un noté oxydative intéressante.
La bouche est encore au dessus, super équilibre,, belle longueur portée par la tension et une sensation crayeuse marquée. Vin complexe et très long et fin.
Très très bon/excellent

Champagne Jaquesson, 745
Robe plus foncée.
La bouche est belle, la matière ultra dense de ce vin n'est pas encore fondue ce qui pénalise ce vin par rapport au précédent qui est plus ouvert. Au fil des minutes, le vin prend de l'ampleur et s'ouvre.
Grande longueur pour ce champ assez large d'épaule.
Trop jeune mais prometteur.

Champagne Doyard. 1995. Cuvée collection de l'an I. Blanc de Blanc.
Robe dorée.
Dès le nez, on sait que l'on a à faire à une grosse quille. Quelle complexité et quelle puissance aromatique!
En bouche le vin dont la bulle est vraiment très discrète se donne pleinement sur une aromatique de fruit, brioche, encaustique (très leger), champignon.
Longueur hallucinante, le vin est interminable.
Superbe, Grand vin sans aucun doute.

Dessert.
Domaine Sadi Malot, rosé de saignée.
Robe rose très très foncée.
Bulle envahissante, ,
La bouche est vraiment en dedans, amer, vineux, fruit rouge et le fond végétal pas engageant empêche tout plaisir.
Aucun plaisir possible.
Surprise à la levée de la chaussette, on ne reconnaît pas le style du domaine qui nous plaît sur d'autres cuvées.

Soirée instructive, au niveau hétérogène. Hors Champagne Tissot et Chidaine sortent vraiment du lot mais restent vraiment en dessous des beaux champ.


Marc
 
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01 Mai 2023 19:17 #59

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Réponse de Ilroulegalet sur le sujet LPV Grenoble "Canal Historique", soirée bulles!!

Merci pour le compte-rendu. Etonnamment, c'est un thème qui revient trop peu souvent mais qui a pas mal de potentiel pour découvrir des vins intéressants.

J'ai deux interrogations à ce propos : 

1) Pourquoi voit-on très peu de méthodes ancestrales et de clairettes de Die (en plus c'est pas trop loin de Grenoble) ? Si je comprends bien que les méthode cuve close ont peu d'intérêt pour les amateurs, il me semble que les méthode traditionnelle n'ont pas pour autant le monopole absolu des effervescents sympas à boire.

2) Alors qu'on est à Grenoble, pas loin de l'Italie avec une forte communauté franco-italienne, c'est dommage de ne pas avoir glissé une Franciacorta pour avoir une bulle étrangère. 

J'aime également les bulles de Tissot même si pour moi sa meilleure est le Blanc de Noirs, vineuse et gourmande sans être sucrailleuse, Indigène étant celle que j'aime le moins. En ce qui concerne Chidaine, j'avais eu la DT de 2007 pour Noël 2021 et le vin avait pris un aspect puissamment oxydatif fascinant mais pas consensuel (ma famille non amatrice avait détesté).

Quant à la conclusion - qui n'est pas fausse dans l'absolu -, il faut bien dire que vous avez assuré le coup avec les représentants sélectionnés (1 coqueluche de LPV - Marguet -, 2 cuvées de "prestige" de vignerons dont 1 coqueluche - Follet-Ramillon & Doyard - et un Jacquesson pour faire bonne mesure) de champagne pour un prix moyen nettement supérieur.

A noter à nouveau que la Savoie ne fait pas un carton plein et qu'il semble exister un hiatus entre la critique et LPV, Belluard en particulier ne semble pas fonctionner auprès de beaucoup.

Sven. Curieux de tout, prédilection pour les vins blancs légers et européens.
02 Mai 2023 10:33 #60

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