écrit:

Michel, tu sauras que le quota légiféré est de 6026 tonnes pour la France en 2021, selon  l'arrêté du 03 février 2021.
Soit 6 fois moins que ce que tu décris. Par ailleurs, la pêche de loisir de thunnus thynnus est également encadré par  l'arrêté du 18 mars 2021.
JB, tu peux continuer à nous faire péter une assiette de ventrèche de temps à autre, je ne te prend pas ni pour un criminel ni pour un braconnier.
 

Bien évidemment, 36.000 tonnes c'est pour tous les pays, soit 6.000 tonnes de plus que le renouvellement de la population.

A ce rythme il n'y a plus de thons rouges dans 20 ans. Profitez en !

écrit:

Le quota mondial ou européen, je m'en bats la rate.
 

Raisonnement (?) curieux.
Ce qui compte c'est ce qui est prélevé chaque année au total pour ce qui concerne la survie de l'espèce. Mais peut-être t'en bas tu la rate aussi ?

Le quota est légiféré. Ce n'est ni toi ni moi qui le mesuront, et j'imagine qu'il y a des gens bien plus compétents que moi pour décider à combien il faut le mettre. 
Ce que je vois, c'est qu'il est de 6000 tonnes par an pour la France. Que ce qu'on trouve en poissonnerie doit se trouver dans ce quota. Par conséquent, s'il y en a à l'étal, je ne me sens pas coupable ni de braconnage, ni de menacer l'espèce. 
Maintenant, si tu veux couper les cheveux en quatre, on peut aussi divaguer sur les modes de consommation de chacun et l'impact carbone que ça génère comme par exemple la livraison de viande d'un boucher du sud ouest ou commander du fromage en ligne, alors que j'imagine que tu as aussi d'excellents bouchers et fromagers à Burre sur Yvette.

écrit:

Le quota est légiféré. Ce n'est ni toi ni moi qui le mesuront, et j'imagine qu'il y a des gens bien plus compétents que moi pour décider à combien il faut le mettre. 
Ce que je vois, c'est qu'il est de 6000 tonnes par an pour la France. Que ce qu'on trouve en poissonnerie doit se trouver dans ce quota. Par conséquent, s'il y en a à l'étal, je ne me sens pas coupable ni de braconnage, ni de menacer l'espèce. 
Maintenant, si tu veux couper les cheveux en quatre, on peut aussi divaguer sur les modes de consommation de chacun et l'impact carbone que ça génère comme par exemple la livraison de viande d'un boucher du sud ouest ou commander du fromage en ligne, alors que j'imagine que tu as aussi d'excellents bouchers et fromagers à Burre sur Yvette.

 

Hors sujet, je parles de la survie du thon rouge, pas de l'empreinte carbone.

Si tu penses que le thon que tu trouves en France a forcément été pêché par un bateau français, je te laisse à tes illusions.

Quant aux décisions concernant les quotas, si tu penses qu'elles ne prennent en compte que la survie de l'espèce, là encore tu rêves.

Mais on en reparle dans quelques années quand le même organisme aura divisé le quota par deux.
 

Et bien le quota sera divisé par 2 quand se sera nécessaire, qu'est ce que tu veux que je te dise. Je ne suis pas expert en pisciculture, visiblement toi, si. (tiens, ça me rappelle un autre sujet actuel...).

Vraiment, nous casser les c**illes pour un morceau de thon acheté chez un poissonnier respectable, c'est au delà de l'entendement. Je pense faire partie des bons contribueurs de CR sur ce site, mais je comprend que certains arrêtent à force d'être emmerdés à longueur de temps. Franchement, j'en ai plein le c*l, et la question se pose également de mon côté.

écrit:

 je comprend que certains arrêtent à force d'être emmerdés à longueur de temps. Franchement, j'en ai plein le c*l, et la question se pose également de mon côté.

Flo, je ne peux pas te laisser dire ça.
Il y en a qui ne postent plus parce qu'ils n'ont plus envie de prendre le temps de le faire.
C'est leur choix.
Inutile de chercher des excuses.
Je ne peux pas croire que ce soit la crainte des réponses de Michel qui pousse des gens à préférer poster une photo sur insta ou FB ou whatmachin plutôt que de rédiger 4 ou 5 lignes sur LPV
j'espère bien que tu ne vas pas claquer la porte pour une histoire de quota de pêche.

Par contre je ne peux que conseiller à Michel d'envoyer un mail à son député, au ministre de la pêche, au président de la république ainsi qu'à Xavier Bertrand  et toutes personnes ayant potentiellement du pouvoir sur le sujet maintenant ou dans les années qui viennent afin de les sensibiliser.

Vous allez rire mais j'ai envoyé un message sur messenger à Lecornu ( ministre de l'outre-mer) par rapport au fait qu'il fallait être vacciné pour entrer en Polynésie. Je lui demandais s'il prévoyait d'ouvrir une colonie de vacances dans son ministère pour garder les enfants qui ne peuvent pas être vaccinés.
J'ai eu une réponse d'un conseiller plusieurs jours après le 9 juin, date à partir de laquelle les mineurs non vaccinés peuvent accompagner leurs parents vaccinés. Il me demandait si les mesures prises me convenaient.
Bien entendu, ce n'est pas mon message qui a tout fait changer mais je veux bien penser que s'il y en a eu beaucoup du même style, peut-être qu'un conseiller a soufflé à l'oreille du ministre qu'il y avait une incohérence dans leur dispositif.

Sinon un autre exemple me fait penser à la prise de position de Michel.
Je vais récupérer un tracteur chez un concessionnaire.
Je suis vacciné mais je porte un masque, nous ne sortons d'ailleurs plus chez des amis depuis une semaine parce que nous espérons pouvoir prendre l'avion en Août et ne pas avoir un PCR positif.
Dans la concession, ni les mécanos ni un autre agriculteur ne portent de masque.
Mon collègue se fout d'ailleurs de moi en me demandant si j'ai encore peur du virus.
j'aurais pu lui dire: " je t'emme*de et je fais ce que je veux" mais je lui répond simplement que pour une fois que je pars en vacances loin, j'aimerais bien pouvoir monter dans l'avion.

J'ai eu droit à une leçon de morale sur le transport aérien, la pollution et les virus qui circulent à cause des gens qui voyagent.
Alors que je n'ai pour l'instant pris l'avion que 5 fois dans ma vie, je devenais subitement responsable de la pollution mondiale et des pandémies !

De la même façon, si un poissonnier vend du thon rouge, c'est certainement parce qu'il en a l'autorisation.
Inutile de jeter l'opprobre sur JB, s'il n'avait pas acheté son morceau de poisson, un autre consommateur l'aurait fait et personne sur LPV ne l'aurait su.

Je pense que la cause défendue par Michel est noble mais qu'il se trompe de cible.

On est d'accord sur le fond, Sylvain, et je ne vais pas claquer la porte non plus. Mais ces querelles stériles sont particulièrement fatigantes.
Tu as parfaitement raison concernant l'information des politiques. J'ai moi-même pu remettre un rapport à Olivier Véran en personne (sur un autre sujet évidemment), que j'ai corédigé au printemps.

écrit:

Inutile de jeter l'opprobre sur JB, s'il n'avait pas acheté son morceau de poisson, un autre consommateur l'aurait fait et personne sur LPV ne l'aurait su.

Je pense que la cause défendue par Michel est noble mais qu'il se trompe de cible.

 

Avec ce genre de raisonnement,les choses ne risquent pas d'évoluer.
En revanche si la moitié des consommateurs arrêtait leurs achats de thon rouge, le tonnage pêché serait mécaniquement divisé par deux.

Et je continuerai à stigmatiser la consommation de thon rouge sur LVP et ailleurs, même si ça blesse les parties intimes !

C'est tellement simple de ne pas en acheter et tellement peu impactant en regard de l'avenir de ce magnifique poisson.

"Suffirait de plus acheter pour que ça se vende pas"!

On a le même raisonnement avec les vins de Bourgogne (et pas la peine de faire la morale disant que ça n'a rien à voir...)

écrit:

Avec ce genre de raisonnement,les choses ne risquent pas d'évoluer.
En revanche si la moitié des consommateurs arrêtait leurs achats de thon rouge, le tonnage pêché serait mécaniquement divisé par deux.

Tu n'envisages pas l'hypothèse que la moitié qui continuerait d'en acheter en mangerait 2 fois plus souvent ou que de nouveaux consommateurs souhaiteraient y gouter.
Sur ce genre de sujet, c'est aux politiques de prendre les décisions sous l'éclairage des scientifiques.

Une petite pause et 2 minutes de détente



Belle fin de journée
Benoit

Voici un sujet qui m'interpelle. Normal quand on est pêcheur (pas pro) et que l'on se soucie du futur. A titre perso manger une ou deux fois par an du thon rouge de méditerranée surtout début juillet quand les quotas sont en cours ne me dérange pas. En manger plus tard dans la saison par contre ce n'est pas la même chose. Les quotas sont réalisés en quelques jours (faut voir les machines de guerre à quai à Sete pour comprendre les massacres possibles). L'espèce a été au bord de l'extinction. Elle va mieux. Mais pas bien. Le lobby des industriels est très très très puissants et les derniers quotas définis sont bien au dessus de ce que préconise les scientifiques qui eux même ne sont pas super prudents...

Il ne faut pas oublier que cette pêche avec ses quotas est peu surveillée quand on part pêcher des zones comme le large de la Lybie par ex. Là il y a massacre. Ce qui pose effectivement question sur le devenir de l'espèce.

En Atlantique je ne connais le thon rouge que depuis 10/15 ans. Quand j'étais jeune : nada. Et pourtant dans les années 50 il y avait en bretagne des pépères de 300kg (qui reviennent aujourd'hui d'ailleurs). Curieusement après la fermeture de la pêche de l'anchois, les gros prédateurs reviennent... 

Je suis beaucoup plus inquiets sur la survie du bar par ex, de l'alose (catastrophique), du saumon. 

La mer n'est pas comme la terre. On ne sème pas. Et malheureusement l'Homme a tendance à oublier ce qui n'est pas visible. 

ps : le thon rouge c'est une question d'argent. Et quand il est question d'argent si un peuple sait comme en générer ce sont les Etats Unis. Suite à une baisse drastique de la ressource ils ont fermés la pêche pro. Que du guidage d'amateurs et quelques autres méthodes autorisés. Bilan : plus de sous pour les villes côtières (tourisme etc) et un cercle vertueux pour l'écosystème.