Nous avons 3001 invités et 58 inscrits en ligne

LPV Coteaux de Paris, La Première

  • mconstant
  • Portrait de mconstant Auteur du sujet
  • Hors Ligne
  • Utilisateur
  • Enregistré
  • Messages : 443
  • Remerciements reçus 2277

LPV Coteaux de Paris, La Première a été créé par mconstant

LPV Coteaux de Paris, La Première
Un nouveau groupe c'est toujours une découverte, un inconnu, de nouvelles personnes. Comment seront les personnes d'un point de vue humain, où sera notre/nos QG ? Tant de questions et autant d'interrogations. 
Suite à quelques échanges avec Romain (kumquat) et la création d'un groupe WhatsApp, notre nouveau cercle prend forme. On sent l'expérience de certains dont Guillaume (legui) qui prend le rôle de MC et qui a réussi cette mission de main de maître
Rendez-vous est donc pris ce mardi 25 octobre au Mamatogo et nous débutons cette première avec 8 membres. Une super ambiance, des bons plats, une superbe ambiance pour cette première. Une découverte de vins mais surtout de personnes qui en amènera d'autres ! Bon suite à l'arrivée de la plupart des personnes, on commence (à raison, ça a fait venir les autres). 

Le nez présente une belle complexité et très en rapport avec ce que j'aime en champagne : un nez sur l'oxydatif mais pas trop, mélangé avec des arômes briochés, quelques notes florales, des agrumes. Vraiment charmant. 
La bouche abordé une belle acidité en attaque, une mousse fine mais présente, des arômes oxydatifs dès le milieu de bouche mais qui restent frais et déroule une belle longueur. Très belle entrée en matière pour ce Vin 1: Champagne Vincent Renoir, Millésime 2008 (non à l'aveugle). 

Le nez est clairement plus jeune sur ce nouveau vin avec les arômes floraux (fleurs blanches) qui me paraît évident. Un côté élevage est aussi présent mais au départ atténué en me faisant penser à du marshmallow sorti de son paquet. L'aération amènera une plus grande complexité et une certaine pureté soutenue par un élevage un poil plus présent. 
La bouche présente une superbe tension des l'attaque et l'acidité sans jamais être agressive porte le vin (dans le bon sens) et la longueur est bonne. 
Comparé au précédent, la jeunesse et la vivacité/tension lui donne un côté moins gourmand pour ce Vin 2 : Champagne Clément Perceval, Les Rouleaux, 2015. Première rencontre avec le domaine, j'aimerais beaucoup regoûter avec quelques années. 

Rien qu'au visuel, on a une robe orangée/saumonée laissant le doute sur un vin orange. Le nez est clairement brouillon/nature avec un mélange un peu sueur d'animal, orange confite, une pointe d'amandes. C'est très rock and roll assurément mais ne me déplaît pas. La bouche en revanche semble présenter un problème ou en tout cas un caractère clivant avec une acidité à déchausser la mâchoire, une volatile qui emporte tout sur ce passage et qui ne laisse pas grand chose. Bref, pas une expérience très agréable pour ce Vin 3 : Domaine de la Tournelle, Ambre de Savagnin, xxxx. Je suis fan pourtant de la plupart des blancs du domaine. 

Le nez de ce nouveau vin est sur l'allumette et le citron grillé. C'est sympa dans un côté Beaunois qui disparaît à l"aération pour laisser la place à un chardo plus classique. La bouche est bien faite, une belle acidité en attaque, sur les agrumes frais. Le milieu de bouche amène une petite lourdeur et se termine sur la petite pierre à fusil. Je plaçais ce Vin 4 : Domaine Clément Lavallée, Chablis, 2020 sur la côte chalonnaise, bref faut que je révise ma géographie. J'ai en tout cas beaucoup aimé. 
 

Le nouveau vin présente un nez que je trouve extrêmement floral avec la violette majoritairement et fait très jeune, presque une odeur de parfum. Très sympa avant que des arômes de citron frais se dévoile. La bouche présente une acidité moyenne, avec un milieu de bouche quelque peu pataud sur ces arômes de fruits frais et une superbe longueur. La sensation en bouche est délicate et laisse une fine trace sur la langue et une superbe longueur. J'aime beaucoup ce Viognier, c'est vraiment ma came que ce Vin 5 : Domaine de la Taille aux Loups, Montlouis-sur-Loire, Clos Michet, 2018. Bon les joies de l'aveugle, cela reste tout de même une superbe bouteille dont je n'ai pas reconnu l'origine et dont aucune trace d'élevage n'était reconnue. 

Le vin suivant présente une robe trouble et le nez part un peu dans tous les sens sur les fruits tropicaux. La bouche est brouillonne, courte, sans longueur. Bref pas un grand souvenir que m'aura laissé ce Vin 6 : Domaine Étienne Seignovert, Le Murmure de l'eau, 2020

On revient ensuite sur quelque chose de plus classique avec un vin qui pète le chardonnay bien né et avec l'élevage qui ne se cache pas. On a un léger brûlé agréable, une petite odeur de caoutchouc que j'apprécie et ensuite le citron prend le pas. Belle complexité générale. La bouche n'est pas en reste, extrêmement équilibrée avec une attaque vive couplée à un beau gras et une finale tendue. La longueur est moyenne/longue mais donne envie de se resservir. J'ai beaucoup apprécié ce Vin 7 : Domaine Hubert Lamy, Saint Aubin 1er cru, Les Frionnes, 2018. C'est très souvent très bon, dommage que les prix soient si élevés pour ce producteur. 

La couleur de ce vin est dorée laissant présager une oxydatifs prématurée étant donné que l'apporteur signale qu'il l'a achetée ce jour. Le nez semble le confirmer même si l'on perçoit quelque chose d'agréable avec pèle mêle la cacahouète, une odeur presque de curry et quelques notes de grillées. La bouche présente un certain équilibre mais aucune longueur et une finale cacahouète. Bref sûrement une premox pour ce Vin 8 : Domaine Michel Bouzereau, Meursault, Les Tessons, 2016 
 

On passe au premier rouge et le nez fait très Yop fraise, un peu de cerise puis de la mûre et un côté un peu verdeur qui donne de la complexité (rafle). La bouche présente une belle attaque, une bonne rondeur et une acidité qui soutient le tout sur du fruit pur et très fruits rouges. Belle longueur et un beau vin amené à vieillir un certain temps que ce Vin 9 : Domaine Daniel Bouland, Morgon, Corcelette Vieilles Vignes, 2020. Hâte de regoûter avec quelques années au compteur. 

Le vin suivant présente un nez que j'assimile au café (l'apporteur prévient que le vin n'a pas vu de bois mais cela n'empêche) puis des épices, une belle complexité lié à l'âge et une sensation de maturité. Vraiment le type de nez que j'adore ! La bouche est elle aussi superbe avec une belle matière sur les fruits noirs, aucun creux et une longueur intéressante sur les petites épices. Vraiment un très beau vin que ce Vin 10 : Domaine Daniel Bouland, Morgon, Corcelette, 2009. Même bouteille que précédemment avec quelques années au compteur, tout ce que j'aurai souhaité sur ce type de vin. Bref, les Beaujolais sont à oublier pour les redécouvrir enchanté. 

Oh quel beau nez sur la cerise noire, des arômes de fleurs fanées, quelques notes herbacées et un léger fumé. L'élégance, la délicatesse, la finesse rien qu'au nez bref tout indiqué le Pinot. Pour le coup bonne pioche et je suis tellement subjugué au nez que je dis même côte de Beaune (bon je n'aurais pas l'appellation). La bouche présente un super fruité encore une fois tout en délicatesse, une sensation tactile presque aérienne. Bref, un vrai coup de coeur que ce Vin 11 : Domaine Ramonet, Chassagne Montrachet, 2014. Je ne connaissais que les blancs et l'on dit autours de la table que l'on vient aux blancs et l'on reste pour les rouges et bien je ne peux que comprendre. Génial ! 

Le nez du vin suivant fait beaucoup plus sudiste avec du poivre qui est fortement présent dans le verre et des fruits noirs. C'est très agréable même si encore très jeune. La bouche présente une belle acidité sur les fruits noirs en attaque une belle matière et une finale relativement alcooleuse (surtout comparé aux vins précédents). La longueur est bonne et c'est un bon vin meme si jeune que ce Vin 12 : Le Clos du Caillou, Côtes du Rhone, Quartz, 2017. J'en ai en cave, je vais attendre. 
 


Nous arrivons au dernier vin, mon apport pour ce Vin 13 : Clos des Papes, Châteauneuf-du-Pape, 2008. Le nez présente encore une fois un nez assez complexe sur la cerise kirtschée, un peu de cuir et de sous-bois. Cela fait assez âgé mais élégant en même temps et une volonté de rester le nez dans le verre. La bouche elle est juste superbe avec un super touché de bouche sur une belle acidité, des fruits noirs, un peu de cerise kirtschée en milieu de bouche, quelques épices en finale avec des tannins ultra fins. Superbe longueur. C'est long, c'est bon, élégant avec une vraie classe. J'adore (même si je ne suis pas très objectif). Ça se boit maintenant et au vu de l'évolution ne gagnera pas forcément à être gardé. 
 

Si je dois faire mon top 3 (exercice au combien difficile ayant fortement apprécié mes deux vins que je retire), je retiendrai : 
- Le Lamy très prometteur 
- Le Morgon 2009 de Bouland, qu'est ce que j'aime le Beaujolais ! 
- Le Chassagne de Ramonet, une découverte et l'archétype du Bourgogne rouge que j'aime. 
Bref cette première était super sympa, une bonne ambiance, des rires, des discussions , on commence à se cerner (j'ai compris que legui était un fan de vins natures, ça c'est sa came ). 

Rendez-vous est pris pour se refaire ça rapidement. Prochaine soirée : Chenin / Syrah (et oui on reste consensuel) pour nos débuts. 
Bonne dégustation, 
Matthias 
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Jérôme Pérez, oliv, Olivier Mottard, PBAES, Jean-Paul B., dt, Jean-Bernard, legui, Gibus, denaire, sideway, bertou, chrisdu74, Moriendi, Jean-Loup Guerrin, LADIDE78, alain_vin, Vaudésir, MathiasB, tomy63, TristanBP, condorcet, Papé, sebus, Frisette, starbuck, leteckel, jd-krasaki, the_ej, Kiravi, Garfield, Vesale, Ilroulegalet, Manas, SG75, Tessouille, Jean F
26 Oct 2022 22:32 #1
Pièces jointes :

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 19623
  • Remerciements reçus 4738

Réponse de Jérôme Pérez sur le sujet LPV Coteaux de Paris, La Première

Ça c’est de l’acte de naissance !

Jérôme Pérez
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: oliv, legui, KosTa74
27 Oct 2022 07:36 #2

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 3119
  • Remerciements reçus 4752

Réponse de tomy63 sur le sujet LPV Coteaux de Paris, La Première

Belle série ! 
Pour Tessons 2016 j'ai eu le même cas de premox l'an dernier.
27 Oct 2022 10:06 #3

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 471
  • Remerciements reçus 749

Réponse de legui sur le sujet LPV Coteaux de Paris, La Première

Effectivement, c'est toujours assez émouvant, une première... Il y a ceux qui ont l'habitude, d'autres qui débarquent un peu, étiquette découverte, bouteille pas à température - mais au final tout le monde s'est mis sur son 31, a ouvert les bouteilles bien à l'avance pour que la dégustation soit optimale. Pas de thème pour cette première, juste une consigne : apporter une (ou plusieurs) quille qui raconte quelque chose de vous, ou de votre rapport au vin. L'occasion d'apprendre à se connaître (un peu).

On débute donc avec deux bulles, deux champagnes, deux chardonnay, aux profils totalement opposés !
J'ai bien aimé ce Champagne Vincent Renoir, Millésime 2008 ; bulle fine, arômes évolués, légèrement oxydatifs, ou briochés c'est selon.
Plus flatteur que celui de  Clément Perseval, Les Rouleaux, 2015, qui a paru de prime abord plus grossier, plus vert. Regoûté plus tard, l'ensemble s'était tout de même bien harmonisé. A retester après aération donc.

On passe aux blancs, ou presque. Parce que le premier était un truc macéré ;)
Domaine de la Tournelle, Ambre de Savagnin, 2019. ça commence en fanfare avec un nez horrible, entre la serpillère et l'alcool de palme. Imbuvable pour mon palais de vieux schnock. Troisième tentative, troisième déconvenue de ce domaine que les amateurs portent aux nues. Moi je ne comprends pas, j'essaie mais franchement...

Retour à du plus classique, avec ce Chablis du domaine Clément Lavallée, 2020. Une attaque assez large, légèrement sucrée, mais une finale qui ne trompe personne sur son origine. Un peu simple sans doute, pas encore en place sûrement. A revoir d'ici quelques années.

Classique également, ce Montlouis Clos Michet de Jacky Blot, 2019. Un nez très pur, très droit. Etonnamment déjà très prêt à boire : Je gardais un souvenir d'un élevage un peu plus prégnant sur les vins du domaine, d'un style plus bourguignon, faut croire que les pratiques ont évolué. En bien.

Mal placé, cet OVNI d'Étienne Seignovert, Un hiver sur la lune, Roussanne 2020. ça sent le nature à plein nez, pas très net donc, et la bouche est à l'avenant, une énorme acidité stridente. Franchement pas ma came. 

Encore heureux que la Bourgogne rattrape tout... ou presque
Le blanc suivant, ce Saint-Aubin 1er cru, Les Frionnes du domaine Hubert Lamy, 2018 était construit sur l'acidité - c'est à la mode dans le coin, c'est assez étonnant vu le millésime tout de même...
A côté, le Meursault Tessons de Bouzereau 2016 faisait bien balourd. Sans aucune doute un problème de premox. Avec une finale sur la cacahuète un tantinet envahissante !

Pas de fausses notes à mon goût pour les rouges !
Avec en parallèle le (presque) même Morgon de Daniel Bouland. D'abord un Corcelette "Sable" 2020, au nez étonnamment frais, de vendange entière  -au domaine je l'avais goûté plus riche. Il faut croire que c'est en train de rentrer dans l'ordre, même si autour de la table on l'a souvent pris pour une syrah... Confusion assez classique. A garder longtemps en cave, preuve en est ce Corcelette 2009  (à l'époque, pas de distinction entre les terroirs) assez délicieux - ouvert la veille, pendant 12 heures... Le gamay aime beaucoup l'oxygène, le vin était véritablement transformé. En bien. Mais il ne pinotait pas pour autant... 

Pour le pinot, le vrai, il y avait Ramonet (et ça rime). Très joli Chassagne-Montrachet 2014, qui lui aussi a gagné à être ouvert en avance... Je l'avais moins bien goûté par le passé, plus austère - là c'était magnifique, très élégant, soyeux, coefficient de torchabilité dangereusement élevé !

Pour finir avec du plus brutal, quoique... 
Un Clos du Caillou, Côtes du Rhone, Quartz, 2017 clairement pas prêt à boire. Un peu brutal, mal dégrossi... 
Tout l'opposé de ce délicieux Châteauneuf-du-Pape, Clos des Papes 2008. Clairement pas le millésime du siècle dans le coin, mais là aussi y'avait du velous, de la soie... Alors bien sûr les papilles commençaient à fatiguer mais c'était très joli.

A suivre...

Guillaume
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: oliv, Olivier Mottard, PBAES, Jean-Paul B., denaire, bertou, Moriendi, Jean-Loup Guerrin, MathiasB, TristanBP, condorcet, Frisette, starbuck, leteckel, the_ej, Kiravi, rafalecjb, Jean F
27 Oct 2022 11:57 #4

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 5520
  • Remerciements reçus 8767

Réponse de starbuck sur le sujet LPV Coteaux de Paris, La Première

Un nouveau cercle qui démarre sur de si bonnes bases prendra probablement le temps de remonter les avis groupés dans les rubriques des domaines
C'est intéressant pour les bouteilles plaisantes tout comme les déviantes parce qu'il y a un nouvel exemple de Tessons oxydés sur un millésime différent des expériences précédentes
ça interpelle !

Sylvain
27 Oct 2022 12:10 #5

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 1130
  • Remerciements reçus 5873

Réponse de Garfield sur le sujet LPV Coteaux de Paris, La Première

C'est clair qu'une premox sur les tessons ça pique

Charles
27 Oct 2022 13:11 #6

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 63
  • Remerciements reçus 616

Réponse de Jl75 sur le sujet LPV Coteaux de Paris, La Première

Bonjour à tous,

Allez je me lance également 

Champagne Vincent Renoir, Millésime 2008 : Belle bulle fine, nez oxydait très élégant, bouche très fraiche qui tranche un peu avec le nez. Beau champagne et très beau rapport qualité prix.
Clément Perseval, Les Rouleaux, 2015 : Plus jeune, pas de trace d'évolution au nez. En bouche pas l'extase. Pas mal mais pas l'extase

Domaine de la Tournelle, Ambre de Savagnin, 2019. Rien de plus que mes collègues. Nez horrible et bouche franchement pas mieux. Première tournelle pour moi et ça ne me donne pas envie de me tourner vers les autres cuvées.
Chablis du domaine Clément Lavallée, 2020. Mon apport : un peu simple par rapport au 19 goûté il y a un mois mais typique chablisien. Pas un grand vin mais ça se boit facilement et avec plaisir. 

Montlouis Clos Michet de Jacky Blot, 2019. Aucun doute sur la provenance. Très beau Chenin bien maîtrisé. C'est frais, c'est droit ça appelle à se resservir. Très bien.

'Étienne Seignovert, Un hiver sur la lune, Roussanne 2020. Nez très brouillon qui me perds complètement. En bouche juste une énorme acidité qui emporte tout sur son passage. Pas mon truc.


Saint-Aubin 1er cru, Les Frionnes du domaine Hubert Lamy, 2018 Nez de Chardonnay bien né ça ne trompe pas. Belle acidité en bouche. C'est très bon
Meursault Tessons de Bouzereau 2016 : Premox nette. Pas grand chose à rajouter malheureusement.

Morgon Corcelette de Daniel Bouland 2020. Le nez ne me plaît pas trop. Côté amylique comme le souligne Romain qui s'estompe un peu. Bouche très marquée par la verdeur. Pour moi moyen en l'état.
Corcelette 2009 Très beau nez : impossible pour moi de partir sur le même cépage et encore moins sur le même vin. Superbe bouche équilibrée hyper gourmande. J'aime beaucoup

Ramonet Chassagne-Montrachet 2014 Tout ce que l'on peut rechercher sur un beau Pinot. Cerise noire, pot pourrie de fleurs. Bouche au diapason, délicate , gourmande. Très très beau.

Clos du Caillou, Côtes du Rhone, Quartz, 2017 Beaucoup trop jeune pour moi. Nez sur les fruits noirs et épices. Finale alcooleuse mais effectivement belle longueur . à revoir dans pas mal d'années.
Châteauneuf-du-Pape, Clos des Papes 2008. Nez typique d'un beau C9 un peu évolué : cerise kirstchée, cuir. Très élégant. En bouche c'est légèrement épicé, fruits noirs. Même si ce n'est pas forcément ma came à priori c'est très bien fait et ça j'en bois sans aucun problème. 

Globalement belle série et belles rencontres !

Prochaine rencontre Syrah et Chenin !


 
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: oliv, Olivier Mottard, Jean-Paul B., denaire, bertou, Moriendi, Jean-Loup Guerrin, Vaudésir, condorcet, Papé, Frisette, starbuck, leteckel, the_ej, Kiravi
27 Oct 2022 13:15 #7

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 6416
  • Remerciements reçus 6386

Réponse de Vaudésir sur le sujet LPV Coteaux de Paris, La Première

C'est clair qu'une premox sur les tessons ça pique


J'espère qu'il a ramené la bouteille au caviste pour un échange.
27 Oct 2022 13:18 #8

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 19623
  • Remerciements reçus 4738

Réponse de Jérôme Pérez sur le sujet LPV Coteaux de Paris, La Première

est-ce que le caviste est responsable ?

Jérôme Pérez
27 Oct 2022 13:47 #9

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 2833
  • Remerciements reçus 4054

Réponse de denaire sur le sujet LPV Coteaux de Paris, La Première

Bravo pour cette première et pour les CR ! Longue vie aux Coteaux de Paris. Avec legui en MC vous ne craignez rien

Mathieu
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: legui, rafalecjb
27 Oct 2022 14:32 #10

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 94785
  • Remerciements reçus 24494

Réponse de oliv sur le sujet LPV Coteaux de Paris, La Première

Avec legui en MC vous ne craignez rien

Mouais mouais mouais...
Un conseil à la jeunesse quand même de la part du vieux Gunthard: ne réveillez pas le krakken !
Sortez lui un cabernet fourbe bien naturé ou un beaujo thermodynamité et je ne réponds de rien des prédictions de Mathieu...



www.lapassionduvin.c...
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: legui, enzo daviolo, MathiasB
27 Oct 2022 20:30 #11

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 521
  • Remerciements reçus 738

Réponse de MathiasB sur le sujet LPV Coteaux de Paris, La Première

A mon tour de retranscrire mes notes suite à la soirée de lancement du nouveau cercle LPV Coteaux de Paris, avec presque deux semaines de délai suite à quelques contraintes personnelles. Ambiance très sympa, de belles bouteilles et de belles rencontres, mais j’avoue avoir eu une quelques difficultés à suivre un rythme assez soutenu, ce qui se ressent sur mes notes, parfois assez lacunaires ou assez différentes de ce que mes collègues ont pu noter... Je suis plus habitué à faire des sessions de 6 à 8 bouteilles que des sessions qui en comptent le double. Un de mes voisins ayant décidé que cracher c’est tricher, cela ne m’a pas aider à me concentrer sur la fin de la dégustation.

On attaque avec une paire de bulles. Je note à gauche sur ma feuille le vin servi dans mon verre de droite, sensé être le 1e vin, et à droite celui dans mon verre de gauche, ce qui me cause de gros soucis de cohérence entre ce que je goûte et ce que je note, évidement. Bon en fait il se trouve que je goûte en premier celui goûté par la majorité en deuxième… Autant dire que ça commence pas terrible niveau logistique sur la prise de notes !

Vin 1 : Clément Perceval, Champagne Premier Cru Les Rouleaux 2015
100 % chardonnay
Nez assez fruité, de la pomme, une pointe de brioche.
La bouche est dense, intense même, légèrement acidulée, avec des arômes qui m’évoquent plutôt les fruits tropicaux. Belle longueur.
Très Bien

Vin 2 : Vincent Renoir, Champagne Grand Cru 2008 Extra Brut
Nez beaucoup moins ouvert que le premier champagne.
La bouche est moins expressive, mais je la trouve plus saline, avec une pointe oxydative ?
Style moins démonstratif, plus sur la finesse.
Très agréable lorsqu’on le regoûte en fin de repas.
Très Bien

Le deux champagne m’ont plu, mais j’en bois très peu donc difficile de les analyser avec beaucoup de finesse. On passe ensuite aux blancs avec une première paire. Cette fois je veille à la cohérence entre la position des verres et la position de mes notes !

Vin 3 : Domaine de la Tournelle, Arbois Ambre de Savagnin 2019
Robe franchement orange et franchement trouble. Ouh là, on attaque par du bizarre !
Nez de cidre fermier
Bouche de cidre fermier, mais de cidre raté, qui goûte plus l’étable et le vinaigre que la pomme !
Imbuvable pour moi.

Vin 4 : Clément Lavallée, Chablis 2020
Au nez, je décèle une pointe d’anis ?
En bouche, l’attaque et le milieu de bouche me semble bien équilibrés, sur un profil nordiste. Par contre en finale, je suis gêné par une acidité très marquée, presque de la verdeur, que j’associe aux sauvignons variétaux pas très mûrs (côté buis / pipi de chat).
Je prends donc ce chablis pour un sauvignon, et je suis pas vraiment emballé, la finale me déplaît clairement.
Assez Bien +

On enchaîne avec une deuxième paire de blancs.

Vin 5 : Domaine de la Taille aux Loups, Montlouis Clos Michet 2019
Robe dorée, brillante,
Nez sur la brioche, le toasté
En bouche, bel équilibre, du fruit (pêche ?), et surtout un profil qui semble assez marqué par l’élevage bois (brioche, toasté). J’aime beaucoup ce vin, assez complet, bien équilibré, c’est pour l’instant mon blanc préféré, et de loin !
Je me fais berné par le profil toasté du vin, qui m’oriente plutôt vers un chardonnay de bourgogne. Je ne reconnais pas le chenin, que j’apprécie pourtant beaucoup, quelle frustration !
Très Bien

Vin 6 : Etienne Seignovert, Vin de France Un hiver sur la Lune 2020
100 % roussanne
Robe trouble
Bouche à l’équilibre très différent du blanc précédent, ici on est sur un profil que je trouve riche, et si mes collègues sont gênés par l’acidité, pour moi c’est l’alcool qui déséquilibre la bouche. C’est clairement très solaire (selon moi...), mais on a un peu du mal à situer le cépage et l’origine géographique du vin. Je suis peu emballé par cette bouteille.
Assez Bien +

Troisième et dernière paire pour finir le cycle des blancs.

Vin 7 : Hubert Lamy, Saint-Aubin 1er Cru Les Frionnes 2018
Nez beurré, toasté.
Bouche avec ce côté toasté, probablement apporté par l’élevage, ce qui donne au vin pas mal de rondeur, mais il ne manque pas de fraîcheur, loin de là. L’équilibre est très joli, il y a du fruit (pêche encore ici ?), une certaine complexité aromatique. On s’oriente assez rapidement vers un joli chardonnay bourguignon, mais je ne suis absolument pas capable de proposer une appellation donnée.
Très belle bouteille, qui rivalise avec le Clos Michet. Je me rends compte que je n’ai pas tenté de les comparer en direct, dommage ça aurait été un joli match (peut-être ?).
Très Bien +

Vin 8 : Michel Bouzereau, Meursault Les Tessons 2016
Nez proche du précédent par son côté toasté, mais on y décèle également des notes oxydatives (pomme, noix…).
En bouche, on a clairement un chardonnay avec des premiers signes de premox, on retrouve la pomme et la noix. Dommage, car clairement la matière et l’équilibre sont sympas !
ED

Bilan très contrasté pour les blancs, seuls deux m’ont vraiment plu (Clos Michet et St Aubin), pour les autres j’ai vraiment pris assez peu de plaisir (voir pas du tout !), et pour le Meursault, en soit pas désagréable mais pas à la hauteur de ce qu’il devrait être. Voyons voir ce que donnent les rouges : on attaque avec une première paire.

Vin 9 : Daniel Bouland, Morgon Corcelette Sable 2020
Un nez « panier de fruits rouges » que j’associe directement au gamay.
En bouche je retrouve ces fruits rouges, l’équilibre est plutôt frais en attaque et milieu de bouche, mais la finale bascule sur un équilibre beaucoup plus solaire, que j’associe plutôt aux vins méditerranéens. Deux options donc : soit c’est un beaujolais d’une année bien chaude, soit c’est un vin du Sud fait comme un beaujolais. C’est l’option 1 qui l’emporte !
Un bien joli vin, que j’encaverai avec plaisir.
Bien +

Vin 10 : Daniel Bouland, Morgon Corcelette 2009
Au nez, on décèle du fruit mûr (framboise, mûre).
En bouche, le profil de ce vin semble plus mûr que le précédent, mais il a aussi gardé beaucoup de fraîcheur. On sent le vin plus mature, plus patiné, des notes de cuir et de sous-bois témoigne d’un âge probablement plus avancé.
Vraiment bien aimé la version de 13 ans également, c’est une cuvée qui vieillit bien !
Très Bien

Un vin servi seul avant d’attaquer le final.
Vin 11 : Jean-Claude Ramonet, Chassagne-Montrachet 2014
Le nez me semble viandeux
La bouche est plutôt fraîche, j’y trouve des notes d’évolution de type sous-bois, cave, champignon, mais ça reste une évolution maîtrisée.
Beaucoup d’élégance dans ce vin. J’hésite entre un pinot et une syrah d’une dizaine d’années.
Très bien +

Une dernière paire de rouge vient conclure le programme

Vin 12 : Le Clos du Caillou, Côtes-du-Rhône rouge Les Quartz 2017
(mon apport)
Le nez est chaleureux, il m’évoque le pain d’épice (pour moi c’est un marqueur récurrent des vins du domaine).
En bouche on a un profil solaire, avec du fruit mûr (cerise, mûre, myrtilles ?), et ces épices qui évoquent le pain d’épice, d’autant que le vin offre une certaine douceur.
Joli vin, mais encore jeune, il manque de finesse.
Bien +

Vin 13 : Clos des Papes, Châteauneuf-du-Pape 2008
Nez beaucoup plus évolué que le précédent, sur le sous-bois
Bouche qui offre beaucoup d’élégance et de complexité.
Profil assez classique pour un chateauneuf sur son plateau de maturité, mais dans un style sans lourdeur aucune. J’ai beaucoup aimé ce vin.
Très Bien + / Excellent -

Bilan beaucoup plus favorable pour les rouges, c’est peut-être mon propre apport qui m’a le plus déçu par rapport à ce que j’en attendais… J’essaierai de faire mieux à la prochaine soirée !

Mathias

Mathias
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: oliv, Olivier Mottard, Jean-Bernard, legui, sideway, Jean-Loup Guerrin, Vaudésir, condorcet, Papé, Frisette, starbuck, leteckel, Kiravi, rafalecjb, Garfield, Ilroulegalet, SG75
07 Nov 2022 22:51 #12

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck