LPV Coteaux de Paris, La Première
Un nouveau groupe c'est toujours une découverte, un inconnu, de nouvelles personnes. Comment seront les personnes d'un point de vue humain, où sera notre/nos QG ? Tant de questions et autant d'interrogations.
Suite à quelques échanges avec Romain (kumquat) et la création d'un groupe WhatsApp, notre nouveau cercle prend forme. On sent l'expérience de certains dont Guillaume (legui) qui prend le rôle de MC et qui a réussi cette mission de main de maître
.
Rendez-vous est donc pris ce mardi 25 octobre au Mamatogo et nous débutons cette première avec 8 membres. Une super ambiance, des bons plats, une superbe ambiance pour cette première. Une découverte de vins mais surtout de personnes qui en amènera d'autres ! Bon suite à l'arrivée de la plupart des personnes, on commence (à raison, ça a fait venir les autres).
Le nez présente une belle complexité et très en rapport avec ce que j'aime en champagne : un nez sur l'oxydatif mais pas trop, mélangé avec des arômes briochés, quelques notes florales, des agrumes. Vraiment charmant.
La bouche abordé une belle acidité en attaque, une mousse fine mais présente, des arômes oxydatifs dès le milieu de bouche mais qui restent frais et déroule une belle longueur. Très belle entrée en matière pour ce
Vin 1: Champagne Vincent Renoir, Millésime 2008 (non à l'aveugle).
Le nez est clairement plus jeune sur ce nouveau vin avec les arômes floraux (fleurs blanches) qui me paraît évident. Un côté élevage est aussi présent mais au départ atténué en me faisant penser à du marshmallow sorti de son paquet. L'aération amènera une plus grande complexité et une certaine pureté soutenue par un élevage un poil plus présent.
La bouche présente une superbe tension des l'attaque et l'acidité sans jamais être agressive porte le vin (dans le bon sens) et la longueur est bonne.
Comparé au précédent, la jeunesse et la vivacité/tension lui donne un côté moins gourmand pour ce
Vin 2 : Champagne Clément Perceval, Les Rouleaux, 2015. Première rencontre avec le domaine, j'aimerais beaucoup regoûter avec quelques années.
Rien qu'au visuel, on a une robe orangée/saumonée laissant le doute sur un vin orange. Le nez est clairement brouillon/nature avec un mélange un peu sueur d'animal, orange confite, une pointe d'amandes. C'est très rock and roll assurément mais ne me déplaît pas. La bouche en revanche semble présenter un problème ou en tout cas un caractère clivant avec une acidité à déchausser la mâchoire, une volatile qui emporte tout sur ce passage et qui ne laisse pas grand chose. Bref, pas une expérience très agréable pour ce
Vin 3 : Domaine de la Tournelle, Ambre de Savagnin, xxxx. Je suis fan pourtant de la plupart des blancs du domaine.
Le nez de ce nouveau vin est sur l'allumette et le citron grillé. C'est sympa dans un côté Beaunois qui disparaît à l"aération pour laisser la place à un chardo plus classique. La bouche est bien faite, une belle acidité en attaque, sur les agrumes frais. Le milieu de bouche amène une petite lourdeur et se termine sur la petite pierre à fusil. Je plaçais ce
Vin 4 : Domaine Clément Lavallée, Chablis, 2020 sur la côte chalonnaise, bref faut que je révise ma géographie. J'ai en tout cas beaucoup aimé.
Le nouveau vin présente un nez que je trouve extrêmement floral avec la violette majoritairement et fait très jeune, presque une odeur de parfum. Très sympa avant que des arômes de citron frais se dévoile. La bouche présente une acidité moyenne, avec un milieu de bouche quelque peu pataud sur ces arômes de fruits frais et une superbe longueur. La sensation en bouche est délicate et laisse une fine trace sur la langue et une superbe longueur. J'aime beaucoup ce Viognier, c'est vraiment ma came que ce
Vin 5 : Domaine de la Taille aux Loups, Montlouis-sur-Loire, Clos Michet, 2018. Bon les joies de l'aveugle, cela reste tout de même une superbe bouteille dont je n'ai pas reconnu l'origine et dont aucune trace d'élevage n'était reconnue.
Le vin suivant présente une robe trouble et le nez part un peu dans tous les sens sur les fruits tropicaux. La bouche est brouillonne, courte, sans longueur. Bref pas un grand souvenir que m'aura laissé ce
Vin 6 : Domaine Étienne Seignovert, Le Murmure de l'eau, 2020.
On revient ensuite sur quelque chose de plus classique avec un vin qui pète le chardonnay bien né et avec l'élevage qui ne se cache pas. On a un léger brûlé agréable, une petite odeur de caoutchouc que j'apprécie et ensuite le citron prend le pas. Belle complexité générale. La bouche n'est pas en reste, extrêmement équilibrée avec une attaque vive couplée à un beau gras et une finale tendue. La longueur est moyenne/longue mais donne envie de se resservir. J'ai beaucoup apprécié ce
Vin 7 : Domaine Hubert Lamy, Saint Aubin 1er cru, Les Frionnes, 2018. C'est très souvent très bon, dommage que les prix soient si élevés pour ce producteur.
La couleur de ce vin est dorée laissant présager une oxydatifs prématurée étant donné que l'apporteur signale qu'il l'a achetée ce jour. Le nez semble le confirmer même si l'on perçoit quelque chose d'agréable avec pèle mêle la cacahouète, une odeur presque de curry et quelques notes de grillées. La bouche présente un certain équilibre mais aucune longueur et une finale cacahouète. Bref sûrement une premox pour ce V
in 8 : Domaine Michel Bouzereau, Meursault, Les Tessons, 2016
On passe au premier rouge et le nez fait très Yop fraise, un peu de cerise puis de la mûre et un côté un peu verdeur qui donne de la complexité (rafle). La bouche présente une belle attaque, une bonne rondeur et une acidité qui soutient le tout sur du fruit pur et très fruits rouges. Belle longueur et un beau vin amené à vieillir un certain temps que ce
Vin 9 : Domaine Daniel Bouland, Morgon, Corcelette Vieilles Vignes, 2020. Hâte de regoûter avec quelques années au compteur.
Le vin suivant présente un nez que j'assimile au café (l'apporteur prévient que le vin n'a pas vu de bois mais cela n'empêche) puis des épices, une belle complexité lié à l'âge et une sensation de maturité. Vraiment le type de nez que j'adore ! La bouche est elle aussi superbe avec une belle matière sur les fruits noirs, aucun creux et une longueur intéressante sur les petites épices. Vraiment un très beau vin que ce
Vin 10 : Domaine Daniel Bouland, Morgon, Corcelette, 2009. Même bouteille que précédemment avec quelques années au compteur, tout ce que j'aurai souhaité sur ce type de vin. Bref, les Beaujolais sont à oublier pour les redécouvrir enchanté.
Oh quel beau nez sur la cerise noire, des arômes de fleurs fanées, quelques notes herbacées et un léger fumé. L'élégance, la délicatesse, la finesse rien qu'au nez bref tout indiqué le Pinot. Pour le coup bonne pioche et je suis tellement subjugué au nez que je dis même côte de Beaune (bon je n'aurais pas l'appellation). La bouche présente un super fruité encore une fois tout en délicatesse, une sensation tactile presque aérienne. Bref, un vrai coup de coeur que ce
Vin 11 : Domaine Ramonet, Chassagne Montrachet, 2014. Je ne connaissais que les blancs et l'on dit autours de la table que l'on vient aux blancs et l'on reste pour les rouges et bien je ne peux que comprendre. Génial !
Le nez du vin suivant fait beaucoup plus sudiste avec du poivre qui est fortement présent dans le verre et des fruits noirs. C'est très agréable même si encore très jeune. La bouche présente une belle acidité sur les fruits noirs en attaque une belle matière et une finale relativement alcooleuse (surtout comparé aux vins précédents). La longueur est bonne et c'est un bon vin meme si jeune que ce
Vin 12 : Le Clos du Caillou, Côtes du Rhone, Quartz, 2017. J'en ai en cave, je vais attendre.
Nous arrivons au dernier vin, mon apport pour ce
Vin 13 : Clos des Papes, Châteauneuf-du-Pape, 2008. Le nez présente encore une fois un nez assez complexe sur la cerise kirtschée, un peu de cuir et de sous-bois. Cela fait assez âgé mais élégant en même temps et une volonté de rester le nez dans le verre. La bouche elle est juste superbe avec un super touché de bouche sur une belle acidité, des fruits noirs, un peu de cerise kirtschée en milieu de bouche, quelques épices en finale avec des tannins ultra fins. Superbe longueur. C'est long, c'est bon, élégant avec une vraie classe. J'adore (même si je ne suis pas très objectif). Ça se boit maintenant et au vu de l'évolution ne gagnera pas forcément à être gardé.
Si je dois faire mon top 3 (exercice au combien difficile ayant fortement apprécié mes deux vins que je retire), je retiendrai :
- Le Lamy très prometteur
- Le Morgon 2009 de Bouland, qu'est ce que j'aime le Beaujolais !
- Le Chassagne de Ramonet, une découverte et l'archétype du Bourgogne rouge que j'aime.
Bref cette première était super sympa, une bonne ambiance, des rires, des discussions
, on commence à se cerner (j'ai compris que legui était un fan de vins natures, ça c'est sa came
).
Rendez-vous est pris pour se refaire ça rapidement. Prochaine soirée : Chenin / Syrah (et oui on reste consensuel) pour nos débuts.
Bonne dégustation,
Matthias