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Quedubon mérite son nom

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Quedubon mérite son nom a été créé par denaire

C’était Noël avant l’heure à Paris avec la visite de notre Santa - que cela faisait sacrément plaisir de revoir après tout ce temps -, l’accueil chaleureux de Pierre (merci !) et la bonne humeur générale. Une longue (23 vins quand même) et belle dégustation où la plupart des vins se sont (très) bien goûtés.

Hop, les CR :

Le premier vin se présente sous une robe or pâle à reflets verts. Joli nez grillé, légèrement beurré, bouche dynamique, citronnée, assez nerveuse mais qui ne manque pas de matière. J’aime bien le style, et c’est parfait pour une entrée en matière. C’était le Bourgogne Côte d’Or Chardonnay 2022 d’Antoine Lepetit de la Bigne.

 

La première bulle présente un nez jeune, charmant, sur la noisette fraîche, les agrumes, floral, c’est beau, très net, délicat. En bouche, une belle acidité, de la rondeur, une bulle un peu vive, beaucoup de fraîcheur. Un Champagne pimpant, à l’aromatique absolument charmante mais sans ostentation. J’aime beaucoup ce style. C’était le Brut réserve de Bérêche & Fils (dégorgement 07/2022, dosage 6 gr/l).

 

Son compère est presque tout l’inverse. La robe est dorée, le nez très expressif mais plus capiteux, avec une aromatique qui fait un peu « Chablis évolué ». La bouche est volumineuse, mûre, la bulle assagie. Très joli également, avec (beaucoup) plus de patine, dans un style généreux et en rondeur. C’était la cuvée Louise 1999 de Pommery.

 

Arrivent trois vins, servis en triplette. Les robes sont d’un beau doré patiné, un peu plus soutenue pour le premier vin que pour les deux suivants. Le premier vin a un nez très expressif, intense, dominé par des notes grillées, pop corn, pierre à fusil. La bouche est ronde, pulpeuse, beurrée, avec là encore des notes grillées et une grande longueur. Le second vin a un nez moins expressif mais aussi plus complexe, il gagne en puissance avec l’aération. La bouche paraît plus droite, avec une acidité vivifiante, il y a à la fois beaucoup de volume et de gras et beaucoup de rectitude. C’est vraiment très bon, et après une certaine aération, c'est peut-être mon préféré des trois. Le troisième paraît plus proche du second que du premier. Pas de pop corn et de pierre à fusil cette fois, l’aromatique porte plus sur les agrumes, le beurre frais, le pain grillé, des notes florales. La bouche paraît la plus tendue des trois, avec une belle acidité citronné. C’est là aussi très long et d’un équilibre irréprochable. Au moment de rendre son verdict, la région ne fait pas beaucoup de doute. Le millésime en revanche était compliqué à trouver, car les trois vins semblent plus jeunes qu’ils ne le sont réellement, et il y a débat sur le village. On était à Meursault, au domaine Ballot Millot, et les trois vins étaient, dans l’ordre, Perrières, Genevrières et Charmes 2008. Magnifique expérience que d'avoir ces trois vins côte à côte et à l'aveugle, merci POP. Une fois le millésime connu, la jeunesse des trois vins paraît bluffante.

 
Pour une fois, c'est presque aussi dur de reconnaître les vins étiquette découverte qu'à l'aveugle

 

Le vin suivant n’est pas l’inverse de la triplette d’avant, même s’il paraît plus jeune. Le nez est élevé mais avec un fruit préservé, la bouche a beaucoup de volume et un équilibre très abouti. C’est long, gras mais pas trop, tenu par une belle trame acide et une amertume sensible. Très beau vin là aussi, qui a peut-être un peu pâti de l’effet de séquence. C’était Vincent Dureuil-Janthial, Rully 1er cru Meix Cadot VV 2014. Une bouteille qui m’est apparue (nettement) plus jeune et plus fraîche que celle bue chez Gui à l’été 2022 (et qui donc venait de la même cave, deux ans après…). C’est compliqué, le vin.

 

Le vin suivant est plus curieux, la robe est foncée, le nez très évolué, avec un côté vieux bois, alcool de prune. La bouche est à l’avenant, elle est assez large mais le vin apparaît fatigué. C’était un Pessac-Léognan, les Plantiers du Haut-Brion 2008.

 

On revient à une certaine continuité avec le vin suivant. Le nez est grillé, un peu fumé, il a aussi des notes de fruits. La bouche est cohérente, elle a une belle acidité citronnée. C’est bon, propre et bien fait. C’était le Bourgogne Aligoté 2018 d’Alexandra Couvreur.

 

On passe aux rouges.

Le premier vin présente une robe relativement claire. Le nez est agréable, fruité, un peu épicé, la bouche est assez pointue, l’acidité est élevée, il y a de petits tanins un peu accrocheurs. C’est bon mais ça manque un peu de gourmandise. C’était Alberto Orte, Escalada do Sil Valdeorras 2017. Impression très différente de celle que m’avait laissé le 2019 goûté il y a un peu plus d’un an , qui avait plus de gourmandise.

 

Deux nouveaux vins arrivent en paire. Le premier a une robe relativement foncée, au nez un joli fruité avec quelques touches épicées. La bouche est serrée, saline, moyennement puissante, avec une aromatique un peu confite. C’est bon. Une fois la chaussette levée, la matière paraît toutefois un peu légère pour le village (même si précisément, c’est un village…). C’était le Vosne-Romanée 2017 du domaine Georges Mugneret-Gibourg.

 

Le second a un nez qui évoque l’orange sanguine, les épices, peut-être un peu de volatile aussi. La bouche est plus fluide, vive, marquée aussi par des notes d’agrumes. Pas mal mais pas non plus super excitant. C’était Les Horées, Côteaux Bourguignons « Mon poulain » 2021.

 

Le suivant a une robe assez claire, évoluée. Le nez est joli, avec une dominante florale, la bouche est déliée, la matière est relativement légère mais très agréable, avec un joli fruit et toujours ces notes florales. C’était le Pommard 1er Les Rugiens 2009 du domaine Joseph Voillot.

 

On change (un peu) de registre avec le vin suivant. La robe est assez claire, le nez est joli, avec là encore une composante florale assez en avant. La bouche est surprenante de vigueur, il y a une sensation tannique impressionnante qui surgit en milieu de bouche, semblant sortie de nulle part. La finale est salivante, l’aromatique agréable, mais c’est surtout ce serrage de vis tanique qui marque la bouche. Encore plus étonnant quand on connaît son âge, car c’était le Volnay 1er cru Taillepieds 1997 du domaine Hubert de Montille – il fait clairement beaucoup plus jeune que cela. Très heureux d’avoir goûté ce vin, même si on aurait aimé un peu de politesse des tanins, à la fois car c’est une sorte de curiosité œnologique (j’ai pensé à Lafarge, mais c’est le seul que j’aie goûté dans ce registre) mais aussi parce qu’il convoque d’heureux souvenirs : c’est donc ça Les Taillepieds qu’évoquait Hubert de Montille dans Mondovino 😊.

 

Le vin suivant, toujours à la robe claire et assez évoluée. Le nez est plus discret. La bouche est acide, limite acerbe. A ce stade de la dégustation, c’est un peu raide. C’était le Pernand-Vergelesses 1er cru Les Vergelesses du domaine Chandon de Briailles 1996.

 

Le vin d’après offre un contraste presque total avec le Pernand. Le nez est plus mûr, fruité, doucement épicé, mais c’est surtout la bouche est qui superbe, voluptueuse, la texture est douce, les tanins caressants, c’est long, pulpeux, fruité et frais, vraiment délicieux, avec un équilibre irréprochable qui mêle intensité et légèreté. J’étais persuadé d’être face à un grand pinot (en même temps, après une petite série, il finit par y avoir une forme de biais cognitif), c’était en fait Beaucastel 1990. Superbe.

 

Le vin suivant a une robe plus foncée. Le nez est plus costaud, il mêle des notes de fruits noirs très mûrs, un petit côté mentholé et épicé. Il est assez expressif mais pas tout à fait épanoui. La bouche est équilibrée, il y a une certaine acidité, c’est droit, il y a une foultitude de petits tanins qui serrent un peu. Joli vin bien qu’un peu en demi-teinte, encore un peu de garde ne devrait pas lui faire de mal. C’était Mas Jullien 2007.

 

Et c’est reparti pour une série de blancs.

La robe est d’un doré soutenu. Le nez est très expressif, dominé par des notes de framboise (plus précisément, l’odeur que dégage la casserole de framboises en train de cuire, qui est une odeur que j’adore), et au second plan des arômes de coing et de truffe. La bouche est riche, rien de saturant mais le sucre est encore sensible, heureusement une belle acidité vient équilibrer le tout. Un vin dont j’aime beaucoup l’aromatique (assez originale, y compris dans cette cuvée et ce domaine, je ne connais pas d’autre millésime comme celui-là, de ma modeste expérience du domaine) et qui est toujours très en forme. C’était le Vouvray demi-sec 2008 du domaine du Clos Naudin.

 

Le second vin a aussi une robe assez soutenue. Le nez est riche, on y distingue des notes de pêche, d’abricot mais aussi d’agrumes confits et d’herbes fraîches. La bouche est ample, ronde, assez puissante, on n’est pas du tout dans le tranchant du cépage. Un bon vin que ce Heymann-Löwenstein, Hatzenport Kirchberg Riesling 2003.

 

La robe est soutenue mais pas trop, le nez est joli, classique (fénugrec, noisette, pomme, épices), la bouche est toute en douceur, avec un beau volume et une acidité tempérée, rien de démonstratif, le style est plutôt en finesse et en rondeur, sans acidité ou alcool excessif, alors même que le vin est relativement jeune. Très belle longueur, et il fait évidemment parfaitement le boulot sur le plateau de fromages. Très beau vin. C’était le domaine des Marnes blanches, Côtes du Jura Vin jaune 2012.

 

Là, il faut avouer que c’est le moment de la dégustation où les souvenirs se font un peu moins précis (va comprendre), et ce ne sont pas mes notes qui vont m’aider (j’ai juste noté « crème au café », et je ne sais même plus sur lequel ). Les commentaires qui suivent seront donc un peu laconiques.

D'une mémoire chancelante donc, le Oberemmeler Hütte Riesling Spätlese 2011 de von Hövel était un joli vin, à l’aromatique plus classique et plus fraîche que le Heymann-Löwenstein dégusté un peu avant.

 

La cuvée Frédéric Emile Vendanges tardives 2001 de Trimbach, à l’inverse, était assez évoluée (plus que prévu), d’où l’ouverture du Coteaux du Layon Sélection de Grains nobles 2010 de Philippe et Catherine Delesvaux, que je suis infoutu de décrire précisément mais qui était un superbe vin, d’un grand équilibre entre richesse et acidité. 

 

 

Merci à tous, et vivement la prochaine !

M.
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08 Sep 2024 23:59 #1

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Réponse de Marc C sur le sujet Quedubon mérite son nom

Très belle soirée effectivement, un grand merci au groupe pour l'invitation, ça m'a fait plaisir de revoir les anciens camarades parisiens et d'en rencontrer de nouveaux ! Quelques impressions de mémoire sur une très belle série de vins :

Bourgogne Côte d’Or Chardonnay 2022 d’Antoine Lepetit de la Bigne : beaucoup aimé, un très joli représentant de la catégorie Bourgogne générique à la fois expressif et équilibré sans boisé trop en avant. Il m'a rappelé le Marthe Henri Boillot bu cet été. 

Brut réserve de Bérêche & Fils : pas de souvenir précis sur celui-ci si ce n'est une bulle un peu trop présente à mon goût. Sensation potentiellement due à son voisin bien plus évolué

Cuvée Louise 1999 de Pommery : très beau champagne évolué, belle complexité au nez, bouche crémeuse, très bon

Domaine Ballot Millot Perrières, Genevrières et Charmes 2008 : belle confrontation entre trois beaux meursault ne pleine forme (ce qui n'est pas rien pour des 2008 vu le nombre d'accidents sur ce millésime, spécial dédicace aux Tessons de P. Morey), j'ai bien aimé la puissance et l'impact du Perrières. Le Genevrières jouait sur l'élégance discrète et au final un peu mois séduit par le Charmes dont la personnalité m'a moins parlé. 

 Vincent Dureuil-Janthial, Rully 1er cru Meix Cadot VV 2014 : solide mais pas emballant (la bouche m'a paru manquer de fil conducteur) il a sans doute un peu souffert de passer après la triplette précédente. 

Pessac-Léognan, les Plantiers du Haut-Brion 2008. J'étais plein sud sur ce vin qui paraissait effectivement un peu fatigué

Bourgogne Aligoté 2018 d’Alexandra Couvreur. Joli aligoté (bel équilibre matière acidité) que j'ai eu un peu de mal à placer (j'étais sur du Roussillon type Llum). 

Alberto Orte, Escalada do Sil Valdeorras 2017. Pas accroché plus que ça sur ce vin qui présenté un joli nez mais une bouche bizarrement construite (même sensation que Mathieu)

Vosne-Romanée 2017 du domaine Georges Mugneret-Gibourg. pas de souvenir précis au-delà d'une bouche très très serrée. Clairement il ne se présentait pas au mieux

Les Horées, Côteaux Bourguignons « Mon poulain » 2021. Belle aromatique sur les agrumes, boche un peu vive et d'un équilibre moins abouti que le 2022 bu récemment mais j'ai bien apprécié, je serai plus positif que Mathieu pour le coup. 

Pommard 1er Les Rugiens 2009 du domaine Joseph Voillot. Pas de souvenir pour le coup 

Volnay 1er cru Taillepieds 1997 du domaine Hubert de Montille. L'aromatique un peu éteinte moins emballante que sa soeur bue il y quelques temps. La bouche similaire avec ses qualité et ses défauts : de la matière, ça attaque bien mais la finale est dévorée par une grosse charge tannique. En dégustation pure c'est raide de chez raide ! Prévoir un bouguignon pour tamponner tout ça !

Pernand-Vergelesses 1er cru Les Vergelesses du domaine Chandon de Briailles 1996. Un pinot 96 très pinot 96, pour amateurs d'acidité tranchante!

Beaucastel 1990. Le rouge est sans doute le vin de la soirée pour moi. C'est parfaitement à point avec de la complexité, une présence en bouche mêlant élégance et puissance avec un grain ultra soyeux. Top !

Mas Juliien 2007. Lourde tâche de passer après le Beaucastel 90 et là il faut reconnaître que la barre était trop haute avec un vin qui faisait encore très jeune et pas prêt. A revoir. 

Au-delà de Mas Jullien les souvenirs sont vraiment trop épars... Merci encore pour l'accueil !

Marc
 
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10 Sep 2024 22:58 #2

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Réponse de POP sur le sujet Quedubon mérite son nom

Bonjour, 
Notes un peu lapidaires cette fois ci pour essayer de faire le CR plus vite. C'est raté pour la vitesse de rédaction mais c'était pour la bonne cause (vendanges oblige)...Apero :

Bourgogne Côte d’Or Chardonnay 2022 d’Antoine Lepetit de la Bigne : Joli chardonnay équilibré, déjà prêt à boire et qui pourra tenir quelques années. Très bien.

Bulles :

Brut réserve de Bérêche & Fils : Champagne dans un style crémeux de demi corps, aromatique sur les agrumes. La bulle est un peu trop présente, limite piquante. La matière est plutôt délicate derrière ça. C’est quand même assez dosé (brut).Très bien

Cuvée Louise 1999 de Pommery : Gros corps, très gras, bulle fine, vin à maturité, très long et complexe. Légère amertume qui laisse penser que ce n’est pas très dosé. Excellent.

Blancs :

Domaine Ballot Millot Perrières, Genevrières et Charmes 2008 :  Meursault Charmes était le plus ouvert et accessible, et rond. Genevrières s’exprime plus sur l’élégance, mais il faut un peu aller le chercher. Perrières parrait encore jeune et marqué par un côté pierreux qui a déstabilisé à l’aveugle totale mes petits camarades. Les 3 vins sont encore très jeunes et peuvent encore attendre même si pas certain qu’elle vont encore y gagner.

 Vincent Dureuil-Janthial, Rully 1er cru Meix Cadot VV 2014 : J’ai trouvé ce vin élevé, exhubérant. C’est bon mais passe après les 3 montres. Mérite d’être attendu.

Pessac-Léognan, les Plantiers du Haut-Brion 2008. C’est pas déjà l’heure des oxydatifs. Ce vin est passé, assez court.

Bourgogne Aligoté 2018 d’Alexandra Couvreur. Nez fin et complexe, corps moyen, assez long. Très bien pour un aligoté

Rouges :

Alberto Orte, Escalada do Sil Valdeorras 2017. Bouche qui semble marqué par la macération carbonique, pas de notes d’élevage bois. C’est bien sans plus car température de service trop fraiche.

Vosne-Romanée 2017 du domaine Georges Mugneret-Gibourg. : Très fruit à l’alcool comme aromatique, assez peu convainquant en l’état. C’était peut être une phase de fermeture mais je reste interrogatif sur la capacité de garde de cette bouteille. A revoir

Les Horées, Côteaux Bourguignons « Mon poulain » 2021. Un peu de volatile et un côté fruité plus agrumes que fruits rouges. Bien mais plus large que long

Pommard 1er Les Rugiens 2009 du domaine Joseph Voillot. Nez et bouche un peu chaude, pas grand-chose de marquant sur ce vin, qui est juste bien.

Volnay 1er cru Taillepieds 1997 du domaine Hubert de Montille. Ce pommard a encore une grosse charge tannique mais une très grande classe.

Pernand-Vergelesses 1er cru Les Vergelesses du domaine Chandon de Briailles 1996. Un peu passé en terme d’aromatique et de corps. A boire car ne gagnera pas à être gardé. Bien

Beaucastel 1990. Très beau chateauneuf du Pape qui passe presque pour un Pinot (avec un peu plus d’alcool toutefois. Excellent

Mas Jullien 2007. Très jeune et pas prêt. Bien - 

Demi Sucres :

Vouvray demi-sec 2008 du domaine du Clos Naudin : nez de framboise assez surprenant, bel équilibre qui supporte bien son sucre et qui en a encore sous la pédale. TBHeymann-Löwenstein, Hatzenport Kirchberg Riesling 2003 : plus rond dans un style demi sec à doux. Bien mais moins convaincu.

Oxydatifs :

Domaine des Marnes blanches, Côtes du Jura Vin jaune 2012 : Très bon jaune que j’ai trouvé plutôt consensuel. TB

Sucres :

Oberemmeler Hütte Riesling Spätlese 2011 de von Hövel : Très bien et plus en phase avec ce que j’attends d’un Riesling

Cuvée Frédéric Emile Vendanges tardives 2001 de Trimbach : Passé (aromatique éteinte) 

Coteaux du Layon Sélection de Grains nobles 2010 de Philippe et Catherine Delesvaux : Excellent superbe équilibre entre sucre et acidité haute. Très long. Le sucre de la soirée.
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23 Sep 2024 23:16 #3

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Réponse de Martinez sur le sujet Quedubon mérite son nom

Sur le Mas Julien, j'ai écrit ceci en 2013 :
Pour rebondir sur le 2007, je l'ai bu à la volée il y a peu, j'ai été sidéré par son équilibre. Je pense qu'il est parti pour 30 ans.

Plus que 13 ans et c'est bon !
24 Sep 2024 09:36 #4

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Réponse de Jl75 sur le sujet Quedubon mérite son nom

Hop hop hop avec du retard et d'autres CR à venir 

Apero :

Bourgogne Côte d’Or Chardonnay 2022 d’Antoine Lepetit de la Bigne : Joli nez pierre à fusil. Bouche à l'avenant c'est assez mûr, pas hyper long mais bien fait.

Bulles :

Brut réserve de Bérêche & Fils : Nez de jeune champagne sur les agrumes, pas de note patissière. Bulle bien trop présente pour moi malgré une jolie matière. 

Cuvée Louise 1999 de Pommery : Nez sur les sous bois, les fruits jaunes,un peu de miel. J'aime beaucoup. Très grosse matière avec de fins amers qui allongent la finale. Très beau mais en dessous du 98 bu il y a un an.
Blancs :

Domaine Ballot Millot Perrières, Genevrières et Charmes 2008 : Meursault charmes a un côté "joufflu". C'est bon mais un peu simple en l'état et je suis dubitatif sur une garde supplémentaire. Manque un peu de complexité de longueur.. 
Genevrière superbe, nez plus sur la tetenue, belle matière, équilibre très classe. J'ai adoré
Perrière plus minéral et austère. J'étais en aveugle juste sur le millésime donc dur de ne pas être influencé. Mais cela donnait l'impression d'un vin encore un peu cadenassé mais la matière me laisse à penser que ce ne sera jamais à son apogée...

 Vincent Dureuil-Janthial, Rully 1er cru Meix Cadot VV 2014 : Nez caricatural sur un grillé trop présent. En bouche gros volume mais fait un peu pataud après la triplette précédente. Juste bien

Pessac-Léognan, les Plantiers du Haut-Brion 2008. Mort

Bourgogne Aligoté 2018 d’Alexandra Couvreur. Je me souviens de m'être dit chouette vin et assez long. On note quand même le côté creux en milieu de bouche. Pas mal du tout

Rouges :

Alberto Orte, Escalada do Sil Valdeorras 2017. Une carbo qui à mon sens gomme tout marqueur du vin. C'est certes bien fait mais cela pourrait être tout et son contraire..

Vosne-Romanée 2017 du domaine Georges Mugneret-Gibourg. : Nez kirsché. C'est joli mais semble un peu chaud. En bouche c'est fermé à double tour mais l'équilibre semble là. La matière par contre semble très légère. Bof

Les Horées, Côteaux Bourguignons « Mon poulain » 2021. Panier de fruits rouges. Grosse volatile (à la limite des seuils à mon avis). C'est juteux mais court. Aux prix domaines je suis perplexe mais alors en seconde main...

Pommard 1er Les Rugiens 2009 du domaine Joseph Voillot. Ha ça pinote mais j'ai une impression de chaud. C'est bon mais la sensation alcooleuse me gêne. Joli vin néanmoins

Volnay 1er cru Taillepieds 1997 du domaine Hubert de Montille. Joli nez sur le pinot bien fait. C'est floral ça donne envie. Attaque vive mais dès le milieu de bouche c'est serré, charge massive de tanins. Pas de plaisir pour moi. 

Pernand-Vergelesses 1er cru Les Vergelesses du domaine Chandon de Briailles 1996. Aromatique discrète tant en bouche qu'au nez. LPus de matière juste une acidité mordante. Bof 

Beaucastel 1990. Très beau chateauneuf du Pape Nez qui pinote délicieusement. Bouche souple , grosse matière. Excellent si ce n'est une bouche un peu chaude. 

Mas Jullien 2007. Nez ultra puissant entre les fruits cuits et les épices. Je transpire déjà. En bouche énorme matière qui emporte tout sur son passage. Ultra tannique.  Impossible pour moi

Demi Sucres :

Vouvray demi-sec 2008 du domaine du Clos Naudin : Mathieu nous aiguille sur la framboise, et une fois dit je ne sens plus que ça . Très étonnant et agréable. Sucre assez haut mais bien équilibré par l'acidité. Chouette vin

TBHeymann-Löwenstein, Hatzenport Kirchberg Riesling 2003 : Aucun souvenir

Oxydatifs :

Domaine des Marnes blanches, Côtes du Jura Vin jaune 2012 : Je me souviens m'être dit très bon jeune passe partout. Désolé pour les souvenirs lacunaires, mais cela traduit une très bonne soirée !

Sucres :

Oberemmeler Hütte Riesling Spätlese 2011 de von Hövel : Aucun souvenir bis

Cuvée Frédéric Emile Vendanges tardives 2001 de Trimbach : KO : plus rien

Coteaux du Layon Sélection de Grains nobles 2010 de Philippe et Catherine Delesvaux : Belle aromatique mais cent fois trop sucré pour moi. L'impression de boire du miel liquide. Lourd

Merci les copains à la prochaine

Merci de m'avoir lu

J
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24 Sep 2024 14:19 #5

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck