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Comment expliquer qu'il y ait suffisamment de levures dans des chais ultra-propres ? Enzo ? Oliv ? Vous vous souvenez de notre rencontre chez DAGUENEAU ? On aurait lapé un Silex par terre...
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Eric B écrit: Donc si je comprends bien l'idée est ici de dire que les vins "natures", contrairement à l'idée reçue, n'expriment pas réellement le terroir, et que le risque est de se retrouver avec une uniformisation de vins imbuvables car vendus comme "nature". Sans être un grand fan ni défenseur des vins natures, il me semble qu'on trouve tout de même des vins très différents d'un vigneron à l'autre non? Mais si le terroir s'exprime par ce biais, comment peut-on continuer à parler de terroir ?
Je ne crois qu'il a été écrit que tous les vins "nature" étaient à mettre dans le même panier. Ceux qui posent problème sont ceux où le process impacte tellement le vin que la seule chose que tu puisses déduire lorsque tu les dégustes, c'est que ce sont des "vins nature". Il y a clairement un marché pour ces vins-là – leurs thuriféraires estiment d'ailleurs que quand ça ne goûte pas "nature", c'est du trafiqué – mais qu'on ne parle pas de vins de terroirs car ils ne les reflètent en rien.
De plus, si le terroir ne s'exprime pas naturellement, comment s'exprime t-il? Par l'ajout d'intrant (ou de levure si j'ai bien compris ce que j'ai lu au-dessus) ?
Il n'est pas écrit non plus que l'ajout d'intrants est une condition sine qua non à la production de vins de terroir. Le problème est marqué en toute lettres : c'est "la démission face à des altérations oenologiques et le laisser faire d'une pensée magique qui mène à la banalisation." Nombre de grands vins sont produits avec des levures indigènes et juste un peu de soufre (voire pas). Mais ils ont aussi fait l'objet d'une attention méticuleuse à tous les stades, de la vigne à la bouteille, en ne se contentant pas de faire confiance à la mère nature (c'est le cas de le dire )
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Je n'ai pas cette lecture là. Au contraire Jérôme a écrit :Et d'après ce que dit Jérôme le terroir n'a qu'une influence relative sur le goût du vin.
mais savoir en quoi un sol de sable confère plus de vivacité, en quoi un terroir chaud va donner des finales salines, savoir en quoi un sol marneux donne des vins tendus, un sol gréseux des vins plus légers et élégants, pourquoi la présence d'un bois en haut d'une vigne à une importance considérable sur le raisin et le vin qui y est produit :voilà bien des pistes et des champs d'investigations pour la science si on consent à partir du principe que c'est ça le plus important.
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E-mane écrit: mais après,.. les levures du chai viennent d'où, sinon des vignes ?
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Et bien moi, je te prouve le contraire :enzo daviolo écrit: oui Vincent, aucune chance que tu démarres une FA avec une cave stérile ou désinfectée.
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Jérôme Pérez écrit: Luc, pour soutenir que les notes de coquilles d'huîtres pourraient bien venir des sulfites plus que du kimmeridgien, il faudrait expliquer pourquoi ces notes se trouvent plus à Chablis que partout ailleurs où l'on fait aussi du Chardonnay et du coup expliquer que les vignerons de chablis auraient la main plus lourde qu'ailleurs. Je te laisse te débrouiller avec ça.
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ClémentQ écrit: Une explication pourrait être que le boisé atténue la perception de la coquille d'huître. Il serait intéressant de voir si vous percevez aussi ce goût de coquille d'huître sur des chablis boisés.
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Cela étant dit, une coquille d'huitre, je ne vois pas très bien ce que ça sent.
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il y a les mêmes en muscadet et on ne parle pas de coquille d'huitre.
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oliv écrit: On peut bien entendu remettre en cause les limites de validité de l'expression des perceptions.
Mais sans la constitution d'une forme de langage commun qui permet l'échange autour du vin et qui me semble constituer l'effort collectivement réalisé sur ce forum chaque jour, que cette expression dans ses modalités soit totalement valide scientifiquement ou non, parler du vin va vite se résumer à la novlangue facedeboucienne : une photo et un pouce levé ou baissé.
Pas sûr qu'on ait à y gagner.
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