En 1989, il était chez Albin Michel. Et moi, je ne lisais pas LPV.
J'ai pas racheté depuis... et je lis LPV.

Christian winaddict33

Tu oublis de préciser que, toi, tu es publié chez LPV...

Nidal H écrit: Tu oublies de préciser que, toi, tu es publié chez LPV...

Publié OUI, mais je ne touche rien , juste quelques recontres...
Alors que lui, je pense qu'il touche sur plusieurs tableaux : le bouquin, la revue, les boutiques et je connais surement pas tout....

Encephalogramme plat comme qui dirait... Tout juste un peu de fruits en milieu de bouche sinon quelle platitude

Je n'en avais qu'une et c'est tant mieux

Olivier

J'ouvre dimanche un 1999. Je vous tiens au jus.

Je remarque avec amusement que si vous dites presque tous que ce vin est mauvais, à l'exception du 1999 et du 2000, vous semblez tous en avoir dans votre cave! Ce sont des bouteilles que vous avez reçues??

Bon, blague à part, la question que je me pose est la suivante: même si ce cru ne mérite pas son classement, est-il intéressant d'un point de vue du rapport qualité/prix?

Au plaisir de vous lire,

JC

disons que pour la quinzaine d'euros auxquels il est souvent vendu (parfois moins) on trouve beaucoup mieux, même en restant en gironde
-D

C'est aussi mon impression, à la lecture des commentaires. Je connais effectivement de nombreux vins à moins de 15 EUR qui me procurent beaucoup de plaisir, cela dit, je n'en connais aucun en Pauillac.

Quelqu'un pourrait-il me conseiller un Pauillac "bon-marché" (disons moins de 20 EUR) qui offre du plaisir et une bonne image de la typicité d'un Pauillac?

Merci

JC

ps. avez vous remarqué que Jancis Robinson lui met 17 en 2005? Elle le note significativement mieux que la plupart des autres dégustateurs. qu'en pensez-vous? quelqu'un à goûté le 2005?

Merci

JC

Quelqu'un pourrait-il me conseiller un Pauillac "bon-marché" (disons moins de 20 EUR) qui offre du plaisir et une bonne image de la typicité d'un Pauillac?

J'ai bu mercredi au restaurant un verre de Rose Pauillac 2005. Assez sympa, dans un style plutôt souple. Mais tout ce qu'il y a de buvable. Alors que le Croizet Bages 2001 que j'ai pu goûter était d'une acidité insoutenable! Ca a fini à l'évier...

De là à dire que la Rose Pauillac est un Pauillac type, je n'irais pas jusque là... Peut-être plutôt partir sur des vins genre Lacoste Borie?

JC essaye Haut de la Bécade 2005, c'est le vin de la présidente de la cave coopérative de pauillac (rose pauillac).
C'est assès typé pauillac et c'est pas cher. De mémoire 9€ TTC en primeur.
C'est un vin qui se boit déjà très bien.

merci pour les conseils. reste plus qu'à trouver ces vins en Belgique...

A+

JC

Dégusté sur le salon des vignerons indépendants.

J'ai été surpris par sa puissance, sans doute le Croizet-Bages le plus puissant qu'il m'ait été donné de goûter.

Un vin bien construit, très typé Pauillac, avec malheureusement un déficit en je ne sais quoi, qui ne m'a pas plût (je m'attendais à autre chose quant à la matière).
J'ai trouvé que le vin était bon, mais ce n'est pas ce que j'attends d'un Pauillac. J'aurais pensé à l'aveugle à un Château Pedesclaux.
Autre vin dégusté sur le même stand : Rauzan-Gassie 2005 (lui par contre s'est révélé au niveau de mes attentes)

ma note : 13/20

Cordialement,

Jean-Aubert

Salut Jean-Aubert,

cela m'intéresserait d'avoir ton commentaire plus détaillé sur Rauzan-Gassies 2005, car j'en ai acheté un peu en primeur, sur base des commentaires favorables de la critique et de mon expérience plutôt positive sur le 2001.

Merci

Jean-Christophe

Ah le fameux Croizet-Bages tant décrié !

Pour la peine j'ai goûté le 2001 obtenu à prix très doux pour un Pauillac.

Robe: couleur rubis sombre
Nez: très beau bouquet. 1er apport mentholé, puis viennent les fruits noirs réglisses et le bois.
Bouche: corsé sur les tanins, fruité et charpenté. Long en bouche mais finale désagréable sur une note trop acide.

Si Robert Parker lui met 78, Patrick Dussert-Gerber le classe 6ème en Médoc. Je rejoins PDG sur le fait que le vin est très typé Pauillac avec ce mélange détonnant de fruit et de corsé. Par contre, même si le domaine est en progression, je ne vois pas comment l'on pourrait le classer aussi bien en rapport avec d'autres crus, même par son rapport qualité/prix. Je me vois mal le sortir lors d'un repas de peur que l'acidité 'étouffe' le plat.

Ceci dit, je relativise ce compte-rendu par la jeunesse de la bouteille. Je pense que quelques années de garde l'adoucirait.

Yannick

Le jour our PDG pourra etre considere comme une reference solide n'est, semble-t-il, pas encore arrive.

www.lapassionduvin.c...

Croizet-Bages 2001

Oui, j'avais aussi 3 bouteilles en cave, acheté en GS, à € 16,80 l'unité. Invités par des voisins à partager un plat rustique, du 'mou' et du coeur de boeuf marinés, servis avec des 'spaetzle' maison, nous avons ouvert ce Pauillac si dénigré...

Dans une ambiance familiale et conviviale, loin des rituels de dégustation , cette bouteille a plu à tout le monde: des fruits rouges, des épices, une structure tannique sage et une puissance suffisante pour accompagner cette marinade.

Tout compte fait, j'en ferai peut-être mon GC de tous les jours...

Château Croizet-Bages 2003

Un très bel hymne à la verdeur, à l'acidité et à la fluidité, preuve éclatante qu'il était possible d'éviter de singer la vulgarité sudiste dans ce millésime pourtant caniculaire. Un vin d'un autre temps, loin des dérives mondovino-rollandesques si justement dénoncées, loin du trop facile plaisir fruité recherché par la génération Coca-Cola, qui nous offre au contraire toute la complexité des herbes les plus nobles, afin d'accompagner aussi dignement que possible un des beaux fleurons de la haute gastronomie française, j'ai nommé la salade mixte.
Un grand coup de chapeau à Mr Croizet et à son acolyte Mr Bages pour avoir su extirper d'une aussi belle manière la substantifique moelle du noble terroir pauillacais.
Un remerciement tout particulier également à ce grand homme du vin, parfois injustement décrié, qu'est Patrick Dussert-Gerbert, sans qui notre hôte n'aurait sans doute pas eu la brillante idée de partager avec nous ce nectar méritoirement classé en 1855, en m'évitant la suprême humiliation d'ouvrir ce petit vin du Languedoc que j'avais apporté par mégarde.

Luc

La quintessence de l'humour belge

en effet, ça donne presque envie d'ouvrir un Croizet-Bages, histoire de rigoler un peu

Yves Zermatten

la salade mixte, excellent!!!!X(

Comme quoi Robert "la vie est trop courte pour boire du Croizet-Bages" Parker n'a pas toujours tort ...

Ceci dit, je n'en ai jamais bu..:)o

Laurent
qui termine un fond de Planquette 04, ils ne m'ont rien laissé cette fois

Je demande très solennellement que LUC JAVAUX Soit exclu de LPV pour avoir consommé du Croizet Bages ou condamné par mesure de clémence à ne plus boire que du Croizet Bages,fini le Clos de Tart ,LUC.
Critique, décidément clément et magnanime ce soir.
Amicalement à toi Luc,mais bon du Croizet Bages,quand même,je sais bien que c'est la crise,mais enfin un peu de dignité tout de même,il y a encore des français qui sont prêts à t'ouvrir leur cave!

Maxime du jour :
Après ce lynchage, il faut tourner la Bages et ouvrir un Lynch-Bages.

Moi, je mets 1,45/20 au vin et 18,55/20 au compte-rendu.

Jmm

Curieux cette "mode" du Croizet Bages le 4 octobre !

Figurez-vous que j'ai également ouvert un 98 hier soir...

Vougeot

Curieux cette "mode" du Croizet Bages le 4 octobre !

Oui, car c'est en général un vin qu'on boit le 11 septembre;)

Et qu'est-il resté du 11 septembre, Raymond ?

Vougeot

Le vide, Raymond !

[size=x-large]LE VIDE ![/size]

Dans le sens commun, lorsque l'on dit qu'un contenant est vide, il est en fait rempli d'air. Un verre vide, une bouteille vide, un carton vide… contiennent en fait environ 2·1015 molécules par millimètre cube. Un vide très poussé, comme ce Croizet Bages 1998, laisse encore plusieurs millions de molécules par millimètre cube (en cherchant bien...)

En philosophie :
La notion de vide est intimement liée à la notion d'être. Or, Croizet Bages 98 n'est pas puisque le vide est l'absence de matière, l'absence d'être, ce que confirme l'impression générale laissée par cette bouteille.

Mais peut-on parler du vide comme d'une entité en soi, ou uniquement comme une absence ? Parménide disait « l'être est, le non-être n'est pas » ; le vide était pour lui un non-être, et ne pouvait donc exister. Or, Croizet Bages existe bien, puisque j'en ai acheté et même tenté d'en boire !

Leucippe et Démocrite, contre Parménide, admirent l'existence du vide après avoir bu un Croizet-Bages et en firent avec l'atome le principe de toute chose. Le vide, lieu dépourvu de matière, a donc reçu une certaine forme d'être et devint le doublet indispensable et inséparable de l'être. “Une chose est sûre, c'est que Croizet Bages ne sera jamais notre doublet” devaient-ils déclarer après avoir jeté le contenu de la bouteille dans l'évier.

Aristote, dans sa Physique, au livre IV, nie l'existence du vide (c'était avant que Croizet Bages ne rentre dans le classement de 1855) et affirme son incompatibilité avec le mouvement. C'est une conception de l'univers comme d'un "espace clos", organisé, ordonné et harmonique, bref tout le contraire de cette bouteille.

La découverte, ou plutôt l'admission du vide dans la nature, est une étape décisive de l'histoire des sciences, la polémique agita fortement les milieux savants durant la révolution scientifique du XVIIe siècle.

Ainsi, lorsqu'un Européen voit un verre de Croizet Bages 1998, il voit d'abord la matière, sa forme et un éventuel potentiel ; un taoïste y verrait d'abord le vide qui le rend utile (qui permet d'être rempli), ce qui prouve que les asiatiques sont beaucoup plus sensés qu'on ne pourrait le penser !

Le vide taoïste est conçu comme un potentiel, quelque chose qui attend d'être rempli et, par extension, d'être réalisé : c'est l'esprit vide de pensée dans lequel peuvent naître les idées, c'est le blanc de la feuille qui attend d'être dessiné.

Ouaip... Bin mettez le meilleur des poètes devant une feuille blanche et un verre de Croizet Bages, vous verrez : on en revient au vide !

Dans le bouddhisme, le vide désigne l'absence de nature propre de toute chose, la vacuité.

Tout est résumé.

Vougeot, qui remercie Wikipedia pour les définitions.

Ouch ,bobo la tête,allez je me ressers un verre.
Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du vin(lol).
j'ai le souvenir lointain d'avoir bu du Croizet Bages 1993 et 1994,pourtant ce sont des millésimes qui sont loin d'avoir une réputation colossale,ils ne m'ont pas laissé un trop mauvais souvenir en fait et j'avais même regretté de ne pas avoir pu acheter du 95 non disponible et remplacé par le 94.
j'ai pu goûter des millésimes plus récents du type année post 2000 et il est vrai que là c'est une tout autre histoire!
Il faut rendre à Croizet Bages ce qui appartient............
Cordialement

et c'était quoi le petit languedoc apporté par mégarde? pas GDP j'espère?

JC

Version longue en complément de mon commentaire sur les millésime 2006

Belle robe très sombre.
Nez florale de fruits noirs et rouge où l'on perçoit quelques très légères notes de vanille et de pivoine.
Un vin que l'on apréciera relativement jeune, la bouche est fraiche, le vin est rond, ample et assez riche et persistant. Une petite note de cèdre et de poivron sur la finale.
Note : 15/20- plutôt pas mal. Il n'était pas ridicule par rapport aux autres "esthètes" présents ce lundi.
Ce cru est en net progression depuis l'année dernière, je l'avais trouvé un peu trop exhubérant, manquant de fruit mais qui était déjà aux antipodes des "fluets" 2002 et 2003, là c'est tout le contraire, et au risque de me faire "Lyncher" : c'est un beau vin.

Si Jean-Philippe Quié me lit d'ici quelques jours, je sais qu'il est à londres aujourd'hui, peut-être nous fera t'il l'honneur de nous apporter quelques précisions sur le travail effectué à la propriété et sur les méthodes qu'il s'est efforcé de mettre en place, et comme Jean-Philippe Quié est habité d'une passion sincère tout comme nous, je penses qu'il mérite à être écouté.
Du long entretien que j'ai pu avoir avec lui je sors conforté dans mes convictions : "le vin va au-delà de la notion de terroir, il est aussi bien-entendu le reflet de la personnalité et de l'approche de ceux qui s'y investissent. Une vigne bien située ne donnera pas forcément de bons vins". L'approche de Jean-philippe Quié est intéressante et mérite aujourd'hui que l'on y prête attention. Il sera d'ailleurs j'espères le bienvenu sur ce forum pour nous en parler.

Cordialement,

Jean-Aubert

Bouteille bue au réveillon de Noël 2008, et qui ne laissera pas un souvenir impérissable... Le nez est faiblard, vaguement épicé et boisé. En bouche, l'équilibre est techniquement correct...mais ça s'arrête là ; au niveau aromatique, c'est le néant. 11/20