Grand Corbin Despagne 2005
Aération 1h




Robe pourpre pas trop sombre sans trace d évolution.
Nez fringant et d une belle fraicheur qui durera tout au long de la dégustation. Le vin n est pas trop lourd, cas assez fréquent dans les St Emilion "moderne", les parfums sont clairement sur le fruit noir profond, de cerise noire et une touche fine de poivre.
Bouche est très belle, malgré des tannins encore un peu accrocheur au début, le jus est onctueux et fin a la fois sans lourdeur. Sapidité expressive sur la mure fraiche, cerise noire, cassis, une touche réglissée. Finale caroubée d une superbe fraicheur.!
Un beau vin qui est a l aube de sa vie, 10 a 15 ans de garde ne lui feront pas peur, et lui apporteront l épanouissement pour qu il devienne magnifique. A conserver en cave !!

Château Grand Corbin Despagne 2011

Ma cave manque de Bordeaux à maturité, aussi, je suis parfois obligé de commetre un infanticide...
Cela a une nouvelle fois été le cas avec cette bouteille.
Le vin a été carafé pendant trois heures.

Robe violette assez foncée.
Au départ, le nez est fermé. Puis, on perçoit quelques notes de fruits noirs.
La bouche n'est pas encore en place. On sent bien que le vin est assez bien fait, la matière est là, mais le bois n'est pas encore bien digeré, et le fruit est en retrait. Les tanins sont encore un poil "durs". Néanmois, cette bouteille devrait bien évoluer dans les prochaines années.
A oublier pour le moment.

Thomas.

Bonjour Ols
Et du 2000 tu en penses quoi si tu l'a bu évidemment?

Pas gouté le 2000, j ai commencé au 2004 !

Et l'accord avec le tournedos, alors ?

Eric,
[size=small]qui suit[/size]

Eric B écrivait:

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> Et l'accord avec le tournedos, alors ?
>
> Eric,
> [size=small]qui suit[/size]

Bien vu Eric !

L'accord était correct, mais comme tu me l'avais dit, ce n'était pas celui du siècle !
Disons qu'à ce stade, le vin était un peu trop "rigide" pour le plat...j'attendrais quelques années avant de récidiver :)o

Thomas.

Château Grand Corbin Despagne 2004

Bouteille ouverte vers 16h pour le repas du soir, conservée au frais vu la température actuelle sur la côte d’azur.

Le vin présente une couleur assez foncée, brillante, tirant légèrement sur le brun avec des reflets tuilés. Le nez sur les fruits, cerise, framboise avec des notes boisées et d’épices.
La bouche est équilibrée sans lourdeur ; des tannins bien fondus sont présents ; l’acidité donne de la fraîcheur ; il n’y a pas une grosse matière mais le vin est d’une belle finesse. Le fruit est moins présent en bouche qu’au nez et la touche boisée soutient la structure aromatique du vin.
Un vin élégant et raffiné. Un bon vin mais sans grand plaisir.

Bien cordialement,

Pierre

Château Grand Corbin-Despagne, Saint-Émilion, 2008

Bouchon comme neuf, juste taché sur le miroir.
Robe grenat pourpre assez claire et bien brillante.
Nez marqué d'un boisé insistant, sur le beurré vanillé et qui fait perdre en naturel d'expression à des senteurs de fruits noirs (mûre) légèrement terreuses.
Confirmation en bouche d'un côté un peu travaillé où une forme de sucrosité (de bois ?) et une matière crémeuse répond à une acidité assez haute dans un ensemble qui ne trouve pas un point d'équilibre parfait malgré un certain charme de fruit.
La garde fondra peut-être l'ensemble mais en l'état, ce côté au boisé un peu bancal ainsi qu'une certaine amertume sur la finale limite vraiment mon plaisir à l'excès.
Assez bien.

Grand Corbin-Despagne, Saint-Emilion GdCru, 2001

Coïncidence, bu ce midi ce même StEm d'un autre millésime (et consulterai le CR précédant plus tard pour ne pas plagier involontairement).

Ouvert trois heures au préalable, sans épaulage ni carafage. Bouchon long avec estampages complets, marqué sur à peine deux millimètres. A l'ouverture puissant nez de fruits rouges confiturés.
Servi à 17° pour accompagner un déjeuner steak de boeuf dans la hampe, au grill, accompagné d'oignons, petits pois, pommes de terre, morilles; chèvre et saint-nectaire; mousse au chocolat.
Robe marron-noire au bord du disque rouge, dense. Nez développant pas mal de chaleur, fruits rouges cuits. En bouche c'est précis et équilibré et plus léger que ce que le nez laisse présager. Fruits rouges en retenue, structurés par mûre et cerise, une acidité bien maîtrisée qui m'évoque aussi la groseille. Bonne intensité. Le bois s'est totalement intégré à la trame du fruit. Très bon vin, avec des tanins patinés mais sans marque d'évolution. Avec de bonnes conditions de conservation comme pour cette bouteille le vin a bien encore une demi décade d'apogée devant lui. Comme beaucoup de Bordeaux, mériterait un plat plus opulent. Pas trop corsé cependant, se boit toujours bien en cette saison estivale.
Pour la vivacité et le rendu de l'acidité c'est affaire de goût mais il est pour moi à son meilleur après une bonne aération et une température de service à 21°, conditions qui font suite au déjeuner en ce début de soirée. Vive la Nation. Bonne fête à tous.

Château Grand Corbin-Despagne, Saint-Émilion, 2008

Bouteille ouverte et terminée difficilement ce soir. Bof bof le vin est ennuyeux à mourir ; les tannins sont polis (manquerait plus qu'ils me manquent de respect !), le boisé est intégré mais le reste est bien faiblard. Une aromatique pauvre sans beaucoup de fruit, une structure insignifiante, pas beaucoup de longueur.

Et ça coûte 25 € !

Château Grand Corbin-Despagne, Saint-Émilion Grand Cru, 1990

Pour un déjeuner côte de bœuf, béarnaise, pommes de terre, champignons, épinards, salade, fromages, noix, chocolat, figue et raisin de table.
La bouteille semble bien conservée, après une hésitation je me décide à ouvrir la bouteille la veille au soir. Le bouchon casse et la section restante tombe dans la bouteille. Je carafe donc le vin mais place un bouchon système pompe à vide, le nez étant très séducteur. Au repas le vin semble un peu fermé dans un premier temps avec une acidité qui s'estompe par la suite avec une aération supplémentaire dans le verre.
Robe rouge ocre bien évoluée mais encore très opaque. Nez assez compoté. En bouche du fruit rouge avec une acidité appuyée qui s'équilibre mieux au fil du repas et des accords avec les plats (la béarnaise est un peu trop puissante pour le sucre du balsamique et les échalotes incorporées à la sauce mais avec les champignons de paris, le neuchâtel, le chocolat et les fruits c'est excellent). Classique, solide, bien agréable. Souple et encore bien consistant, tertiaire tout en finesse même si longueur et puissance restent modestes. Bon vin qui a vieilli bien.
Peut être perd on une partie du fruit charnu en ne buvant pas ce vin immédiatement après l'ouverture mais je crois malgré cela qu'il gagne en équilibre à être significativement aéré. Opération bien fastidieuse et hésitante pour cette fois mais le plaisir est au rendez vous.

Château Grand Corbin-Despagne, Saint-Émilion, 2015

Bu à l'occasion de la dégustation Idealwine au salon de la RVF. La robe est très foncé avec des reflets violacés. Le nez est sur les fruits très murs avec plus un côté Pomerol que Saint Emilion compte tenu de la localisation du terroir. La bouche est fluide et pas si tannique que celà malgré son jeune age. Très bon vin

mgtusi écrit: Château Grand Corbin-Despagne, Saint-Émilion, 2008

Bouteille ouverte et terminée difficilement ce soir. Bof bof le vin est ennuyeux à mourir ; les tannins sont polis (manquerait plus qu'ils me manquent de respect !), le boisé est intégré mais le reste est bien faiblard. Une aromatique pauvre sans beaucoup de fruit, une structure insignifiante, pas beaucoup de longueur.

Et ça coûte 25 € !

Ouvert ce WE et globalement même impression que Michel. Tout ça m'a paru bien faiblard et sans charme. Heureusement c'était la dernière...

Marc

Château Grand Corbin-Despagne – Saint-Emilion Grand cru classé – 2010



Bue lors d'une dégustation éclectique relatée ICI

La robe noire paraît encore bien jeune !
Bien ouvert, le nez combine des arômes de fruits noirs, notamment de cassis bien sûr, de bois précieux et de cuir noble, tirant sur l’animal pour certains. Des touches vanillées et mentholées viennent complexifier l’ensemble.
C’est l’énorme carrure associée à une belle étoffe qui frappe en bouche, avec un fruité encore un peu compact. Des tanins gras et la charge alcoolique (14,5 °, mais pas gênants) vont dans le même sens mais une vivacité bienvenue affine un peu la fin de bouche, allongée par une fraîcheur mentholée. C’est très bon mais cela devrait encore s’améliorer lorsque le milieu de bouche se sera libéré.
Très Bien +

Jean-Loup

Château Grand Corbin-Despagne – Saint-Emilion Grand cru classé – 2005

Nez plein sur les petits fruits noirs confits.
La bouche est puissante, de bonne matière, un peu alcooleuse, sur les fruits noirs légèrement confituré, épicé. Des notes boisés, pas encore intégré mais c'est plaisant dans l'ensemble.
Un vin chaleureux qui manque un peu de finesse.

Dom

Château Grand Corbin-Despagne, Saint-Emilion grand cru 2011

Nez frais et moyennement intense sur les petits fruits noirs, avec des notes de mine de crayon.
La bouche est plaisamment fraiche, avec des tanins accessibles mais serrés et suffisamment de matière.
Finale honorable avec un soupçon de café.

Château Grand Corbin-Despagne, Saint-Emilion 2000

La robe est encore très sombre quelques reflets tuilés.
Le nez est directement très ouvert et très complexe. Le nez est encore sur des arômes secondaires avec de la prune, un peu de mûre, quelques arômes floraux (lys ?). C'est envoûtant et délicieux.
La bouche est d'un équilibre délicieux avec de la rondeur et de la fraîcheur, des arômes délicieusement compotés et une belle longueur (20 caudalies).
Un vin qui fait encore jeune, qui peut encore se garder mais qui est à son apogée. Bordeaux reste quand même une valeur sûre. Très bon vin.
Matthias

Grand Corbin Despagne 2015
Nez : fruits noirs, Tabac, fumé, fond menthol, pointe légèrement pétrole
attaque suave et fondue.le vin est plutôt large, équilibré avec un certain velouté. Les tannins viennent se présenter en masse peu avant la fin de bouche et donnent à la finale ce sentiment d’inachevé et de déception.
13,5 / 14

je me doutais que c'était trop tot
mais parfois j’aimerai quand même prendre plus de plaisir sur un bordeaux jeune et c’est assez frustrant d’en être la sur ce vin de 6ans !

Cdt

Je partage cette frustration. Mais bon, c'est la loi impitoyable du vin et il faut s'y plier sans broncher.

Ceci dit, et y compris sur 2015, il y a quelques beaux châteaux bordelais qui proposent de très belles cuvées accessibles dès leur jeunesse, je pense notamment à Haut-Marbuzet (je me suis régalé sur 2016 et sur 2017), Issan à Margaux ou même Pédesclaux. 

Pour ce dernier j'ai un 2017 en soute que je compte goûter prochainement pour la science, et valider ou non mon hypothèse - j'espère me régaler au passage -, et il paraît que Gloria 2019 est là aussi très accessible, dans le même niveau de prix que ce St Emilion que tu as chroniqué. 

En bref, bien entendu, rien ne vaut d'attendre minimum 10 ans pour un beau Bordeaux (y compris ceux que j'ai cités) mais il y a tout de même des choses d'ores et déjà abordables.

Château Grand Corbin-Despagne - Saint-Emilion Grand Cru, 2011 

Bouchon aux petits oignons, tout juste imbibé sur le disque.

On voit tout de suite à la robe rubis, légèrement scintillante et ample, que l’on va passer un bon moment.

Nez tout de suite causant, bien ouvert et bien en place. Puissant et intense, le nez s’exprime avec des notes de cassis bien présentes - le vin fait encore assez jeune - de cacao, de terre, ainsi que par un côté floral.

Belle bouche, veloutée, puissante et ample.
Finale encore un petit peu dure, mais l’ensemble est vraiment bon.

Garde : belle bouteille, qu'on peut commencer à boire mais qui en a largement encore sous la pédale : la bouteille n'a pas bougé en 2 jours et demi.

Château Grand Corbin-Despagne - Saint-Emilion Grand Cru, 2012

Bouteille débouchée ce soir un délicieux carré de porc.

Nez ouvert pleinement sur les fruits, pas d'arômes tertiaires, le vin est dans une belle phase pour mes goûts. 
Les tannins sont parfaitement polis mais restent présents afin de donner du corps à cette excellente bouteille.

A parfaite maturité pour mon goût (sainte horreur du tertiaire).

St Emilion grand cru, Château grand Corbin Despagne 2012
Robe pourpre assez intense.
Nez ouvert, sur l’eucalyptus, les fruits noirs, et le cuir. Le chocolat apparait au réchauffement.
Attaque ample et fraiche. Belle matière, puissante, ample. Bel équilibre, tanins assez fondus. Retro sur les fruits noirs un peu compotés, le jus de viande et l’eucalyptus.
Finale longue et aromatique.
Bilan : c’est bon, déjà prêt. A mettre à table. 3,5/5

Bibi

Contexte.

Podcast
François Despagne, du château Grand Corbin-Despagne, est l’une des grandes signatures de Saint-Emilion. Il est l’un des premiers à avoir converti son cru classé à la viticulture bio à partir des années 2000.

www.sudouest.fr/giro...

Une dégustation autour d'un bon repas par Manas


Château Grand Corbin-Despagne, Saint-Émilion, 2010

Pour terminer cette dégustation, je voulais proposer un vin de Bordeaux sur une appellation  qui « parle », Saint-Emilion reste tout de même iconique, y compris pour le parfait néophyte. De plus, j’ai choisi cette bouteille pour montrer l’effet du vieillissement sur un vin. Ici nous passons sur un vin d’assemblage : plusieurs cépages sont utilisés pour produire ce vin, et nous irons à la rencontre du Merlot et du cabernet franc, ce dernier étant par ailleurs utilisé pour les vins de la Loire. Ce château travaille très bien et propose des prix très raisonnables. Contrairement aux deux autres secteurs que je connais plutôt bien, je parle peut-être avec moins d'aisance de cette appellation que je déguste moins régulièrement, et que je n'ai encore jamais eu le plaisir de visiter. 

Malheureusement, le vin n’a pas tenu ses promesses. Au Grand Tasting, j’ai superbement bien goûté les 2016, 2018 et 2020 proposés par le domaine, tous étaient parfaitement ouverts, même le 2016. Très beau souvenir d’un 2011 également. J’ai donc ouvert en confiance ce 2010 qui, semble-t-il, reste un 2010… à savoir massif et ici pas tout à fait ouvert, malgré une ouverture de 4h au préalable. Un coup de carafe aurait peut-être pu lui permettre sans doute plus d’expression, me dis-je. Le vin est encore dans son adolescence (ce que j’aime bien normalement) mais dans sa phase plutôt ingrate, avec un nez plutôt moyennement expressif sur les fruits noirs, très typé merlot dans un registre qui me déplaît. La bouche est très ample, plutôt veloutée mais peut-être trop riche voire alcooleuse justement ; l’ensemble gagnerait nettement à se fondre davantage.