Blingblang, tu as commencé fort pour tes deux premiers CR avec Coche et Raveneau !
Bienvenue sur LPV mais une petite présentation sur le fil Présentation des nouveaux et des anciens serait appréciée.

Jean-Loup

Domaine Coche-Dury - Meursault 1er Cru « Cailleret » - 2015

Bouteille ouverte et épaulée le matin pour être bue le midi

Le nez est peu causant au départ mais dans le verre c’est nettement mieux avec un poil d’élevage mais pas du tout gênant:

La bouche est traçante avec de la matière, un fruit assez mûr et une très jolie finale qui se relance sans cesse
Vraiment très bon

Un repas, mes amis ...

Domaine Coche-Dury Bourgogne 2009
Gérard était resté sur le millésime 2009 pour le blanc également et c'est aussi bien ainsi
Un nez qui m'évoque un beau village de Puligny ou un 1er cru de haut de coteau.
C'est un peu floral et la bouche possède une belle matière sans être au niveau des 1ers crus de chez Carillon ou Bouzereau.
Je propose un parcellaire de village ou un 1er cru cru d'altitude de Puligny.
Cette fois je n'ai pas décelé de marqueurs coche-duryen ( tout comme sur le Meursault 2009 bu auprès du clocher)
Le dernier millésime de JF était 2008, ceci explique peut-être cela.
Quoi qu'il en soit le domaine surclasse une nouvelle fois largement son appellation mais à contrario je pense que cette bouteille peut valoir 30 ou 40€.
50 ou 60€ dans un restaurant mais payer plus me semble absurde puisqu' à ce prix on a déjà des beaux 1ers crus chez des vignerons qui savent faire des très bons vins.

Psylo écrit: Domaine Coche-Dury - Meursault - 2016

Bouteille ouverte jeudi soir
Pas réussi à finir mon verre ...

Un côté pas mûr avec des notes de verdeur au nez comme en bouche (je sais pas trop comment expliquer ce nez)

La bouche est acide avec des amers en finale
Un peu de réduction en milieu de bouche et vraiment peu de longueur

En mangeant c’est guère mieux ...
Un loupé ? Je ne sais pas quoi penser...

Même 2 jours après c’etait pas bon.
Dommage car les 2012-2013-2014 et 2015 m’avaient emballés

PS: le bourgogne 2016 bu également jeudi soir était du même genre avec encore moins de longueur ...

Je rebondis sur cette conversation avec un Domaine Coche-Dury - Bourgogne Chardonnay - 2016. Pour tout dire j'avais lu avec intérêt le débat en oct 2018 sur ce millésime semblant moins apprécié dans sa jeunesse on va dire. Ouverture ce soir d'un premier exemplaire de ce millésime pour moi sans avoir ce débat en tête: un nez toujours très (bien) élevé, très peu de fruit, mais surtout une acidité tranchante, pas agréable. Du coup, je me rappelle de cette controverse, et je souscris clairement en l'état à une impression franche de sous maturité, c'est "vert", acide et végétal, à peine camouflé par l'élevage très présent. Moyen.

je souscris clairement en l'état à une impression franche de sous maturité, c'est "vert", acide et végétal, à peine camouflé par l'élevage très présent. Moyen.

Cote iDealwine : 185 €.
C'est le moment de s'en débarrasser...


Luc

Domaine Coche-Dury, Monthélie, 2016

Robe grenat foncé translucide.
Nez sur la cerise, joli, assez pur, avec une expressivité moyenne.
La bouche est très équilibrée, à la fois pleine, fine et élégante. C'est vinifié avec une très belle maîtrise. La longueur n'est pas extraordinaire et c'est moyennement complexe à ce stade. Je ne sais pas ce que ça peut donner en vieillissant, mais à mon goût, c'est très bien comme ça.
Bu au Soufflot à Meursault, je suis très content de mon choix car je n'avais jamais goûté le domaine.
Après, je n'y mettrai pas le prix demandé en seconde main.

Très bien +

Domaine Coche-Dury - Bourgogne Pinot Noir - 2016

Après le blanc, le rouge ! rien à voir en termes de plaisir ! Autant le blanc était acide et peu agréable, autant cette bouteille est une pépite (au prix domaine en tout cas ) Une robe assez claire, un nez que j'aurais plutôt placé en côte de nuits avec la framboise, la rose. En bouche un très beau fruit a nouveau sur la framboise, la cerise et la pivoine, très peu de tanins, c'est assez court mais très plaisant, ce qu'on attend à ce niveau d'appellation. Très bien + , la bouteille est descendue en un temps record !

Bu lors d'une réunion au sommet

Domaine Coche-Dury, Meursault Les Vireuils, 2009



Bobosse
Servi à l'aveugle, j’ai reconnu immédiatement la « patte » du producteur. C’est grillé mais élégant, de beaux amers salivants, déjà ! Grande bouche plutôt puissante, mais pas lourde. Acidité qui allonge et équilibre / affine le vin. Grands amers sur une finale qui tutoie les sommets.
Excellent +

Oliv
Robe jaune paille aux reflets verts.
Nez grillé léger, sur le sésame, un côté végétal (lime) puis des notes florales qui m'évoquent la fleur d'oranger au réchauffement. Le Bobosse hulule au Coche mais je reste impassible.
Ouvert en fin d'après-midi, le vin était marqué d'un perlant à la limite de l'effervescence et il m'a fallu le secouer au moins dix fois en mode podium de F1 pour le calmer !
Très belle attaque de bouche racée, immédiatement mobile malgré une évidente maturité à cœur qui aiguillera rapidement le Président Galinsky vers un millésime solaire. Décidément, c'est qu'ils sont forts, ces Apparatchiks !
L'ensemble est fidèle à ce que je connais du domaine, impeccable de constitution, pas très complexe en l'état mais d'une puissance motrice et d'un impact sur le palais qui transcende son niveau d'appellation et les potentiels excès du millésime.
Finale juteuse et tonique, d'une grande tenue et allonge.
Très bien.
Et aucun risque à attendre encore pour les heureux possesseurs de ce vin en cave.

Galinsky
Une robe jaune dorée – un nez joliment sur le sésame, les fruits blancs, le floral frais et les agrumes bien mûrs – En bouche le vin s’exprime en plusieurs phases, avec une entrée sur les fruits frais, puis un cœur plus mûr et assez rond et une finale qui va venir retendre l’ensemble avec un coté salivant et acidulé – Grand vin, qui est déjà fort plaisant mais qui peut encore se bonifier avec quelques années supplémentaires – TRES BIEN+



Au moment de poster, me remonte avec beaucoup d'émotion la mémoire de celui qui m'avait offert cette bouteille, un de ces fameux jours de pêche à l'étang, une fois son géniteur qui n'arrivait jamais les mains vides remonté dans son Kangoo lourdement lesté d'une nasse pleine pour la pochouse.

Lui qui avait souhaité vivre son dernier voyage sans faire peser aux amis la douleur de lui dire adieu, il avait eu comme la délicatesse d'attendre que je sois au bout du monde pour tirer sa révérence, comme s'il m'exonérait ainsi de la culpabilité de ne pas être là pour cette si dure journée.

Je réalise aujourd'hui que je n'ai jamais su le jour exact de son départ... Et que sans le vouloir, j'ai peut être ouvert ce Vireuils ce même jour, quelques années après....

Depuis 3 ans que le mail de Robert m'est arrivé alors que j'étais au loin, m'annonçant avec des mots simples comme lui seul sait les trouver qu'Alain avait perdu son combat contre l'inéluctable, il n'est pas un instant, de vin ou de table, de plaisir ou de partage, de joies ou de peines, où son absence béante ne me pèse terriblement.
Parce que c'était lui, parce que c'était moi.
Ainsi va et s'en va la vie...

Ces bouteilles auront toujours pour moi le goût des moments rares et de la nostalgie d'un temps qui n’est plus que dans ma mémoire et dans les souvenirs.
Mais elles seront toutes bues.
Jusqu'à la dernière.
Avec les amis.

Car les amis, c'est la vie.

Très bel hommage, sensible et pudique...!! Et c'est bien vrai que les amis c'est la vie!
amitiés

Domaine Coche-Dury - Meursault - 2016

Bu au début de l'été.

Robe jaune claire.

Un nez vif et pur : citron, gingembre, badiane, craie mouillée.

En bouche, c'est tranchant, il m'apparaît comme dilué à l'attaque, à l'approche de la finale, il se fait plus prégnant sur ses arômes : pierre, eau de roche, citron, craie. Une belle finale sur le citron.

Au final : en l'état, une déception car il laisse une impression 'd'eau de parfum'.

Clairement à garder.

Domaine Coche-Dury - Meursault - 2005

Bouteille trouvée au hasard d'une fouille dans la cave familiale, pas forcément conservée dans des conditions idéales. Je profite d'un repas de famille avec un poulet aux champignons pour l'ouvrir, deux heures a l'avance.

La cire vient facilement, mais surtout le bouchon est bien imbibé et mou, çà m'inquiète ! heureusement je suis rapidement rassuré par le premier nez qui signe Coche avec le célèbre toasté/grillé (plus discret que sur les vins jeunes, j'ai lu sur certains commentaires que c'était de l'oxydation maitrisée, je verrais plutôt une réduction non ?). Le fond de verre que je sers pour gouter est intéressant, la robe est assez claire, et en bouche on retrouve un vin puissant mais peu aromatique, d'une belle longueur.
2 heures plus tard cette (relativement) vieille dame s'est assagie, le nez évoque une jolie côte de Beaune de belle facture avec la noisette, le beurre, de discrets agrumes, en bouche le vin est rond, enrobant, sur les agrumes et la noisette, la finale est plus courte qu'initialement mais correcte. Très bien (mais je ne mettrais pas le prix que cela vaut en 2ème main ! ) , un beau meursault à point, mais cela reste un village sur ce que j'en goute. A ponderer avec les conditions de conservation qui ont pu en altérer les qualités, des amis ayant bu la même bouteille (origine et conservation différente) il y a trois ans avaient été scotchés.

le premier nez signe Coche avec le célèbre toasté/grillé (plus discret que sur les vins jeunes, j'ai lu sur certains commentaires que c'était de l'oxydation maitrisée, je verrais plutôt une réduction non ?)

Oui, Charles, c'est bien de la réduction, associée à de l'élevage, mais c'est le premier facteur qui prime pour la "patte Coche" du temps du père.

Jean-Loup

Domaine Coche-Dury, Meursault 1er Cru Les Caillerets, 2012

Nez sur un léger grillé, pas du tout caricatural, mais qui me semble marquer la patte du domaine (bon, je ne suis pas à l'aveugle…). C'est d'une pureté et d'une netteté incroyable.
Bouche pleine, presque "glycérinée" mais sans aucune lourdeur. L'acidité me semble assez modérée pour le domaine mais l'équilibre est exceptionnel. Un vin d'une grande pureté.
J'ai adoré. Superbe.

Domaine Coche-Dury - Meursault 2015

Un nez qui m’evoque De suite la région de Meursault et m’emmene Immédiatement chez Coche
La bouche a gagné en tension et en fraîcheur (par rapport aux autres bouteilles bu)
J’ai toujours aimé ce millésime chez eux et je trouve que c’est encore meilleur aujourd’hui
Très bon

Domaine Coche-Dury – Meursault – Les Rougeots – 2010



Bue lors d'un dîner mémorable au restaurant La Promenade au Petit Pressigny

La robe affiche un or clair bien brillant.
Dès l’ouverture de la bouteille et le service d’un petit verre pour vérification de l’absence de défaut, le nez frappe par sa puissance. Un grillé raffiné et du sésame apparaissent clairement : je sais que c’est classique car je lis LPV (ce n’est que mon deuxième Coche…) mais cela se fond bien dans un ensemble de fruits blancs et jaunes. Des notes florales émergent ensuite ainsi qu’une touche citronnée. Un nez très beau et complexe !
La bouche est construite sur un équilibre somptueux. Le beau gras en attaque habille une matière bien mûre et parfaitement dynamisée par la grande acidité sous-jacente. L’ensemble laisse une impression de puissance et d’élégance, mais ce n’est pas fini : la finale épurée, avec de l’envol et salivante, aux amers distingués, persiste de façon phénoménale.
Un grand vin ! Mais pouvait-il en être autrement avec un grand terroir, un très grand millésime et un immense vigneron ?
Excellent +

Jean-Loup

tiré d'un dîner avec un couple d' amis

Domaine Coche-Dury - Auxey-Duresses 2012

Ouvert plus ou moins deux heures avant la dégustation.
Accompagne un superbe poulet fermier bio, sauce crème et morilles.
Je n'ai pas bu des dizaines de rouges de chez Coche, mais j'ai été plutôt déçu par celui-ci.
Ce n'était pas à l'aveugle et je pense que je n'ai pas une bonne relation avec ce millésime.
En tout cas, malgré un beau fruit rouge, des notes florales agréables, le vin ne nous convainc pas, surtout par son côté assez austère et une finale aux tanins manquant d'élégance, souvent retrouvés sur les 2012, je trouve.
Attention! Ce n'est pas mauvais, mais en comparaison, par exemple d'un superbe Bourgogne 2010 bu il y a quelques mois, il n'y a pas photo!

jlj

Domaine Coche-Dury - Meursault 2013

Nez bien ouvert avec un fin grillé
Ce grillé est quand même sacrément bien maîtrisé par le Domaine

En bouche c’est encore un peu serré mais avec de l’aeration cela se détend et s’ouvre sur des fruits blancs, du sesame
La finale est honorable et salivante
On a envie d’y retourner c’est plutôt bon signe.

Domaine Coche-Dury - Bourgogne Chardonnay 2016

Pour moi , un vin d'une grande finesse , digne d'un Puligny plus que de Meursault .
Sans notes de grillé mais sans aucune sous maturité .
Au contraire un des meilleurs Bourgogne Chardonnay bus du domaine .
Classe, élegance, équilibre .

J'en profite pour donner un conseil à ceux qui se triturent les méninges pour savoir quel vin boire dans telle ou telle circonstance : buvez CE QUI VOUS FAIT ENVIE !!!!!
............pourvu que le vin soit bon .

Hier nous étions au restaurant pour un menu autour du lièvre à la royale . J'ai vu le Bourgogne blanc de JFCD sur la carte . Nous étions 2 à boire . Je ne me suis pas préoccupé de savoir s'il fallait du rouge Bourgogne ou Bordeaux .
J'ai pris ce Bourgogne blanc parce que nous en avions envie et nous nous sommes régalé parce que le vin était bon .

Il y a quelques années j'avais fait un accord lièvre à la royale et Genevrieres 2011 du Domaine dans une belle maison de Franche Comté et c'était également très réussi.
Un accord à creuser!

En l'occurrence je crois effectivement que l'accord n'est pas si mauvais que cela car l'acidité du lièvre à la royale peut parfaitement se marier au blanc.

Domaine Coche-Dury, Meursault, 2015

Bue au Soufflot

La robe est jaune claire. Le nez retrouve bien les marqueurs du domaine : fine réduction sur la noisette grillée, la cacahuète, un soupçon de pétard (mèche)…La bouche est d’un beau volume, assez large, légèrement boisée. On retrouve une belle densité de texture pour un village (ne l’oublions pas...), avec un peu de gras pour lui donner du confort, avec des fruits blancs et un joli citron. La finale est très satisfaisante. Un très beau niveau pour un village, finalement assez typique de la production du domaine (pour ce que j’en connais…) et déjà accessible. Thibault Morey me dit qu’il le trouve meilleur et bien plus accessible actuellement que le Perrières 2016 qu’il a bu récemment. Très Bien à Excellent (16,5/20).

Domaine Coche Dury - Bourgogne Chardonnay 2017

Bonjour,

Bu pour la première fois un Bourgogne Chardonnay millésime 2017 du domaine Coche-Dury.
Robe: Jaune vert
Nez: plaisant, marqué par des notes citronnées
Bouche: L'on retrouve les arômes citronnés qui dominent. La bouche est fraiche et traçante avec une belle longueur. Je ne trouve pas les marqueurs de grillé évoqués sur les autre vins du domaine.

Conclusion; un beau vin que l'on peut prendre facilement pour un beau Meursault. Très belle acidité qui donne du peps au vin.

Je vais être moins dithyrambique que Denis sur ce vin Domaine Coche Dury - Bourgogne blanc 2017 goûté la semaine dernière : techniquement bien fait, mais très passe-partout. Je n'ai effectivement pas retrouvé la signature olfactive de la fine réduction du domaine (pop corn, grillé ), mais la structure même du vin était tout à fait en dehors de canons habituels (enfin ceux que je connais..).

Finale courte, sur les agrumes.

La personne goûtait avec moi et avait exactement le même avis: Nous n'aurions jamais reconnu le style Coche Dury à l'aveugle, c'est certain.

J'aimerais bien connaitre l'avis d'autres dégustateurs pour savoir si le domaine a changé de style ou si nous sommes passés à côté de ce vin (ce qui est possible après tout, mais à deux j'ai comme un doute quand même..)

YR

Pour l'avoir goûté au domaine récemment, ce vin nous a été présenté comme facile à boire dans la jeunesse, bien moins austère et fermé que 2016 en ce moment.
Ce qui me surprend un peu dans vos commentaires, c'est que je l'ai trouvé plus gras et beurré que vous. Aucune note grillé pour moi non plus.
Quand j'ai posé la question sur ce "fameux grillé" on m'a répondu que les vins du domaine en jeunesse goûtent toujours comme ça (c'est-à-dire pas de notes grillées).

Quand j'ai posé la question sur ce "fameux grillé" on m'a répondu que les vins du domaine en jeunesse goûtent toujours comme ça (c'est-à-dire pas de notes grillées).

Etonnant car j'avais compris que ces notes venaient de la réduction. Dans ce cas j'ai du mal à croire que la réduction vient avec le temps…

Jean-Loup

Je n'ai finalement pas souvent gouté les millésimes dans leur jeunesse au domaine.
Et plus du tout depuis le décès d'Alain.
Mais je peux confirmer que je n'ai jamais perçu le si fameux et recherché "grillé JFCD" les deux ou trois ans où j'ai eu cette opportunité.
Quand j'avais interrogé Alain, qui connaissait ces vins sur le bout des ongles et depuis plusieurs décennies, sur cet aspect comme sur un potentiel changement de style sur les premiers vins produits par Raphaël Coche comparés à ceux de Jean-François, la réponse fut lapidaire et économe en mots : "aucune différence entre les deux !"
Les rouges ont peut-être subi une phase d'ajustements avec quelques nouveautés techniques en revanche.

Si ArnaudM passe par là, il pourra peut-être infirmer ou confirmer ce ressenti.

Une autre anecdote que je vous livre car elle m'a beaucoup fait réfléchir sur certaines certitudes et raccourcis que je pouvais faire jusqu'alors.

J'ai eu l'opportunité de goûter des cuvées de Ruinart sélectionnées par leur vinificateur, Frédéric Panaiotis, qui partage avec moi une affection certaine pour ces notes que j'appelle "grillées grasses" (en réaction au "grillé vert" ou "grillé soufré", salement moche et dont le vin ne se remet que rarement).

Un jour qu'il me faisait goûter un champagne choisi par ses soins et que je trouvais génial justement car il présentait un grillé de toute grande classe et cet équilibre à la fois plein et droit comme les grands Côtes de Beaune savent le réussir, et que je le mettais sur le compte d'un potentiel passage sous bois remarquablement géré, Fred m'apprit que ses champagnes ne voyaient que de la cuve et que ces notes étaient typiques de l'évolution d'un vin de chardonnay réussi !

Amicalement,
Oliv

Donc ni réduction ni élevage mais évolution d'un chardonnay réussi.
Je vais essayer de retenir...

Jean-Loup

Sur le Bourgogne 2004 bu chez Big Raymond, j'avais eu du grillé

Oliv, interressant cette remarque du type de Ruinart

Mais après, est-ce réellement objectif ?

Car de grands Chardonnay extrêmement bien fait par de grands vignerons, Raveneau par exemple ne présentent pas ces notes (du moins j’en ai jamais croisées ...)

Peut être y a t il aussi le terroir ?
Je me dis cela car tous les ans chez Benoit Droin, son Montmains présente ces notes de « réduction » et il met cela plutôt sur le terroir

Thibault Morey Coffinet lors de la degustation des 2018 sur fût en mars dernier faisait la même réflexion sur son Cailleret par rapport a Romanée en disant que spontanément à élevage et viticulture identique il présentait toujours ces notés grillées (de réduction pour lui). Que c'était marquant en les dégustant.

Quant aux vins de Coche Dury pour avoir eu la chance d'en goûter un certain nombre grâce à des amis généreux, j'ai très souvent trouvé ces notes de grillé/torréfié (encore avec le Puligny Enceignères 2011 chez Duband), assez typiques du Domaine pour moi (on les retrouve assez proches chez Boisson Vadot aussi, les deux fils étant proches).