Merci pour ce splendide compte-rendu.
On sent dans vos/tes écrits qu'il s'agit de l'aboutissement d'une vie de dégustateur passionné qui a gardé sa capacité d'émerveillement, de la récompense de la patience qui a été nécessaire pour accéder à ces vins que l'on crpise si rarement...
Encore merci,
David.

Merci Oliv pour ce CR superbement réalisé...
En prenant un peu de recul sur cet événement, je vois aussi les beaux crachoirs sur les tables...

Domaine de la Romanée Conti – Grands Echézeaux – 1974

Bon, difficile de passer juste derrière Oliv : c'est ma première DRC et je n'ai pas une vertcale à vous proposer ... mais c'est surtout son talent de raconteur que je lui envie !

La robe est claire, d’une limpidité pas parfaite, d'un grenat très évolué. Je remarque d'ailleurs que les vins bus par Oliv, même les plus jeunes présentent des robes bien évoluées.

Le nez est puissant, on le sent avant d’approcher son verre. Mais ce qui frappe le plus est son élégance et sa distinction hors normes. Ses arômes floraux sont d’une sensualité extrême, sur la rose fanée si caractéristique des très bons vieux vins de Bourgogne. Mais là je comprends vraiment ce à quoi correspond cet arôme de rose fanée : c’est un arôme tout en dentelle. François cite aussi le sel et je ne peux qu’acquiescer. L’ensemble, magistral, est complété par des épices orientales et du bois précieux : peut-être le plus beau nez que j’aie eu l’occasion de rencontrer !

En bouche, l’équilibre est très beau, la finesse presque au niveau de celle du nez, le toucher d’une grande douceur, soyeux, avec une plénitude de fruit superbe. Il lui manque peut-être un peu d’acidité (étonnant pour le millésime) pour être grandiose, mais il est grand !

Excellent +

Merci François pour cette deuxième grande émotion de la soirée.
Jean-Loup

Bourgogne
Comment Aubert de Villaine, gérant de la Romanée-Conti, essaie de préserver le vin le plus cher du monde des revendeurs et des faussaires.

www.slate.fr/story/9...

[size=x-small]"Planté sur un mini terroir de pinot noir, à quelques kilomètres du village de Vosne-Romanée,"[/size]

Bu lors d'une belle soirée

Domaine de la Romanée Conti, Corton, Prince Florent de Mérode, 2009



Robe grenat pourpre assez profonde.
Superbe nez ample au bouquet riche, sur les fruits noirs frais, la myrtille, un joli trait végétal et un élevage brillant qui s'exprime sur la fumée. L'ensemble laisse l'impression d'une certaine forme d'opulence parfaitement maitrisée.
La bouche est moins en place, sur une matière généreuse à la matière puissante d'une texture un peu serrée.
Si les goûts de fruits noirs sont agréables, le réchauffement ramène un boisé plus insistant qui nécessite la garde pour se fondre.
La finale un peu marquée par une pointe tannique me semble confirmer que le vin doit être attendu pour gagner en équilibre et en patine.
Beau vin, peut être un peu ferme en dégustation seule mais qui répondait remarquablement bien à la sauce Grand Veneur.

Domaine de la Romanée Conti, Grands Échézeaux, 2000



Robe encore jeune, sur un grenat à peine éclairci sur le disque.
Très beau nez fin et complexe, sur les petits fruits rouges (framboise) et très marqué de belles et délicates notes mentholées..
Le vin va monter en puissance au fur et au mesure de sa présence dans le verre en conservant toujours un bouquet aromatique brillant de précision et de fraicheur.
La bouche attaque sur une acidité très haute qui pourrait être perçue comme agressive si un jus doux et fin ne venait l'équilibrer avec brio.
L'ensemble reste toutefois assez pointu, tonique et rythmé, déroulant un registre vertical tout en complexité et précision aromatique plus que sur la puissance.
La finale d'une grande fraicheur est d'une très grande persistance, sur des goûts de fruits de bois et d'herbes sèches assez génial.
Un très beau vin, sur la finesse !

Re: Domaine de la Romanée Conti, Grands Échézeaux, 1974

Jean-Loup,
C'est vrai que cette bouteille était absolument exceptionnelle et pour moi très au dessus de la Romanée Conti 1964 que j'ai ouverte il y a trois jours.
Car dans ce Grands Échézeaux, il y a l'âme du domaine de la Romanée Conti, alors que dans la 1964 elle n'y était pas.
Un vin d'une qualité rare et d'une émotion extrême. Rose, sel, émotion, un vin très au dessus de l'image habituelle du Grands Echézeaux.

oliv,
J'ai bu deux fois le Corton Grand Cru Prince Florent de Mérode 2009. C'est un vin où l'influence de la Romanée Conti est encore faible. Il va devenir meilleur lorsque toutes les mesures prises porteront leur effet.
Voici mes notes :

Corton Grand Cru Prince Florent de Mérode 2009 dont le domaine de la Romanée Conti est le fermier depuis novembre 2008, suite à plusieurs décès successifs dans la famille du prince. Il y a trois climats en Corton dans ce domaine : le Clos du Roi, les Bressandes et les Renardes. Mais Aubert de Villaine n'a pas voulu faire les trois et a préféré se concentrer pour la première année sur les plus vieilles vignes. La couleur du vin est assez foncée. Le nez est profond et charmant. Le contraste est vif avec le vin précédent car ce vin est profond, riche, poivré, conquérant. Le final est strict et pur. C'est un vin soldat qui deviendra un vin de plaisir. La sensation est végétale. Aubert de Villaine dit qu'il y a peut-être un peu trop de fût neuf. Le rendement de ce vin est en 2009 de 24 ou 25 hecto/ha. Aubert de Villaine indique qu'en 2012, le rendement est de seulement 11 hecto/ha. Il ajoute : "ce vin regarde vers la terre et ne regarde pas vers le ciel". Il a un grand potentiel de vieillissement. Il est sauvage, gibier.

Le Corton Prince Florent de Mérode Domaine de la Romanée Conti 2009 a un nez de vin jeune, un peu imprécis. Mais en bouche, c'est une belle surprise, car il est beaucoup plus riche que ce qu'on attendrait. J'ai une bonne relation avec ce vin.

La phrase d'Aubert de Villaine est géniale : "ce vin regarde vers la terre et ne regarde pas vers le ciel". Rien que pour ça, on dit : "respect".

Je ne sais pas si ce lien a déjà été publié dans un autre fil mais je le trouve très intéressant pour les novices comme moi

www.degustateurs.pro...

Texte très intéressant que celui ci. Merci.

La phrase d'Aubert de Villaine est géniale : "ce vin regarde vers la terre et ne regarde pas vers le ciel". Rien que pour ça, on dit : "respect".

C'est un vin socratique et non platonicien...

Si tu parles de l'Ecole d'Athènes de Raphaël, c'est Aristote qui regarde vers la Terre et Platon vers le ciel

Ah, voilà ce que c'est de vouloir faire l'intéressant!
Pourquoi ai-je sorti Socrate, mystère!

Tu as dû penser à Socrates qui regardait la terre pendant une séance de tirs aux buts en 1986 contre la France ...
OK ce n'est pas les mêmes références

Le texte de Patrick Essa est assez remarquable.
Je n'ai pas tout lu mais ce que j'ai lu est très intéressant.
Pour ceux qui le connaissent il faudrait savoir ce qui est de son analyse personnelle et ce qui est de compilations d'autres études, ce qui n'enlève rien à la valeur du document. Ce serait plus pour situer ce qui vient de lui.
C'est un travail énorme.

Comme chaque année, Aubert de Villaine, co-gérant de la Romanée Conti, vient présenter au siège de la société « Grains Nobles » le dernier millésime qui vient d’être mis sur le marché. Il est assisté de Michel Bettane et Bernard Burtschy. Les participants sont des fidèles.

Aubert de Villaine nous présente les 2011 qui sont de la 46ème vendange suivie par lui. Il parle du millésime et de sa vision. Un vigneron doit prendre des risques et avoir de la chance. Le début de saison avait été précoce. Un très beau temps en avril a duré presque jusqu’à la floraison le 20 mai ce qui est très tôt, comme en 2003 et 2007. Le retournement du temps s’est produit au moment de la floraison. Il y a eu du millerandage. Pluies, vents tournants, orages ont perduré. Juillet n’a pas été beau et a donné lieu à des attaques de botrytis qui ont fort heureusement cessé car il a fait froid. Au 15 août, nouveau retournement avec chaleur et orages, ce qui a compliqué le travail en vigne. Il y a eu une maturité très rapide et une baisse des acidités. Il y a eu de la grêle à Volnay et Gevrey mais Vosne Romanée a été épargné. Fin août on sentait que la maturité était proche et il fallait prendre le risque d’attendre et de voir apparaître le botrytis. La chance a été d’avoir des peaux épaisses qui ont permis de retarder les vendanges au 2 septembre pour le Corton et au 5 septembre à Vosne, sans avoir d’explosion du botrytis. La vendange a été difficile, avec le souci d’éliminer les baies à botrytis ou grillées. Ce fut une vendange très sélective et l’on a laissé de côté les ceps qui portaient les grappes les plus grosses. On a essayé une table vibrante et on a éliminé beaucoup de larves et de coccinelles. Les raisins de cette récolte ont été parfaits. Il y a eu beaucoup moins de botrytis dans le Montrachet que dans les rouges.

Après cet exposé passionnant, nous avinons nos verres avec un Vosne Romanée Dominique Laurent 2011. Le vin est violet clair, sent des fruits aigrelets. Il est de belle mâche, bon, franc, sans complexité.

Le Corton Grand Cru Prince Florent de Mérode Domaine de la Romanée Conti 2011 est de la troisième vendange faite sous l’autorité de la Romanée Conti. Il est fait de trois sous-climats de Corton qui sont les meilleurs selon Michel Bettane. La couleur est rouge clairet. Le nez est assez chaleureux avec des suggestions de fraises écrasées. Le vin est ouvert, très fraise et framboise. Le final est vineux, avec des traces de réglisse et légèrement de thé. Il est plutôt gourmand, agréable et on sent un potentiel gastronomique. Je le trouve plus abouti que les 2009 et 2010, avec un côté terrien, racinaire dit Aubert et un bois bien fondu.

L’Echézeaux Domaine de la Romanée Conti 2011 a une robe d’un rouge plus foncé que celui du corton. Le nez est très pur et c’est celui du domaine, ouvert mais rêche, tout en finesse. L’attaque est gourmande avec des fruits noirs. Le final est végétal avec un peu de réglisse. Le vin est plutôt sucré, délicieux au beau final raffiné. Il semble gastronomique suggère un peu de café tout en étant vineux. Il est de grande fraîcheur et plus facile à comprendre que des Echézeaux d’autres années. Bien sûr les autres vins du domaine sont plus complexes, mais il est plaisant.

Le Grands Echézeaux Domaine de la Romanée Conti 2011 a une robe un peu plus sombre encore. Le vin est un peu réduit, ce qui fait qu’il a besoin de plus de temps pour s’épanouir dans le verre. Il est plus intense que l’Echézeaux, plus riche mais un peu plus brut aussi. La mâche est riche, il s’améliore. C’est un vin qu’il faudra attendre plusieurs années.

La Romanée SaintVivant Domaine de la Romanée Conti 2011 a une robe assez proche de celle du Grand Echézeaux. Aubert dit que c’est une robe de Nuits-Saint-Georges. Le nez est délicat. Il n’y a pas une trace de bois, on sent le vin. L’attaque est superbe et élégante. Le vin est gracile, féminin, doux. Le final le rend plus viril, affirmé. Il y a un saut qualitatif par rapport aux deux premiers vins du domaine. Aubert parle de concentration et transparence de ce vin ciselé.

Le Richebourg Domaine de la Romanée Conti 2011 a une robe d’un rouge intense, violacé. Le nez est aussi intense, riche, très vineux. Le vin a une attaque d’une puissance rare. Le final est riche et vineux. Il s’impose, il est carré, grandiose, guerrier. A mon goût, il est particulièrement bien fait. Il est joyeux et glorieux.

La Tâche Domaine de la Romanée Conti 2011 a une couleur encore plus noire. Le nez est incroyablement suave et doux. C’est assez étonnant. L’attaque est riche, plus épicée que celle du Richebourg et moins florale. Le final est beaucoup plus ample. Il y a une grande netteté, avec puissance, grandeur, fraîcheur. Le vineux évoque le sureau. Aubert de Villaine évoque le portrait de Richelieu par Philippe de Champaigne où le velours rouge capte le regard. On sent la rafle dans le vin. Il est au-dessus du Richebourg, alors que j’ai adoré le Richebourg. Aubert dit que les grains ont des maturités plus complexes que pour La Tâche 1990 que j’ai évoqué car ce 2011 m’y fait penser, à cause du travail à la vigne qui rend le vin plus fin que le 1990.

La Romanée Conti Domaine de la Romanée Conti 2011 a une couleur plus rouge et plus claire. Le nez est très doux, suave, assez discret et soyeux. L’attaque tintinnabule tant elle est complexe. Le vin pianote dans toutes les directions mais il n’est pas envahissant. Il a vraiment un parcours en bouche en pianotage. Ce vin s’exprime de façon très poétique. Lorsque je reviens aux autres vins, ils paraissent tous très simples. Il y a un éventail de saveurs dont on a du mal à faire le tour. Il est impressionnant, et les fruits rouges et les épices font comme un feu d’artifice. Je me recueille. Alors que tout le monde parle autour de moi, je me renferme dans ma bulle pour essayer de capter le message du vin. Je reste sans voix, captivé par l’ampleur et la complexité du vin.

Si je résume les quatre derniers bus, la Romanée Saint-Vivant est très franche, claire et pure, le Richebourg est affirmé, puissant, direct, La Tâche a une grande complexité et beaucoup de charme et la Romanée Conti est encore plus complexe, à la palette gustative infinie. Si ces vins sont plus faciles à lire que ceux de précédentes années, ils sont loin d’avoir permis de comprendre tous leurs mystères.

Le Montrachet Domaine de la Romanée Conti 2011 a une robe d’un jaune clair avec un peu d’or blanc. Le nez combine agrumes, lait et amandes. Le vin est beaucoup plus sec que d’habitude, sans la moindre trace de botrytis. Il a du citronné et son final est grandiose. C’est dans le final qu’il s’affirme avec citron, amande et noisette. Michel Bettane dit que sur ce millésime il a le style Leflaive. Il est moins monumental que d’autres années car il est plus sec. Il a une grande pureté, une belle présence et une persistance aromatique supérieure à celle des rouges. Son empreinte est d’une grande fraîcheur.

Il est à noter que lorsque le dialogue s’instaure avec la salle, les questions sont essentiellement techniques. Personne n’a parlé de goût. Les explications de Michel Bettane sont toujours pertinentes, la vision d’Aubert de Villaine est d’une grande sagesse et humilité. Cette dégustation est un grand moment. Si je devais donner un avis sur les vins de cette année, le Montrachet est nettement plus sec et sera plus strict que d’autres années. Les rouges sont d’une très grande précision, fruits d’un travail remarquable. Mais il va falloir attendre longtemps avant que ces vins subtils ne délivrent le charme qu’ils recèlent en eux. Je ne connaîtrai sans doute jamais leur maturité.

Le Montrachet Domaine de la Romanée Conti 2011 a une robe d’un jaune clair avec un peu d’or blanc. Le nez combine agrumes, lait et amandes. Le vin est beaucoup plus sec que d’habitude, sans la moindre trace de botrytis. Il a du citronné et son final est grandiose. C’est dans le final qu’il s’affirme avec citron, amande et noisette. Michel Bettane dit que sur ce millésime il a le style Leflaive. Il est moins monumental que d’autres années car il est plus sec. Il a une grande pureté, une belle présence et une persistance aromatique supérieure à celle des rouges. Son empreinte est d’une grande fraîcheur.

François,
La RVF du mois mentionne cette information :

"Au DRC les blancs sont toujours vendangés tardivement.
"Nous faisons du montrachet depuis 1966. J'ai toujours estimé qu'il fallait exploiter le talent du montrachet. Il nécessite de grandes maturités mais il sait garder de la fraicheur" confie Aubert de Villaine.
En 2012, il a tout de même fait machine arrière sur la question des maturités et des élevages sous bois neuf en les raccourcissant".

Le 2011 aurait-il également été vendangé plus tôt et son élevage réduit ?

Oliv

Le Montrachet a été vendangé assez tôt.
Je n'ai pas entendu de remarque sur l'élevage.
Il sera grand mais très sec.
il faudra attendre avant de le boire.

Je peux me tromper mais je crois bien que voilà le compte-rendu le plus précis et pointu dont François nous ait gratifié.

Merci à lui!

Stéphane

C'est normal, dans les vins jeunes, il y a de vrais arômes

Labour a cheval sur la Romanée Conti par un temps de brouillard

Bonjour,

Dégusté une Fine du Domaine de la Romanée Conti millésime 1996, mise en bouteille le 20 Mars 2013.

Je n'ai pas l'habitude de boire des alcools forts, veuillez excuser ce CR succin.

Belle robe ambrée. Au départ au nez comme en bouche, sensation de boire un Calvados de bonne facture (Château du Breuil en Auge), de beau arômes de vanille et de bois luxueux. L'alcool (45,5°) est perceptible mais "ne chauffe pas". La rémanence est très longue et laisse une impression de Rhum (Rivière du Mat).

Dégustation intéressante.

Bonjour,
A l’occasion de la venue de mon fils et de son épouse qui arrivent d’Aubagne pour le déjeuner d’aujourd’hui, je décide de choisir deux belles bouteilles pour l’occasion.

A l’apéritif, ma femme à préparer des toasts d’anchois fumés accompagné au choix de tapenade d’olive noire ou d’aïoli maison.
J’ouvre donc un Dom Pérignon Oenothèque 1996 car j’aime ce champagne puissant.
La robe est jaune pâle avec une bulle assez abondante.
Au nez on est sur des notes de fruits blancs comme la poire Conférence, le chèvre feuille.
Mais également, la brioche et une certaine minéralité ; un côté un peu fumé.
En bouche la bulle est persistante, elle est soulignée par une acidité tranchante un peu saline.
Une fois avalé, le champagne laisse ses arômes sur son passage comme le petit Poucet laisse ses cailloux derrière lui.

Ma belle-fille est ravie car elle aime le champagne mais à mon grand désespoir, ce n’est pas le cas de mon fils qui préfère le traditionnel Pastis 51. Par contre il aime le vin et cela tombe bien !
Car j’ai choisi d’ouvrir un Echezeaux 2005 du domaine la Romanée Conti.

Ouvert le matin pour le midi, nous servons cela dans des grands verres Riedel que mon fils vient de m’offrir.
La robe est d’un beau rouge sang.
Le nez est magnifique : les fruits noirs comme le cassis, la mûre avec un léger côté fumé.
La bouche est superbe, soyeuse comme du velours, tendre mais aussi avec des petits tanins fins qui viennent clôturer un ensemble divin.

Ma femme a préparé une spécialité Marseillaise que sont les pieds paquets.
L’accord n’est pas extraordinaire car elle adore l’ail et en rajoute partout. Mais chacun sait que « ce que femme veut, Dieu le veut » donc je n’ai pas osé la contredire.

Salutations
Francis

comme la poire Conférence, le chèvre feuille.

Heureusement que tu ne coupes pas tous les mots

Tu ne souhaites pas échanger de fils Françis?? en plus tu as le prénom de mon père:D
Merci pour les commentaires.

Deux commentaires intéressants, Francis, sur de superbes bouteilles. Merci.

Quand je suis dans le Sud, j'adore manger des pieds paquets (avec peu d'ail), mais je bois de grands vins locaux face à eux.

J’ouvre donc un Dom Pérignon Oenothèque 1996 car j’aime ce champagne puissant.

Ce n'est pas le souvenir que j' ai de ce très grand Champagne d'une vinosité élégante et fine , et d'une très grande longueur . Et dont la qualité explique peut être la faiblesse relative du Dom Perignon 1996 standard ??

comme la poire Conférence, le chèvre feuille.

Entre la poire et le fromage en somme .

Bonjour à tous,

Comme d'habitude, je suis en plein rêve.
Mon rêve du jour : acheter un jour un vin du Domaine de la Romanée Conti.
Mais comme je ne roule pas sur l'or, contrairement à ce que certains pourraient penser;), j'aimerai savoir quel est le vin du domaine le plus "abordable" au niveau prix.
Je vous remercie d'avance pour les réponses que vous pourrez m'apporter.

Mise à part leur Fine de Bourgogne, probablement le Vosne 1er Cru Duvault Blochet puis, dans les grands crus, l'Echézeaux.

Si c'est pour gouter une fois il faut que ce soit GRAND!!!

Je pense qu'il faut que tu goutes un grand millésime, ça c'est le premier point qui me parait important.

Ensuite ce ne sera de toute façon pas raisonnable en prix....si je devais choisir je voudrais gouter La Tache ou Richebourg (je considère La Romanée Conti comme inabordable).

Je te laisse choisir entre 1999 et 2005.