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Trapet, Bart, Dujac..., et un domaine sudiste si bourguignon, retour sur quelques expériences

  • Mitch92
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Bonsoir à toutes et à tous,

De prime abord, mille excuses, j'avais posté une contribution sur quelques quilles dégustées il y a un peu plus d'un an mais mais me souvenant ni de mon surnom ni de mon mot de passe je vous adresse cette nouvelle contribution depuis un nouveau compte, souhaitant partager avec vous quelques expériences.

Et cela démarre pas une déception et une incompréhension : ayant eu l'occasion de boire 2 Chambertin 2000 et un 2005 de JL Trapet, je ne comprends toujours pas les critiques laudatives relatives à ces cuvées lues régulièrement : surtout sur le 2005 qui ne présentait pas de défaut mais avait un bouquet timoré et surtout présentait un caractère un peu dilué ou fluet en bouche. Quant au fruit, il existait, m'enfin pas de quoi casser 3 pattes à un canard...

Ce vin a eu la malchance de précéder un Château Fonsalette 2000, remarquable en tous points : bouquet très expressif, fruit magnifique, rétroolfaction et persistance de dingue. Certes, un vin sudiste mais tellement bourguignon dans sa conception, si ce n'est l'absence du gras du fût neuf. Et dire que j'ai ignoré toute ma vie de dégustateur les vins d'Emmanuel Reynaud, préférant me centrer sur la Côte de Nuits, je le regrette maintenant...mais compte bien me rattraper les 20 prochaines années avec toutes ses cuvées : Rayas certes mais aussi toutes les autres que je conseille à tout amateur de vin qui se respecte : bouquet incroyable, fruit magistral et magnifique persistance sont leurs atouts de poids des vins du Château ou du domaine des Tours (mais LPV l'a déjà signalé maints fois).

Pour revenir à la Bourgogne, je reviendrai sur le vin ayant précédé le Chambertin : un Corton Charlemagne Jacques Prieur 2007, beaucoup plus riche et séducteur que le 2009 de Bonneau du Matray dégusté quelques semaines plus tôt : richesse, arômes de noisette, côté beurré mais pas trop et un gras bien appréciable. Une bien belle bouteille.

L'Echezeaux 2006 de chez Dujac dégusté à une autre occasion avait également apporté beaucoup de plaisir à la table : bouquet de fruits noirs, un peu épicé, fruité et persistance convenable.

Plus en tous cas que le Chambertin Clos de Beze 2011 de chez Bart bu le week-end dernier : fluet. Pas de défaut mais clairement pas assez de fruit.

A bientôt !
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: claudius, Eric B, bibi64, Garfield
16 Fév 2020 18:23 #1

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Et dire que j'ai ignoré toute ma vie de dégustateur les vins d'Emmanuel Reynaud, préférant me centrer sur la Côte de Nuits, je le regrette maintenant...


Se centrer sur la Côte de Nuits n'est pas une tare, c'est juste devenu un luxe ::oups:: . En revanche, l'aromatique des vins d'Emmanuel Reynaud, très caractéristique, n'est pas le graal pour tout le monde non plus (j'aime bien, sans plus, par exemple). Et c'est bien cette diversité des goûts qui fait la richesse de LPV.

Merci pour ta contribution.
Au passage, une petite présentation ici serait bienvenue.

Bibi
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16 Fév 2020 19:22 #2

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17 Fév 2020 14:03 #3

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