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Après Paris, direction Bourges!

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Après Paris, direction Bourges! a été créé par iceteayer

Partie vinique du week end number two!
Après le soir à Paris, deux café le matin et un coup d'Octomore pour la route:D ... c'est parti pour le repas du midi à Bourges pour retrouver Jean-Loup et Nicole que je n'avais pas vu depuis cet été.
Quand Jean-Loup m'a proposé de venir à cette dégustation, impossible pour moi de refuser, ne serait-ce que pour les revoir :)

Nous déjeunons dans la cave autour d'un tonneau, chaque vin arrive en carafe et est accompagné d'une bouchée réalisé par Nicole, Chapeau !

En avant!




Champagne Jacquesson, Cuvée 736
Feuilletés à la pomme de terre
Le vin est clair et jeune.
Le nez est très frais, sur la pomme granny, le citron, la brioche.
La bouche est tendue, longue et salivante. Nous sommes en présence d'un vin très pur, salin et lisible. Les bulles sont d'une jolie finesse. Parfait pour commencer !

Domaine Gauby, Cuvée Vieilles Vignes 2007
Pétoncles, beurre persillé/aillé et jus de citron
Le vin présente un joli doré.
Le nez est complexe mais fin avec le coing, le tilleul, les fruits exotiques et le miel. Bien que les arômes soient « mûrs » le nez n'est pas lourd.
La bouche est très puissante avec beaucoup de gras, une très belle longueur sur un côté iodé, salivant, minéral. A la fin cependant, je trouve qu'une pointe alcooleuse et même une certaine amertume qui se révèleent en bouche avec des arômes d'hydocarbures également.

La chablisienne, Château Grenouille Chablis Grand Cru Grenouille 2004
Cabillaud rôti et petits légumes, sauce safranée
La robe est plus claire.
Le nez est fin, assez délicat sur le citron, un aspect assez floral je trouve.
En bouche, le vin est puissant avec un gras enrobant et la matière est longue et dure longtemps sur cette même puissance. Le vin est charpenté avec toutefois des notes fraiches sur l'ananas. Malgré cette puissance, la tension est là et le vin est équilibré.

Maitenant les rouges!

Raymond Usseglio, Châteauneuf-du-Pape 2005
Terrine de porc/volaille/chorizo maison à se damner
La robe est sombre et dense.
Le nez se présente d'emblée expressif sur la confiture de mûre, le cassis, l'orange sanguine qui apporte de la fraîcheur, le jus de viande la fraise et les épices. C'est magnifique !
La bouche présente une jolie matière bien construite avec des tanins fins, juteux en milieu de bouche mais un peu rèches en finale avec une amertume qui me dérange un peu. Eglament un pointe chaleureuse en fin de bouche. Dommage car le nez est remarquable.

Domaine Alain Gallety, Syrare 2005
Terrine de porc/vollaile.chorizo maison bis
La robe est dense et opaque.
Le nez est très ouvert, avenant et puissant sur la gelée de fruits noirs, la cerise compotée, le cacao. Je ressens aussi de l'élevage (?) avec des notes grillées, toastés qui toutefois restent discrètes. Des arômes de cacao et de fumé aussi.
En bouche, ça envoie ! C'est puissant, large mais la matière est ronde et gourmande. Les tanins sont présents mais de qualité avec un joli grain, on mâche le vin. J'adore!
C'est encore jeune mais ça promet d'être encore meilleur !

Château Pibarnon, Bandol 2004
Agneau confits et « légumes du soleil »
Le nez se présente austère au début, assez strict mais classe puis va s'ouvrir sur la cerise, le cèdre, la réglisse.
La bouche est droite, tendue, stricte. L'acidité étire le vin mais j'accroche moins. Belle longueur avec des tanins présents sur la fin.

Château La Conseillante 2004
Agneau confits et « légumes du soleil »
Le nez est très maquillé, masqué par l'élevage beaucoup trop présent à mon goût. A fond sur le pain grillé, le caramel, le cacao.
La bouche est puissante, riche et un poil chaleureuse. A attendre encore sûrement car pour l'instant j'ai beaucoup de mal avec le nez.

Domaine Rossignol-Trapet, Chambertin Grand Cru 2006
La robe est évoluée, tuilée.
Le nez fait vieux bourgogne d'une vingtaine d'année sur l'humus, la cire, les fleurs séchées, de la cerise. Je trouve tout ça un peu brouillon.
La bouche est puissante sur une belle construction charpentée. Il y a encore des tanins mais assez fins avec une acidité importante en finale. Je partais sur la même appellation mais avec 15 ans de plus... Incroyable d'avoir un vin aussi évolué !

Domaine Weinbach, Riesling Sainte Catherine 1998
Munster et vieux gouda
La robe est dorée.
Le nez est assez sucré sur le miel, la cire, l'ananas rôti, l'abricot confit.
La bouche est en revanche plus sèche que ce à quoi on s'attend. Il y a un peu de sucre mais pas tant avec une grosse tension iodée en finale.

Domaine Pierre Bize, Quart de Chaume 2003
Crumble à la poire
Robe ambrée.
Nez hyper fruité sur le fruit de la passion, l'orange confite.
La liqueur est jolie avec du sucre mais de la fraicheur. Beaucoup de gras.

Alois Kracher TBA n°9 Scheurebe Zwischen Den Seen 2007
Plus de notes.
Nez assez monolithique sur la pomme mûre.
Bouche hyper sucrée, très grasse. Je sature un peu.

Un immense merci à Jean-Loup et Nicole pour ce superbe repas/dégustation.
Le repas fût parfait, les vins aussi et l'ambiance également! Que demander de plus? :)-D

A bientôt
julien
28 Oct 2013 18:28 #1

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Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet Re: Après Paris, direction Bourges!

o_g écrivait ICI, en réaction au post de Julien sur sa première dégustation du WE :
Pfiou c'est que quand ces jeunes dégainent les CR, ils y vont pas avec le dos de la cuillère à pot !

Ben oui, avec moi aussi il a tiré plus vite que mon ombre ...

CR à venir demain !

Jean-Loup
28 Oct 2013 23:56 #2

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Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet Re: Après Paris, direction Bourges!

Bon, le petit jeunot (buveur de thé glacé, mais pas que …;)) a tiré en premier, mais je lui pardonne car il a été très bon à l’aveugle, face à mes vieux lascars de compagnons berrichons.
On est reparti pour un petit tour de France … et d’ailleurs, avec un bon niveau d’ensemble, sans grand coup de cœur toutefois. Si, un : pour la prestation d’ensemble de ma tendre et douce …

Champagne Jacquesson Cuvée 736

Bouteille carafée juste avant service.

La robe se présente sous une couleur très pâle, les bulles ne pouvant être jugées dans les verres Spiegelau.
Le nez est fin, d’une grande fraîcheur (citron), avec quelques belles notes minérales.
La bouche est marquée par la minéralité. Certes le milieu de bouche montre une certaine rondeur avant qu’une vivacité tranchante et traçante ne reprenne le dessus. Les bulles sont très fines et la finale très citronnée, avec un petit caractère salin.
Un Champagne d’apéritif bien né (66 % de millésime 2008), dont la droiture ressort encore plus sur la saveur finement beurrée des galettes de pomme de terre. Très bien +

Côtes du Roussillon Domaine Gauby Blanc Vieilles vignes 2007

C’est vraiment du vieilles vignes ! Entre 50 et 100 ans pour le macabeu (40 %), le grenache blanc (30 %), le grenache gris (10 %) et le carignan (5 %). Seul le chardonnay n’a que 30 ans …

Bouteille carafée 2h.

La robe est bien dorée.
Le nez est très intense et d’une complexité splendide : miel, cire, fruits blancs, hydrocarbures nobles, clou de girofle … On trouve sans cesse autre chose !
Riche, ample, chaleureuse, la bouche se pare également d’une belle minéralité et d’une finale sur une très fine amertume qui partage les pour et les contre (je ne vous la sers pas à l’anglaise sinon je vais me faire des copains …).
L’accord avec des pétoncles en persillade légèrement citronnée est une pure merveille, car le vin est relancé encore plus loin.
Pour moi, le meilleur vin de la dégustation, car ayant vraiment une personnalité. Terminé le soir, il s’est montré égal à lui-même : Excellent

Chablis GC Grenouilles Château Grenouilles La Chablisienne 2004

Carafée 1h30 et bue avec du cabillaud aux petits légumes (un festival de saveurs fines et légères).

La robe est or clair.
Le nez est bien ouvert, sur la brioche et les fruits secs (noisette), avec une pointe minérale que l’on ne trouve que si l’on connaît l’origine du vin.
L’attaque en bouche est large, mais curieusement sur des arômes pierreux. Ce n’est qu’en finale que la texture minérale ressort. On peut lui reprocher un certain manque de pureté (effet séquence derrière le très beau VV de Gauby ?).
Très bien –

Châteauneuf-du-Pape Raymond Usseglio 2005

Carafée un peu moins d’une heure.

La robe sombre a perdu ses reflets de jeunesse et n’a pas encore gagné ceux d’évolution.
Le nez explose de fruits, noirs et rouges, c’est à la fois charmeur et voluptueux. On est à la limite du nez de VDN.
La bouche est à l’avenant, l’attaque ample, le milieu de bouche riche, le tout enrobé d’une fraîcheur bienvenue. Un tout petit manque qui l’empêche d’être classé dans les grands vins : il est un peu monolithique. Mais un convive me dit que dans 10 ans. En tout cas ce beau fruit, très présent après 8 ans de bouteille a dirigé tout le monde vers le grenache. Bien joué, il y en a 80 %.
Bel accord avec un pâté de campagne à l’espagnole maison, très goûteux.
A boire maintenant pour les amoureux du fruit, dans 10 ans pour les amoureux d’arômes plus tertiaires.
Très bien +

Côtes du Vivarais Domaine Gallety Syrare 2005

Carafée un peu moins d’une heure.

La robe est sombre et a gardé quelque reflets violacés !
La puissance du nez défie sa complexité pour savoir qui va l’emporter : c’est un festival d’épices sur fond de fruits noirs, avec des arômes fumés et cacaotés. Pas de doute on a affaire à une très grande Syrah.
La matière de la bouche est remarquable de générosité et de fruit, c’est là encore puissant, fin et complexe, sans oublier la vivacité. La persistance est bonne, sans être mémorable.
Le vin ne bouge pas d’un poil face au même pâté de campagne à l’espagnole maison.
Pas de doute on a affaire à une très belle Côte-Rôtie … en fait un Côtes du Vivarais (:D, mais quasiment au même prix.
Très bien ++

Bandol Domaine de Pibarnon 2004

Carafée un peu moins d’une heure.

La robe est assez sombre.
D’intensité moyenne, le nez est très fin et élégant, sur le cuir , le sous-bois, le chocolat et des arômes fumés.
La bouche est d’une très belle austérité, mais avec une rigueur du Sud. L’expression déjà employée par ma tendre et douce lors d’une dégustation précédente de ce vin, « un gardian ténébreux », lui va toujours aussi bien. Une petite astringence est décelable en finale mais les tanins sont beaux.
Que dire de l’accord avec une épaule d’agneau façon méchoui aux légumes grillés ? Que le plat était délicieux (chic, il a aussi accompagné le vin suivant ! (:P)) et l’accord réussi.
Un très beau Bandol : Très bien +

Pomerol La Conseillante 2004

Carafée 1h30.

La robe est très sombre et encore bien jeune.
Le nez très intense part sur le chocolat, les fruits noirs, la vanille, et quelques notes empyreumatiques et balsamiques.
La bouche possède une matière riche, pas entièrement masquée par l’élevage mais celui-ci prend le pas nettement sur le fruit : vanille, boisé, graphite, mine de crayon. La texture est soyeuse, la finale longue et réglissée.
Un vin bu sans doute trop jeune, mais pourquoi le domaine a passé ce millésime 2004 à 80 % en barriques neuves alors que c’est d’habitude entre 50 et 75 % ? La matière étant très belle, je ne doute cependant pas que ce sera un grand vin dans 10 ans. Mais les amateurs de ce style seront ravis dès à présent car c’est loin d’être de la planche !
Très bien +

Chambertin Domaine Rossignol-Trapet 2006

Carafée 1h.

La robe est moyennement sombre et marque un début d’évolution.
Le nez est très intense, sur des arômes floraux, de sous-bois et de fruits acidulés : c’est élégant.
De la même veine, la bouche est toute en dentelle, encore sur un fruité acidulé, complété par un côté végétal (ronce). Cela manque un peu de tenue pour un Grand Cru de cet âge mais c’est très fin.
Les arômes végétaux disparaissent sur une brochette de bœuf aux trois poivres.
Très bien, mais là encore, question de style de palais. En tout cas, ce vieillissement rapide est étonnant, mais j'avais déjà noté cela pour le 2007.

Riesling Domaine Weinbach Cuvée sainte Catherine II 1998

Carafée une petite heure

La robe se pare d’un bel or soutenu.
Le nez est bien ouvert, sur des fruits exotiques et une minéralité sous-jacente.
Le temps a dû manger une partie des sucres résiduels qui existent dans cette cuvée (merci Patrick pour tes explications quelques années plus haut dans ce fil …) car l’attaque est droite et assez sèche, sans être pétrolée. On sent un peu de sucre sur la finale et encore plus sur le munster avec lequel les arômes exotiques se marient bien. Je n’ai rien noté en revanche de l’accord avec le vieux gouda, sans doute un accord de courtoisie …
J’ai beaucoup aimé l’équilibre fruit-minéralité-sucre de ce beau Riesling .
Très bien +

Quarts de Chaume Pierre Bise 2003

Carafée juste avant service.

La robe est d’un bel or évolué.
Le nez est puissant et expressif, sur le rôti (botrytis), le fruit de la passion et le coing.
Très riche, la bouche est marquée par le sucre, mais elle possède suffisamment d’acidité pour l’équilibrer et l’allonger.
C’est vraiment délicieux et cela se marie bien avec un crumble de poire.
Très bien ++.

Burgenland TBA Scheurebe Weinlaubenhof Kracher Number 9 2007

N’étant pas un connaisseur des vins autrichiens ou allemands, je traduis :
Burgenland : c’est la région (en Autriche).
TBA (Trocken Beeren Auslese) : c’est le niveau le plus riche en sucre.
Scheurebe : c'est le cépage.
Weinlaubenhof Kracher : c’est le domaine
Number 9 : c’est une indication supplémentaire du niveau de SR (c’est le maximum, il y en a 344 g/l !).
2007 : vous avez compris …
Je précise qu’il titre 6,5 ° et que l’acidité est de 9,4 g.

Carafée juste avant service.

La robe est très ambrée.
Le nez est puissant, fruité, sur la pomme et le coing.
Hyper concentrée, la bouche est à la limite de l’excès, avec presque autant à manger qu’à boire …
Malgré tout l’acidité se ressent et permet de soutenir quelque peu ce monstre.
Bu tout seul, cet extra-terrestre est plus proche d’un sirop que d’un vin … Difficile à noter ! :S

Au final, une dégustation très homogène, c’est en tout cas ce que je constate d’après mes notes. Il est vrai que les grandes étiquettes ne se sont pas montrées à leur apogée, sans toutefois démériter, et que les autres bouteilles ont constitué de belles révélations (enfin pour certains !).

Amitiés oenophiles,
Jean-Loup
29 Oct 2013 20:45 #3

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Réponse de vivienladuche sur le sujet Re: Après Paris, direction Bourges!

cher Jean-Loup,

J'ai moi aussi en cave ce Trockenbeerenauslese de Kracher, cela me convainc définitivement de le garder encore un peu...

PS : pour la bonne cause, je suis content de venir à la seconde session, mais j'ai entre temps gagné mes galons de docteur...

Sincères amitiés

Vivien
29 Oct 2013 21:20 #4

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Réponse de Eric B sur le sujet Re: Après Paris, direction Bourges!

N’étant pas un connaisseur des vins autrichiens ou allemands, je traduis :
Burgenland : c’est la région (en Autriche).
TBA (Trocken Beeren Auslese) : c’est le niveau le plus riche en sucre.
Weinlaubenhof Kracher : c’est le domaine
Number 9 : c’est une indication supplémentaire du niveau de SR (c’est le maximum, il y en a 344 g/l !).
2007 : vous avez compris …
Je précise qu’il titre 6,5 ° et que l’acidité est de 9,4 g.


Tu as oublié Scheurebe : c'est le cépage ;)

Eric
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29 Oct 2013 21:32 #5

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Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet Re: Après Paris, direction Bourges!

Bravo à Vivien pour sa thèse ! Un docteur de plus sur LPV ...

Bravo à Eric pour sa perspicacité, euh ses connaissances !

Jean-Loup
29 Oct 2013 22:16 #6

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Réponse de Flo sur le sujet Re: Après Paris, direction Bourges!

Dr Duche écrit: J'ai moi aussi en cave ce Trockenbeerenauslese de Kracher, cela me convainc définitivement de le garder encore un peu...


Pourquoi ?

Ma petite expérience des vins du domaine me conduit à penser que je les préfère jeunes (et accessoirement avec un taux de sucre plus faible, ce n°9 étant vraiment un monstre...)

Florian
30 Oct 2013 10:46 #7

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Réponse de Eric B sur le sujet Re: Après Paris, direction Bourges!

Le Scheurebe lorsqu'il est en n°4 est tout simplement parfait (tu)

Eric
Mon blog
30 Oct 2013 11:17 #8

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Réponse de vivienladuche sur le sujet Re: Après Paris, direction Bourges!

Etant amateur des vins germaniques devant l'éternel (des environs de Bonn à la région de Vienne), je les aime avec un peu de complexité gagnée au vieillissement (je n'ouvre que très rarement mes bouteilles en prime jeunesse).
Pour en revenir à Kracher, j'ai le souvenir de quelques Nouvelle Vague, particulièrement d'un Chardonnay n°11 de 2009 avec près de 350 ou 400 grammes de sucres résiduels à qui il manquait un petit supplément d'âme, de fraîcheur et de complexité et qui ressemblait un peu (sans vouloir être grossier) à du sucre gras à l'état massif !!!!
Il est vrai que de la même façon qu'Eric et toi Florian, j'apprécie plus facilement les TBA de chiffre peu élevé (le Scheurebe restant également mon préféré du fait de l'apport d'une acidité plus importante que les autres cépages, rendant le vin plus vif au milieu de tout ce sucre).

Amicalement

Vivien
30 Oct 2013 11:42 #9

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Réponse de MB sur le sujet Re: Après Paris, direction Bourges!

Je partage les préférences évoquées. Pour moi aussi, les premiers numéros de Kracher sont meilleurs car ils disposent d'une acidité qui arrive à contre-balancer les sucres. Alors que lorsqu'on commence à monter (n°5 et plus), le sucre est plus marqué et le vin finalement moins bon.

Amicalement. Maxime
31 Oct 2013 16:40 #10

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