La fin août est généralement l'heure de la rentrée: le fort de Brégançon se vide, les cabinets ministériels se remplissent, les élèves choisissent leur cartable, les professeurs préparent leurs cours, les différents championnats reprennent leurs droits...il est donc logique de nous retrouver à cette occasion! L'ami Simon est d'ailleurs présent à nos côtés en cette fin de mercato. Malgré la soudaine fraîcheur de cette soirée d'été quasi caniculaire, nous aurons bien de quoi nous réchauffer, comme en témoigne le repas proposé!:


- Apéritif: Plateau de charcuteries
- Entrée: Tartare de Saumon/avocat/pamplemousse
- Plat 1: Bavette au barbecue et son gratin de courgettes
- Plat 2: Côtelettes d'agneau et ses capelletis ricotta/truffe d'été
- Fromage: 2 camemberts aux braises
- Dessert: Le Feuillantin de La Potinière


Avec ceci, nous nous régalerons des cuvées suivantes:

Vin 1: Domaine Vincent Couche, Champagne, Eclipsia, Extra-Brut, NM
La robe est jaune claire, à la bulle très fine. On a un nez de pomme granny, de citron, de verveine, avec un léger beurre frais. La bouche est fine, vive et tendue, marquée par un léger coté torrefié (noisette grillée) ainsi que de subtiles notes florales (violette). On retrouve également de fins amers, assez élégants qui soulignent bien cette juste maturité de fruit, faisant ignorer l'absence de dosage. Cet ensemble est dentelé et très racé. Je pars sur un blanc de blancs, sur le secteur d'Avize. C'est Excellent (17/20) pour ce champagne aubois, et une superbe découverte. Merci Cédric!

Vin 2: Château Yvonne, Saumur, 2013
La robe est dorée. On a un nez de miel, avec un fond épicé et un peu pétroleux, je ressens également une touche oxydative, du raisin de corinthe. La bouche est tendue et marquée par une grosse acidité d'emblée. C'est dense, très puissant, un peu huileux, avec un ensemble riche et mûr, presque tourbé. La finale est longue et sèche, finement mentholée. Si initialement, au nez, je partais dans le jura, le tout me suggère plutôt le chenin, que je verrais bien sur Savennières, un peu âgé. Assez déstabilisant et me laissant perplexe, je n'ai pas compris ce vin, qui me semble déjà particulièrement évolué. Assez Bien à Bien (14,5/20)

Vin 3: Domaine Jacques Frédéric Mugnier, Nuits Saint Georges 1er Cru, Clos de la Maréchale, 2010
Ouverture 3 heures
La robe est or claire. On a un nez initialement assez mutique, puis la poire et surtout le pamplemousse s'exprime à l'aération. La bouche est dense, finement réglissée. On a un superbe toucher de bouche alliant gras et tension, volume et longueur. La matière est belle, mûre, presque tannique, sans lourdeur. Il y a un superbe équilibre pour ce vin qui se montre vif, long et très persistant. Il accompagne bien le tartare, même s'il est encore meilleur sans. Excellent à Exceptionnel (17,5/20)

Vin 4: Domaine Michel Gay, Corton Renardes Grand Cru, 2011
La robe est grenat à reflets légèrement tuilés. On a un nez un peu réduit au départ, puis un peu animal, musqué, et un peu de floralité. La bouche est fluide, un peu réglissée et mûre. On ne ressent pas de tanins, on a une aromatique assez complexe, sur la confiture de vieux garçon, de la cerise, du graphite et un léger côté herbacé. Il parait très frais, et fini un peu court, ce qui est un léger bémol. Je partais sur un vin plutôt typé "nature", et éventuellement originaire du piémont italien. C'est actuellement Très Bon à Excellent (16,5/20), mais ces caractéristiques organoleptiques laissent à penser qu'il est à son plateau de maturité (ou assez proche), et qu'une garde prolongée ne lui rendrait pas forcément service. C'est également la seconde session d'affilée ou l'on marie Bavette au barbecue et Corton Grand Cru ( Pougets 2004 Jadot la fois précédente ), les deux sur des millésimes particulièrement difficiles pour le pinot, et les deux fois avec grande réussite!

Vin 5: Domaine Trapet, Gevrey Chambertin, Ostréa, 2009
La robe est grenat rubis. On a un nez dominé par le caramel au lait, puis il devient un peu amylique, sur le bonbon, assez artificiel. La bouche est fluide, velouté, sans tanins, mais clairement marquée par une absence de volume et quasiment diluée. Une fine acidité essaie d'étirer ce vin sans que celà soit réussit, puisque la finale s'épuise très rapidement. J'étais sur un beaujolais, relativement jeune. C'est seulement Assez Bien (14/20), et représente encore une fois une déception (après un Chambertin 1998 et un Gevrey Chambertin 1er Cru Petite Chapelle 2011 ) pour ce domaine, que décidément, je n'arrive pas à comprendre...

Vin 6: Château du Tertre, Margaux, 5ème Grand Cru Classé, 2000
La robe est grenat très foncée. Le nez est hyperpuissant et envoûtant et évoluant au fil du temps. On retrouve des fruits noirs, de la réglisse, des herbes aromatiques, de la garrigue, un côté finement charcutier, du poivre, des épices, de la boîte à cigare...Quel nez! La bouche est puissante, dense et réglissée, avec un très beau touché. L'ensemble paraît mûr. C'est long, très équilibré, avec un beau volume et une jolie finale saline. Nous voyageons car je partais initialement sur un superbe languedoc style Grange des Pères. Les palabres faisant, on évoque Bordeaux (Pessac) voire Trévallon. C'est Exceptionnel (18/20) et peut être même le meilleur vin de cette année pour moi.

Vin 7: Jaillance, Clairette de Die, Cuvée Impériale, NM
La robe est jaune claire, à la bulle assez grossière. Le nez muscaté et sur la pêche, la sensation de sucrosité ne trahissent pas son origine! La bouche est doucereuse, ronde et riche, à la finale courte. Accord du même type avec les camemberts aux braises qu'avec le Moscato d'Asti de la fois précédente . Très Bien (16/20)

Vin 8: Domaine Huet, Vouvray, Clos du Bourg (Moëlleux), 2007
La robe est jaune. Le nez est timidement étheré, sur la poire et le pétrole. La bouche est doucereuse, équilibrée et fraîche, avec une sensation de bâton réglissé au milieu. L'ensemble paraît de demi-corps, avec des sucres très bien intégrés. C'est assez consensuel, mais très digeste, presque en dentelles. Il permet de finir sans lourdeur et de façon très facile et agréable le repas. Très Bien (16/20). Mon premier Huet, mais j'aime beaucoup ce style précis et aérien.



En conclusion, merci encore une fois à notre généreux modérateur de nous recevoir! De nouveau, une superbe soirée, un peu fraîche, mais tellement plaisante dans un groupe comme le notre!
Le repas a été comme à l'accoutumée excellent, et l'impression globale des vins est très positive, avec simplement la déception générale sur le Trapet. J'ai, par contre, été particulièrement impressionné par le margaux, alors que les autres vins se sont bus à leur niveau, je pense.
A très bientôt les amis pour de nouvelles agapes!

Merci de m'avoir lu

A te lire, le Huet devrait avoir une meilleure note que la Clairette de Die. C'est le miracle de l'accord avec le Camembert ?

Il y a de ça. Mais également vu que je suis relativement peu amateur et connaisseur de vins à sucres (même si le Huet en avait "relativement peu"), j'ai du mal à dépasser l'appréciation Très Bien (qui correspond à 16 dans ma grille).

intrigué par ce Champagne que je ne connais pas, j'ai cherché sur le Net : ce n'est pas donné, hein !

Jérôme : lors d'une dégustation à l'aveugle, je me contrefout du prix d'une bouteille, à fortiori quand ce n'est pas la mienne, et ce d'autant que ce n'était pas la plus onéreuse de la soirée. D'ailleurs, pour l'anecdote, il s'agit d'une bouteille offerte par un brillant vigneron à notre bon Cédric.

D'ailleurs, pour l'anecdote, il s'agit d'une bouteille offerte par un brillant vigneron à notre bon Cédric

Souvenir d'une visite de Domaine le 27 novembre dernier en Chablisie Cédric ?
Je confirme.

" ce n'est pas donné, hein ! ""
29 e ....et pas même la possibilité 1 + 1 comme chez mon copain Edouard

"peut être même le meilleur vin de cette année pour moi."

As-tu déjà bu d'autres Margaux 2000 ?
Perso j'ai beaucoup aimé Giscours et Brane Cantenac.
Du coup tu me donnes envie de poursuivre la découverte dans ce millésime margalien

Sylvain: je ne crois pas. Mais c'est vrai qu'à la levée de la chaussette, j'ai été sur le cul!

Effectivement, on peut trouver l'Eclipsia à 29 €. Ca ne me parait pas très cher pour un champagne en BD par les temps qui courent (c'est en dessous des prix d'entrée de gamme de certains).

Merci d'avoir ouvert Flo ...mes commentaires arrivent !

Oui, Didier... qu'en est il de ton exemplaire ?

Bonjour à tous et toutes,

Comme d'habitude avec les amis Foréziens et associés , une très belle soirée ou amitié profonde, plaisir et éclectisme vinique se sont côtoyés.

Attention CR sans notes, cela fait plusieurs mois que je préfère me laisser porter par les vins sans projeter la possibilité d'un CR. C'est marrant comme un boit un peu différemment d'ailleurs dans ces conditions

Vin 1: Domaine Vincent Couche, Champagne, Eclipsia, Extra-Brut, NM
Nez très expressif, d'une belle profondeur, très "parfumerie" (çà sent un peu le channel), assez floral, pomme, beurre frais puis fruits rouges assez net (fraise pour moi) quand étiquette découverte on a annoncé qu'il y avait du pinot noir
En bouche par contre j'ai pas bu comme flo, j'ai trouvé çà légèrement bedonnant même si mûr et parfaitement équilibré : pour moi çà attaque un peu large, enrobé, çà se resserre en seconde partie avec une belle énergie mais les amers manquent pour moi de noblesse et sont signes d'un élevage pas complément digéré. J'ai trouvé çà très bon mais tout sauf racé par contre assez consensuel avec cette enrobage et cette maturité.

Vin 2: Château Yvonne, Saumur, 2013
Pas bu comme Flo non plus : j'ai trouvé le nez expressif, très miellé, citron confit, légèrement "champignonné" / truffé, fruits secs. Le nez d'un beau liquoreux mais pas d'évolution ni d'oxydatif pour moi.
En bouche derrière une attaque un peu arrondie, le vin part tendue, traçante, très énergique, sec, minéral, presque austère, surligné par une acidité que je pourrais qualifiée de mûre (ce coté citron confit) et c'est long, long sur ce côté minéral salivant.
Je trouve çà mur mais pas riche une seule seconde, cette sensation d'avoir un nez et une attaque de liquoreux couplé avec cette bouche sans concession lui donne beaucoup de race et çà me fait penser aux vins d'Eric Nicolas de Belliviere sur Calligramme par exemple. J'ai adoré et çà en fait un vin de gastronomie de folie tellement on peut imaginer d'accord là dessus grâce à cette énergie.


Vin 3: Domaine Jacques Frédéric Mugnier, Nuits Saint Georges 1er Cru, Clos de la Maréchale, 2010
Nez discret, très pamplemousse, fins agrumes.
La bouche envoie du lourd, c'est très gras, élevé, enrobé. Du gros matos, bien bourguignon dans l'élevage que certains pratiquent mais au milieu du Golgoth le vin a beaucoup d'énergie, de tension qui lui évite d'être lassant.
C'est un peu trop maquillé pour moi toutefois même si le tour de force est assez exceptionnel d'arriver à garder un vin aussi buvable et énergique tout en donnant la sensation que le vin a vu 12 barriques neuves

Vin 4: Domaine Michel Gay, Corton Renardes Grand Cru, 2011
Quelqu'un a osé dire autour de la table que le nez sentait la fouffe de joggeuse ....comme écrit Flo c'est effectivement animal et musqué mais çà évolue bien sur le fruit à noyau, la confiture de vieux garçon donnant avec l'air une belle complexité à l'ensemble.
La bouche est fine dans sa forme mais dense dans son contenu avec un très beau "coeur de fruit", une très belle maturité couplée avec beaucoup de fraicheur. Les tannins sont poudrés mais la bouche est ferme, très structurée, ce qui effectivement m'a fait pensé également à un Barolo. Deuxième très belle rencontre avec un vin de ce vigneron.

Vin 5: Domaine Trapet, Gevrey Chambertin, Ostréa, 2009
Flo presque tout dit, autant le nez est je trouve assez sympa, cerise et légère floralité autant la bouche est très faible, c'est aqueux, sans structure ni densité et çà finit très très court. Raté.


Vin 6: Château du Tertre, Margaux, 5ème Grand Cru Classé, 2000
Un nez "noir", profond et envoutant, d'une grosse complexité : confiture de cassis, zan à la violette, boite à cigare, vraiment très beau.
En bouche le vin est plein, dense, sombre avec un superbe toucher de tannins, présents mais sphérique, veloutés. Ce volume enrobé persiste de l'attaque à finale, longue et ferme. Alors certes c'est un poil "sérieux" mais çà donne clairement envie de se réconcilier avec Bordeaux de boire un tel vin à maturité.

Vin 7: Jaillance, Clairette de Die, Cuvée Impériale, NM
Du pur plaisir simple : bulle un peu grossière comme le dit Flo mais c'est plein de fruits blancs, raisin, pêche blanche, poire, c'est sphérique, délicieusement sucrailleux...çà n'amène pas très loin mais on ne boude pas notre plaisir. Miam !

Vin 8: Domaine Huet, Vouvray, Clos du Bourg (Moëlleux), 2007
Passé à côté : faut dire c'est fin, délicat, demi sec sans volume ni puissance et en fin de série çà se fait déchirer par un gâteau au chocolat noir de chez noir et notre fatigue en bouche.

A de prochaines aventures et merci de m'avoir lu

milleret écrit: " ce n'est pas donné, hein ! ""
29 e ....et pas même la possibilité 1 + 1 comme chez mon copain Edouard

J'en profite pour dire à Zézette qu'elle aille directement chez René parce que comme j'ai paumé les clés du camion, on va être emmerdés pour lui livrer l'armoire.

Oups pardon
J’ai dégainé trop vite
Les prix que j’ai vus de ce vigneron sont supérieurs à 29
Si c’est ce prix, vu les commentaires ça reste dans la limite

Et moi c'est pas le prix du champagne que je visais mais l'allusion à "Edouard" (c qui ?).

Indice: Michel Edouard eut été plus juste...

Cédric42120 écrit: Merci d'avoir ouvert Flo ...mes commentaires arrivent !

Oui, Didier... qu'en est il de ton exemplaire ?

Bouteille bue au printemps il me semble avec mes beaux frères qui ont beaucoup apprécié.
Un champagne assez atypique avec un gout qui change de ce que l'on a l'habitude de boire.
Si je peux en retrouver j'en prends sans hésitation.

Merci à vous pour cette nouvelle belle soirée,
Difficile cette année de tous s'accorder, vivement la prochaine !

Voilà mes quelques impressions...


Domaine Vincent Couche, Champagne, Eclipsia, Extra-Brut, NM

Nez séduisant, expressif : pralin, mirabelle, fruits jaunes... touche de champignon.
Bouche ronde, mûre, racée en toute élégance avec une fine acidité qui tend la finale. Bulles fines. Très consensuel.
Très belle découverte

Très Bien


Saumur Château Yvonne 2013

Nez séduisant, profond, miellé,  mûr sur les fruits jaunes avec des nuances de fruits secs.
Bouche ample, puissante, glycérinée. Un vin massif parfaitement contrebalancé par une belle acidité en fin de bouche. Entre primaire et tertiaire, c'est assez déconcertant mais plaisant. Une force tranquille.

Bien/Très Bien


Domaine J.F. Mugnier, Nuits Saint Georges 1er Cru, Clos de la Maréchale, 2010

Nez séduisant, précis sur un panel de fruit passant par les agrumes, la mirabelle, le coing... Fruit frais et mûrs à la fois sur fond d'élevage luxurieux apportant profondeur et race.
Bouche riche, élégante. Léger gras. C'est précis,  tendu et d'un parfait équilibre. Élevage parfaitement intégré apportant race et complexité.
Un vin sans fausse note, parfaitement maîtrisé ayant comme seul défaut, ses qualités et un petit manque d'émotion.

Très Bien


Domaine Michel Gay, Corton Renardes Grand Cru, 2011

Nez précis, profond sur la cerise avec des notes de fourrures, de verni.
Bouche tendue sur une déclinaison de cerise, alliée à une pointe d'alcool semblant porter le vin. C'est longiligne, précis et assez pur. Légère fermeté en fin de bouche, entre animale et végétale. Très belle longueur.

Très Bien/ Excellent


Domaine Trapet, Gevrey Chambertin, Ostréa, 2009

Nez plus discret sur la cerise, fraise, prune avec une touche de mine de crayon.
Bouche longiligne, en demi corps, presque fluette. Un joli fruit malgré tout, entre cerise et fraise, tirant en final sur la queue de cerise. C'est sanguin, légèrement graphite.
Je partais sur une côte de py, du côté de morgon.

Bien


Château du Tertre, Margaux, 5ème Grand Cru Classé, 2000

Nez mûr, intense sur le cassis, les fruits noirs. C'est complexe alliant touches d'épices, fourrure, pétard....
Très beau volume en bouche. Attaque délicate suivie d'une montée en puissance, tout en restant subtil et racé. Tannins perceptibles mais fondus. Légère salinité en final.
C'est parfaitement à point.

Très Bien/ excellent


Jalliance, cuvée impériale, clairette
... en guise de renovateur de palais. Accord plaisir avec camembert à la braise.


Domaine Huet, Vouvray, Clos du Bourg, Moëlleux, 2007

Nez discret, qui faut aller chercher sur les fruits frais et mûrs à la fois, avec des nuances d'abricot. Très minéral sur la pierre à fusil.
Bouche longiligne, minérale, plus dans un équilibre demi sec, sur une aromatique de fruits blancs et jaunes. Presqu'en dentelle avec un final pierreux. J'adore ces vins a la fausse fragilité.

Très bien +

Frisette écrit: les professeurs préparent leurs cours
Camarades, quels sont les enseignants de la bande du 42 ?!

Paradoxalement notre prof agrégé en lettre est celui qu'on ne lit peu ou pas....
On attend toujours ta plume Aurel...

Belle sélection
J’ai toujours bien goûté du Tertre 2000. Un bordeaux fin et soyeux, presque comme un bourgogne tant la texture est douce.
Content de lire qu’il est toujours aussi bon !

Bravo à LPV Forez pour les dégustations organisées et surtout pour les nombreux CR partagés.

Je constate que vous n'êtes pas toujours d'accord, particulièrement cette fois-ci, et c'est tant mieux !
A chacun de se faire sa propre opinion selon la similitude de palais avec tel ou tel…

Jean-Loup

Ne pas être toujours d'accord c'est notre marque de fabrique!!!

C'est aussi le charme de l'aveugle, où il est plus facile de s'égarer sur l'apport des autres.
En ce qui me concerne, seulement étiquettes connues sur le champagne, la clairette et le Vouvray. (domicile oblige !)
Flo sur le clos de la Maréchale et Nico sur le margaux.

A mon tour de partager mes impressions.

Encore une belle soirée, ça fait plaisir de vous voir et de partager votre bonne humeur et merci Céd pour l'organisation!

Domaine Vincent Couche - Eclipsia - Extra-Brut, NM

Nez charmeur, profond, hyper floral, légèrement beurré.
La bouche est pure et bien équilibrée, avec une belle tenue en longueur.
J'ai vraiment aimé la finesse de ce champagne. Je pensais à une belle bulle de l'Aube connaissant notre hôte.

Château Yvonne, Saumur, 2013

Mon apport, bu comme Nico même si à l'ouverture 24h à l'avance j'ai vraiment eu peur ... C'était imbuvable!!!
Nez expressif limite oxydatif, miellé, citron confit, fruits secs.
En bouche le vin est tendu, vif avec de la grosse patate et une acidité très bien construite.
Et c'est vraiment très long.


Domaine Jacques Frédéric Mugnier, Nuits Saint Georges 1er Cru, Clos de la Maréchale, 2010

Nez en finesse pamplemousse, fins agrumes, et surtout le bel élevage qui nous dit d'où ça vient rapidement.
Bouche très bien faite, avec un joli toucher, du gras, de la finesse. Une belle tension en milieu de bouche et une belle acidité.
Vraiment un super chardo bourguignon d'école, qui part contre s'est fait mangé par le gras du saumon.


Domaine Michel Gay, Corton Renardes Grand Cru, 2011

Robe légèrement orangée, nez sur le thym, une aromatique sudiste selon moi.
La bouche fine et dense avec une belle maturité couplée avec beaucoup de fraicheur.
Tannins très digestes et plaisants.
Excellent mais JAMAIS je ne place ça en Bourgogne...

Domaine Trapet, Gevrey Chambertin, Ostréa, 2009

Nez sympa, un vrai pot-pourri. La bouche est limite honteuse pour un Gevrey 2009. De l'eau... Vraiment raté..

Château du Tertre, Margaux, 5ème Grand Cru Classé, 2000

Robe encre
Un nez envoutant, les fruits noirs, puis du tertiaire, superbe!
En bouche c'est plein, dense, les tanins sont fondus et c'est vraiment très gourmand.
Et puis c'est d'une longueur...
Vraiment un vin superbe!

Jaillance, Clairette de Die, Cuvée Impériale, NM
Une vraie gourmandise!

Domaine Huet, Vouvray, Clos du Bourg (Moëlleux), 2007
Non commenté

On se voit en décembre pour le séance délocalisée

Merci de m'avoir lu!

Simon a écrit, à propos du Clos de la Maréchale :

et surtout le bel élevage qui nous dit d'où ça vient rapidement.

Pour ma part j'ai souvent trouvé des beaux élevages (ou des élevages très marqués comme Nico l'a noté) dans les Pessac-Léognan, voire dans certains Rhône septentrionaux. Ce n'est donc d'après moi pas suffisant pour trouver la provenance.

Amitiés oenophiles,
Jean-Loup

Salut Jean-loup

Personnellement, j'ai toujours trouvé qu'on reconnaissait plus facilement à l'aveugle le bourgogne (blanc) par son élevage que par son cépage.
Ce n'est bien-sur pas une généralité, mais le dernier qui m'a contredit à ce sujet a eu le droit à l'aveugle à un macon verzé de Nicolas Maillet

Je confirme j'ai cru que c'était un chenin .....

Krabb écrit: Je confirme j'ai cru que c'était un chenin .....

Le plus beau compliment que l'on puisse faire à un Chardonnay

T'as pas été le seul !
Une connaissance caviste diplômé de Suze la Rousse a eu droit au même traitement...et même réponse si j'ai bonne mémoire.