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Neuf vins pour sept amateurs, Allemagne, vendredi 15 mars 2019

  • DaGau
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Dans un décors charmant de Kaffeehaus, un bon dîner organisé par RM chez la charmeuse Lisa au Relais de Bavière à Issy-les-Moulineaux.

Ce soir c'est l'Allemagne pour thématique, place aux flûtes. Euh ça commence avec du verre en épaisseur en fait.

#1_ Robe or mat, jaune miel, finement effervescent. Le nez tout miel, fruité en richesse. En bouche magnifique acidité, "pomme verte". C'est rond, souple, en plénitude. On parle des marqueurs terpéniques hydrocarbures, absent pour ce premier verre mais attendus pour les vins évolués, tertiaire, vieillissement. Cette bouteille a-t-elle de l'âge pour présenter cette rondeur, "riche, pomme cuite". Un fruit bien paradisiaque et une très bonne entrée en matière avec ce
CR: Reichsrat Von Buhl, traditionelle Flaschengärung, riesling Zomo brut 2016.

On parle cavistes, 'soif d'ailleurs' rue Tiquetonne.

#2_ Robe or, reflets verts, effervescence légère. Nez en puissance, plus de gras, toujours fruité. "Terpénique pour cette bouteille, beurré". Lacté, onctueux, un fruit toujours en amplitude. Bu par la suite plus chaud, toujours délicieux. Un élevage de 32 mois sur lies qui se confondrait, par exemple, avec les meilleurs crus champenois. Ni chenin, ni chardonnay et pinots pourtant.
CR: Frank John, riesling brut 2015.

#3_ Robe or pâle, reflets blancs, très effervescent. Servi un peu trop chaud selon certains, pas gêné pour ma part. Fruit, fraîcheur, de la tension, marqueurs fruits cuits en gourmandise, pomme compote, et un aspect tendu, acidité sous-jacente (si le vin était servi frappé).
CR: Frank John, riesling brut nature. Dégorgement 2018 (probables vendanges 2014).

Très belles découvertes pour moi que ces excellentes bulles d'outre-Rhin. Et une version nouvelle du riesling à mon goût qui se rapproche un peu de celle que je ne connaissais qu'en liquoreux.

#4_ Robe or claire, brillance. Nez floral, de la fraîcheur. Vif? On parle de pinot blanc. Je connais le vin et sais que bu moins rafraîchi (12 à 14°C) il révèle un aspect agrumes, citron jaune du plus bel effet. Sec, de la tension, de l'équilibre.
CR: Markus Molitor, Haus Klosterberg, riesling 2016.

Des nouvelles du nouveau millésime 2017 pour cette capsule blanche? On parle des vignerons allemands réputés, de ces régions viticoles, Prüm.

#5_ Robe or reflets verts. Nez terpénique! Bouche fruitée, en souplesse, moelleuse. En contraste avec les vins effervescents c'est plus austère.
CR: Weingut Wittmann, riesling trocken '100 Hügel' 2015.

Après une entrée salade, crudités, pignons, les Bratwurst réclament du rouge.

#6_ Robe rouge grenat, sombre. C'est fruité, c'est souple, il y a du volume. Bu un peu trop rafraîchi (15-17°) à mon goût et pourtant l'équilibre reste très sûr avec une acidité parfaitement mesurée qui laisse le fruit s'exprimer avec magnificence. Légère pointe épices poivre, à moins que cela soit la moutarde (salée) qui me monte au nez.
CR: Molozay, Château de Vaux Les Hautes Bassières, Moselle 2015.
Toujours bu avec plaisir ce vin français :oops: . Des avis sur d'autres millésimes?

#7_ Robe or blanc, reflets clairs. Nez agrumes citronnés. Un peu de mal à revenir au vin blanc. Le fruit est présent sur un bon équilibre.
CR: Weingut Huber, Traisental, riesling 2016.
Bien en continuation d'un intermède, autrichien icelui.

Et avant le fameux gatal crème copeaux de chocolat 'forêt noire' des fromages assortis bleu de gex, comté, coulommiers, tête de moine, comté, tome de savoie et chèvre frais poivre. De quelles maisons viennent-ils? J'ai oublié de demander.

#8_ N'ouvrez jamais un vieux bouchon au screwpull. Heureusement le bi lame rattrape le coup sans trop de miettes.
Robe or bronze. Nez poussiéreux. Grenier, noix, curry. Bu très frais ça passe. Bouche avec de la rondeur, épaisseur très relative, le fruit n'est plus ce qu'il était j'imagine. "Lisse, aqueux". Un vin passé, oxydé, bouchonné. Et pourtant je le bois tel quel sans affectation.
CR: Jakob Gerhardt Schlosskellereien 'Rheinhessen', Niersteiner Spiegelberg, riesling spätlese 1989.
Un millésime plutôt faible (et 2008 récemment?) si j'en crois les tableaux planetvins. Mais au moins le mérite de célébrer la liberté.

#9_ Indice "bouteille de 70cl". Pas tout jeune alors. Robe orange de bon liquoreux sans âge. Nez agrumes très confits, orange. Fraîcheur, sans sucrosité excessive, parfait, quelques verres de plus avec pareil vin ne me lasseraient pas. Pourvu que ça dure ce millésime.
CR: Jos Christoffel Jr., Ürziger Würzgarten, riesling beerenauslese 1976 (Mosel Saar Ruwer 700ml 9,0%alc).

Bien bu les amateurs. De nous très content je suis. Avant de se séparer les derniers pour quelques verres de plus au Franquette rue des Dames prolonger un peu plus la nuit. Et cette dernière question : où boire un verre à pas d'heure (et pour changer du strip champagnisé).?
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: bibi64, Jullux, Ilroulegalet
16 Mar 2019 22:51 #1

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