Nous avons 3225 invités et 47 inscrits en ligne

Entre vins et mets corses.

  • daniel popp
  • Portrait de daniel popp Auteur du sujet
  • Hors Ligne
  • Utilisateur
  • Enregistré
  • Messages : 2027
  • Remerciements reçus 413

Entre vins et mets corses. a été créé par daniel popp

Entre vins et mets corses.

Une fois par an, nous nous retrouvons autour de la soupe Corse de notre amie Dominique dont la famille est originaire du Cap Corse. Devant le peu de disponibilité de mes camarades de C&G, je proposai à quelques amis dont le trait commun est d’être corse pour certains et d’avoir des maisons sur place où nous avons tous séjourné, une dégustation de vins corses venant de ma cave. Prise au jeu et fort bonne cuisinière, Dominique, avec l’assistance de ma douce, se mit en quête des mets savoureux, d’inspiration locale, qui les accompagnèrent.

rosé
1 Nicolas Mariotti Bindi. Uve Miste 2016. 80% de vermentinu et 20% de niellucciu.
petites tomates marinées, tapenade noire sur dentelle au parmesan, olives vertes, fenouil.

Au nez, une caresse d’agrumes vite rejoints par des arômes de fraise, de pate de coing, de cédrat. Son caractère charnu, complexe, comme éclairé par une fine tension, exprime une sensualité gourmande.

La bouche coulante, puissante délivre un jus concentré, presque velouté, large, déployé de toutes parts. Les amers sont prononcés, mais retenus par la tension qui les fait refluer sur eux-mêmes, comme pour contenir l’alcool (14°) qui anime la danse sans jamais la faire déborder. La persistance résonne longtemps de ce caractère dynamique, un peu fougueux et rock’n’roll par l’énergie déployée qui a vraiment du caractère. Un rosé singulier qui n’est pas sans rappeler celui de Stéphanie Olmetta gouté ici .


blancs

2 Comte Abbatuci. Cuvée Faustine 2016 vermentinu.
tartelettes au brocciu et prizuttu avec ratatouille fraiche.

Le nez fin, délicat, complexe, croise subtilement des arômes de pamplemousse, de petites fleurs blanches, des notes anisées, des touches de camomille. Ce caractère subtil s’adosse à une empreinte minérale (rappelant l’odeur du galet pour certains) dont l’alchimie heureuse évoquait l’harmonie d’un jardin japonais pour une autre amie présente.
La bouche au toucher fin, gourmand, aussi subtile que structurée, est presque un parangon de tension idéale appliquée au vermentinu. Comme si la précision, l’harmonie, le raffinement avaient pris corps dans le jeu de saveurs. Avec en guise de signature, une subtile touche de miel éclos sur la finale, dont le grain délicat au charme fou prend ses aises sur la persistance et semble murmurer alors : d’où vient la beauté ?


3 Clos Canereccia amphore blanc 2016 vermentinu.
id

Le nez raconte vraiment une autre histoire. Après être monté au ciel, on redescend sur terre, voire sous terre, au cœur d’une racine de gingembre croisée à une fleur capiteuse et à cet arôme entre terre et pierre (plutôt argile en l’occurrence) marquant l’élevage en amphore. Un nez puissant, « racine » aux dires de certains, presque débridé que sa juste tension fait rentrer dans le cadre, mais dont le coté étonnant détonnant, qui a du caractère, peut séduire ou rebuter.
La bouche équilibrée, tendue comme il faut, est vraiment marquée du grain de l’amphore qui donne comme une pesanteur au fruit, très légère mais un peu « voilante ». On se surprend alors à mâcher son grain comme pour en faire sortir le fil acide qui l’éclairerait. C’est subtil, honnêtement, la tension ne manque pas, mais je ne suis pas sûr, à nouveau, que l’élevage en amphore valorise toujours le fruit qui, quand on l’avale, est comme ici très légèrement « plombé » par l’amer au gout d’amphore. Paradoxalement, c’est quand la mise en amphore ne se caractérise que par son absence (de saveur) et la pureté du fruit quelle révèle, qu’elle est, à mon gout, vraiment opérante. Je pense en disant cela à la cuvée Un jour sur terre du domaine le Clos d’un jour sur Cahors.



4 Antoine Arena Bianco Gentile 2015. Patrimonio
bianco gentile
brochettes de St Jacques a la saucisse Corse

Le nez parfumé, caressant, entre pêche de vigne, abricot et fleurs blanches, dégage une impression d’équilibre. Le grain aussi beau que son fruit révèle son assise minérale et une très légère touche de sucre résiduel parfumé au fruit qui procure comme de la tendresse au nez.

La bouche ample et ronde donne la mesure du volume. On ne peut s’empêcher alors de rapprocher encore le verre du nez pour se rappeler combien il remplissait tout l’espace de ses parfums que la bouche transforme à nouveau en saveurs pleines, dynamiques, comme pénétrées de lumière et de fraicheur. Une opulence aux doigts de fée que ses amers qui swinguent, transforment en émotion subtilement miellée.

5 Nicolas Mariotti Bindi Mursaglia VP 2015. Patrimonio vermentinu
id

Le nez singulier dégage beaucoup de charme. Le fruit (agrumes, abricot) est comme pénétré de fins aromes de résine, d’aiguilles de pin, d’une touche un peu végétale et fleurie (fenouil, anis, fleurs blanches). Le tout assez complexe et délicat s’harmonise joliment comme sous les doigts d’un parfumeur inspiré.

En bouche, le grain concentré, assez puissant, dégage un sacré volume : des saveurs rondes, charnues, presque plantureuses, à fois en expansion, mais aussi comme pénétrées de fruit, de résine, de fenouil dont les amers sont gorgés au plus profond, le tout tenu à la baguette par une juste tension. C’est très bon, presque un peu too much, tant ce coté expansif peut paraitre un peu fatiguant, écrivait le scribe qui dans le même instant mâchait tant et plus les saveurs de grain de fenouil parfumé de tous les aromes du nez, délivrés par la persistance.

rouges

6 Domaine Saparale. Casteddu 2014. Sartene. 80 % nielluciu et 20 % sciaccarellu.
carpaccio de lonzu et tomme de chèvre

Le nez gourmand, profond, comme éclairé par sa fine acidité, étonne par son relief singulier. Difficile de trouver les mots pour rendre compte de la caresse croisée de la cerise noire et du gibier qui rend ce nez si saillant. Complexe aussi quand il se complète de petites touches sèches de maquis, de cuir noble, sur fond de boisé fondu, qui participent à son grain.
La bouche dupliquant le nez, se donne des formes savoureuses tant son coté saillant, tendu, joyeux , s’arrondit à merveille autour de ce gout singulier que l’on fait tourner entre langue et palais avant de le mâcher comme pour en extraire l’essence savoureuse, résolument corse. Ces vins de Sartène (Saparale, Fiumiccicoli et quelques autres) ont un sacré caractère.

7 Clos Teddi. Grande cuvée 2013. Patrimonio. niellucu.
Id

Le nez boisé, un peu fumé, dégage de jolis aromes de fruits noirs, de cuir, d’herbes du maquis, une petite touche de goudron.
La bouche coulante, assez soyeuse, joue sur la même recherche d’harmonie bien réelle sur le toucher fin, joliment tendu, presque délicat. Malheureusement vite rejoint, quand le corps se précise, par des tannins asséchants qui parasitent sur la finale ce qui avait si bien commencé. Dommage, je me suis vraiment régalé de toutes les cuvées du Clos Teddi, goutées auparavant.


8 JB Arena Grotte di Sole 2014. Patrimonio.
nielluciu
sauté d'agneau aux poivrons rouges

Le nez un peu réduit de prime abord, finit par dessiner un paysage superbe dont on pressent le caractère juteux, dynamique que ses aromes fins, presque délicats, de fruits noirs égayés par une touche un peu plus acide, d’herbes du maquis, de cuir et de multiples épices , expriment si bien.
La bouche est à l’avenant, charpentée, juteuse à souhait, mais si fine, si parfumée, si éclairée par sa tension développant de beaux amers qui demandent encore à se fondre pour s’épanouir totalement, qu’elle acquiert une élégance un peu corsée qui marque et touche vraiment quand la persistance se déroule à foison.


9 Clos Canarelli 2014. Figari.
nielluciu syrah
id

An nez, bien avant que les arômes ne se dotent de noms, on est étonné par la précision, l’harmonie qu’ils dégagent. Jusqu’à se rendre compte que leurs parfums animés d’une fine tension, évoquant la garrigue, la tapenade, la grenade, les fruits noirs chauffés au soleil, dessinent une bien jolie composition.

La bouche tout aussi harmonieuse lui donne des formes, souligne son relief. Le grain se pare d’épices, d’une note empyreumatique un peu fumée qui se prolonge sur la finale dont le seul reproche qu’on pourrait lui faire, est qu’elle sèche un chouia. Impression contrastée car le tannin un peu revêche s’accompagne d’une mâche délivrant des parfums gourmands dont les amers au gout de cyste vous ramènent au cœur du maquis.


fromage

10 Clos Canarelli blanc 2015. vermentinu
brin d’Amour et autres fromages corses de brebis ou de chèvre.

Le nez plein, au caractère aérien, plus sur la finesse que sur la puissance, s’ordonne, s’élève comme une architecture : l’anis, le fenouil prédominants fondus aux agrumes (dont un zeste de citron vert émouvant) se présentent avec grâce et délicatesse. Ce nez appartient à ceux que l’on déguste.

La bouche au toucher fin, rehaussé d’une fine salinité, développe un volume superbe, aussi large que long, gorgé de saveurs pleines où le pamplemousse, l’anis, la pierre à fusil et une touche de miel, s’expriment avec délicatesse et plénitude. L’écho du toucher de bouche, marqué du sceau de la précision, résonne longtemps de ce caractère aérien, transparent, si bien posé.


11 Orenga de Gaffory. Cuvée des Gouverneurs rouge 2013. Patrimonio.
Nielluccu.
id

Nez assez soyeux sur les fruits noirs, le moka, le pain grillé, le cuir noble.

En comparaison, la bouche en demi corps, parait un peu atone, comme si elle manquait de rondeurs, de relief. L’équilibre est au rendez vous, mais l’élevage en futs de chêne se fait un peu trop sentir au détriment du fruit. Ce n’est pas mauvais, loin de là, et si on avait que ce vin là sous la main, on pourrait s’en satisfaire, mais après Arena et Canarelli, çà manque un peu d’éclat, à mon gout. Mais je reconnais que la persistance parfumée est assez sympathique.


12 VDN de Mursaglia. Impassitu dix ans d’âge. Domaine Pietri. malvoisie.
verrine de clémentines a la crème de marrons.

Au nez, un panorama de pruneaux cuits, de caramel, de dattes, assez enjôleur, malgré son coté un peu brut de décoffrage (manque de précision, de clarté).
La bouche confirme ce coté rustique, redoublé par l’impression que la texture n’est pas au rendez vous du fil acide, de l’alcool et du sucre qui, du coup, pédalent un peu dans le vide pour résorber la plainte des amers. Pas sur que la matière au départ « malvoisie récolté surmuri puis passerillé pendant 20 jours » valait le coup d’ « être élevé en barrique pendant 10 ans ». Vraiment rien à voir avec l’Impassitu génial de Nicolas Mariotti Bindi, dégustés avec C&G dont la bouteille de 50 cl qui me reste, aurait été un peu légère en quantité face à une si grande tablée.

Mais les amis présents qui apprécient le vin sans être habitués à déguster douze vins différents d’affilée, (qui ont fini plus dans les gosiers que dans les crachoirs) avaient déjà un peu décroché.::dance::

Merci de m’avoir lu.

Daniel
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Jean-Paul B., Gibus, Jean-Loup Guerrin, leteckel, DaGau, Kiravi, otonosama07
17 Mar 2019 23:39 #1

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 9256
  • Remerciements reçus 16835

Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet Entre vins et mets corses.

Magnifique sélection, Daniel !

Juste une remarque : la cuvée casteddu s'écrit avec deux d. Ton clavier n'avait pas fourché dans le fil du domaine Saparale…

Jean-Loup
18 Mar 2019 08:22 #2

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 312
  • Remerciements reçus 421

Réponse de Jeiss sur le sujet Entre vins et mets corses.

Très belle dégustation !

Les vins avaient l'air d'être d'un niveau moyen très élevé, ça fait plaisir.

Jeiss
18 Mar 2019 08:38 #3

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 94752
  • Remerciements reçus 24425

Réponse de oliv sur le sujet Entre vins et mets corses.

Superbe sélection, Daniel !
Tu nous dis un mot sur les accords ? Car la gamelle fait au moins autant envie que les verres... :oops:

Bisous
Obelix
18 Mar 2019 08:43 #4

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 1399
  • Remerciements reçus 990

Réponse de DaGau sur le sujet Entre vins et mets corses.

Bonjour.

Niellucciu 2013 et 2014, charpentés, tanniques, limite asséchants. Vins à garder une pleine décennie (apogée 2022-2030) ?

Je pose la question pour Casteddu Saparale 2014 (une seule bouteille en cave).

Des avis sur les derniers millésimes? Un caviste me soulignait récemment l'intérêt de choisir les rouges corses à contrario des continentaux (préférer 2017 à 2015).

Sinon avez vous des habitudes culinaires pour les accords avec ces vins, vermentino compris.
18 Mar 2019 14:33 #5

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • daniel popp
  • Portrait de daniel popp Auteur du sujet
  • Hors Ligne
  • Utilisateur
  • Enregistré
  • Messages : 2027
  • Remerciements reçus 413

Réponse de daniel popp sur le sujet Entre vins et mets corses.

Merci de vos retours.

Ah Oliv’, la réponse est presque contenue dans l’intitulé des recettes ! Tu sais à quel point, pour avoir participé à nos agapes, les camarades de C&G se transforment en cuisiniers souvent inspirés, comme beaucoup de LPViens. J’avoue au passage que ce n’est pas toujours simple de coordonner et d’équilibrer les apports en vins et mets qui vont avec (à cuisiner le plus souvent at home). Je te raconte pas le soulagement quand notre amie Dominique, à priori très loin de nos usines à gaz vineuses, piochant dans sa mémoire familiale du Cap Corse, informée par des mes soins des fameux catalyseurs de gout et d’arômes (merci Mr Casamayor !), m’a envoyé la liste complète des mets qu’elle se proposait de préparer. Une chance, comme ils habitent à Luri, une partie de l’année, son mari Philippe a ramené la veille, du marché de Mursaglia, les charcuteries salées comme il faut et fromages ad hoc donc un brozziu frais à tomber.

Donc déjà des bons produits. Pour le reste, je crains de répondre par des lieux communs ! On était plutôt sur des recettes simples et savoureuses mettant bien en jeu les catalyseurs qui ont fonctionné à plein régime : le fenouil et l’anis sur le vermentinu dont le coté parfois salin, voire résineux s’acoquine superbement avec les fromages corses dont le Brin d’Amour ; la finesse croustillante des tartelettes au brocciu répondait à la délicatesse de la cuvée Faustine ; le bianco gentile d’Arena est tombé amoureux du coté iodé des St Jacques comme boosté par le fin fumé de la saucisse ou du lonzo si finement découpé et savoureux que l’on ne sait si plus si c’est lui qui rendait le Casteddu si gouteux ou le contraire ; quand à l’accord entre le niellucciu et le poivron rouge, compagnon du veau tendre à souhait, une petite tuerie !
L’exploration des accords est sans fin : une simple goutte de citron ensoleille ce que le fil acide tend. Il y’a des instants où l’harmonie entre le boire et le manger relève de l’évidence, mais la plupart de LPViens connaissent çà par cœur.%tchin

Daniel
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: oliv, Gibus, Jean-Loup Guerrin
18 Mar 2019 15:58 #6

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 94752
  • Remerciements reçus 24425

Réponse de oliv sur le sujet Entre vins et mets corses.

Bravo Dani ! :kiss:
Il est parfois bon de rappeler quelques évidences, celles qui font les accords mets et vins réussis !
18 Mar 2019 16:11 #7

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • daniel popp
  • Portrait de daniel popp Auteur du sujet
  • Hors Ligne
  • Utilisateur
  • Enregistré
  • Messages : 2027
  • Remerciements reçus 413

Réponse de daniel popp sur le sujet Entre vins et mets corses.

Bonjour DAGAU

J’apprécie et me régale vraiment des vins corses et mets qui vont avec, mais je n’en bois pas suffisamment pour avoir des avis tranchés sur le niveau des millésimes bien relatif au talent des bons vignerons qui parfois les transcendent ou en contournent les difficultés.

Casteddu 2014 est joliment structuré plus que charpenté et ses tannins ne me paraissent pas asséchants. Dix ans de garde ? Quand on goute des Patrimonio d’âge mur d’Yves Leccia, on regrette toujours d’avoir bu trop vite les autres bouteilles que l’on avait. Pareil pour les blancs d’Yves Canarelli qui acquièrent un début de plénitude après 3 ou 4 ans de garde. Il est assez rare sur place, même dans les bons resto, de trouver des cuvées un peu âgées.Les vins bus sur leur fruit, nous régalent souvent, mais les belles cuvées méritent vraiment notre patience.

2017, 2016 ? Il y’a des gens plus expérimentés qui pourront te répondre, Eric B ?

Pour info, 2016 est noté16,5 par la RVF et 17 par Bett Dess ; 2017 15,5 RVF, 15 Bett Dess...
Pour les accords, ta question est trop vaste. Je te suggère de t’inspirer de ce que l’on testé avec C&G en Oct 2014 ou en Juillet dernier.

Bonnes dégustations

Daniel
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: DaGau
18 Mar 2019 17:53 #8

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 20686
  • Remerciements reçus 7847

Réponse de Eric B sur le sujet Entre vins et mets corses.

D'accord avec les deux guides : je conseillerais plus 16 que 17. Sur 2016, l'équilibre est parfait, avec de la fraîcheur. 2017 est souvent un peu plus lourd (sans que ce soit la cata).

Eric
Mon blog
18 Mar 2019 18:14 #9

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 3806
  • Remerciements reçus 1332

Réponse de didierv sur le sujet Entre vins et mets corses.

CR: J'ai gouté les vins d’Antoine ARENA samedi à Villebarou
En blanc BIANCO GENTILE 2017 est un très beau vin ou pour le moment la structure l'emporte sur l'aromatique encore un peu brouillonne.Mais nul doute que dans 5/6 ans il y aura une superbe bouteille
En rouge MORTA MAIO était présenté en versions 2011 et 2016. J'ai pris 2011 déjà accessible et fondu alors que 2016 doit être attendu car c'est encore brut de décoffrage.Mais il y a du fond
En MUSCAT le Domaine présentait le 2016 muté et un 2013 non muté. J'ai préféré le 2013 un peu plus évolué mais plus frais et surtout moins sucré et moins pataud que son cadet. Une très belle bouteille qu sort des sentiers battus.
Les tarifs 26€ le blanc , 27€ le rouge et 28€ pour les sucres ça commence à piquer.

Didier
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: oliv, Jean-Loup Guerrin
18 Mar 2019 18:23 #10

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 2955
  • Remerciements reçus 9705

Réponse de Kiravi sur le sujet Entre vins et mets corses.

Superbe série, superbe compte rendu. Merci. Il faut que je me penche sérieusement sur le cas Mariotti Bindi...
Sinon Dagau, le problème avec les millésimes récents, c'est qu'il n'y en aura pas pour tout le monde. 16 et 17 ont été faméliques pour beaucoup de domaines. Quant aux vins que tu cites, oui 2022 sans problème. 2025 aussi à mon avis. 2030? Je ne sais pas. Jamais bu des vins corses aussi vieux hors muscats du Cap Corse.

Marc, assez vieux débutant
18 Mar 2019 19:32 #11

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck