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LPV Versailles lance les fêtes de fin d'année - et change quelques habitudes !

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LPV Versailles s’est donc délocalisé sur la rive gauche, mais de Paris :-), pour cette session de fin d’année. Nous fûmes accueillis au Petit Verdot qui nous a élaboré un délicieux menu de deux entrées et deux plats, avant un soufflé exécuté à la perfection.

Le thème de fin d’année - qui a suscité de nombreux questionnements de la part des participants - se voulait un peu différent des autres années, se focalisant plus sur des vins de partage que sur une thématique de prestige. Quelques risques ont été pris, mais j’espère que tous auront tout de même trouvé de l’intérêt dans une partie du programme.

Bulles

Triplette n°1
CR: Pascal Agrapart – Champagne Grand Cru Avize – Avizoize – Blanc de blancs – Extra Brut 2011
P.Cazals – Champagne Grand Cru Oger – Clos Cazals – Blanc de blancs – Extra Brut Vieilles Vignes 2008
Deutz – Champagne – Amour de Deutz – Brut 2008

Série en théorie homogène, car issue de Chardonnay exclusivement, l’Avizoize a fait preuve d’une fraîcheur et d’une distinction presque aristocratique, suivi de près selon mes goûts par le Clos Cazals dans un style plus vineux, plus « vigneron ». Le Deutz laissait sentir un dosage certain, qui m’a moins plu que les deux autres Champagnes.


Blancs

Paire n°2
Albert Grivault – Meursault 1er cru Perrières – Clos des Perrières 2008 
Domaine Leflaive – Puligny-Montrachet 1er cru – Les Pucelles 2008 

Une paire déconcertante au premier abord, riche, roborative, sur des vins tout en largeur. A l’évolution, le Grivault est demeuré trop dénué de vivacité pour me transporter. En revanche le Leflaive a développé de la complexité, des notes exotiques qui m’ont plu.

Paire n°3
Clos Rougeard Saumur – Brézé 1997
Domaine Marcel Deiss – Alsace Grand Cru Schoenenbourg 1999

Grand écart sur cette paire, un pari un peu risqué qui a donné une paire déconcertante, ou plutôt une juxtaposition de styles. Le Schoenenbourg présentait un niveau de sucre « entre-deux » gustativement difficile à appréhender (sensation de moelleux mais disparaissant en milieu de bouche), beau vin. Et en face le Brézé opposait une droiture très cistercienne ouvrant ensuite sur une bouche très longue développant une puissance épicée. Comme évoqué, Chenin quasi introuvable à l’aveugle…

Rouges

Paire n°4
Clos Rougeard – Saumur-Champigny 2009
Markus Altenburger – Burgenland – Jungenberg – Blaufränkisch 2009

Le Clos Rougeard a remporté assez facilement la manche grâce à son fruité immédiat, la franchise de son message et sa facilité à se laisser boire. Mauvais rôle en face pour le Jois, qui mérite vraiment d’être rencontré dans d’autres conditions.

Triplette n°5
Domaine Robert Groffier Père et Fils – Chambolle-Musigny 1er cru Les Sentiers 2007
Domaine des Lambrays – Clos des Lambrays Grand Cru 2011
Domaine Gros Frère et Sœur - Clos de Vougeot Grand Cru – « Musigni » 2007

Bis Repetita: Les Sentiers de Groffier ont dominé le débat notamment grâce à un nez d’une complexité remarquable, éclipsant le Clos des Lambrays (pourtant bien goûté seul à son ouverture) et un CDV pour moi touché par un pet’.(ED)

Paire n°6
Paul Jaboulet Aîné – Hermitage La Chapelle 1995
E. Guigal – Côte-Rôtie La Turque 1995

Une paire très sérieuse assez proche en style pour moi car présentant beaucoup de fraîcheur sur une constitution très sérieuse. Deux Syrah complexes et racées, avec une préférence pour La Turque en raison d’un petit supplément de finesse. Mais vraiment deux vins remarquables.

Sucres

Solo n°7
Weingut Fritz Haag – Mosel – Brauneberger Juffer Sonnenuhr – Riesling Auslese #10 2004

L’équilibre général acidité/sucre laisse peu de doute sur son origine, très beau Auslese.

Paire n°8
Schloss Plettenberg – Nahe – Winzenheimer Berg – Grauer Burgunder Trockenbeerenauslese 1992
Schloss Schönborn – Rheingau – Hattenheimer Pfaffenberg – Riesling Trockenbeerenauslese 1994

Sur les deux dernier vins, on comprend immédiatement l’âge vénérable et on est transporté vers des contrées gustatives très lointaines, j’ai très peu d’expérience sur ce type de vin (ancien) et remercie Vivien pour ce voyage. J’ai apprécié ces deux TBA avec tout de même une nette préférence sur le Schönborn pour son équilibre incroyable (et son côté too much assez jubilatoire).

Merci à tous les participants pour cette soirée qui aura balayé nombre de régions (/pays) et de styles différents, excellentes fêtes de fin d’année à tous.
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20 Déc 2019 18:51 #1

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Ca sent le sapin vivien sur la fin

;-)

Francois // chaque avis est subjectif et la somme des subjectivités fait une objectivité (F Mauss)
20 Déc 2019 19:10 #2

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On saura si Vivien a préféré Clos Cazals à La Chapelle du Clos :) surtout que c'était lui qui faisait le choix des vins.
20 Déc 2019 20:33 #3

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Juste un petit rappel technique:
Même si c'est la période des sapins de Noël, inutile de mettre des guirlandes de CR: ;)
Un seul tag suffit par message pour activer la fonction.
Mais comme je suppose qu'il y aura d'autres CR de ce repas puis un gentil contributeur qui se chargera de remonter les avis compilés par vin dans chaque rubrique, vous n'êtes pas obligés de placer le tag mais de le réserver pour les rubriques individualisées.

Disons que ces petits détails facilitent par la suite le travail du moteur de recherche :cheer:

Sylvain
20 Déc 2019 21:51 #4

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Sacrée sélection ! oo,

se focalisant plus sur des vins de partage que sur une thématique de prestige


Didjiou !
Si ça, c’est thématique « vins de copains », ça doit taper dans le mythique quand vous faites « vin de prestige » !

Je comprend mieux l’expression « c’est pas Versailles ici ! » ::dance::
21 Déc 2019 08:58 #5

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C'était la soirée "Petit Trianon" , mais tu as raison, qu'est-ce que ça va être pour la soirée "Galerie des Glaces" B)

Sylvain
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21 Déc 2019 09:12 #6

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starbuck écrit: C'était la soirée "Petit Trianon" , mais tu as raison, qu'est-ce que ça va être pour la soirée "Galerie des Glaces" B)


De l'Eiswein ?

Jean-Paul
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21 Déc 2019 09:18 #7

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Comme l’a indiqué François nous avons changé de restaurant en raison de la fermeture du Verre Y Table, en nous délocalisant à Paris. Mais Le Petit Verdot ne nous a pas déçus, loin de là, avec certes une cuisine plus classique mais formidable de justesse.
Et elle a permis une bonne mise en valeurs des grandes bouteilles choisies par notre duo de jeunes. Eh oui, pour cette nouvelle édition de dégustation de fêtes nous avons confié les clés du camion à deux jeunes peu sûrs d’eux qui débutaient presque dans l’exercice ;) , François et Vivien !
C'est sans doute par modestie ou peur de se faire tacler que François a parlé de vins de partage… On a partagé, oui, des vins de prestige ! :)!

Malgré la grève nous sommes au complet et tout le monde est à l‘heure pour démarrer les festivités ! MiaM!


Trois beaux Champagne Blanc de Blancs

Pascal Agrapart – Champagne – Blanc de Blancs – Avizoise – Extra Brut – 2011



La robe présente un bel or.
Intense et classieux, le nez exhale un beau grillé et des arômes de fruits blancs teintés d’agrumes.
La bouche est dotée d’un grand volume et d’une superbe tension. Elle joue dans la finesse, y compris pour l’effervescence, et des amers nobles donnent du relief à la finale d’une très belle persistance.
Excellent (+)


Cazals – Champagne – Blanc de Blancs – Clos Cazals – Extra Brut – 2008



L’or de la robe est assez clair.
Le nez très intense est axé sur un fruité généreux, alliant fruits jaunes et fruits secs, avec une fine note grillée.
La bouche est très ample et dense, avec toujours cette présence fruitée et une vinosité affirmée, mais l’acidité vient parfaitement équilibrer l’ensemble. La bulle caressante et la longue finale salivante sont d’autres atouts indéniables.
Excellent (+)


Deutz – Champagne – Blanc de Blancs – Amour de Deutz – Brut – 2008



La robe est d’un or moyen.
Le nez pas très expressif laisse apparaître des fruits blancs et des fruits secs.
La bouche est pleine, au fruité intense, aux bulles sensibles et pas parfaitement intégrées à la matière. L’acidité paraît juste suffisante mais ce ressenti vient peut-être du dosage supérieur à ceux des deux autres Champagne. La finale est plus tendue par des amers joliment dessinés.
Très Bien +



Carpaccio de turbot et céleri rave : très fin !


Paire de grands Bourgogne blancs dans le magnifique millésime 2008

Domaine Albert Grivault – Meursault 1er cru Perrières – Clos des Perrières – 2008



La robe arbore un or dense.
D’une belle intensité, le nez livre une aromatique classique de brioche très beurrée et de grillé sur un fond de fruits blancs.
La bouche est très confortable, avec un beau gras qui enrobe une matière mûre et un élevage sensible mais au service du vin. Celui-ci donne d’ailleurs une impression d’équilibre et se clôture sur une finale élancée où l’aromatique grillée ressort.
Très Bien ++ / Excellent


Domaine Leflaive – Puligny-Montrachet 1er cru – Les Pucelles – 2008



La robe est d’un or soutenu.
Le nez se révèle très intense et plutôt complexe, alliant une note exotique à des fruits blancs et de la brioche.
En bouche la matière parait presque compacte par sa richesse mais elle se développe sur une belle amplitude et grâce à une grande vivacité. La persistance est exceptionnelle, servie par une finale saline et salivante.
Excellent



Pied de porc désossé au foie gras pané : une spécialité de la maison, excellent !


Paire de grands blancs du siècle dernier « pour le plaisir »

Clos Rougeard – Saumur – Brézé – 1997



La robe est de couleur vieil or.
Le nez d’une grande intensité est d’abord monolithique sur une gamme pop-corn – grillé – sésame. Puis, à l’aération, de belles épices et un fruité plus avenant concurrencent ce premier nez.
La bouche fait preuve d’équilibre et de complexité, avec du gras et un fruité charnu, une très belle acidité et une magnifique allonge très sapide.
Un beau vin atypique : seul Christophe a trouvé le cépage ! (tu)
Très Bien ++ / Excellent


Domaine Marcel Deiss – Alsace Grand Cru – Schoenenbourg – 1999



La robe est très ambrée.
D’une belle puissance, le nez se livre sans retenue sur des arômes pétrolés, de fruits jaunes et de citron confit.
La liqueur en bouche est importante, avec un ressenti d’une soixantaine de g / l. L’équilibre se fait en prenant appui sur une belle matière fondue et savoureuse, et une bonne fraîcheur, la longueur n’étant pas en reste.
Excellent



Paire de rouges du millésime 2009 venant de grands domaines

Clos Rougeard – Saumur-Champigny – 2009



La robe sombre marque un début d’évolution.
Le nez d’une belle intensité possède un fruité expressif sur la framboise, une note de poivron mûr et de très belles épices.
Tout est harmonie en bouche : la matière d’une bonne maturité et ciselée, un côté classieux, la grande fraîcheur et la finale claire et limpide.
Très Bien ++


Domaine Markus Altenburger – Burgenland – Jungenberg – Blaufränkisch – 2009



Très sombre, la robe possède encore quelques reflets violacés.
Le nez bien intense paraît assez technologique par son fruité pointu et ses arômes vanillés bien présents.
La bouche frappe par sa forte charpente, son toucher très dense avec un grain hyper serré, ce qui lui confère un caractère un peu massif. Une acidité juste suffisante est tout de même bienvenue et porte le vin, aidée par des tanins encore saillants.
Un vin bu sans doute bien trop tôt et qui a souffert de la comparaison avec la finesse du Clos Rougeard.
Bien ++ / Très Bien



Filet de canette de Vendée rôti : miam !


Triplette de grands Bourgogne rouges

Domaine Robert Groffier Père & Fils – Chambolle-Musigny 1er cru – Les Sentiers – 2007



La robe assez claire présente des reflets tuilés sur le bord du disque.
Le nez va sans arrêt gagner en intensité et en complexité à l’aération. La cerise et la fraise se disputent la primauté dans un ensemble fruité très franc, de beaux arômes floraux témoignent de l’arrivée sur le plateau de maturité et des nuances épicées se montrent très avenantes.
C’est de la dentelle en bouche, mais avec suffisamment de matière, une matière mûre et soyeuse, sans aucun tanin. La délicatesse se déploie longuement jusqu’à une finale goûteuse.
Un grand vin pour palais esthètes.
Excellent +


Domaine des Lambrays – Clos des Lambrays – 2011



La robe est très proche, assez claire et plutôt évoluée.
L’intensité du nez est accentuée par une pointe de volatile, les senteurs de fruits noirs étant complétées par quelques épices.
La bouche est corsée, large, soutenue par une fraîcheur minimaliste. Les tanins sont encore vigoureux et sont un gage de longévité, surtout que la matière et la persistance ne manquent pas à l’appel.
Très Bien +(+) mais à revoir dans cinq ans ou plus.


Domaine Gros Frère et Sœur – Clos Vougeot – Musigni – 2007



Assez sombre, la robe se teinte à peine de quelques traces d’évolution.
Le nez très intense est malheureusement dominé par une forte piqûre acétique.
La bouche confirme avec une très grosse acidité qui empêche d’apprécier le vin.
ED



Joue de bœuf braisée : un plat très goûteux au superbe fondant !


Paire de grands vins rouges du Rhône septentrional du millésime 1995

Domaine Paul Jaboulet Aîné – Hermitage – La Chapelle – 1995



La robe assez sombre est teintée de reflets tuilés sur la frange.
Le nez très intense joue une belle participation avec un orchestre bien complet : fruité compoté, cuir, cigare, chocolat …C’est plus grenache que syrah !
La bouche est fondue plus que patinée par le vieillissement et elle se montre encore corsée et vigoureuse. Sa matière n’a d’égale que sa finesse, le toucher est de taffetas, la longueur remarquable. Un vin d’une grande jeunesse et d’une belle fraicheur !
Excellent (+)


E. Guigal – Côte-Rôtie – La Turque – 1995



La robe sombre n’a pas encore acquis ses reflets d’évolution.
D’une très belle intensité, le nez ravit par ses arômes d’épices orientales, de fruits noirs très purs et de menthol. C’est très frais et complexe, pas de doute on est sur une grande syrah !
La grande matière mûre et épanouie dégage une impression de puissance, bien canalisée par une acidité vertébrale. Suave et tonique à la fois, la bouche se prolonge superbement pour notre plus grand plaisir.
Un grand vin au début de son apogée !
Excellent +



Soufflé aux agrumes : très léger et savoureux !


Trois liquoreux d’Allemagne de trois régions différentes réalisés par d’immenses producteurs

En fait le premier a été servi seul car moins liquoreux que les deux suivants, monstrueux.

Weingut Fritz Haag – Mosel – Brauneberger Juffer Sonnenuhr – Riesling – Auslese #10 – 2004



La robe vieil or est très claire.
Dotée d’une bonne intensité, le nez déroule une aromatique engageante et classique, sur e nobles hydrocarbures, du citron confit et quelques notes exotiques.
Le point d’équilibre en bouche est désaxé du côté de la finesse. On ressent peu de sucre (Vivien annonce 120 g / l alors que l’on lui en attribuerait à peine 40 à 50), peu d’alcool (là on est bon, il n’y en a même que 7,5 ° !) et un fruité pur. La bouche glisse toute seule, elle est d’une buvabilité redoutable mais cela manque un peu de personnalité pour être plus dithyrambique.
Très Bien +(+)


Schloss Plettenberg – Nahe – Winzenheimer Berg – Grauer Burgunder – Trockenbeerenauslese – 1992



Il s’agit donc d’un pinot gris, précision apportée aux non germanophones.

La robe est claire, très cuivrée, presque rousse.
Le nez puissant affiche une richesse peu commune, embaumant les raisins secs, des notes insistantes orientales, de dattes et de figue, ainsi qu’une touche de café. Très beau !
La bouche est énorme ! Enorme par sa sapidité, sa densité de sucres (180 à 200 g / l !) et son acidité tranchante. Sa persistance XXL est encore augmentée par les arômes d’orange amère en finale qui la relance sans arrêt.
Avec un rien de finesse en plus, ce vin aurait atteint les sommets.
Excellent


Schloss Schönborn – Rheingau – Hattenheimer Pfaffenberg – Riesling – Trockenbeerenauslese – 1994



La robe ambrée est très claire.
Le nez charme par sa complexité qui va en augmentant à l’aération dans le verre. C’est d’abord un panier de fruits confits, puis des zestes d’oranges, de magnifiques épices, et enfin une touche miellée et une autre de coing…Magnifique !
La bouche est encore plus superlative que le nez. La liqueur est énorme (360 g / l !!!!!!) mais complètement fondue dans une matière irréprochable. L’acidité dantesque est là pour tenir la bouche sur ses rails et la propulser très loin. Tant mieux, car les saveurs orientales et sensuelles ravissent le dégustateur, bienheureux de terminer cette belle dégustation sur un tel vin !
Excellent +


Un petit tour au lavabo pour se rincer la bouche : on sait recevoir au Petit Verdot !


Au final, une dégustation d’un niveau moyen assez exceptionnel. Nous aurions pu nous contenter de la quadrette suivante, mais le reste était loin de démériter :
Champagne : Pascal Agrapart – Blanc de Blancs – Avizoise – Extra Brut – 2011
Blanc : Domaine Leflaive – Puligny-Montrachet 1er cru – Les Pucelles – 2008
Rouge : E. Guigal – Côte-Rôtie – La Turque – 1995
Liquoreux : Schloss Schönborn – Rheingau – Hattenheimer Pfaffenberg – Riesling – Trockenbeerenauslese – 1994


Bon, vous l’avez compris, les jeunes ont assuré, bravo et merci à François et Vivien ! (tu) Mais c’est aussi grâce à la sortie de belles quilles des caves des LPViens Versaillais. Tout le monde était enchanté, y compris Hide qui a joué le rôle du 12ème homme !


Joyeuses fêtes de fin d'année à tous !

Jean-Loup
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21 Déc 2019 10:31 #8

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Une belle soirée grâce notamment à la cuisine du petit verdot.

Pas de grand vin à mon sens dans cette soirée.
Je retiens cependant parmi les franches réussites :
Hermitage "la chapelle" 95 de Jaboulet
Côte Rôtie "la Turque" 95 de Guigal
Riesling TBA 1994 Hattenheimer Pfaffenberg de Schloss Schönborn

Pas mal de jolis vins et quelques déceptions avec des vins soit pas au niveau habituel soit en deçà du niveau de casting attendu.

Merci à Vivien et François d'avoir organisé cette soirée avec l'enthousiasme qu'on leur connait %tchin

On se retrouve en janvier à des date et lieu à déterminer.

Denis
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21 Déc 2019 15:06 #9

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Je partage l'avis de Denis, pas de grands vins à mon sens même si certaines étaient de très bon niveau.

Le petit Verdot toujours au top !

J'ai préféré le Clos Cazals 08 dans la triplette des champagnes bien qu'étant encore un bébé qui devrait donner sa pleine mesure d'ici une dizaine d'année et plus.

Le Clos des Perrieres 08 était aussi d'un bon niveau sans être exceptionnel et le Pucelles qui était mon apport était au niveau auquel je l'attendais ( mais je ne suis peut-être pas objectif ) mais après une bonne dizaine de minute d'aération dans le verre. Il en a encore sous la pédale et mérite d'être attendu quelques années. Les aficionados du domaine ne seront pas déçu.

Paire n° 3 : je n'ai pas compris l'intérêt d'associer le Saumur Brézé 1997 Clos Rougeard et le Schoenenbourg 1999.
2 univers différents. J'étais parti sur un Brézé de Guiberteau au départ car le nez évoquait fortement le pop-corn et je trouvais l'élevage encore un peu appuyé. Le Schoenenbourg était à son niveau habituel de belle bouteille, avec un nez sur les hydrocrabures, un peu de SR en bouche ( entre sec et VT ) et une matière ample.

Clos Rougeard 09 évoquait pour moi des notes de framboises très précises, avec beaucoup de fraicheur, une grosse acidité, belle pureté en bouche et de bonne longueur. Une jolie bouteille toutefois en dessous du 2012 bu il y a quelques semaines avec d'autres copains et qui avait ravi la tablée ( à l'aveugle là aussi ). J'en profite pour remercier notre généreux donateur, Gilles qui nous sort régulièrement des bouteilles de ce domaine très prisé des amateurs.

Le Jois était une caricature de vin pour moi. Je n'ai pas du tout apprécié. Je lui reproche un côté techno et caricatural et un manque de d'élégance et de naturel… Je serai bien curieux de le regoutter dans 10 ans pour voir ce qu'il donnera.

J'ai adoré le Sentiers 07, d'un millésime pourtant pas toujours apprécié en Bourgogne. D'une folle élégance avec un nez envoutant de fleurs séchées, fruits rouges, de ronces, une bouche tout en délicatesse et un côté aérien. Tout à fait le style de vin que j'aime ! je n'ai rien craché et j'en aurai bien bu des litres…

Le Clos des Lambrays ne s'exprimait pas beaucoup et je pense qu'il a été desservi d'être goûté après le Sentiers, me concernant. A attendre quelques années en cave.

Le Clos Vougeot 07 avait un pet'...

L'Hermitage La Chapelle 95 était dense, encore d'un gros volume en bouche et ne faisait pas son âge. Il est sans doute encore trop jeune à mon goût et manquait de nuance pour mon pdf. Je dois reconnaitre aussi que je dois être très exigeant avec cette bouteille dont j'ai déjà bu un 1978 d'une classe folle et qui reste sur le podium de mon panthéon personnel. A attendre encore 10 ans tranquillement.

La Turque 1995 était plus forale et élégante avec un côté soyeux et oriental dans ses notes aromatiques qui me convenait et je l'ai préféré à l'Hermitage.

Parmi les 3 sucres :
Fritz Haag avait des notes de citron confit avec bcp d'acidité mais là encore, il s'agit d'un équilibre sucre/alcool/acidité qui ne me séduit pas. Pas de défaut mais pas d'émotion en ce qui me concerne. Pas grave, d'autres ont apprécié et même plus pour certains.
Le Schloss Schönborn 1994 Riesling d'une robe acajou, avait des notes de raisins et de pruneaux et une grosse richesse. Pour amateur de becs sucrés.
Le Schloss Plettenberg 92 Trockenbeerenauslese avait la même robe acajou, d'une concentration ultime en terme de sucres ( 400-500 gr ? ) avec une acidité de folie qui lui donnait un côté vibrionnant et acidulé malgré sa richesse en sucre. Un vin de méditation, une gourmandise à boire tranquillement sur plusieurs semaines pour en apprécier l'évolution et la complexité AMHA.

Bonnes fêtes de fin d'année à tous

Ludovic
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Jean-Loup Guerrin, Frisette, AgrippA
22 Déc 2019 14:17 #10

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Soirée un peu irrégulière, pour mon ressenti, au niveau des vins, soit parce qu'ils ne correspondaient pas à mes goûts (domaines trop “cadrés” sur le plan œnologique, vins sucrés), soit parce qu'ils n'étaient pas au niveau attendu (en tout cas par moi ! :) )

Sur les champagnes Agrapart est pour moi un net cran au-dessus du Cazals qui m'a pourtant agréablement surpris, car je n'avais jamais goûté un de leurs vins. Amour de Deutz est tout ce que je n'aime pas trop dans les grandes maisons : peu de caractère et beaucoup trop dosé… Et à 150 € en plus…

Pas grand chose à dire sur les deux blancs de Grivault et Leflaive, le chardonnay de la Côte d'Or me donne rarement des frissons, et ceux-là encore moins que d'autres, désolé (ceux du Jura, par contre… :) ).

Le Brézé de Rougeard m'a fait penser à un vin de Guiberteau, voire à un Côte de Beaune blanc, c'est dire s'il m'a déçu… :) J'ai encore en tête un 2010 magnifique, sans cette énorme réduction qui me gêne trop. Le Deiss, plein de sucre, ne peut pas retenir mon attention, surtout à ce moment de la soirée.

Très beau Clos Rougeard "générique" 2009 et surtout aucune trace de la lourdeur supposée du millésime. C'est frais, long, délicatement végétal comme souvent le beau cabernet franc de Loire, mais cela manque évidemment légèrement de complexité par rapport à un Poyeux ou un Bourg. Le vin autrichien m'a laissé de marbre, totalement verrouillé à double tour, et pourtant j'ai goûté de très beaux vins avec ce cépage autochtone, y compris de ce domaine.

Le Groffier était le seul au niveau de la triplette suivante. Très joli nez, bouche équilibrée, il fait le job, à la hauteur de son appellation. Rien d'inoubliable non plus… Le Clos des Lambrays n'est pas au niveau de ce que j'ai goûté dans plusieurs millésimes car c'est un vin dont j'apprécie beaucoup le style délicat (très beaux 2001 et 2002 par exemple). Là il était totalement anodin. Le Gros était défectueux, du moins je l'espère pour lui :) , mais je n'ai jamais goûté de grands vins chez eux…

La paire du Rhône nord était au rendez-vous. Ni l'un ni l'autre sont des domaines que je chéris habituellement, mais il faut reconnaître qu'on peut quand même (parfois…) faire de bons vins, même avec des méthodes et des pratiques que je n'approuve pas personnellement. La Chapelle était pas mal, mais à mon avis pas au niveau des hermitages de Bernard Faurie, que je connais bien pour en avoir bu un certain nombre (et j'ai encore pas mal de bouteilles en cave). La Turque était vraiment un joli vin, avec un nez très complexe et une bouche qui restait délicate bien que pleine et dense.

Je ne parlerai pas des vins moelleux/liquoreux. Je n'y connais pas grand chose et je n'ai aucun plaisir avec ce type de vin, désolé si j'en choque quelques uns !

Merci à Vivien et François pour leur travail (pas facile) de coordination et vivement la prochaine !

Philippe
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: oliv, HERBEY 99, daniel popp, Jean-Loup Guerrin, condorcet, Frisette, leteckel, LudoR
23 Déc 2019 17:46 #11

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck