Et bien voila
Encore un an de passé, et il est temps de faire notre traditionnelle fête de Noël dans notre repaire habituel de l’Âme Sœur
Nous étions presque tous là, seul Marc n’a pas pu venir, et nous nous retrouvions donc 10 à table pour commencer dignement ces fêtes
Au fil des ans les caves de chacun commencent à être connues et nous avons essayé de corser le jeu
Un GO volontaire a collecté les apports. Il était ensuite demandé à chacun de mettre sa bouteille sous aluminium (on arrive même à reconnaitre les propriétaires des chaussettes .. !!)
C’est ensuite le GO qui a servi toutes les bouteilles
A la fin des blancs on a découvert les bouteilles, mais sans dire les contributeurs, idem à la fin des rouges … exercice très sympa… on ne sait même pas ou est son apport !
Et pour commencer, un très très grand merci à l’équipe de l’Âme Sœur, qui malgré cette période très chargée pour eux nous a concocté un menu aux petits oignons !!!!
PRELIMINAIRES : mes notes sont a prendre avec des pincettes : début d’angine, amidales encombrées, bouffées de chaleur, pastilles pour la gorge, ibuprofène…
Bref rien de bien passionnant, mais pas question de manquer ce moment avec les copains.. par précaution, ils m’ont mis en bout de table ..
On commence
Egly Ouriet Brut tradition Grand Cru, dégorgement de 2014 :
un vin avec des bulles très fines, mais qui s’estompent très rapidement (le chef qui goutera les vin en fin de repas lui trouvera juste du perlant !). Un vin assez mordant qui ne m’aura pas transcendé
Meursault 2009 Arnault Ente
ce vin aura fait la quasi unanimité autour de la table . On n’est pas dans l’image type du Meursault .. certains étaient même partis en Chablis. Mais c’est droit, charpenté, beurré , brioché, note de citron. La fin de bouche est longue, salivante. Bu pour lui seul
Moment de plénitude
Sur un premier plat de velouté de Lentilles, Omble Chevalier et chantilly de Topinambour, 2 vins blancs
Chassage Montrachet La romanée 2010 Vincent Dancer
Nez un peu fermé. La bouche est riche et gourmande, portée par une acidité salivante qui appelle une autre gorgée c’est TB
Chassagne Montrachet les ruchottes 2008 de Ramonet :
robe dorée
Nez souffré, grillé
La bouche est large, avec une amertume prononcée . on reste sur sa fin sur ce vin. A la vue de l’étiquette énorme déception. On avait bu ce vin il y a un an et c’était un OVNI … tant pis
Sur le plat suivant : Gâteau de foie de volaille avec sauce trompettes de la mort
Beaucastel VV 2007
La bouche est puissante, riche, grosse longueur. Petite pointe d’oxydation sur le nez
Bel accord sur le plat mais il faut aimer le style de vin..
On attaque les rouges
Echezeaux 2011 de la Romanée Conti
Le nez poivré, musqué évoque une belle syrah. Un toucher de bouche sensuel, plein et large, mais avec une finale légèrement alcooleuse.
Un peu de sel, du végétal, un vin puissant ….
Sur la viande (un magnifique filet de bœuf Wellington préparé uniquement pour notre table ….)
Rayas 2006
Nez sanguin, avec des nuances de lard, de fumée
Autour de la table le nom de Raynaud fuse un peu partout … pour ma part je ne m’y retrouve pas du toit … incidence de mon mal de gorge ?
La bouche est complexe, mais il me manque cette gourmandise que je ressent d’habitude sur les beaux flacons de ce domaine …
Dommage
Clos de Beze 1999 Pierre Damoy
Comme l’échezeaux, nez sur la syrah…
La bouche est tannique, dure. La finale est un peu plus sur la finesse… mais peu de plaisir sur ce vin
Mordorée 2007 Chapoutier
Nez sur le poivron. La bouche est tannique, mais avec en même temps de la finesse. La finale est un peu sur l’âcreté.
Décidément, après l’horizontale que Marc nous avait faite sur le domaine, je crois que je ne suis pas du tout adepte du style de la maison.
Manque flagrant de gourmandise, vin d’esthète…
Cornas Les reynards 2007 Thierry Allemand
Je crois que c’est le vin qui aura le plus divisé la table… quasiment le meilleur vin pour la moitié, quasiment le moins bon pour l’autre moitié….
Pour ma part, je n’y ait trouvé aucun plaisir, avec beaucoup d’austérité, de dureté.. comme pour la mordorée, ce genre de vin ne me fait absolument pas vibrer..
Sur deux beaux morceaux de conté,
Vin jaune Tissot 89
Moi qui ne suis pas adepte des vins jaunes, je dois admettre que quand c’est bien fait, que quand toutes ces notes d’alcool à bruler ne sont pas là, ce sont de très beaux vin de méditation… longueur en bouche, aromatique .. un très beau moment
Beaucastel VV 2017 :
un vin too much, voire même ecoeurant..
Sur le dessert
Guiraud 2001 :
comme d’habitude, une valeur sure… une gourmandise que l’on prends plaisir a siroter, sans exces de sucre, avec une blelle fraicheur qui porte le vin
Alors, comme vous l’aurez compris encore une belle soirée avec les copains, mais , la forme n’aidant pas, je n’ai pas forcément adhéré à tous les vins …
Est-ce que l’on deviendrait difficile ??? ou bien est ce que l’aveugle a tenu toutes ces promesses dans le bon comme dans le mauvais sens ?
Mais encore une fois, on est vraiment heureux de pouvoir s’exprimer en toutes libertés devant des étiquettes parfois prestigieuses, qui font rêver tous les amateurs, mais qui, une fois dans le verre, ramènent à la raison …
Bonnes fêtes à tous, et merci encore à LPV pour tous ces bons moments
et a bientôt les copains !