Vin jaune 2002

Je retrouve ce vin plus tôt que prévu puisqu'il a été proposé lors d'un dîner à l'extérieur.

Robe or ambré.
Nez puissant et complexe : noix, curry, raisins secs, amandes ...
Bouche très classique et d'une grande austérité, sur la noix bien sûr, avec une très belle longueur.

Accord avec un grand A magnifique une fois de plus avec un poulet de Bresse au vin jaune et aux morilles.

Un grand vin caractérisé par sa finesse : 17,5 / 20.

Jean-Loup

Arbois Chardonnay sur lie 2005

Je continue d'explorer la belle gamme de vins de ce très bon vigneron.

Robe or brillant.
Nez très peu intense. On dénote tout de même un peu de noisette et de brioche, puis il s'ouvre à l'aération sur le pain d'épices.
Bouche très sèche (noix verte) et très minérale (on a l'impression de sucer des cailloux).

Vin bien fait. 15 / 20.

Jean-Loup

Daniel Dugois Arbois Arbois Chardonnay 1996
Dégusté régulièrement depuis trois ans, le vin a mis du temps à se livrer. Le premier verdict était généralement un vin qui a passé son apogée. C’était présumer de la tenue à l’air de ce vin qui s’est révélé dans ses dernières gorgées : la complexité du chardonnay sur les terroirs jurassiens était là : des agrumes mûrs, des fleurs séchées, une acidité bien fondue.

Julien

Daniel Dugois Arbois Vin jaune 1999

Ouvert pour accompagner un coq qu vin jaune et carafé une heure et demi.
D'une couleur ambre magnifique (on dirait un vin de paille), le vin se livre doucement au nez sur la noix, la noisette. En bouche, c'est beaucoup plus puissant : une acidité bien balancée porte le vin, son volume et ses notes d'orange sanguine amère, de fruits secs et d'épices douces.
Très belle longueur.
Déjà très bon mais assurément en devenir.

Julien

Arbois, Daniel Dugois, Chardonnay sur lie 2005

Robe d'un or soutenu.
Nez expressif, d'abord sur le grillé puis sur la brioche : on part sur le chardonnay et naturelleemnt sur la Bourgogne.
Bouche très tendue, fortement marqué par la minéralité, sur un fond d'oxydation (noix).

Par rapport à celle bue en juin 2011, un demi-point de plus pour le nez plus ouvert : 15,5 / 20.

Jean-Loup

Arbois, Daniel Dugois. Vin Jaune 1996

Vin claveliné en 2004.
Bouteille ouverte 24 h. à l'avance.

Robe de jaune classique, pas trop sombre.
Nez. A l'ouverture, de la noix, assez puissant. Après 24 h, le nez se fait plus discret, toujours sur la noix.
En bouche, ben... c'est relativement acide "vert", comme si les raisins ont été vendangés trop tôt. Vin très court, donc très très très court pour un jaune. De la noix en bouche. Pas de plaisir du tout avec ce vin.

J'ai eu énormément de mal à déboucher cette bouteille, avec le bouchon qui "collait" au goulot.
Et il y a un gros dépôt sur les parois de la bouteille, celle-ci étant pratiquement opaque. Ca ressemble à de la buée.

J'avais gouté ce vin en 2004, à l'achat. Il était bon, sans être grand.
Problème de bouteille, de stockage ou simplement un jaune qui vieillit très mal? Tentative de réponse à l'ouverture du prochain clavelin -D

khrapka,

tu verras plus haut sur ce fil que le même vin dégusté il y a deux ans à la Balance Mets et vin à Arbois m'avait donné un fameux coup de coeur. Certes l'acidité est haute (présence de savagnin vert) mais le vin était très complexe, racé).

Peut-être un problème de bouchon (déjà rencontré sur des rouges du domaine mais pas des blancs).

Julien

J'ai vu ton post. D'ailleurs, si tu n'avais pas commenté ce vin pour contrebalancer mon avis, je n'aurais rien dit sur cette bouteille.
Le vin qu l'on a bu ne ressemblait pas du tout à celui que tu as bu.

J'aime beaucoup les vins à haute acidité. Mais sur cette bouteille, il n'y avait pratiquement que ça... Aucun gras, aucune complexité, aucune puissance. A l'aveugle, je n'aurais probablement pas reconnu un jaune...

On verra sur la prochaine bouteille. J'espère que je tomberai mieux!

D. Dugois – Arbois Vin Jaune 1999

Robe or. Nez sur les fruits secs (noix et noisette) avec des notes d’alcool à brûler. Bouche riche, longue, vive et grasse.
Très bon même si classique.

Julien

D. Dugois – Arbois Vin Jaune 1999

Suite à une déconvenue avec le Château-Chalon 1999 du domaine de la Croix de Marche (voir post ad hoc), je me décide à ouvrir une plus jolie bouteille pour honorer le magnifique poulet au vin jaune et morilles concocté ce samedi 10 novembre.

Passé une grosse demi-heure en carafe, la robe est d'or. Le nez est d'abord sur les fruits secs (noix et noisette) avec d'agrumes. La bouche est riche, longue, vive en attaque et grasse dans son développement.
Autant cette aromatique domine sur le poulet au jaune et morilles, lorsque je déguste tranquillement un verre seul en regardant France-Australie (rugby), ce sont les morilles qui explosent en bouche et l'orange confite au nez !

Ce dimanche 11, le vin renoue avec les fruits secs (noix évidemment) et les agrumes confites.

On le devine, j'ai pris beaucoup de plaisir avec ce vin.

Julien

Daniel Dugois trousseau 1996
J'ai retrouvé cette bouteille au fond de ma cave. N'en attendant absolument rien, j'ai plutôt été agréablement surpris.
La robe évoluée évoque davantage un rosé soutenu qu'un rouge.
Le nez est épicé, animal avec quelques notes de groseilles.
La bouche n'est pas d'une grande ampleur, mais plutôt bien équilibrée, ce qui donne à ce vin un caractère relativement harmonieux. La finale est assez courte.
Il n'a absolument pas déposé (peut-être faute de matière), mais a étonnamment tenu la distance. Il s'agit d'un vin sans prétention, léger, mais tout à fait buvable.
Dom.

Dégustation au domaine Daniel DUGOIS (Les Arsures) 14 février 2013 – AOC Arbois

Premier arrêt d’un voyage vinicole dans le Jura avec la bande de copains habituels, le domaine Dugois ne nous est pas inconnu mais nous ne nous y étions encore jamais rendu. On n’a pas fait les choses à moitié : on a carrément loué le gîte attenant aux installations du domaine (ainsi que du caveau et de lu logement des Dugois). A noter que le gîte dispose d’une cave pour les locataires – ça fonctionne comme un mini-bar d’hôtel.

Commence alors vers 17h une incroyable dégustation. Le début de notre voyage s’annonce sous les meilleurs augures…

Monique Dugois – l’épouse de Daniel Dugois, le fondateur du domaine, nous reçoit.
Daniel Dugois a commencé en 1974 dans la vigne. Un très mauvais millésime. Sans capital viti-vinicole au départ, il cultive et vend au négoce jusqu’en 1983. A partir de là, il met en bouteilles et démarre la vente aux particuliers en parallèle avec la vente en restauration et aux cavistes. Cette structure reste toujours la même aujourd’hui alors que son fils est maintenant aux commandes.

Le domaine fait aujourd’hui 12 hectares, dont un tiers de Trousseau, essentiellement sur les Arsures, les parcelles sont assez rapprochées, ce qui permet un traitement rapide de la vendange. Le domaine pourrait être étendu jusque 20 hectares. La conduite de la vigne est en agriculture raisonnée. Travail des sols (pas de désherbants) au chenillard maintenant mais auparavant au bœuf et au cheval ; vendanges manuelles ; levures indigènes. Le domaine ne dédaignerait pas le bio mais dans une millésime difficile comme 2012, s’interroge sur les conséquences dans le prix de vente et dès lors sur la clientèle. Les prix sont doux (7,20€ pour le Crémant du Jura, les Trousseau de 7,20 à 13€), le Jaune à 28€) et l’accueil chaleureux.

Crémant du Jura du Jura blanc (80% chardonnay, 20% trousseau)
Bulles fines, à la fois fruité et floral avec une finale florale. Bien.

Ploussard 2011
Robe tirant vers la saumoné. Nez fruité (cerise, grenadine) et floral. Bouche florale, finale légèrement poivrée. Bien

Trousseau 2010 (assemblage de parcelles)
Belle robe grenat. Notes de fruits des bois (fraises des bois), finale poivrée. Un vin tout en souplesse. Bien.

Trousseau 2009
Robe plus soutenue, nez sur les fruits rouges très mûrs, c’est chaleureux. Bouche ronde et structurée, finale épicée. Encore un peu serré à l’heure actuelle. Bien +

Trousseau Grevillière 2010 (vignes de plus de 60 ans, sud sud-ouest, sol comprenant beaucoup de graviers)
La concentration augmente, le vin est plus fin, plus long et d’un équilibre plus souverain que les précédents. Longue finale fruitée. Très bien.

Trousseau Grevillière 2009
Riche, très fruité (un poil chaleureux), très structuré, la finale est peu serrée. Le verre vide, une note de tabec. Bien (mais certainement beaucoup mieux avec quelques années de bouteille)

En général les Trousseau 2009 sont assez fermés pour le moment, sentiment confirmé par les vignerons croisés durant ce séjour.

Trousseau Damelière 2010 (trousseau à la Dame – variété à petites grappes, jeunes vignes)
Robe plus claire, nez très fin, bouquet floral, bouche fraîche et fruitée. Finale un peu courte. Tannins souples. Bien

A ce moment là, une assiette se fraie une place entre nos verres. Une saucisse cuite dans le marc du domaine, marc distillé deux jours plus tôt.

Trousseau Grevillière 1999
Robe évoluant vers des reflets orangés. Nez mêlant les fruits des bois et le sous-bois. Notes poivrées. Superbe équilibre. Belle persistance pour un vin qui commence sa maturité. Excellent (épuisé à la vente mais nous avons pu terminé la soirée au gîte avec le reste de la bouteille ouverte rien que pour nous).

Chardonnay 2011
Floral, fruit blancs et jaunes, assez souple.

Chardonnay Brise Bois 2009 (parcelle orientée à l’Ouest, sur les contreforts de Grevillière, élevage de 24 mois en fûts de 228 l et 600l, sol de marnes rouges)
Un vin à la matière imposante, sur la noisette, le tilleul, un zeste de pomme. Longueur salivante et une finale bondissante. Très bien.

Chardonnay Mouchet 2009 (calcaires kimméridgiens, 24 mois de fûts)
Arômes d’anis, d’aneth, de silex. Belle vivacité, finale sur une touche beurrée. Un vin droit, salivant et minéral. Très bien +.

Blanc de Grevillière 2010 (Trousseau vinifié en blanc)
Un côté charnu, fruité mais aussi tannique. Déroutant.

Auréoline 2008 (savagnin ouillé)
Fruité, floral, des notes de massepain (amandes). Frais, une pointe d’acidité en milieu de bouche mais une finale grasse, sur l’amertume des peaux de raisin.

A la suite de Monique Dugois, Daniel Dugois et son fils prendront le relais pour une dégustation familiale remplie de surprises…



Pinot gris 1993 (quelques arpents d’une vigne complantée vinifiée séparément cette année là)
Dégusté à l’aveugle, un vin d’une jolie acidité, assez fruité, des notes florales, un côté noisette et une finale amère. Bluffé. Terminée elle aussi au gîte.

Savagnin 2008 (sous voile, 3 ans de fûts)
Nez assez marqué par la pomme, une bouche vive et assez sèche. Austère et strict en l’état.

A ce moment là, une assiette se fraie une place entre nos verres. Les dés de Comté sont de circonstances. Ca tombe bien, on a faim.

Savagnin 1993 (sous voile)
Vif, acidité prononcée, forte note de pommes, assez tranchant. Terminée elle aussi au gîte. L’aération lui aura fait beaucoup de bien car le gras et les épices se sont invités.

Vin Jaune 2005
Nez fin sur la noisette et le curry. Finale grasse et puissante, longueur filante. Très bien.

Vin Jaune 2006
Plus fin mais plus strict et moins gras que le 2005.

Savagnin 1992 (n’ayant jamais pris le voile, il a été laissé 18 ans dans les hangars à cuves. 15,5°)
Servi à l’aveugle, l’abricot, la prune, l’encaustique se manifestent.

Vin de Paille 2008 (chardonnay, savagnin, trousseau et poulsard)
Nez très porté sur les fruits confits (dattes, figues), notes de café. Bel équilibre entre liqueur et acidité, finale franche et nette. Très bien.

Macvin (100% jus de chardonnay)
Fruité et épicé mais un peu trop marqué par l’alcool à mon goût.

Il est 20h45, heureusement nous avions prévu de manger au gîte. L’accueil et la générosité des Dugois furent donc extraordinaires mais ils ne se sont pas limités à cette grande dégustation. Le lendemain matin nous avons encore accompagné Daniel Dugois pour la visite des caves et greniers de vieillissement des vins jaunes et du séchage de raisins pour le vin de Paille. L’automne 2012 ayant été humide, les raisins n’étaient toujours pas pressés. L’occasion de les goûter…



En conclusion, une envie très forte d’y revenir, sachant qu’en plus de tout le reste, le gîte est d’un excellent rapport qualité-prix ! Un grand merci à la famille Dugois pour ces moments inoubliables !

Julien

Vingt et un vins ! Cela vaut vingt sur vin !

J'avais moi aussi bénéficié de l'hospitalité de Monique Dugois mais j'étais malheureusement très pressé ...

Merci Julien de nous avoir fait partagé ces très bons moments.

Jean-Loup

Jean-Loup,
je t'en prie.
C'est aussi ma façon de remercier les Dugois.

Julien

Daniel DUGOIS - Arbois -Chardonnay Brise Bois 2009

Un vin sur la noisette, le tilleul, un zeste de pomme. Longueur salivante et une finale bondissante.
Bien plus à l'aise sur des plats qu'apéritif.

Julien

Arbois, Daniel Dugois, Chardonnay sur lie 2005

Et voici ma dernière bouteille ...

Robe vieil or.
Nez riche et intense : miel, raisins secs, brioche, notes de noisette et de noix.
En bouche sensation combinée de gras et de sécheresse : la noix verte apparaît derrière le miel et prend vite le dessus, en persistant sur une longueur honnête. Assez bel équilibre. 15,5 / 20.
Bon accord avec des Saint Jacques au Noilly, excellent avec un comté de 24 mois.

Jean-Loup

Daniel Dugois Crémant du Jura rosé

Nez très frais, de grenadine, de groseille, très fruité.
Bouche fraîche, vive à la bulle fine.
Très agréable pour commencer le pique-nique au soleil -D

Julien

Daniel Dugois Arbois Trousseau Grevillière 2005

Et voici ma dernière bouteille de cette belle cuvée !

La robe a bien entamée son évolution, le nez aussi. Pour moi c'est du fruité secondaire, pour ma tendre et douce c'est plutôt giboyeux ...
La bouche est toute en finesse. Bue seule c'est l'acidité qui prédomine. Sur un filet mignon de porc elle se transforme en belle fraîcheur et le vin prend une ampleur et un fruité très intéressants.

Un beau représentant de cette région : 15,5 / 20, voire 16 / 20 grâce à l'accord.

Jean-Loup

Domaine Daniel Dugois – Arbois Trousseau Grevillère 2010

Belle robe rubis. Nez franc sur les petits fruits rouges (fraise des bois), le poivre, une pointe de musc et avec l’aération, des notes de réglisse. En bouche, l’ensemble est bien en place, les tannins sont présents mais souples, c’est encore assez vif en étant agréable, le fruit est bien présent. Finale à la fois sur le fruit et le poivre. Beau vin, à attendre encore un peu pour que tout se fonde et que les tannins prennent un peu de gras.

Julien

Domaine Daniel Dugois – Arbois Chardonnay Mouchet 2009
[size=small]Bu lors du réveillon de nouvel an.[/size]

pas de notes détaillées mais un beau vin bien équilibré, sur un équilibre plus proche de la Bourgogne que du Jura, fruit et minéralité se marient pour nous offrir un maximum de plaisir. Belle finale sapide. Très joli.

Julien

Daniel Dugois – Crémant du Jura blanc
Bu à la Balance à Arbois.
Belle bulle fine et florale, vif. Bien

Arbois Trousseau Grevillière 1999
Idem
Nez profond sur le tabac, les fruits noirs. Equilibre, longueur, profondeur pour ce vin à point. Finale épicée. Très très bien.

Julien

Waouh ! Trop fort la rafale de CRs du «tournaisien» ce jour dans le forum Jura ! Plus les mentions de Jeunet, de La Balance, du Grapiot... Impressionnant ! J’espère que t’as bien profité de ton séjour, mais à te lire j’ai pas trop de doutes là-dessus .

Grevillière 1999 est effectivement un très beau trousseau à point qu’on avait bien aimé avec les juraddicts lors du Jura Tour de fin 2011 : lapassionduvin.com/p... [size=medium][size=small](le vin n° 6 de la seconde soirée)[/size][/size].

Merci encore pour tous tes comptes rendus !

Daniel Dugois – Arbois – Chardonnay Mouchet 2009

Robe jaune pâle.
Nez sur les fleurs séchées, le foin coupé, la pomme, le tilleul.
Bouche élancée, matière présente et fruitée. L’acidité est savoureuse et séduisante.
Un vin bien en place, belle bouteille.

Julien

Daniel Dugois - Arbois Vin Jaune 1997

Curry net au premier nez, mêlé à d'autres épices plus douces.
En bouche c’est encore très puissant, et l'acidité est haute à l'ouverture du clavelin.
L’ensemble se polit à l’aération sur plusieurs jours -et même semaines-, et s’assagit pour devenir très agréable : voilà un beau jaune encore relativement jeune, qui se révèle complexe avec son bouquet subtil et pénétrant mêlant les fruits confits aux épices.

Daniel Dugois - Arbois Trousseau Grevillère 2002

Robe rouge vermeil-orange foncé-corail de jura rouge évolué, limpide et transparente.
Nez pas très expressif à l’ouverture, si ce n'est une très légère réduction qui se dissipe rapidement.
Bouche fluide sur des premiers arômes renardeux (les jura rouges se refont pas ), avec une finale asséchante. Là aussi, cette dernière sensation disparaîtra à l’aération.

Deux heures après ouverture, des arômes timides de viandé, de fumé et de petits fruits rouges - groseille puis cerise, notamment - font leur apparition.

A table, la graisse de saucisses de Morteau apportera volume et longueur au vin, mais le corps et les arômes resteront discrets dans un premier temps.

L'aération supplémentaire d’une demi-journée lui aura fait gagner en ampleur et en équilibre, donnant une matière ronde qui emplit la bouche de ses parfums délicats de viande et de baies rouges.

Sans atteindre le niveau de concentration ni la jeunesse du Grevillière 1999 du domaine, ce Grevillère [size=small](écrit sans second "i" )[/size] 2002 est un trousseau évolué agréable, sans doute à son apogée, mais qui ne semble pas encore l'avoir dépassé. BIEN+

, Philippe

[size=small]P.S. : D’après Chrisdu, je boirais "des tas" de vins de ce domaine... Non mais Dugois j’me mêle ?... [/size]

[size=small]...sans doute à son apogée, mais qui ne semble pas encore l'avoir dépassé...[/size]

Je ne soupçonnais pas une telle longévité ! Je ne connais pas 2002, mais Grevillère 2011 se boit déjà avantageusement.

Quant à l'accord avec une Morteau, bigre, pour moi, c'est entre la témérité et l'inconscience. Oui je sais, c'est du classique à toute épreuve, mais ceci étant dit, ma prochaine Morteau sera donc accompagnée d'un Dugois rouge, après des décennies de fidélité entre les blancs voilés et cette saucisse. -

Je crois que 2011 est une grande année à trousseau. Partout ou on a goûté c'était bon à excellent et toujours très buvable.

On a déjà bu d'excellents 1989 ( et 85?) ces dernières années.

Mais Jean-Marie, je te recommande chaudement d'essayer l'association morteau-trousseau. En particulier la recette de morteau en cocotte sur mirepoix de légumes anciens, immortalisée au Juratour sous l'appellation "à la Chris d´U". Le secret c'est assez de gingembre pour anesthésier les papilles et des lardons en quantité pour les relubrifier, derrière c'est du velours ! :)o

Idem Chris sur 2011.
J'ai l'impression sur les bons millésimes à trousseau (pas nécessairement ceux plébiscités partout ailleurs), c'est de très longue garde.
Je pense que 2011 ira plus loin que 2010 par exemple. Les Grevillière 99 que j'ai bon en 2013 et 2014 figurent parmi mes plus belles bouteilles.
Et pour la Morteau, poulsard, ploussard ou trousseau, tout dépend de l'accompagnement et de l'envie -D
Julien

Vin Jaune – Domaine Daniel Dugois – 2002

Vin bu lors d'une dégustation relatée ICI .

Bouteille carafée juste avant service.

La robe est ambrée.
Le nez puissant propose des arômes caractéristiques de noix et de curry complétés par des notes de céleri.
La bouche est tendue, d’une grande rectitude, d’une austérité aristocratique et d’une magnifique persistance.
L’accord avec des comtés pas trop vieux de différents âges est naturellement réussi, et pour moi c’est avec le 18 mois que ce beau vin trouve un compagnon digne de lui.
Très Bien +

Jean-Loup

En prévision d'un repas d'anniversaire (je fête mes quarante ans demain:)-D), je viens d'ouvrir ce clavelin septentrional. Compte tenu de l'état du bouchon, quelques cirons apparemment initiés cherchaient à atteindre le précieux liquide avant moi : touchez pas au grisbi !
Dès l'ouverture, ça embaume ! C'est même tellement prometteur qu'il est impossible de résister à la tentation de me servir un petit verre ...
La robe tire sur une belle couleur or clair. Compte tenu des fragrances qui se diffusent insolemment , j'approche mon nez : Ouch, c'est du brutal : vernis, panettone (celui avec les écorces d'oranges confites) et du céleri ! Étrange contraste que celui-ci : c'est du Jura Nord, mais ça sent l'italie ! Y'a même une petite pointe de pamplemousse et de bouillon Kub.
Voilà qui donne envie de goûter... L'entrée de bouche est plutôt discrète, (la rétro confirme le panettone) mais rapidement l'acidité vient gainer les papilles dans un long crescendo qui se prolonge dans une finale longue et salivante.
Ben c'est déjà très bon tout ça ! Je m'attendais cependant à plus de rondeur : la bouche est encore stricte et rectiligne. Sera-t-elle plus démonstrative demain ? Suite au prochain épisode ...