Amusant comme les 2 CR s'opposent sur la notion d'acidité.... et sur la difficulté au travers d'un CR de rendre compte de ce qu'est vraiment un vin.

Xavier

Clos Rougeard - Poyeux 2014

Je n'ai pas résisté à l'envie d’ouvrir cette bouteille
(servi à l'aveugle : sauf pour moi)

De suite le nez parle et nous emmène Cabernet
Ces notes de sous-bois, de poivron, de menthol, de fruits rouges
Cela annonce un joli vin ...

Confirmation en bouche avec une texture soyeuse, des tannins très souples et doux
Encore un peu de bois à mon sens mais pas trop gênant
Finale énergique et traçante
Déjà beaucoup de plaisir mais il est à mon sens important d'attendre pour que cette fougue de jeunesse se calme un peu et offre un ensemble plus harmonieux

Grand vin à venir assurément



PS : je remarque une différence sur l'étiquette avec des bouteilles qui sont désormais numérotées ...

Cette numérotation est peut être mise en place pour essayer de contrôler les acheteurs spéculatifs ???

f.aubin écrit: Cette numérotation est peut être mise en place pour essayer de contrôler les acheteurs spéculatifs ???

Je ne sais pas si c'est principalement pour cela mais si ils décident de remonter à la source, ça sera bien plus simple avec les numéros en effet

"Je n'ai pas résisté à l'envie d’ouvrir cette bouteille..."

Ta faculté d'abnégation devant une bouteille force l'admiration !
Et en plein mois de "janvier sans Clos Rougeard" !
Bravo Samuel, à ta santé et large soif

Gérard

Decidement j’arrive pas a résister et ce midi j’ouvre une nouvelle fois ce Clos Rougeard - Clos 2014

Croquant, soyeux, juteux, tendu, tanins souples, long, gourmand
Vraiment top et compliqué de ne pas se resservir
Une bombe

Va falloir que je me calme car le stock fond comme neige au soleil

Clos Rougeard Saumur Champigny 2007

La robe est extrêmement claire, rubis.

Au nez, c'est complexe ! A l'aveugle, j'aurais dit Pauillac d'entrée de jeux.

Du tabac, de l'humus, ça sent le sous-bois, la cerise griotte, le poivre, une note extrêmement florale / verte (du poivron ?) avec en arrière plan un zeste d'orange.

Un pot pourri Pauillac, Châteauneuf et Hermitage (ce vin au nez se rapproche grandement d'un duhart milon 99 dégusté il y a quelques semaines).

Passons à la bouche !

C'est fin, délicat, l'acidité marquée, des fruits non plus confits mais acidulés (la framboise) donnent un effet pinoté qui va à l'encontre pour moi du nez que je trouvais "lourd" (j'aurais donné 10 ans de plus à la bouteille à l'aveugle).

Les tanins extrêmement fins viennent conclure cette légèreté / pureté extrêmement plaisante, sur une finale marquée par le sous-bois / ce côté floral.

Ce vin est en quelque sorte pour moi un ovni qui ne me laisse pas indifférent, même si le rapport Q/P est extrêmement discutable pour l’allocataire que je ne suis pas.

Je pense que le vin amorce sa descente avec des notes évolutives pour le moment pas trop marquées mais bien présentes.

C'est très bien, et une superbe expérience !

Bu au restaurant Clos Rougeard 2012.

Exceptionnel, c'était, pour moi, une découverte de ce domaine et j'ai encore du mal à croire à cette finesse... Vraiment incroyable.

Si seulement on pouvait en boire tous les jours.. Ma rencontre avec le clos Rougeard restera gravée dans ma mémoire !

Clos Rougeard - Le Bourg 2011

Bu ce midi en toute simplicité autour d'une soupe de butternut et carottes.

On sent tout de suite que c'est bien fait, c'est droit, c'est fin. Par contre assez herbacé malheureusement. 2011 est loin d'arriver à la cheville d'un 2012 même un bourg comparé à un clos.

Dégusté ici.

Clos Rougeard, Brézé, Saumur blanc 2002
Robe nettement dorée mais brillante. Nez intense sur un fruit légèrement exotique, menthe, tilleul, petite touche de truffe. Bouche à l’attaque ronde et grasse, milieu de bouche à l’impact de poids lourd genre Ali, ça cogne en dansant ! À partir du milieu de bouche une acidité brillante prend le relai pour nous porter vers une finale effilée et longue.
Superbe à nouveau !

LPV Beaune #31 : Un barbecue très bien arrosé !


Clos Rougeard (Foucault) Saumur-Champigny Les Poyeux 2003


VVIGNE
Une robe assez claire et à l'évolution mesurée
Le nez est tout de suite superbe : intensité, précision, complexité, évolutif... Tout d'abord de belles notes de ronce et mûres, puis le coulis de framboise (bluffant) avant de finir par des notes plus classiques de cassis et poivron rouge entre autres.
La bouche offre un très beau volume, sapide et acidulé.
La finale nous offre encore une nouvelle facette avec de très beaux tanins aux notes réglisées offrant une sève si particulière et rare.
J'étais parti les yeux fermés sur un grand cru de la côte de nuit de très bel origine.
Au final, un vin aux multiples qualités et le plus beau rouge ligérien que j'ai pu croiser.
Un grand merci pour cet apport.

KRABB
Robe assez claire, lumineuse, belle robe de pinot.
Le nez est superbe, je rejoins Maxime, d'abord sur le végétal, bourgeon de cassis, puis sur la framboise avant de finir par des notes sur le cassis.
Aucun marqueur variétal de poivron pour moi. Quel superbe nez de pinot...
La bouche est immense, le végétal vient équilibrer l'aromatique de fruits rouge pour faire quelque chose d'assez parfait.
Si on ajoute à ça une acidité légère mais présente et des tanins poudrés on est pas loin de la perfection.
La finale sur la réglisse est grandiose et le fond de verre sur les mêmes arômes une pure beauté.
Je pensais à un Clos de la Roche sur un millésime froid à Gevrey, c'est presque ça
Mon plus grand vin de Loire rouge bu à ce jour.

Clos Rougeard - Saumur Champigny "Les Poyeux" 1989

Bouteille ouverte au dernier moment. Le vin est passé en carafe 15 mn puis nous est servi sans autre forme de procès !
Nous savons que c'est un Clos Rougeard mais nous ne connaissons pas la cuvée ni le millésime.

La robe est rouge foncé légèrement brunissant. Elle marque une certaine évolution. Le vin est légèrement trouble.
Les parfums sont d'emblée intenses sur un fond qui évoque à l'évidence le cabernet, poivron mûr, rose séchée, fruits mûrs, mûre, framboise, cassis. Arrivent ensuite quelques épices et des effluves de champignons. Le nez est d'une grande élégance et assez envoutant.

La bouche est un parfait exercice d'équilibre entre la fraicheur végétale, le fruité bien présent, la légère acidité et les fins tanins civilisés qui encadrent une finale encore lointaine, où l'on arrive sans creux et sans lassitude aucune.
La finale accroche très légèrement et montre que ce vin a du vécu et sans doute... encore longtemps à vivre.
Personne n'a su donner son âge à cet élégant trentenaire en grande forme aujourd’hui. Bluffant !

Un grand bravo aux auteurs et un immense merci au généreux donateur pour ce grand moment de partage.

Gérard

Clos Rougeard, Le Clos 2008
Joli nez sur la pivoine.
Bouche très élégante, jolie longueur, une petite pointe d'acidité pour tendre tout ça.
Très très joli.
Merci Arnould & Remy.

bu ici

Clos Rougeard, Le Clos 2008

icna :
C'est puissant sur la cerise avec un joli élevage qui commence a bien s'intégrer. C'est soyeux avec une très belle tension en finale, un peu de poivron et une belle longueur. J'aime mais il faut aimer l'acidité.

kcopper :
C'est bon mais j'ai un souvenir d'une acidité assez présente sur ce vin. Je pense qu'il faut encore l'attendre quelques années pour que toute la matière, qui est concentrée, se fonde un peu.

bis :
Le poivron à fond pour moi.
Au nez j'hésite entre Trevallon et Rougeart.
En bouche je trouve ça un peu maigre.

enzo d’aviolo :
Bu à l’aveugle.
Nez de cabernet pas très mûr sur toute la gamme de poivron et un peu de fruits rouges.
La bouche est équilibrée mais toujours avec ces notes poivronnées que je n’apprécie que peu et qui sur ce millésime m’apportent un plaisir limité. Bien +.

Clos Rougeard, Saumur Brézé 2007

Robe dorée, jaune brillante.
Nez réduit à l'ouverture, notes grillées puis fleurs et agrumes mêlées de miel, d'épices et léger boisé.
Le vin paraît encore très jeune et en dedans, mais très prometteur. J'avance sur un chardonnay, du Jura, je pense à Grandes Teppes VV de Ganevat. Pfff... si je ne sais même plus reconnaître un chenin, qui plus est du Clos Rougeard, alors va falloir que je révise sérieusement mes gammes, suis rouillé.
Enfin, au moment où je mets le vin en bouche, Gilles qui a apporté la bouteille et partage avec nous cette merveille, annonce 2007 et là, stupéfait par la jeunesse du vin, je maintiens Ganevat mais je sens un hic. Alors pas la Bourgogne car le vin possède une acidité et une allonge qui ne correspond pas mais plutôt à un Jura pour moi. Chenin ? je ne trouve pas mes repères, re-pffff.... Mais la longueur en bouche, l'amélioration à l'aération et la finesse du vin, portent ce Brézé 2007 encore très jeune, prometteur et déjà grand.
C'est délicieux et quel plaisir de repasser sur ce vin par la suite. Merci à Gilles !

Clos Rougeard, saumur Champigny, Clos 2002

Bonjour, nous exhumons le dernier Clos 2002 de la cave de mes hôtes pour accompagner quelques brochettes de boeuf et d'agneau. La robe est brillante, translucide et disons..comme un vin de 10 ans.
Le nez est doucement en train de virer sur le tertiaire, dominée par de fines notes de cuir et et de poivrons confits. A ce stade, je suis encore seul à savoir ce qui se cache derrière la chaussette...

Est-il finalement trop tard pour ouvrir une bouteille de 2002 dont on attendait tant, au regard de sa réputation, rareté et prix ? La bouche rassure un peu, c'est d'un équilibre rare, souverain même. Plus un bruit autour de la table, et les sourires involontaires sont là. Je découvre alors la bouteille, beaucoup avaient aussi pensé à un pinot, peut être assez sudiste. Un vin qui est encore assez très haut mais à mon avis l'apogée est dépassée de 4/5 ans.

Je ne vous ferai pas l'analyse précise de ce vin que tant de très grands dégustateurs ont ici où ailleurs si bien décrit. Disons que c'est un très beau cabernet, comme les tous meilleurs Chinon d'Alliet, marginale de Germain...pour la rareté et le prix, c'est comme souvent démesuré à mon humble avis.

Saumur Champigny Clos Rougeard Les Poyeux 2008

Notre hôte est taquin. Il se dit que 2002, c'est peut être un peu ancien pour terminer le repas. Il sort alors ce Poyeux 2008 qui est servi sans carafage, important pour la suite.
Nez d'emblée totalement jouissif, où la puissance et la fraicheur sont vraiment top. Ca c'est de la précision. La bouche s'avère bizarrement un peu végétale...nous décidons de laisser nos verres 15 minutes...et cela suffira. Tout est en place sur un millésime de belle densité, à la finale fraiche (ça c'est 2008 !).
Grand vin pas encore en place , peut être mon meilleur rouge de loire à ce stade.

les poyeux 2008... vin que j'ai longtemps recherché à prix humain pour l'anniversaire de ma fille, je ne cherche plus...
merci de ton avis

Je relis mon poste sur ces 2002 et 2008 et j'ai regardé les prix de vente des derniers millésimes : je vais être direct et donc idiot, mais au delà de 60 € pour le clos quel que soit le millésime et 85 € pour ce Poyeux 2008, je n'y vais pas. Montée en tarif certes habituelles des vins rares, mais cela me rassure un peu.
Car en buvant Yquem ou la Goutte d'Or ces dernières années, je fût extrêmement frustré de ne pas avoir accès à ce marché pour ma cave alors que là, en goutant ces 2 vins, je me dis que le gap entre prix et produit est vraiment gouffresque. J'enfonce des portes ouvertes mais c'est à la fois moins fatiguant et un modeste mot de soutien aux amateurs qui ne gouteront jamais ces vins.

Bah, c'est pas non plus un drame. Ca oblige juste à être curieux et d'aller à la découverte de pépites moins chères.

Éric, comme pour plusieurs domaines les prix départ cave sont évidemment bien plus bas. Quand on a eu la chance d'y avoir accès.... Belles affaires. Depuis la mort de Charly c'est malheureusement devenu n'importe quoi. Il y a effectivement plusieurs vignerons qu'il faut privilégier... Même si un Bourg 2006 ou un Poyeux 99 c'est franchement pas mal !!!

je ne cherchais pas à foutre le bordel, mais disons que dans un premier temps, on cherche le "meilleur des meilleurs" et ensuite on cherche... ce qu'on trouve mais ça diminue comme peau de chagrin... soit y'a plus d'amateurs dingues soit y'a un sacré paquet de flacons qui ne seront jamais ouverts car vendus, revendus, sur-vendus et re-sur-vendus...
le vin étant un produit de luxe, il faut s'attendre à ce que ça empire encore... j'aime bien le jus d'orange aussi...

Clos Rougeard-Saumur Champigny-2005

Bu à l'aveugle

Belle robe d'un rouge profond ne présentant pas de traces d'évolution

À l'ouverture le vin est réduit et évoque le choux. Très vite cette réduction s'estompe et laisse la place à du poivron rouge grillé pour évoluer vers le cuir.
Après ça le nez devient étonnamment mutique et le restera pour le reste de la dégustation.

La bouche est un mélange de matière solide avec de beaux tannins fondu et de fraîcheur minéral étonnante pour un vin rouge.
Une main de fer dans un gant de velours(très original je sais mais c est la formule qui vient immédiatement à l esprit)
La persistance est somptueuse et on ressent le vin encore longtemps après la fin du verre(qui restera lui aussi et même vide marqué par le vin).

Excellent pour une première rencontre avec le domaine et de loin mon plus grand rouge de Loire dégusté

Encore !!

Fabien

Tous les vins dont tu viens de faire un CR (Pascal Cotat, Raveneau, Chantal Lescure, Clos Rougeard, Clos Naudin) ont été bus lors d'une même dégustation ou d'un même repas, Fabien ?
Oui ? Tu bluffes, Martino...

Jean-Loup

Jean-Loup Guerrin écrit: Tous les vins dont tu viens de faire un CR (Pascal Cotat, Raveneau, Chantal Lescure, Clos Rougeard, Clos Naudin) ont été bus lors d'une même dégustation ou d'un même repas, Fabien ?
Oui ? Tu bluffes, Martino...

Jean-Loup

Oui c'était une soirée dégustation à l'aveugle.
On peut dire que notre hôte nous a gâté !

Le but était de démystifier ces grandes étiquettes et mise à part le Lescure et le Clos Naudin ils ont plus que tenu le choc !

Promis la prochaine fois j'essaye de faire un CR de la soirée avec photos !

Parenthèse messieurs ; c’est « tu bluffes martoni », pas martino

Oui, mais la il s'appelle Martino, pas Martoni!!!

Il dit qu'il voit pas le rapport...

True.

Il dit qu’il a plus de genoux.

Moi j avais voté il bluffe pas

Bu à cette occasion
Clos Rougeard 2008 - Saumur Champigny
Robe grenat foncé.
Le nez exhale des senteurs de poivre noir, de truffe et de cassis.
L'attaque en bouche est soyeuse avec une matière qui allie la finesse du pinot noir à la droiture du cabernet franc.
Le déroulé est onctueux avec un gustatif frais sur les fruits noirs et la rafle.
On perçoit des notes légèrement fumées en rétro-olfaction.

Clos Rougeard 2006 Le bourg - Saumur Champigny

La robe est une merveille de finesse, belle transparence grenat au disque moyennement évolué.

Le nez est en définitive peu complexe (pour le pédigré) et se résume à beaucoup de poivron (trop à mon goût), la cerise griotte, un côté terreux (assez sous bois, champignon, tabac, trop tertiaire à mon goût pour l'âge du vin), des épices (poivre et - presque - clou de girofle), un léger trait végétal (herbe).

J'avais déjà évoqué sur ce domaine les similitudes flagrantes avec Pauillac (Duhart Milon 99, poivron et cerise griotte à donf).

En bouche une belle acidité à l'attaque amène du peps, le vin incroyablement concentré pour la robe et au réchauffement s'ouvrira vers plus de gourmandise chocolatée (malgré quelques amers bien intégrés assurant un fil conducteur sur cette touche végétale / herbacée).

Ce n'est ni fluet, ni dense, plutôt fin, correctement dosé et plutôt bien équilibré.

Néanmoins, la finale s'étouffe vite et est dominée par le poivron / ce côté tertiaire, qui se trouve pour moi être assez écoeurant à la longue.

Au risque de me faire jeter la pierre : je ne trouve d'une pas assez d'écart avec la cuvée "Saumur-Champigny" du domaine dégustée récemment sur 2007, de deux, le vin manque d'éclat, à l'aveugle j'aurais pu évoquer un vieux Bordelais sur un millésime moyen type 92/93 sans rougir.

Bref, ce n'est véritablement pas mon style. C'est très bon, voir excellent, mais manque d'éclat à mon goût.