qui a goûté les presses de braucol à 45 euros ?

jérome je n'ai pas la prétention de t'apprendre grand chose, cependant je veux bien t'expliquer ce que j'entends par "vin de reflexion"

En effet je pense que les vins doivent être considérer différemment.

Les vins, selon moi, ne peuvent être noter ou évaluer, l'approche des notes me parait trop scientifique, trop cartésienne. Le vin n'est pas une science exact et le vin parfait, n'existe pas selon moi, et heureusement, sinon boire du vin deviendrait vite triste.

Dire que les vins sont bons ou pas, c'est la chose la plus facile du monde, la critique n'est intéressante que lorsqu'elle est constructive. Il m'arrive souvent de critiquer certains vins, mais j'essaie d'amener un échange avec le vigneron ou avec ceux qui déguste avec moi, afin de comprendre pourquoi le vin est léger, manque de fraicheur...

J'en reviens au sujet initial.

Prenons le gaillac primeur, c'est un vin d'amis, de plaisir, sur le fruit, sans prétention, à boire dans l'instant avec des amis et de la charcuterie, et en plus ça rime.

Certains se moqueront du gaillac primeur, alors prenons les gourmands de chez nicolas lebrun. Un vin plaisant, facile à boire, gourmand tout en fruit. Là aussi on apprécie le moment et le vin lorsqu'on le déguste, un point c'est tout.

Pour les vins de michel issaly, l'approche des vins y est plus complexe, que ce soit sur ses rouges, ou sur son vin de voile, par exemple.

Le vin de voile est un vin de réflexion, si on le déguste sur le pouce comme on mangerait un sandwich dans le métro entre deux rdv, on passe à côté de beaucoup de chose, là encore c'est mon avis.

Les rouges (grand tertre, combes d'avès) de michel issaly sont du même accabit, il faut les ouvrir, les laisser se faire, les déguster, les re déguster, les boire plusieurs heures plus tard ce sont des vins qui doivent refléter un terroir, un travail, une personnalité, tout le contraire des vins nouveau de gaillac..

si je ne me trompe pas le post au dessus de christian11 exprime plutôt bien ce que j'ai voulu retranscrire !

Je ne suis pas forcément fan des vins de michel issaly cependant je reconnais le travail du vigneron.

Et puis dernière chose le vin c'est comme les épinards on ne dit pas" c'est pas bon", on dit "je n'aime pas"

sauf quand ce n'est pas bon....

Je suis très ouvert en matière de dégustation, je pense l'avoir prouvé assez souvent. Des expériences, des tentatives, j'en ai fait, crois le bien et notamment avec les vins de la Ramaye.
J'ai adoré un cabernet franc de 1989 qui était exceptionnel. J'ai souvent été ébloui par le vin de voile que j'ai même préféré de temps en temps à celui de Plageoles. Cependant, très globalement je ne suis pas séduit et loin s'en faut, et je trouve souvent l'argumentaire développé très limite.
Il ne faut pas intellectualiser à outrance ou en tout cas ne pas intellectualiser toutes les phases de la dégustation. Le vin, c'est de l'émotion, ç a ne se réfléchit pas. La réflexion vient ensuite, quand tu es séduit et que tu trouves les nuances du cépage, du terroir, que tu reconnais le millésime, que tu vois la signature du vigneron.

Je refuse le surf facile sur la vague du vin nature, du vin vivant et j'ai bien peur que l'on soit dans cette logique, de l'alibi qui explique toute déviance. Que ceux qui y trouvent du réconfort s'en accommodent. C'est sans doute très " in", ça rassure peut-être de se sentir un happy few qui est capable de comprendre ce qui reste obscur au commun des mortels. Je ne me fais plus avoir à ce petit jeu-là.

Il y a des vins qui doivent se déguster à l'aveugle, je pense que ceux-là doivent se déguster à la "sourde" : c'est à dire sans écouter les belles paroles du vigneron qui endorment et qui influencent. Voilà, en plus j'ai inventé un nouveau concept de dégustation !

dégustation à la sourde, pas mal ouais. D'accord avec toi concernant, les soient disant vins bio, ou nature, ou biodynamiste !

bon la dent dur contre la ramaye et ses vins

attention, pas d'amalgame ! Il y a des grands vins bios et des grands vins de biodynamie.
J'en connais beaucoup et d'ailleurs c'est souvent vers eux que je me tourne et sur eux que je me retourne.

Arrêt au stand de Miche Issaly au 1er salon des vins de Saint Cyr en Val (45) le 18 et 19 février dernier, vigneron en Gaillacois (mais aussi président des vignerons indépendant de France). Une large gamme pour des vins originaux mais au prix eux aussi un peu 'déroutants'.
L’unique blanc en dégustation : 100% Mauzac 2010 est superbe de fraîcheur, de fruité.
Combes d’Aves (2007 ou 2008 ?, Duras/Braucol), nez déroutant de fruits noirs, animal, mais aussi de pneumatique. Le Grand Tertre 2010 (Prunelard/Braucol), plus de longueur.
Un 100% Braucol, très original beaucoup de fruits noirs, fruits rouges bien mûrs, beaucoup de fraîcheur et de longueur, c’est superbe. Une rareté (300 cols) et un prix (45 euros) qui font que je reboirais cette cuvée la prochaine fois que je recroiserais un stand de ce vigneron par ailleurs fort sympathique.
Le doux est très beaux « La quintessence » assemblage de millésime 2008+2009, pâte de coing, aucune lourdeur (Len de l’El/Mauzac).
En fin de dégustation, on repart sur les blanc secs avec le 100% Mauzac « vin de l’oubli » 2000, un nez de porto blanc, rancio, de fruits secs, mais en bouche un vrai sec : acidité. Amertume et longueur énorme. Très beau
Un beau moment passé avec tous ces cépage autochtones et ce vigneron.

Je vois que le domaine fait un peu débat, je lirai ça plus tard

Domaine de la Ramaye - Gaillac "La Combe d'Aves" 2009
Braucol/Duras

Nez puissant d'olive noire, de cuir, de musc de fruits noirs et de kirsch. Bouche ample aussi bien tannique que glycérinée. Ces tanins sont fondus quoique parfois on les sent encore. Les saveurs sont puissantes et la finale persistante sur l'olive noire, le cuir, les fruits rouges confiturés, kirschés et les fruits noirs. Ainsi que quelques aromates. Puissant, singulier mais très bon.

Domaine de la Ramaye - Gaillac "La Combe d'Aves" 2009 :

Robe noire sombre, opaque, reflets violacés. Nez très animal, olive, clairement "nature".
En bouche, c'est un vin puissant, sur les fruits noirs, la cassis, les herbes aromatiques, thym, laurier, une finale légèrement acidulé sur les fruits rouges, pas mal d'alcool qui le déséquilibre un peu. C'est un vin que j'ai trouvé bon mais un peu lassant.

nb : Je ne parle pas (en fait si !) de la méticuleuse préparation nécessaire pour expulser le gaz présent dans cette bouteille qui pétillait allégrement à l'ouverture, agitation et vigoureux carafage puis temps de repos absolument indispensable...

En effet JB, d’ailleurs Michel Issaly appose une étiquette sur le col conseillant d’agiter le vin
Comme sur une bouteille d’Orangina finalement :-)

En effet JB, d’ailleurs Michel Issaly appose une étiquette sur le col conseillant d’agiter le vin

un doute m'habite

Je viens de vérifier.Michel Issaly demande de carafer obligatoirement le vin.

ma mémoire me joue des tours alors ! il avait dû le préciser oralement au salon où on l'a vu Didier.
Ceci-dit je suis pas fou y'avait bien un conseil de service sur une étiquette placée sur le bouchon

domaine de la Ramaye - Gaillac "Le Pech de la Tilette" 2011

robe très sombre
Nez pissant où dominent les fruits noirs, la cerise kirschée et des notes animales et de cuir.
La bouche est large, très bien fondue, la mâche importante. C'est assez bien équilibré mais un poil d'acidité en plus n'aurait pas été pour me déplaire. La finale est assez longue sur les fruits noirs, kirsch, musc et épices. Un vin puissant, plaisant mais encore un peu fougueux.
Bien+

Domaine de la Ramaye - L'indigne 2011 - Blanc sec

Autant le dire tout de suite, ce vin porte à merveille son nom.

La bouteille a été achetée sur un salon il y a 2 ans et a été conservée dans de très bonnes conditions.
J'étais déjà assez inquiet avant même d'ouvrir la bouteille car j'avais l'intuition que le vin allait être défectueux, et malheureusement mon intuition était bonne.

Le nez sent tout simplement le cidre (même pas bon en plus) et des arômes fermentaires.
La bouche montre une belle finesse de bulles..... ah mince c'est sensé être un blanc sec.... Le vin pétille tel un cidre, je pense qu'il est reparti en fermentation. Inutile de dire que la bouche est très désagréable, imbuvable même après avoir secoué le vin qui bien sur c'est mis à mousser. Le lendemain, alors que je n'avais pas rebouché la bouteille, le vin était toujours pétillant, et encore plus mauvais.

Sans doute un des pires vins que j'ai bu. Si j'étais vigneron j'aurais tout simplement honte de faire un tel produit. On se demande pourquoi le vin n'a pas obtenu l'agrément pour l'appellation.... C'est bien beau de taper sur l'INAO mais il serait bon pour ces vignerons de se poser parfois des questions au lieu de dire qu'à l'INAO ce sont tous des c***.
Tout le monde à table a évidemment détesté le vin, et s'est bien marré en voyant le nom de la cuvée.
Vive le vin nature !

MAUVAIS

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Goûtés ici : lapassionduvin.com/p...

Clos rayssac 2014 : (Vin de France, fait sur Gaillac, duras, prunelard, fer servadou) encore un peu trop de gaz, vin assez léger et fin, sur les fruits rouges. B-.

Vrille 2013 : (braucol, prunelard, duras) très réduit, tannins encore trop serrés. Moyen.

Combe d’Avès 2010 : (duras, fer servadou) un peu moins réduit que le précédent, grosse matière, tannins bien présents mais de qualité, à attendre encore. B.

Combe d’Avès 2009 : beaucoup de gaz, moins tannique que 2010, moins de matière. Moyen. Aucun vin du domaine (pourtant encensé par la RVF) ne m’a plu, la déception du salon pour moi qui ne suis ni pro ni anti vins natures.

Gaillac
Le Vin de l'Oubli au «Meilleur restaurant du monde».

www.ladepeche.fr/201...

Domaine de la Ramaye - Gaillac premières côtes "Grand Millésime Le Mauzac" 2010

Bonjour, je pose ici mon 1er CR.
Merci de votre indulgence

Robe très évoluée or foncé.

Nez très exubérant sur la pomme et la prune cuites.

A l'inverse, en bouche le vin est presque muet, un peu de miel très vite supplanté par l'amertume, pour finir avec uniquement une forte sensation d'alcool.
Peut-être que mon avis est biaisé par ma faible affinité pour les vins oxydatifs, mais pour moi c'est un vin qui se veut trop démonstratif, qui manque de finesse et est déséquilibré.

Déception sur ce vin. Moyen +

Domaine de la Ramaye - Gaillac "La Combe d'Aves" 2015

Robe très sombre aux reflets carmin
Le nez est bien expressif, un beau fruit noir, gelée de mûre, cerise noire, d'épices, mais aussi des notes de cuir et de fruits rouges. c'est très engageant.
La bouche est enrobée, souple, avec une masse tannique importante mais bien intégrée. On sent que c'est riche mais ca reste équilibrée, la finale est longue avec énormément de fruits noirs, d'épices et de notes plus animales.
C'est assez gourmand et le mariage avec la viande fondante d'une daube de joue de porc était très réussi.
Très bien

Domaine de la Ramaye - Gaillac "La Combe d'Aves" 2015

Nez principalement sur les fruits noirs et le cacao, assez vin dans l'ensemble. La bouche est malheureusement complètement daubée, sur un brett massif qui ne permet de prendre aucun plaisir.

Brett !

Domaine de la Ramaye, Gaillac, La Quintessence, 1999
Assemblage de Duras, Mauzac, Braucol, Len de l'el
ouverte minute

Robe ambrée
Un nez très joli de raisin de corinthe, de cannelle, de pomme, d'orange confite, une pointe de safran. Ça cause et bien!
La bouche est gourmande mais sans lourdeur, on sent un sucre qui a été puissant en jeunesse et qui se serait assagi, l'acidité est discrète mais pas absente, très belle finale aromatique répondant à celle du nez, d'une chouette longueur et s'accordant joliment avec le strudel au pommes de ma douce.
Un liquoreux délicieux, et découverte d'un domaine dont je n'avais jamais entendu parler.

Domaine de la Ramaye, Gaillac 2018, Les Cavaillès Bas

Base de Mauzac Blanc avec du Len de L'El.

Contre étiquette bourrée d'indications sur le terroir et les forces de la Nature dont j'ai un peu de mal à comprendre la logique...

A l'ouverture  petite frayeur sur une volatile légère et de la pomme à cidre.

L'ouverture (carafage conseillé sur la contre étiquette) atténue ces senteurs inquiétantes...
En bouche on est sur la prune, la poire, las agrumes avec une touche titillante sur le palais. De jolis petits amers dessinent bien le vin. La finale est bien sèche et claque bien en bouche (limite asséchante) avec en filigaramme une petite salinité.

Bon vin qui se digère très bien avec les chaleurs actuelles. Sa tenue sur trois jours est impeccable.

Bonne journée.

Manu

Gaillac "vin de l'oubli" 1988 - domaine de la Ramaye

Je n'avais pas gardé de bons souvenirs de mes précédentes dégustations de ce vin. Hier soir, c'était franchement bon.
Nez marqué par les notes oxydatives, sur la noix, les épice, les fruits secs, le quinquina. Je lui trouve plus de parenté avec un Amontillado qu'avec un jaune du Jura. Bouche plus expressive avec un rancio qui ne pèse pas. L'ensemble est fin, délicat, bien équilibré. Une jolie bouteille.
Très bien