Le nez parait plus structuré, plus complexe que le Mica gouté en parallèle : un éventail déplié de fleurs et d’agrumes qui décline à nouveau sur un autre mode (autres cépages, équilibre différent) cette belle alliance d’acidité et de rondeur, voire de salinité, marqueurs communs des blancs portugais goutés.
La bouche plus large, prend l’apparence d’une vague pleine de sa belle amertume maitrisée que la finale transforme en houle saline ; un mouvement dynamique et gouteux, à l’empreinte boisée élégante, toute en expansion tenue et profondeur. Nous sommes tous à nous demander en quoi l’influence des 3°supplémentaires (13°) joue t’elle sur notre perception. C’est très bon, peut-être un plus sérieux que le vinho verde plus léger et simple en apparence, mais à la salinité si régalante, que toute hiérarchie et comparaison s’effacent.
La robe est bien sombre et bien jeune.
Le nez très intense offre des fruits noirs, cassis et mûre, mais aussi des touches de tabac, de cuir et de chocolat.
La matière en bouche est assez consistante et plutôt fruitée, dotée d'une acidité juste suffisante et cadrée par des tanins légèrement accrocheurs, se clôturant par une finale plus élancée et vive. Bien +
Sur la pastilla d'agneau, le vin gagne en moelleux mais perd drastiquement le peu de fraîcheur qu'il possédait, pour signer un accord très moyen (2,5 / 5).