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Barbaresco 1998
le nez est superbe de distinction et de finesse. Des notes de cèdre m'ont d'abord fait penser à  un vin bordelais avec une touche florale intriguante.
En bouche, le vin m'a moins séduit, assez mince avec une finale qui manque de longueur et asséchante.

Guiseppe Cortese, Barbaresco 1999

Un très beau vin, typique de ce qu'on peut attendre d'un barbaresco.

Au contraire de Jérôme, et tout en considérant que nous n'avons pas dégusté le même millésime, j'ai plus apprécié sa structure que son nez.

Un vin qui dénote une forte présence tannique en finale (à mon avis typique de cette appelation) mais bien équilibré par un fruité intense sur des notes de groseilles.

Guiseppe Cortese Barbaresco 2001

Robe légèrement évolué. Nez de moyenne intensité, assez fin. Pas capable de mettre un nom sur les arômes mais c’est assez élégant. Attaque acide, bonne matière mais un petit creux en milieu de bouche. Belle persistance en finale. Belle finesse.

Dom

Bue à l'aveugle au restaurant.
Giuseppe Cortese - Langhe - Nebbiolo - 2013
Robe peu intense, légèrement tuilée.
Nez ouvert, d'une belle finesse, autant floral que fruité (fruits rouges).
Bouche sur la tension, l'acidité, sans manquer de fruit, petits tanins saillants mais pas grossiers. Le vin prend de l'ampleur sur un pigeonneau rôti.
Un vin en fraicheur et subtilité que j'ai pris pour un bon Bourgogne village de la fin des années 2000...
Bien ++

Jean-Loup

De passage au domaine récemment, ce vin m'avait fait forte impression.
A peine rentré je décide d'en ouvrir une blle.






Giuseppe Cortese - Barbera d'Alba - 2017

Robe profonde encore bien mauve

Nez immédiatement gourmand, d'une splendide pureté, sur les fruits rouges et une pointe de tabac.
Bouche souple et ronde d'un très beau volume construite sur une belle maturité de fruit.
Un rien acidulée au départ, elle se tend ensuite pour finir sur une belle acidité, typique du cépage.

Ce n'est bien sûr pas d'une complexité folle, mais ce n'est pas non plus ce qu'on lui demande.
Son splendide équilibre en fait, pour moi, l'archétype d'une barbera " sur le fruit", dans sa plus "simple" (mais si belle) expression.

Essai transformé donc et, amha, le plus beau q/p actuellement au domaine (8,50eur)
Mais pourquoi donc n'en ai-je pris....que 2 ??



Si un gentil LPVien se trouve ou compte se rendre bientôt dans la région et pourrait m'en remonter quelques caisses...

TBIEN,

Cordialement,

SOK

Je suis reçu par Gabriele Cortese qui, heureusement pour moi, parle un anglais parfait

Cortese et "Rabaja" ne vont pas l'un sans l'autre.
Cependant, bien que la famille "Cortese" soit une des plus vieilles familles de Barbaresco, la première blle revendiquée par le domaine ne date que de 1971.



La production est ici "typique" d'une cantina piémontaise:

Un Dolcetto, issu de la zone Trifolera.

Deux Barbera; une version "simple" (mais ho combien délicieuse amha, voir CR ci-dessus) volontairement vinifiée sur le fruit et une plus ambitieuse (Morassina) élevée en barriques; toutes deux également issues de la zone Trifolera.

Un Langhe Nebbiolo, issu de jeunes vignes sur Rabaja-même (en fait un Barbaresco "déclassé")

Un Barbaresco "Rabaja", LA blle du domaine qui est propriétaire de 4ha idéalement exposés Sud-Sud Ouest, sur les 15ha qui composent Rabaja, ce qui en fait de facto LE plus gros propriétaire sur ce crû. Vieilli 20 mois en Botti

Un Barbaresco "Rabaja-Riserva", produit uniquement les grandes années à partir de la même parcelle de vieilles vignes de plus de 70 ans (6,000 blles produites en moyenne)




Pour être qualifié de "Grand", le millésime doit présenter ici à la fois une très bonne structure ET une belle fraîcheur.
En année "faible", produire un Riserva déforcerait inévitablement la cuvée de base et en année trop chaude ,trop mûres, Gabriele craint de pousser le vin "trop loin" mettant pour lui à risque son potentiel de vieillissement. Dans cette logique, il est peu probable qu'un Riserva 2015 voit le jour alors que pour 2016 cela semble acquis

Enfin, Gabriele produit également un Langhe Chardonnay "Scrapulin" (vignes de plus de 30 ans dans la zone Trifolera) en recherchant davantage la fraîcheur, la complexité et la minéralité plutôt que la richesse ou l'opulence de fruit.
A ce sujet, Gabriele songe à renommer prochainement cette cuvée en "Langhe Bianco" afin d'éviter le biais "gustatif" qu'engendre la mention du cépage sur l'étiquette. J'avoue que son point de vue, et la discussion a ce sujet, furent inattendus mais très intéressants..

Production annuelle moyenne du domaine entre 55 et 60,000 blles dont 75 à 80% partent à l'export.

Une fois la vendange égrappée et pressée à l'extérieur, le vin est ensuite dirigé vers des cuves inox pour les Dolcetto, Barbera et Chardonnay; en cuves béton pour le Nebbiolo.



Le Dolcetto et la "simple" Barbera y passeront au total 6 mois avant d'être mis en blle et commercialisés vers Avril.

La Barbera "Morassina" (sélection parcellaire des vignes les mieux exposées sur Trifolera) est ensuite vieillie actuellement 100% en fût de chêne pendant 18 mois. Celà va changer apd millésime 2018 qui verra une partie vieillie en Botti de la marque Garbellotto qui travaille sur l'ADN-même du bois qu'ils utilisent afin de déterminer l'impact que ce bois aura sur le goût du vin (doux, épicé... ) Gabriele cherche à apporter davantage de rondeur à sa Barbera tout en évitant tout arôme vanillé.

Le Chardonnay est divisé en 3 parts égales; une reste en inox, une en amphore et la 3ème en fûts neufs également.
Le tout est assemblé avant mise.



Le Nebbiolo est lui entièrement vieilli en Botti dont 3 (les plus vieux, > 40 ans) sont systématiquement destinés à recevoir la version Riserva pendant 40 mois.



Le Barbaresco "Rabaja" y passera lui 20 mois avant d'être mis en blle. (17,000 blles produites en moyenne)

Je complèterai ce fil progressivement par les dégustations des blles acquises au domaine.
Outre les 2 Barbaresco, j'ai particulièrement été séduit par la simple cuvée de Barbera.

Je remercie Gabriele pour sa gentillesse et pour son accueil des plus chaleureux.

Cordialement,

SOK

Barbaresco
Giuseppe Cortese est décédé d'un infarctus le 22 décembre.


www.gazzettadalba.it...

Azienda Agricola Giuseppe Cortese - Langhe Nebbiolo 2016 :
(bouteille ouverte une trentaine d'heures avant dégustation)


Je poursuis ma cure de vins italiens avec ce Langhe 2016. Le CR de la visite de SOK m'avait donné envie de découvrir ce domaine, dont on peut trouver les vins sur Italvinus et Tannico.

La robe est assez foncée pour un nebbiolo.
Le nez est assez discret mais complexe : on a des arômes de fraise, de violette, d'encre, de terre humide, de cuir et de réglisse. Beau nez.
La bouche est classique du cépage avec une grosse charge tannique mais d'un autre côté le vin se montre distingué : on a de l'ampleur, un aspect tapissant. On retrouve le côté fruité en milieu de bouche.
On a une superbe longueur et de la fraîcheur en finale. Mariage d'amour avec des pâtes fraîches et des côtes d'agneau simplement grillées à la cuisson parfaite.

Un très beau vin qui se gardera sans problème et qui présente un rapport Q/P assez bluffant (15 €).

Azienda Agricola Giuseppe Cortese - Barbera d'Alba 2015 " Morassina " :

Robe jeune, à reflets violacés, dense mais non opaque.
Nez exubérant sur les fruits noirs, notamment la mûre, un côté crémeux, un léger boisé, un peu d'acidité volatile.
Bouche savoureuse où un aspect juteux alterne avec un aspect pulpeux. On a un fruit éclatant, dominant mais jamais lassant. Il y a aussi de la réglisse, de la menthe.
La longueur est superbe et la finale est très persistante (arômes balsamiques), d'une grande fraîcheur.

Azienda Agricola Giuseppe Cortese - Langhe Nebbiolo 2017 :

Robe dense aux reflets bleutés.
Nez sur la framboise, la violette.
La bouche est sapide, mûre, bien tannique en attaque. Puis on a une belle ampleur en milieu de bouche, laissant s'exprimer le fruit dans toute sa splendeur. La finale est longue, gorgée de fruit et persistante.

Une bouteille d'un millésime récent goûtée sur le fruit et au plaisir évident mais au potentiel certain.

Azienda Agricola Giuseppe Cortese - Barbera d'Alba - 2018

Le nez exhale de délicieux parfums de fruits rouges (fraise écrasée) soutenus par une très jolie "salinité" qui me rappelle un peu les St-Joseph type J-L Chave ou Gonon (mais sans le côté "orange sanguine"; ici on est plutôt sur un léger tabac).

La bouche est une caresse.
Elle est bâtie sur un fruit mûr mais allie parfaitement maturité et fraîcheur grâce à l'acidité du cépage et à cette salinité qui revient en finale. A aucun moment elle ne lasse ou ne fatigue.

A noter qu'au réchauffement, la maturité du fruit a tendance à prendre le dessus sur le vivacité et rend l'équilibre (très légèrement) plus précaire.

Millésime après millésime ce vin me séduit par sa fausse simplicité.
C'est pour moi une valeur sûre du domaine.

TBIEN,

Cordialement,

SOK

Est-ce que cette année tu en as pris des quantités suffisantes ?

sideway écrit: Est-ce que cette année tu en as pris des quantités suffisantes ?

...il y en a qui suivent je vois
Un petit carton de 6...seuls les ânes chopent deux fois sur la même pierre

Pour info, et si j'ai bien suivi l'actualité sur le site du domaine, l'Azienda a modifié sa gamme au niveau du nebbiolo :

- le langhe nebbiolo est désormais issu de jeunes vignes (15 ans).
- le barbaresco " générique " (nouvelle référence au domaine) est issu de vignes d'environ 35 ans. Du cru Rabajà mais non revendiqué. Explication en vidéo ici .
- le barbaresco Rabajà est issu de vignes d'environ 50 ans.
- le barbaresco Rabajà riserva est issu de vignes d'environ 70 ans.

J'en profite pour recopier mes notes sur les vins du domaine goûtés :

Salon Nebbiolo Vins et Terroirs (mai 2018)
Langhe Nebbiolo 2015 : robe très Claire qui annonce une gamme dans un style à la Mascarello, très gouleyant, jus de fruit. TB-.

Barbaresco Rabajà 2015 : (foudres) Même robe claire, framboise et fraise, bien plus d’épaisseur que le précédent, encore quelques tannins de qualité. Un petit Monprivato. TB++.

Barbaresco Rabajà 2003 : robe tuilée, nez sous-bois et champignon, bouche moins soyeuse et moins fraîche que Monprivato 2003 par exemple. TB.

Barbaresco Riserva Rabajà 2011 : couleur claire, le nez pinote, bouche épaisse et très fraîche aux tannins fins. TB++. (2013 sera en Riserva, puis ce sera 2016 car le millésime s’annonce encore supérieur à 2015 d'après le producteur)


Bu en 2019
Barbaresco Rabajà 2006 : couleur rubis foncé aux reflets marrons, nez fruits rouges, épices, pot-pourri, pointe de sous-bois. Bouche énergique, tendue, pointe oxydative, pas très épaisse, assez puissante et confiturée, tannins encore présents de qualité, très belle longueur. TB+.

Azienda Agricola Giuseppe Cortese - Barbera d'Alba 2016 " Morassina " :

Robe dense mais translucide.
Nez complexe dans lequel on décèle des fruits noirs, un aspect végétal (ronce), du café froid, un rien de réglisse.
La bouche est impactante avec une forte acidité qui le dispute à une grosse matière compacte. On a un jus serré sur un gros fruit qui se déploie bien en milieu et fin de bouche.
La finale est elle aussi serrée, d'une belle longueur.

Une barbera moins exubérante que le 2015 mais dont le côté juvénile laisse envisager de belles choses pour le futur.

Azienda Agricola Giuseppe Cortese - Barbaresco 2017

D'après un caviste situé à Dogliani et par ailleurs fort bien achalandé, ce nouveau barbaresco dans la gamme de l'Azienda Giuseppe Cortese est principalement issu des vieilles vignes de la zone Trifolera.

Robe claire semblable à un sirop de grenadine, bien grasse.
Nez sur les petits fruits rouges, tels que la groseille et la fraise.
La bouche propose un nebbiolo classique, avec notamment une charge tannique imposante qui donne de la puissance au vin. Mais derrière cet aspect tannique se dégage un fruit absolument délicieux qui vient et revient en vagues successives. On a aussi un aspect réglissé.
On a une belle longueur et une finale pure sur le fruit.

Bu lors de cette dégustation.

Giuseppe Cortese - Barbaresco Rabajá 2016
Très beau nez ouvert fin et floral, mais doté d'une très jolie profondeur. Cerise, framboise, noisette sèche, pointe de fruits de la forêt. Quelques notes d'épices, balsamiques complètent un tableau au trait fin, d'une grande précision.
Belle bouche juteuse en attaque avec presque de la mâche. Il y a du volume, c'est énergique. La matière assez dense semble jouer à saute-mouton avec l'acidité donnant l'illusion que le vin danse sur la langue. Cela se raffermit ensuite par des tanins fins et enrobés. Harmonieux. Beaucoup de fraîcheur, de précision dans la finale qui est de très bonne persistance.
Excellent. Bon rapport qualité/prix.

Giuseppe Cortese - Barbaresco 2017 et Langhe nebbiolo 2018


Langhe 2018 : léger, plein de fruits rouges, juteux, tannins fins, très expressif, dans une bonne phase en ce moment, se boit tout seul. Le rapport q/p est excellent sur ce millésime. TB.

Barbaresco 2017 : (nouvelle cuvée) assez fermé, sérieux, le grain de tannin est plutôt fin il y a de la fraîcheur dans le fond, mais le vin est austère, à revoir dans quelques années. B+.

Azienda Agricola Giuseppe Cortese - Langhe Dolcetto 2019 :

Robe violacée au centre et plus claire sur le bord.
Nez sur les fruits rouges (fraise du jardin, groseille), un aspect végétal apportant de la fraîcheur. Il y a un côté automnal avec des senteurs de sous-bois, de terre humide.
La bouche est marquée par l’acidité typique du cépage mais donne également une impression de fluidité (dans le bon sens du terme).
Il y a un côté juteux qui se retrouve également au niveau aromatique avec de l’orange sanguine.
La fin de bouche est plus charnue et mâchue et sur les fruits noirs et possède une longueur correcte.

Bien et bon rapport Q/P (moins de 9 €).

Azienda Agricola Giuseppe Cortese - Langhe Bianco 2018 «Scapulin» :

Ce n’est malheureusement pas aujourd’hui que je commenterai ce chardonnay car l’unique exemplaire acheté s’est révélé affreusement bouchonné.

Azienda Agricola Giuseppe Cortese - Langhe Nebbiolo 2019 :

Robe claire avec des reflets orangés.
Nez très poivré au départ puis s’ouvrant sur les fruits rouges. On a aussi d’étonnantes notes d’écorce de citron  et d’orange puis un côté plus costaud avec des notes de réglisse.
La bouche apparaît légère en attaque puis se montre beaucoup plus ferme et solide en son milieu avec une bonne présence tannique qui n’est peut-être pas encore tout à fait en place.
La matière est correcte.
La longueur est bonne également et la finale est mentholée.

À attendre car pas tout à fait en place.

Azienda Agricola Giuseppe Cortese - Barbera d'Alba 2017 " Morassina " :

Robe noire aux reflets violacés, profonde mais translucide. Belles larmes.
Nez élevé mais bien élevé avec des fruits noirs, un aspect végétal et mentholé.
La bouche est bien juteuse, certes riche et opulente mais bien équilibrée grâce à une belle acidité. L’aromatique est sur un aspect chocolaté et réglissé assez chouette.
La richesse typique du cépage est très bien contenue, vraiment un super équilibre !
Longueur au top avec une finale hyper salivante et serrée qui laisse entrevoir un superbe potentiel.

Ce 2017 s’est fait attendre mais ça valait le coup !
 

Azienda Agricola Giuseppe Cortese - Langhe Bianco 2018 «Scapulin» :
(chardonnay élevé en partie en fûts dont 40% de neufs et en partie en amphores)

Cette fois-ci pas de bouchon … 

Robe assez dorée aux reflets grisés, bien grasse.
Nez un peu bizarre au départ avec des arômes de caramel au beurre salé puis partant sur des arômes plus classiques avec du citron, du cédrat, des herbes sèches, des fleurs blanches. Avec l’aération il pétrole mais pas vraiment comme un riesling.
La bouche est hyper puissante en attaque avec une énergie imposante et une énorme acidité qui équilibre le tout.
Il y a comme une sorte de tannicité en milieu de bouche bien plaisante. Le vin est à la fois d’une grosse présence (comme s’il était huileux) et se pose de manière très douce.
Au niveau aromatique, on a de la noisette et un aspect marin.
La longueur est plus qu’honorable et la finale est hyper salivante.

Un vin à la fois bluffant et complexe et d’un rapport Q/P hallucinant au regard de sa qualité (moins de 14€).
Un coup de cœur pour ce blanc ! 
 

Bu ici : www.lapassionduvin.c...

Giuseppe Cortese - Barbaresco Rabaja 2013 : (domaine familial 8ha, traditionnel. Macérations 30j + élevage 22 mois foudres de 17à25HL. Rabaja 4ha sud-sud/ouest sols argile, calcaire, sable) On revient sur une couleur pinot, très claire, superbe nez fraise, rose, pivoine, fruits rouges, tomates séchées… Bouche d’une grande pureté de fruit, beaucoup de fraîcheur, pas forcément très épaisse mais toute en longueur avec une trame calcaire bien marquée dans le fond. Finale très longue, salivante, minérale, calcaire, portée par de petits tannins bien intégrés. TB++

Bu ici : www.lapassionduvin.c...

 Giuseppe Cortese - Barbaresco Rabaja Riserva 2004 : Couleur claire et évoluée, nez magnifique qui a gardé du fruit rouge, du goudron, cuir, tomates séchées, prune, pot-pourri, viande fumée… Bouche à point, là aussi dans une belle phase entre deux âges, les tannins sont présents mais bien intégrés, avec un côté viande fumée bien marqué. Finale très longue. Encore bravo Gabriele ! TB++.

Azienda Agricola Giuseppe Cortese - Langhe Bianco 2019 «Scapulin» :

Robe sur un jaune franc d’une belle luminosité. Belles larmes.
Nez sur une légère réduction grillée, les fruits jaunes et en même temps un côté pierre froide. Il y a également un aspect céréalier.
La bouche est droite et traçante, sur une matière fuselée 
L’aromatique est plus sur les agrumes, notamment le pamplemousse.
La matière est vraiment bien proportionnée avec une jolie longueur et une finale qui prend de l’ampleur et qui termine sur une belle note de noisette.
Le vin respecte les fondamentaux d’un joli chardonnay.

Ce 2019 n’a peut-être pas l’aspect baroque du 2018 mais me semble armé pour donner quelque chose de pas mal d’ici quelques années. Ça tombe bien, j’en ai pris plus d’une.

Azienda Agricola Giuseppe Cortese - Langhe Dolcetto 2020 :

Robe rubis profond presque opaque. Belles larmes.
Nez sur la prunelle, les feuilles frottées, c’est très végétal mais franc.
La bouche est bien pleine, séveuse, sur une belle acidité juteuse et un fruit bien présent entre fruits rouges et fruits noirs.
On a une belle ampleur en milieu de bouche et des tanins sans rusticité mais au contraire presque soyeux.
La finale n’est ni très longue ni très complexe mais bien fraîche et fruitée.

Un bien bon dolcetto d’un excellent rapport Q/P.

Azienda Agricola Giuseppe Cortese - Langhe Dolcetto 2021 :

Robe rubis assez sombre mais translucide. Belles larmes.
Nez classique du dolcetto sur les fruits rouges, le pain grillé, le kirsch.
La bouche est elle aussi typique avec une forte acidité, une matière saillante, le vin est râpeux.
La matière est correcte.
Aromatique poivrée et sur les petits fruits rouges.
La fin de bouche est coulante et fraîche, rendant le vin un peu plus aimable.

Un peu dur en dégustation pure mais à l’aise sur la pizza maison.
J’ai préféré l’originalité du 2020. On verra ce que donne la petite sœur.

Azienda Agricola Giuseppe Cortese - Langhe Bianco 2020 «Scapulin» :

Chardonany in purezza comme disent nos amis transalpins mais que le domaine ne mentionne plus afin de montrer que le terroir prime ou du moins peut s’exprimer sur un vin blanc au même titre que sur les cépages rouges piémontais traditionnels.

Robe sur un doré léger à reflets argentés avec du gras.
Nez sur le citron, des arômes iodés voire marins, de la noisette. 
En bouche, on retrouve l’aspect impactanr du 2018, avec une acidité assez impressionnante en attaque.
La matière est une boule de puissance contenue qui se déploie bien en milieu de bouche en tapissant le palais.
Le vin est finement aromatique, rien ne dépasse.
La finale est longue et d’une superbe persistance.

Encore un coup de cœur pour ce blanc de l’Azienda Cortese à prix d’ami (14,50€).