écrit:

Il s'est parfaitement harmonisé avec le plat du soir, des côtes d'agneau à la tapenade et gratin d'aubergines, le corps et l'acidité du vin permettant d'équilibrer la richesse du plat.

Pour moi la tapenade appelle la syrah, mais la mondeuse me paraît une alternative tout aussi intéressante !
Merci Jean du tuyau.

Jean-Loup

C'est marrant que tu fasses référence à la syrah parce que mon épouse qui ne savait pas ce que j'avais ouvert a rapidement dit "syrah!". Mais ce n'est pas la première fois que nous observons un cousinage entre la mondeuse et la syrah. Par la couleur, la profondeur d'expression et la trame tannique.

écrit:

écrit:

Il s'est parfaitement harmonisé avec le plat du soir, des côtes d'agneau à la tapenade et gratin d'aubergines, le corps et l'acidité du vin permettant d'équilibrer la richesse du plat.

Pour moi la tapenade appelle la syrah, mais la mondeuse me paraît une alternative tout aussi intéressante !
Merci Jean du tuyau.

Jean-Loup

C'est marrant que tu fasses référence à la syrah parce que mon épouse qui ne savait pas ce que j'avais ouvert a rapidement dit "syrah!". Mais ce n'est pas la première fois que nous observons un cousinage entre la mondeuse et la syrah. Par la couleur, la profondeur d'expression et la trame tannique.

Oh que oui !    Les Fils de Charles Trosset, Arbin - Page 13 - La Passion du Vin - Results from #360

Oui mais tu sais bien jean loup étant donné que tu en dégustes de temps en temps des jus savoyards que la syrah est un parent proche de la mondeuse et les similitudes sont nombreuses. 

Petit HS mais je n'ai pas trouvé de sujets sur les cépages en règle générale . Si jamais faites moi signe que je le cale autre part.

On parlait des similitudes entre la syrah et la mondeuse. Il me semblait avoir un ouvrage qui traitait du sujet justement des cépages (origines, terroirs ...)

Tiré donc du livre "cépages et vins " de François Collombet : 

" En 1998 , on a acquis la certitude , après la réalisation de tests de paternité, qu'un croisement eut lieu entre une mère, la mondeuse blanche et un père , la durenza (un illustre inconnu, un vieux cépage noir d'ardèche).
De cette union naquit un génie, un cépage star : la syrah.

Voila pour la petite histoire que je ne suis pas aller vérifier...

Château de Mérande - Vin de Savoie Arbin - Mondeuse "Le Comte Rouge" - 2018

Bouteille goûtée pour la deuxième fois en peu de temps, à chaque fois dans un contexte qui ne prête pas nécessairement à la prise de note... La petite claque prise à chaque fois m'oblige toutefois à écrire sur ce vin.

Le vin a simplement été ouvert en début d'après midi pour le soir.
Le nez est sur les fruits rouges et noirs, mais surtout une très belle et nette note de violette, qui n'est pas typique que du cépage roi du Rhône nord. On retrouve aussi du poivre noir.
En bouche, on trouve un vin plus long que large, juteux, les tanins sont fins, tout cela glisse tout seul sans pour autant manquer de fond. Rien ne dépasse, et on ne retrouve pas la chaleur parfois excessive du millésime. La finale est longue et épicée.

Au total une superbe mondeuse, dans le top de ce que j'ai pu boire sur ce cépage. Un excellent compromis entre la mondeuse classique, sérieuse, limite (mais ici pas tout à fait) austère, et une lecture plus moderne, "glouglou" de ce cépage.

Je me garderai de faire un pronostic sur sa capacité de garde, mais en l'état il me paraît difficile de résister à ouvrir...

Domaine Genoux – Château de Mérande – Savoie – Arbin Mondeuse – 2018

 

La robe sombre montre des reflets nettement violacés sur la frange.
Le nez s'ouvre bien pour exhaler des arômes principalement fruités, framboise et myrtille, mais aussi de fines épices et une touche florale.
La bouche déliée et au fruité croquant ne fait pas dans la démonstration mais elle ne manque pas de chair. Des tanins arrondis et une vivacité intéressante la guident bien, jusqu'à une finale acidulée, savoureuse et aux accents un rien plus sauvages.
Bien ++ / Très Bien pour cette mondeuse bien civilisée et agréable, dotée d'une certaine personnalité.

Sans que ce soit volontaire, je l'ai associée au même plat, du jambon au madère, que la bouteille de 2017 bue il y a trois ans. Autant l'acidité de la sauce avait trop accentué celle du vin qui en avait déjà pas mal, autant cette fois-ci elle apporte un supplément de peps bienvenu (3,5 / 5).

Jean-Loup

Domaine Genoux – Château de Mérande – Savoie – La Belle Romaine - Arbin Mondeuse – 2012

robe brune, évoluée avec de la densité, très sombre, sans opacité cependant.
Etonnant nez empyreumatique, presque eucalyptus qui ne masque pas longtemps une réelle évolution, léger rancio, mais le vin ne s'effondrera pas sur une longue aération (bouteille en vidange plus de 24 heures).
En bouche, on sent un vin qui aurait sans doute dû être bu plus tôt même si c'est encore largement buvable, avec un bel équilibre plutôt frais, des tanins encore présents sans être mordants, des saveurs complexes qui rappellent un peu les vieux mourvèdres. Il fait un bon compagnon de table plus que de dégustation pure et s'est bien marié avec des pâtes bolognaises sur un repas et ce midi, des joues de porc en cuisson longue. Intéressante expérience sur une mondeuse de 10 ans qui sans déchaîner les passions s'est tout de même bien tenue à table.

 Château de Mérande - Vin de Savoie Arbin Mondeuse "La Belle Romaine" 2020

Le nez est primaire sur les fruits noirs, la myrtille. On a aussi un léger côté végétal, terreux et des épices. 
La bouche est assez fine avec des tanins veloutés mais très jeunes. C'est très primaire avec ce trait vert qui assèche la finale, la rendant légèrement tannique. Pas désagréable mais trop jeune.

Bu ici

Château de Mérande, Arbin Mondeuse, Le Comte Rouge, 2016
Couleur assez translucide, nez cerise noire avec un élevage assez classse.
En bouche c’est… Dur
Tannins assez secs, côté animal.
Malgré un peu de cerise acidulée, c’est plutôt austère.
Et court.
Moyen+

 

Bu ici

Châteaude Mérande, Arbin Mondeuse, La Noire, 2015
Couleur plus foncée que les vins précédents. Nez sur la fraise.
En bouche il y a un boisé assez classe mais pas encore bien intégré.
Les tannins sont anguleux, c’est assez austère voir animal.
Pruneau, marc.
On retrouve un peu le style du premier rouge.
Dur de dire s’il faut l’attendre ou si c’est trop tard.
Moyen+