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Horaires d'ouverture :
Visites et dégustations sur rendez-vous uniquement.

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Domaine de la Pinte Arbois - Poulsard 2000

Comment puis-je juger un tel vin tant il est aux antipodes de ce que je bois d'habitude.
Est-ce du rouge?
La robe est saumon.
Le nez porte sur des notes de réduction difficiles à  faire partir, même en agitant beaucoup.
Ce qui frappe, c'est le volume et cette structure un peu rigide. Finale très tannique.

Si tu as fait une dégustation comparative de Tour Haut Caussan 88 et de poulsard, il n'y a pas photo, Jérôme :-)

Le poulsard que tu as bu s'apparente apparamment plus à  un rosé qu'à  un rouge et je sais que tu n'es pas particulièrement fan!

Le poulsard pour moi est surtout un cépage original, produisant des vins francs quand il est bien vinifié, et qui va bien se marier avec une gastronomie simple, régionale surement, mais ne produira jamais de grands vins, cela semble une évidence. Peut-être qu'il faut être tombé dans le fût pendant son enfance pour vraiment l'apprécier!

Olif

Un grand domaine d'Arbois (par la taille mais aussi la réputation) qui produit une gamme de vins assez exhaustive. La preuve, ils sont même présents à  Pupillin, petit village près d'Arbois, qui a le droit d'adjoindre son nom à  l'appellation Arbois, et capitale du ploussard (autre nom du poulsard mais cette dénomination est plus volontiers utilisée à  Pupillin, pour se démarquer de sa voisine, très certainement).

"A Arbois le nom, à  Pupillin le bon", célèbre dicton local qui dit que les meilleurs terroirs se situent sur la commune de Pupillin.

Bu hier soir un Arbois Pupillin 2000 "melon à  queue rouge" du domaine de la Pinte.

Une originalité! PhR va encore dire que les Jurassiens ont la grosse tête et qu'ils n'ont pas mis leurs sous-vêtements en Damart! Mais qu'importe! :-)

Il s'agit bien évidemment d'une dénomination locale du chardonnay, communément appelé ici "melon d'Arbois", et dont l'extrêmité vers la queue est légèrement rosée. D'où son nom, Philippe, d'où son nom!

Pour être originale, cette bouteille l'est! et pas uniquement par son nom!
La robe est d'un jaune soutenu, avec par endroit des reflets lilacés. Le nez est prononcé, sur le miel, le raisin sec et les fruits secs, mais pas de la noix, plutôt de la noisette. La bouche est bien structurée, ample, et curieusement révèle une légère sucrosité qui vient contre balancer une acidité pourtant bien présente. La finale demeure néanmoins très fraîche.
C'est atypique, mais plutôt plaisant, je trouve.

Olif

Ayant récemment dégusté un échantillon représentatif du domaine de la Pinte, j'ajouterais mes commentaires :
- Vigneron très sympa. Cela compte aussi pour apprécier un vin
- Poulsard : c'est vrai que le "générique" est un peu simple, mais avec le même cépage la cuvée "les genevrets" présente plus de complexité et est finalement plus intéressante dans ce cépage qui sort effectivement des conventions habituelles
- Rouges intéressants, mais, après avoir goûté quelques "bizarreries" typiques du Jura, on est presque surpris de trouver quelque chose que l'on peut rapprocher de saveurs connues
- Les blancs sont peut être les plus aboutis : Savagnins tels qu'on les aime, qui donnent envie de les attendre encore quelque années afin de suivre leur évolution vers leur cousin "jaune". Alors que certains Chardonnay du Jura se rapprochent tellement de ceux de Bourgogne qu'ils en perdent leur identité propre, celui du domaine de la Pinte, sans renier son cépage, garde toutefois ce petit quelquechose qui le distingue et fait son intérêt.

En conclusion, je dirais :
- Domaine agréable tant par le contact que par les produits qui se situent sans doute dans le premier tiers de ce que la région peut produire
- Rapporter tout jugement au prix : la plupart des vins se situent entre 5 et 10 euros, ce qui permet de relativiser, voire de les considérer comme de bonnes affaires spécialement pour les blancs
- Reste le problème de l'accord mets / vins, ce qui, pour les vins les plus typés n'est pas aussi facile qu'il y parait.

Savagnin 98-Domaine de la Pinte
Un 100% savagnin plutôt étonnant, à  la robe tirant déjà  sur le vieil or, avec un nez marqué de fruits secs mais où curieusement la noix ne s'impose pas. En bouche, le vin s'ouvre sur les abricots secs avec de petites touches miellées apportant une légère sensation de sucrosité. L'acidité apporte longueur et équilibre.

Atypique et bon!

Olif

Troisième et dernière étape de mon escapade arboisienne, passage rapide au caveau du Domaine de la Pinte pour me procurer une bouteille de savagnin ouillé, la fameuse (et onéreuse!) cuvée S. La dame qui tient la boutique m'accueille fort agréablement et me propose une petite dégustation mais je n'ai malheureusement plus le temps. Très volubile, elle m'apprend en très peu de temps que le S de la cuvée, ce n'est pas pour Savagnin, comme je le croyais, mais pour Suzanne, du nom de la femme du fondateur du domaine, Roger Martin (qui a lui-même droit à sa cuvée R en rouge), elle m'invite aux journées portes ouvertes qui auront lieu le WE prolongé du 8 mai, et, sur mes interrogations concernant le Rêve d'Automne figurant sur le tarif au prix de 130 euros (!), me parle des expérimentations de Mr Chatillon, régisseur du domaine, toujours à la recherche de l'excellence, puis me propose dans la foulée de découvrir cette cuvée parce que justement, elle en a une bouteille d'ouverte, ça tombe bien, ce n'est pas si fréquent que ça, apparemment! C'est bien volontiers que je saisis le verre qu'elle me tend!
Domaine de la Pinte Rêve d'Automne printanier
Un liquoreux hors norme, issu d'une vendange de raisins surmûris (ce n'est pas un vin de paille), qui mériterait de figurer dans la rubrique! La robe est d'un brun clair, trouble et épais. Un véritable sirop de mélasse versé dans le verre! C'est pourtant réellement étonnant, avec ses notes de fruits secs, de moka, de noisette et une grande sucrosité. L'équilibre en bouche est magistral. Grandes longueur et profondeur, les arômes persistant dans la bouche très longtemps. De là à savoir si ça vaut 130 euros, le débat reste ouvert, mais je pense qu'un vin comme ça, ça n'a pas de prix! Je suis en tout cas très heureux d'y avoir trempé mes lèvres!

Olif

Pour faire écho à  Olif, Domaine de la Pinte, Arbois Pupillin Melon à Queue Rouge, 2001
Sur Encornets farcis: superbe robe dorée, nez avec de très fortes notes de beurre+brioche, je retrouve aussi le raisin sec. Attaque d'une belle acidité franche mais le milieu de bouche a un fond végétal curieux, un peu sur le bois vert?!. La finale est un courte et ne laisse que peu de souvenirs.
Pas tout à  fait convaincu par cette cuvée tout comme par les autres vins du domaine d'ailleurs. Un manque de finesse parfois (notamment sur le Chardonnay) excepté le Savagnin 98 que j'ai bien aimé et un Trousseau Terre Rouge d'un bon rapport Q/P. En revanche, je trouve que la Cuvée S est complétement surcôté par rapport aux vins de Stéphane Tissot pour prendre un exemple que j'aime bien!

Oliv,

Ma seule et unique expérience avec la cuvée S ne fut pas non plus concluante! Je n'ai toujours pas ouvert le 98 que j'ai rapporté d'Arbois ce jour-là  (cf plus haut), mais ce savagnin ouillé, nous l'avons goûté à  la Balance lors de la désormais fameuse RAVJ. Boisé à  l'outrance, il faut l'attendre, mais je n'ai aucune idée de la façon dont il pourra vieillir. Comparé à  l'élégance du Naturé 99 de F. Lornet et à  la grande finesse de la Fleur de Savagnin de P. Clairet, il n'y a pas photo!
De surcroît, la cuvée S est très onéreuse (environ 20 euros, prix domaine).

Le Savagnin 98 (non ouillé) est très bon.

Olif

Les savagnin (non-ouillés) du domaine de la Pinte se démarquent des autres car Philippe et Fabienne Chatillon assemblent des savagnins issuent d'élevage en jaune et des savagnin travaillés à  l'abri de l'air.
Le régime oxydatif pour le "terroir" (aaa) (aaa) et l'autre pour + de gras et de fruité. Résultat surement mon savagnin pur préferé.
Pour ce qui est de la cuvée S, Philippe m'a dit qu'il l'avait fait "comme un grand Montrachet". Le problème ce que le Montrachet se trouve de l'autre coté du Val de Saône. C'est peut-être pour cela qu'il n'y arrive pas.(aaa)

Cordialement

saint-Vernier

Bonjour,

Entrevu chez un caviste cet après midi une cuvée du domaine de la Pinte encore inconnue au bataillon: un blanc "Port Lesney"... Je savais bien qu'il y avait quelques parcelles au dessus de ce village du bord de la Loue, mais j'ignorais que La Pinte avait des vignes là -bas. Ca m'intrigue d'autant que c'est vendu à  un prix hallucinant: plus de 30 euros! (Pas fait attention au millésime, mais dans mon souvenir, récent). Quelqu'un en saurait plus sur cette cuvée "Port Lesney"? Un vin de garage jurassien?

Tophe

Domaine de la Pinte Genevrets 1996
aujourd'hui: les Genevrets 1996, une cuvée de poulsard du domaine de la Pinte.
Robe claire de poulsard, légèrement tuilée, limpide, brillante et qui accroche bien la lumière. Le nez se caractérise par ce côté un peu viandé, un peu réduit, qu'on retrouve souvent dans les poulsards de quelques années. Ca peut rebuter, moi j'aime bien. En bouche, le vin est rond et léger, bien fondu avec des tanins fins, rien ne dépasse. Un peu d'amertume (réglisse) en finale. Il est un peu court, dommage. Bref, un poulsard assez classique, bien sympa.

Cordialement

Tophe

Quittant le domaine Pignier, le temps presse. Remontée sur Arbois pour un rendez vous au domaine de la Pinte vers 17h. Très réputé, et non content d'être en bio depuis 1999, ce domaine porte aussi un nom qui attire l'ingénieur brasseur que je suis. Sa devise n'est pas non plus pour me déplaire " Plante beau, Cueille bon et Pinte bien ". Hélas, Philippe Châtillon a un empêchement et je suis reçu par une sympathique " secrétaire sommelière ". Un beau sourire remplaçant les belles moustaches de Philippe Chatillon ne me dérange pas. Mais c'est la fin de la journée, il y a encore des clients et elle est très affairée. Peu de discussion sur le vin donc ; dommage, ce sera pour une prochaine fois, peut-être au salon de Lille après l'été. Je peux cependant tout goûter, et à  mon aise.

Il est clair que l'on est dans le haut de gamme de la région. Cela se constate par les belles matières et les équilibres. Je m'attendais cependant à  un peu mieux au vu de ce que j'avais goûter jusque là . L'accumulation des dégustations expliquant peut-être aussi cela. Petite déception donc jusqu'à  ce que nous goûtions la très controversée cuvée S. S pour Suzanne Perrin, propriétaire, et non pour Savagnin, le cépage de cette cuvée. Si le millésime 1999 est trop réduit, avec le millésime suivant, c'est la claque. Un nez opulent de fruit confits, de miel et un corps d'anthologie soutenu par une belle structure. Vraiment excellent. Je craignais d'après certaines lectures un boisé dominant et un vin surfait, pas du tout ! Il est complètement fondu et laisse place à  un grand vin. Je suis vraiment enthousiaste pour cette cuvée, qui vaut largement son prix !

Un peu plus tard, deuxième belle émotion avec le Château Chalon 96, plus clair que les vins jaunes habituels, mais quelle finesse, et il est déjà  bien ouvert. Au final, un très bon domaine dont j'ai sélectionné mes deux cuvées coup de cÅ“ur. Le reste subira un examen de passage en septembre.

A+

Laurent M
www.truegreatwines.com

Auteur: SEB (l'autre)
Date: 04-01-2005 20:17

Bonsoir,

Quelqu'un connait-il le pourquoi (et le "en quoi c'est fait") du type de bouchon utilisé par ce domaine ?

Sinon, arbois pupillin 2002 déjà  bon et trés prometteur

Merci

SEB (l'autre)

Seb (l'autre),

S'agit-il d'un bouchon synthétique?

Vraisemblablement, et alors je pense que cet Arbois-Pupillin 2002 que tu as bu (blanc ou rouge?) est destiné à  une consommation rapide et pas à  la longue garde.

Olif

Olif,

Il s'agit effectivement d'une sorte de composite (?) blanc entouré d'une fine couche de liège.

L'extrémité du bouchon est donc en contact avec le contenu de la bouteille.

Je vais qd même essayer d'en garder qqs flacons pour suivre cela de près.

Merci

SEB (l'autre)

Aux Amis du Jurassic Park,

Personnellement j'aime également leur macvin qui n'est pas trop marqué par le marc qui permet d'etre apprécié par des amateurs peu habitués à  ce v.d.l Jurassien.

Leur Chateau - Chalon en 1996 est fort agréable aussi et a un confortable potentiel de garde.
La robe est dorée avec de légers reflets verts, le nez est relativement fermé avec les habituelles notes de noix verte, muscade et curry.
En bouche il ne se livre pas encore pleinement mais on sent que ce super Jaune est fait pour durer ( Esperons que nous aussi (aaa) )

SEBEE

Arbois Domaine de la Pinte 2001 : 15/20 – 27/11/2005
Très belle expression, typée de par son oxydation et son acidité fruitée (pomme, noix), nette, rafraîchissante.

Bonjour,

Cela fait un moment que je lis ce forum et j'ai décidé aujourd'hui de passer le pas et de m'y inscrire. Voici ce qui m'amène :

Un caviste me propose des bouteilles de vin jaune du domaine de la Pinte 1983 et 1986 pour la somme de 45 euros le clavelin. N'étant qu'un néophyte dans ma découverte du vignoble jurassien (auquel je porte un intérêt grandissant...), je souhaiterais savoir non pas s'il s'agit de l'affaire du siècle, mais simplement si cet éventuel achat est intéressant et si je pourrai encore garder mes bouteilles pour quelques années en cave (entreprise inavouée de ma quête) ?

Merci.

Jul'.

Jul'

Tu peux les acheter car pour 45€, ce n'est vraimant pas cher. Par contre je te conseil de les boire rapidement. Voir encore plus vite....

Saint-Vernier

1983 est une très grande année.
Je ne comprends pas trop la remarque de saint-Vernier car les 83 ont un avenir à long terme.
Le prix me parait bon.

Merci de vos conseils, bien que divergeants.

Saint-Vernier paraît sceptique ? Dois-je comprendre que le Domaine n'affronte pas au mieux les années ?... en tout cas dans ces millésimes ?

J'ai acheté le 1986 aujourd'hui et vais sans doute franchir (malgré tout) le pas pour 2 bouteilles de 1983.

D'autant qu'à bien y regarder, pas facile de trouver des vins jaunes si anciens chez un caviste... tout au moins dans ma région.

Jul'

Bonjour,

LES 83 ont un avenir certains, c'est sur mais il y a une différence avec LES 83 et ceux du domaine de la Pinte...
Pour les avoir a ma disposition et les avoir gouté plusieurs fois, je confirme ce que je dis.

Attention, cette critique concerne les vins avant 1992, date à laquelle Philippe et Fabienne Chatillon ont repris les choses en main. Depuis le travail de la vigne et des vins est irréprochable.

Saint-Vernier

Merci de cette précision Saint-Vernier !
Je vais donc y réfléchir...

Jul'.

Domaine de la Pinte Arbois Savagnin 99, (savagnin, 10 % des fûts non ouillés), 15 €
Belle couleur jaune paille. Nez aux saveurs élégantes de pomme cuite au four, de café (type Bailey's), de cacao, de prune et de pain d'épice. L'oxydation est peu perceptible. La bouche se montre fraîche, moyennement ample avec une belle persistance sur la noix fraîche et des petites notes de curry. Pas mal.

Domaine de la Pinte - Trousseau 2002 :

Bouteille achetée au Salon normand du vin en novembre 2005. A l'époque, après une belle dégustation de la gamme (on commence par le chardonnay, on passe aux rouges pour revenir sur le savagnin, le macvin et finir en beauté par le jaune et le château-châlon, voire le paille si le courant passe), j'avais été séduit par ce sympathique trousseau sur le fruit faisant preuve d'une belle typicité.

J'adore les rouges du Domaine pour leur côté "terre aux sabots", animal, musqué, épicé, parfois un peu "étable", notamment le trousseau et Les terres rouges (assemblage)... Mais là...

La couleur, pas très dense mais brillante, est de couleur grenat. Le premier nez n'est pas très agréable, très réduit et plutôt curieux : gaz de ville, chou fermenté, venaison, cerise acide... Cela n'invite pas à la dégustation !

En bouche, on retrouve ces effluves, mais moins prononcées, avec un côté géranium pas très avenant, mais pas désagréable non plus. La structure du vin est plutôt réussie, mais le goût est franchement bizarre...

Je ne peux pas dire que c'est mauvais, mais ce n'est pas très bon non plus...

Je ne pense pas que cette bouteille ait eu un quelconque défaut puisque la bouchon était parfait et que je ne l'ai pas manipulée depuis sa mise en cave.

Je m'interroge néanmoins sur la capacité du trousseau à se conserver. Ce vin est-il dans une période de fermeture et va-t-il se révéler d'ici un an ou deux, ou est-il définitivement en phase de déclin ? Mystère.

Je poursuis l'expérience jusqu'à 2009 avec les deux bouteilles qu'il me reste.

Vougeot

Domaine de la Pinte Arbois Savagnin 1999

Robe : couleur or, grasse.
Nez : belle expression, le nez est complexe, on relève des notes de cire, de miel, de figue, de noix.
Bouche : l’attaque manque de fermeté mais par la suite, l’équilibre est bon, la concentration correcte et la finale longue. Le vin est sec, oxydé et assez typique de l’appellation et du cépage.

Un joli vin
Noté 14,5/20

Cordialement,
JU

Domaine de la Pinte Arbois Savagnin 2000

Très belle couleur lumineuse, vieil or, avec des reflets bronze.

Nez subtil, typé savagnin, présentant de belles flaveurs de noix, de curry. Quelques notes miellés.

Bouche riche, grasse, bien construite quoique manquant un peu de fermeté et d'ampleur pour reprendre l'expression de JU et de Gildas.

Confirme le nez à 100 %. Jolie finale bien nette. Un très bon savagnin qui joue plus sur la finesse que sur la puissance. Rapport Qualité-prix-plaisir en sa faveur.

Vougeot

Domaine de la Pinte - Arbois

Ce domaine, au nom édifiant pour un belge (Pinte=bière), a attiré ma curiosité, tout comme le débat autour de la cuvée S.
Visite faite au caveau au centre d'Arbois. Une gentille dame nous reçoit, elle est assez compétente. Elle nous explique les orientations du domaine et nous demande ce que l'on veut goûter à travers l'immense gamme proposée...
Deux cuvées sont en promotion.

On commence par

Poulsard 2004
Robe claire, nez discret, fruité acidulé, bouche sur les mêmes notes.

Trousseau 2004
Robe plus colorée, nez de fruits rouges

Terre rouge 1999 (en promotion)
Assemblage de Trousseau, Poulsard, Pinot noir)
Le nez est animal, comme la bouche. C'est très typé.

Cette série est loin de me convaincre. on passe alors sur les blancs.

Chardonnay 2004 (en promotion: de 7 à 6€)
Je m'y retrouve. le nez est très floral, typé jura. L'acidité est bonne, la bouche est fruité et florale. Le vin est très bien maintenant, très bon rapport qualité/prix.

Melon à Queue Rouge 2005 (16,00)
Nez très floral, pointe d'exotisme, on se rapproche d'un gewurztraminer avec plus d'acidité. Bouche est à acidité moyenne. Longueur moyenne. Bien

Savagnin 2002 (16,00)
Savagnin ouillé. La robe est or jeune. Le nez est discret, le vin présente une très bele acidité, c'est un joli vin tout en dentelle.

Cuvée S 2003 (25,00)
La robe est d'or, sa brillance est superbe.
Le nez est à la fois floral, sur les fruits secs, les fruits séchés. La bouche est tout en finesse, puissante, à l'acidité bien intégrée.
J'ai trouvé que ça valait le prix. C'est une cuvée d'exception, en tous cas sur ce millésime.

Jaune 1999 (37,00)
Robe superbe, le nez n'est pas encore ouvert, il est sur les fruits secs. La bouche est typée, tout en finesse et en longueur.

Paille 2003 (35,00)
Robe vieil or, tirant vers l'ambré.
Notes de fruits confits, de figue. Attaque vive, bouche riche, longue finale.
Très beau vin.

En repassant prendre la commande, nous avons goûté le Crémant.
Un joli vin également, plein de fraîcheur.

Une bonne dégustation, surtout sur les blancs. Les rouges ne m'ont pas convaincu. Un regret: ne pas avoir goûté les cuvées Port Lesney pour voir si elles justifiaient leur prix.

Julien

Letournaisien,
"Melon à Queue Rouge 2005 (16,00)
Nez très floral, pointe d'exotisme, on se rapproche d'un gewurztraminer avec plus d'acidité. Bouche est à acidité moyenne. Longueur moyenne. Bien "

Je suis très surpris par ta description de ce melon.
Il me semble que le melon est une vieille variété de chardonnay; je n' y jamais rien trouvé de commun avec un gewurz, mais je suis peut être passé à côté.
Peux-tu nous dire en quoi ce vin se rapproche d'un gewurz ?

Philippe, j'ai recopié mes notes par soucis de transparence, sans les comparées ensuite à ce que j'ai bu plus tard.

Cependant, comparé à un Traminer 06 de S. Tissot ou au Naturé 06 de Berthet-Bondet, ce n'est certainement pas un cousin du Gewurz.
Toutefois, lors de cette dégustation, la pointe d'exotisme, l'acidité moyenne m'a évoqué un Gewurz. Je n'ai malheureusement pu goûter le Melon de J. Puffeney, il n'en avait plus.

Bien à toi
Julien