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A l'instar de Margaux qui a son château, figure emblématique de l'appellation, L'étoile a son Château L'étoile, domaine plutôt réputé appartenant à  la famille Vandelle.
Il y a eu une récente scission au sein du domaine, provoquant le départ de Philippe qui produit dorénavant des vins sous son nom.

Château L'Etoile 1996, Réserve du Mont Muzard

Cette cuvée est antérieure au clivage du domaine, élevée sous un mode oxydatif. Il est difficile de dire si elle comporte un peu de savagnin, mais le nez est très caractéristique sur la noix et le curry. Le vin possède suffisamment d'étoffe en bouche pour que cela ne passe pas pour un artifice. Bonne longueur, bonne structure acide avec une pointe de gras.

Un vrai régal pour accompagner une fondue au comté!

Olif

Bonjour,

Je ne sais pas si je mets le message dans la bonne rubrique mais je fais confiance à Olif pour recadrer si nécessaire.

Nous avons bu une petite curiosité ce week end en la personne d'un côte du Jura rouge 1976 du Domaine de l'étoile.

J'avoue que je n'en attendais pas grand chose en ouvrant la bouteille, année très chaude, difficile à vinifier...et puis les rouges du Jura ne sont pas éternels contrairement au jaune.

Hé bien ce pèlerin a encore des choses à raconter, certes le ressort n'est plus ce qu'il était mais le vin a encore de la saveur, de l'acidité et il passe très bien à table, bref une expérience, je connais bien des vins de Bourgogne qui font moins les fiers à cet âge.

Ammitiés

Zapata

Bu hier soir un Château L'étoile Etoile 2005 95% Chardonnay et 5% savagnin très plaisant, bien construit et sans doute se bonifierait avec le temps. Avec du comté 23 mois, l'osmose éclate avec ce Château l'étoile 2004, réserve du mont Muzard qui offre des notes de noix très prononcées mais finement ciselées. Il répond au comté dans une harmonie au palais qui fait penser que ces deux là sont fait pour vivre ensemble ! Un savagnin fort bon.

Bu ce soir en apéritif un magnifique Château L'étoile Etoile 2005 Cuvée des Ceps d'Or.Très jeune évidemment,ce vin n'est qu'au début de sa vie.Belle structure,belle matière.Le vin est sur des notes de noix fraiches,de pomme verte et de curry,ce vin très agréable et très fruité se boit tout seul.Je pense que le savagnin est majoritaire.Vraiment une belle bouteille.

Didier,

La cuvée des Ceps d'Or est un chardonnay (à 100%, me semble-t-il - c'est la Réserve du Mont Muzard qui est une cuvée de savagnin). Mais c'est vrai qu'à l'aveugle, on ne parierait pas dessus, tant le profil est sur l'oxydatif, noix en tête.
J'ai ce vin en cave dans le millésime 2003 uniquement, mais toutes les bouteilles ouvertes jusqu'à maintenant se sont montrées très agréables.

Amicalement,

Mathieu

Mathieu,
Comment dire?
Moi qui croyait avoir bu un vin de savagnin,je suis sur le c..
Puisque tu le dis je veux bien te croire.Cette typicité des chardonnays jurassiens est assez extraordinaire.C'était tout de m^me un sacré bon vin.Tellement bon même que nous avons bu la bouteille à deux à l'apéritif sans sourciller.
L'ami qui m'avait invité pensant me faire plaisir me dit,je vais te faire gouter un vin de paille.Lorsque j'ai vu la bouteille et expliqué que c'était un vin sec,il était très déçu.Pas d'inquiétude lui dis je ton choix est bon.Quelques gorgées plus tard il était convaincu.
Au cours de cette soirée nous avons bu également un Bourgogne blanc 2006 Les Visitandines de Patriarche .Vin simple mais très bon.Une version beaucoup plus traditionnelle du Chardonnay.
Puis en rouge,un Domaine de la Colombette 2000 (Vin de Pays des Coteaux du Libron) qui avait une déviance (pas franchement bouchonné ou gout de vieille futaille,mais presque) dommage car derrière ce défaut il y avait une belle matière veloutée et fruitée.
Petite anecdote
La dernière fois que j'ai fait gouter un Jura blanc à des amis,l'un est parti aux toilettes et l'autre a été barbouillé toute la soirée (je jure que c'est vrai)
Merci Mathieu pour ta précision

Didier,

Le site du domaine n'étant pas très clair, je n'ai pas de confirmation absolue que la cuvée est un 100% chardonnay chaque année (elle l'est en 2003 et sur certains millésimes antérieurs, voir ici par exemple), mais j'en suis quasi certain. Le domaine est présent au salon des vignerons indépendants à Paris-Champerret fin mars, ce sera l'occasion de leur demander...

Et tu n'es pas le premier surpris, j'ai fait goûter ce vin un certain nombre de fois, et beaucoup sont surpris. Il est vrai que les chardonnays élevés sous voile sont plus rares que les savagnins, ou les assemblages des deux. En tout cas c'est assez pédagogique à goûter, pour constater l'influence de ce type d'élevage - l'idéal serait d'avoir une cuvée ouillée, sur les mêmes parcelles, pour que l'expérience soit complète. Il y a quelques vignerons qui font cela, c'est absolument bluffant de goûter un savagnin ouillé en le comparant à son pendant à l'élevage oxydatif (par exemple chez Stéphane Tissot, avec les cuvées "traminer", ouillée, et "savagnin", sous voile).

Dommage pour ton ami qui a fini aux toilettes...:)o Je ne crois pas connaître quelqu'un qui a aimé les vins du Jura (les oxydatifs, en tout cas) du premier coup : de manière générale, il faut persévérer et le bonheur est au bout du chemin, mais si c'est à ce point, il est peut-être perdu pour le Jura?
Le pauvre...

Amitiés,

Mathieu

denaire écrivait:

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> Dommage pour ton ami qui a fini aux toilettes...:)o Je ne crois pas connaître quelqu'un qui a aimé les vins du Jura (les oxydatifs, en tout cas) du premier coup : de manière générale, il faut persévérer et le bonheur est au bout du chemin, mais si c'est à ce point, il est peut-être perdu pour le Jura?

J'ai eu moi aussi besoin d'un temps d'adaptation au vins du Jura. Par contre, j'ai un ami qui en est tombé amoureux dès sa première rencontre avec ces vins : il achète du Jaune la première fois qu'il en boit !
Comme quoi, tout arrive ...

Julien

J'ai de suite accroché au vins jaunes, peut-être aussi parce que ma première expérience du genre a été sur un jaune empreint de beaucoup de finesse. Mais je comprends que pour beaucoup, il faille du temps avant d'apprécier!

Cette discussion se complique,mais elle m'intéresse bigrement.
En goutant ce vin,j'étais vraiment sûr de moi.Moi qui passe pour un pro du vin auprès de mes amis.
Pour moi,c'était un savagnin avec un bon gout de jaune donc élevage oxydatif.Point final
Si maintenant tu me dis que pour vraiment comparer,il faut croiser et gouter 4 vins (savagnin et chardonnay,élevage ouillé et oxydatif)
Ca renforce mes certitudes sur le fait que finalement je ne sais rien
Je vais donc me faire une petite horizontale à Champerret fin mars.
Pour en revenir à ceux et aiment et ceux qui n'aiment pas,ma charmante épouse qui ne supporte pas les vins à moins de 100g de sucre à gouté ce Chateau l'Etoile et l'a apprécié alors qu'elle a trouvé le chardonnay traditionnel plat et sans intérêt.Va comprendre Charles

Didier,

La particularité se fait uniquement par le mode d'élevage ouillé/non ouillé. Peu importe le cépage,
le sol ou le sous-sol.
Parfois pour forcer cette particularité le mout est ensemencé avec les levures qui vont bien, ou
le vin est élevé dans des barriques "à jaune", ou encore et pour aller plus vite les barriques "à jaune"
de vins ensemencés sont mises au grenier.

+
PP.

Denaire dit

Dommage pour ton ami qui a fini aux toilettes...drinking smiley Je ne crois pas connaître quelqu'un qui a aimé les vins du Jura (les oxydatifs, en tout cas) du premier coup : de manière générale, il faut persévérer et le bonheur est au bout du chemin, mais si c'est à ce point, il est peut-être perdu pour le Jura?
Le pauvre.
Je suis Hispano Suisse et j aime les vins du Jura j en avais dans ma cave mais j ai du les boire tout seul ici personne ne les apprécies ils sont même taxés d imbuvables la première foi que j ai bu un blanc du Jura j étais heureux avec une sensation de force j avais aimé !Ce là devait être l Etoile le vin m a paru très saint et naturel J ai acheté a Voiteur à Rotalier et un petit village a gauche dans la grande descente avant Lons je ne sais pas quoi des Chartreux mais voilà j ai tout bu tout seul!Et moi je ne bois pas je trinque!

Cordialement.

Le Cellier des Chartreux, un chardonnay de chez Pignier.... Les vieux millésimes sont excellents.

Ouais ça sa même mais moi j avais pris du 96 s étais un vin avec du salvagnin et du Chardonnay ils fêtaient je ne sais qu el ani. des Chartreux et un rouge qui étais vraiment bien n en déplaise aux bourguignons .Mais savez -vous que la grande appellation en catalogne le Priorat a été fondée par des chartreux qui venaient du Jura c est eux qui ont plantés les vignes a la reconquête!

Georges,

Intrigué par ton info sur les origines jurassiennes du Priorat, j'ai effectué quelques recherches... Le monastère de Scala Dei, berceau de la viticulture en Priorat, a bien été fondé par des chartreux, en 1163. Mais les sites espagnols parlent de moines venant de Grenoble et non pas du Jura. J'imagine qu'il s'agit de la maison-mère, le monastère de la Grande Chartreuse (fief de la célèbre liqueur).

En ce qui concerne les chartreux du cellier de la maison Pignier, il s'agit des moines de la chartreuse de Vaucluse dans le Jura. Ces chartreux possédaient un domaine viticole à Montaigu, tout comme d'ailleurs leurs collègues de la chartreuse de Notre Dame de Bonlieu. Le cellier des chartreux de Vaucluse, avec ses voûtes à croisée d'ogive, appartient aujourd'hui au domaine Pignier, d'où, je suppose, le nom de la cuvée. C'est une des plus belles caves du Jura, du point de vue du patrimoine architectural et historique.

Après ces considérations historiques, revenons-en au vin. Le Cellier des Chartreux est un chardonnay de longue garde,, qui vieillit très bien ( tout comme un autre chardonnay de la maison, la Réserve François Pignier.)
Un Cellier des Chartreux 1979 dégusté en 2007 s'est montré complexe et équilibré, avec de belles notes de grillé, très fin, il avait encore de l'acidité mais bien fondue, une bouteille bien jeune pour presque 30 ans!

Pour l'anecdote, la charteuse de Vaucluse, du 12e siècle, existe toujours mais elle est aujourd'hui bien difficile à visiter: Engloutie par les eaux suite à la construction du barrage de Vouglans, elle se trouve maintenant à 60m de profondeur et seuls les plongeurs aguerris y font du tourisme! Mais elle n'a pas tout à fait perdu tout lien avec la viticulture, comme en témoigne le lien ci dessous...

"Le lien ci-dessous"

C est sur que les sites espanoles comme tout le monde laic chartreux-Isère mais Chartreux-Vaucluse Chartreux-Solignac c est une émit ion de la TvE très détaillée qui avait soulevé le problême et disait bien du Jura et se qui est frappant c est le gout du blanc du Priorat vous seriez surpris!

Très cordialement.

Château L'étoile
Goûté une partie de la gamme au salon des vignerons indépendants. Pas vraiment convaincu par le chardonnay 2006 (élevé sous voile), classiquement oxydatif mais sans réelle profondeur. Le Vin Jaune 1999 ne m'a pas non plus fait très forte impression. Le nez, assez surprenant, évoque la morille, le sous-bois, la bouche me semble un peu fluide (le tout dans les conditions de la dégustation, avec les précautions d'usage, of course).

Par contre, le chardonnay (sous voile) cuvée des Ceps d'Or 2005 est dans la lignée du 2003 que j'avais déjà bien apprécié : l'aromatique, dominée par la noix, est sans réelle originalité, mais la bouche révèle une belle matière, un équilibre sans défaut et une longueur au-dessus de la moyenne avec une belle finale sur la noisette et l'amande. Pour 8,5€, c'est un beau rapport qualité-prix.

Le savagnin Réserve du Mont Muzard 2005, en comparaison, est aujourd'hui plus réservé, plus fin dans ses arômes (malgré un petit côté "vernis à ongles" déplaisant au nez) mais aussi plus strict en bouche. Un beau vin également, qu'il faut sans doute attendre un peu plus longtemps.

Mathieu

Salut,

Bu ce week-end la Château L'étoile, Cuvée des Ceps d'Or 2003.
Désolé, mon niveau ne me permettra pas de décrire finement ce que j'ai ressenti.
Simplement pour vous dire que j'ai été un peu déçu.
Je l'avais acheté après une dégustation au Salon des Vignerons Indépendants en 2007 et depuis, il était stocké dans de bonnes conditions.
Ce week-end, j'y ai retrouvé les notes typiques du Jura (noix) mais je n'ai surtout pas apprécié cette sensation d'alcool à l'attaque.
Je suis à peu près certain qu'il ne devait pas être comme cela il y a 2 ans car je n'en aurai alors pas acheté.
Mon propos n'est pas ici de critiquer un domaine ou un vin mais simplement de dire que ce que j'avais aimé il y a 2 ans ne m'a pas plu aujourd'hui.
Est-ce habituel que les Chardonnay du Jura prennent cet accent "alcoolique" avec les années ?
Je suis surpris car j'avais déjà bu des vins jaunes beaucoup plus vieux et qui m'avaient bien plu (ce n'est pas le même vin non plus il est vrai).

Stéphan

J'ai pu déguster un vin jaune du domaine ainsi qu'un vin de paille et je venais justement de déguster la même chose chez JL Tissot :pas d'hésitation la structure et la matière est présente chez Tissot alors que ça parait moins élaboré chez le second :si ça peut t'aider ...

denaire écrivait:

> Le savagnin Réserve du Mont Muzard 2005, en
> comparaison, est aujourd'hui plus réservé, plus
> fin dans ses arômes (malgré un petit côté "vernis
> à ongles" déplaisant au nez) mais aussi plus
> strict en bouche. Un beau vin également, qu'il
> faut sans doute attendre un peu plus longtemps.
>
> Mathieu

Oui je l'ai bu il y a peu de temps et j'ai trouvé que quelques vapeurs alcooliques étouffaient un peu le reste au nez, ce que tu nommes justement "vernis à ongles"
A part ça, un beau savagnin, d'une belle complexité aromatique, très typique qui m'a ravi.

Bonjour,

Bu une bouteille de Château L'étoile 1985 ce weekend. Bouteille ouverte et bue sur une heure.

La robe du vin est trouble, sur un jaune vieil or. Le nez est très puissant, sur la noix, le curry et les notes d'hydrocarbures : typique d'un vin jaune. La bouche est explosive, très puissante, vive et ronde à la fois. On retrouve la noix et une certaine salinité. Un régal qui s'attarde de nombreuses secondes dans la bouche.

Une bouteille excellente pour ceux qui aime les vins oxydatifs un peu âgés. Un classique avec un vieux Comté et un Beaufort : on s'est régalé.

Serge

Château L'étoile, Cuvée des Ceps d'Or 2003

(chardonnay sous voile)

Jolie robe vieil or / légèrement "pelure d'oignon", légère turbidité

Nez qui tire un peu dans tous les sens, classiquement sur la noix fraîche, la pomme verte, au départ sur des notes vaguement champignonneuses / croûte de fromage (qui s'estomperont progressivement) et des notes d'eau de vie de mirabelle (++) qui me rappellent de bons moments, et quelques autres moins bons:D, et qui, elles, iront croissantes sur 24h.

La bouche est un peu aride, très sèche, pas très grasse, avec une acidité relativement basse, mais une belle longueur, avec une finale agréable qui se développe sur la noix.

Vin un peu compliqué seul, mais qui s'est bien comporté à table, accompagnant agréablement des plats assez variés. Une aromatique un peu chahutée, mais ça passe. Honnête pour le prix très accessible (la cuvée est à 8€ aujourd'hui, ce devait être moins au moment de l'achat).

Assez bien +

Mathieu

Juste quelques mots sur ce vin bu hier.
Nez interressant où les arômes oxydatifs cohabitent avec des fruits blancs.
En bouche un vin bien agréable, accord avec une tartiflette correct, accord avec un vieux Comté excellent.

Bonjour,

J'ai débouché hier soir une bouteille de vin jaune du Château l'Étoile 1990.

Non habitué à commenter mes dégustations, je demande par conséquent la clémence des membres les plus chevronnés du site...

J'ai commis l'erreur d'ouvrir ce clavelin en dernière minute pour accompagner du comté et des noix (je n'avais presque plus que ça à me mettre sous la dent).

La robe était dorée et limpide.
L'analyse olfactive m'a donné du fil à retordre. En effet, le nez était très difficile à saisir. Puissant, extrêmement complexe et encore marqué par la verdeur, il changeait considérablement en fonction de l'agitation. Aucun arôme ne dominait vraiment. J'ai toutefois décelé de manière assez confuse des notes de pomme, d'alcool à bruler, de céleri, de noix fraîche, voire d'agrumes...
En bouche, un certain déséquilibre joue en faveur de l'acidité. La finale, d'une bonne longueur, se termine sur une touche amère.

Ce vin ne m'a pas procuré un immense plaisir, il manque d'harmonie pour l'instant. Certes, les conditions de dégustation ne jouaient pas en sa faveur. Ma femme et moi avons laissé la moitié de la bouteille. J'espère qu'à midi il se montrera plus ouvert.
Une chose est certaine ; ses petites soeurs attendront encore une dizaine d'année !

Ça y est, la métamorphose a eu lieu ; l'adolescent mal embouché et sur la défensive s'est épanoui !
Le nez évoque maintenant l'abricot sec, la noisette et le curry. La bouche est épicée et l'acidité est bien mieux intégrée.
Ce vin gagne effectivement à être conservé quelques années encore.

Château L’Étoile - L’Étoile - 2000

Le bouchon est en parfait état, bien adhérent et imbibé sur à peine un quart de sa longueur.
La robe est assez claire, sur le jaune paille à peine doré.
Le nez est joli, élégant, sur des notes de pomme fraiche et de zestes d'orange avec une pointe grillée.
La bouche attaque sur les agrumes et présente une aromatique peu oxydative.
Le vin manque néanmoins d'acidité et de concentration, son milieu de bouche un peu dilué peine à tenir la route face à une boîte chaude.
La finale se délite alors qu'on aurait espéré qu'elle gagne en puissance.

Honnête, sans plus.

Merci Frédo ! -D

Je vous invite à gouter les vins de philippe vandelle (cité un peu plus tôt et qui produit des vins sous son nom).
Le chardonnay tradition 2009 est très agréable en bouche, on croirait avoir du savagnin. Le vieilles vignes 2008 (chardonnay + savagnin) est très bon mais mérite de vieillir encore un peu. Le savagnin suit la tendance générale.
Philippe Vandelle produit des vins avec un caractère typique présent mais pas repoussant pour celui qui découvre les vins du jura, ils sont accessibles.
A gouter aussi, le cellier des chartreux (chardonnay 2002 domaine Pignier), je l'ai gouté hier soir (merci mon caviste). Une belle robe avec des reflets pomme, un nez de saint-jacques ou fumet de poisson (j'ai peur d'hérisser le poil de certains mais avec ma chérie c'est ce qu'on a ressenti), un arôme de noix et une acidité qui ressortent et une belle finale qui dure... qui dure...
Je ne suis peut-être pas très objectif étant natif et habitant Lons-le-Saunier mais avec ces vins-là, vous ne pouvez pas être déçus!

Château L'étoile - L'étoile blanc 2010

Ouvert cette semaine ce chardonnay oxydatif (cuvée d'entrée de gamme du domaine) acheté récemment.

Le nez est moyennement agréable, partagé entre des notes classiques de noix fraîche, d'agrumes, et une note d'humidité, de vieille cave, pas follement attirante (cela dit, les nez des oxydatifs jeunes me font rarement décoller).

La bouche est agréable, fraîche, le caractère oxydatif s'affirme avec une intensité moyenne. Pas très puissant ni très gras, mais d'une longueur très honnête, avec une finale agréable.

Bon rapport qualité-prix, à moins de 7€. Il a un peu souffert de la comparaison avec un assemblage chardonnay-savagnin 2008 de Labet.

Assez bien + / Bien -

Mathieu

Château L'étoile - L'étoile 2004 - Vin de Paille

Robe dorée aux reflets ambrés. Le nez est sur le pruneau, le miel, le pain d'épice. C'est assez complexe et plutôt bien fait, avec une finale très correcte.

Cordialement,

Thibault.

j ai acheté une bouteille de chateau l'étoile blanc millésime 1978
peut on me dire avant que je ne l ouvre si il est encore buvale et gouteux