Bah le vrai sujet, c'est surtout de savoir ce que vaut ce qu'il y a dans la bouteille : ce qu'on va boire quoi !
Et mon expérience sur le domaine me faire dire que le prix où est vendu le 2016 & le 2017 est trop élevé, à moins d'un saut qualitatif hors norme (auquel je ne crois pas une seconde).
L'avantage de ne pas être "allocataire" (s'il y en a ?) est de pouvoir patienter pour voir si les 2018 seront proposés à des prix plus raisonnables.

D'accord avec Arnould, Ganevat augmente ses tarifs parce qu'il le veut et le peut (je ne pense pas que la Fruitière de Voiteur puisse passer ses CDJ à 80 balles et espérer les vendre pour compenser son investissement dans des cuves inox ou autre...), le tout est de savoir si on est prêt à mettre le prix ou non par rapport au plaisir que nous apporte les vins en question.

@Sylvain, le cliquet bourguignon est très très robuste. Le cliquet Bordelais peut aller se rhabiller en comparaison. Et pour moi, Ganevat (le domaine) a un profil de cliquet bourguignon (notoriété + rareté sur certaines cuvées)

Marc

Bonjour

Une fois de plus on "spécule" à tout va sur le forum sur les prix, l'âge du capitaine et j'en passe. Quelques observations:

Ni les bourguignons ni les jurassiens quels qu'ils soient n'obligent personne à acheter leurs vins. Pour les bourguignons j'ai résolu le "problème" de la seule manière qui m'était accessible....J'ai arrêté de leur acheter du vin et cela m'a permis de découvrir (je le savais depuis un moment!!) qu'il y avait des très bons vins ailleurs en France et à l'étranger.

Concernant JF Ganevat que certains dépeignent ici en vilain capitaliste opportuniste et j'en passe sans rien connaitre ni du domaine, ni du vigneron et parfois peut-être même des vins, on peut tranquillement attendre qu'une année se passe et commencer à tirer des "conclusions".

Concernant les vins et ce qu'il valent, c'est évidemment avant tout une affaire de goût et de sensibilité. Les derniers Ganevat bus (Grusse 16, Chalasses MB 16 entre autres merveilles) m'ont laissé une impression autrement plus forte que tous les blancs beaunois que j'ai pu boire ces derniers temps (récemment un Chassagne 1er cru dont j'ai rendu compte voici quelques jours) et que j'ai payé pour certains (en direct bien sûr) bien plus cher. Que cette échappée tarifaire nourrisse des frustrations, je le conçois aisément, je suis comme tous ici, mais nous sommes de grands garçons, on doit pouvoir s'en remettre!!

HERBEY 99 écrit: Bonjour

Une fois de plus on "spécule" à tout va sur le forum sur les prix, l'âge du capitaine et j'en passe. Quelques observations:

Ni les bourguignons ni les jurassiens quels qu'ils soient n'obligent personne à acheter leurs vins. Pour les bourguignons j'ai résolu le "problème" de la seule manière qui m'était accessible....J'ai arrêté de leur acheter du vin et cela m'a permis de découvrir (je le savais depuis un moment!!) qu'il y avait des très bons vins ailleurs en France et à l'étranger.

Concernant JF Ganevat que certains dépeignent ici en vilain capitaliste opportuniste et j'en passe sans rien connaitre ni du domaine, ni du vigneron et parfois peut-être même des vins, on peut tranquillement attendre qu'une année se passe et commencer à tirer des "conclusions".

Concernant les vins et ce qu'il valent, c'est évidemment avant tout une affaire de goût et de sensibilité. Les derniers Ganevat bus (Grusse 16, Chalasses MB 16 entre autres merveilles) m'ont laissé une impression autrement plus forte que tous les blancs beaunois que j'ai pu boire ces derniers temps (récemment un Chassagne 1er cru dont j'ai rendu compte voici quelques jours) et que j'ai payé pour certains (en direct bien sûr) bien plus cher. Que cette échappée tarifaire nourrisse des frustrations, je le conçois aisément, je suis comme tous ici, mais nous sommes de grands garçons, on doit pouvoir s'en remettre!!

Nul ne peut se prévaloir des turpitudes d’autrui.
Les bourguignons ont fait le coup en se justifiant par rapport à Bordeaux, le Jura en prend sérieusement le virage et tu compares à la Bourgogne...
Le discours qui m’a été relayé et auquel je crois preuve du contraire: « pas de vins en 17, on ressort les 15 et les 16 qui ont été élevés plus longtemps avec des tarifs élevés plus haut et on reviendra à la normale sur les 18 ».
S’il n’y avait pas eu des hausses substantielles auparavant, le discours serait sans doute plus audible à tous.

Le prix des vins c'est comme le salaire des travailleurs : il n'est jamais le reflet du plaisir procuré (valeur fournie) à un instant donné.

Les Chamois du Paradis 2010 bu en 2016 était une grande bouteille valant nettement plus que les 20 € demandés à l'époque ; pour les vins d'aujourd'hui, j'attends que Rachid m'en ouvre une
Aujourd'hui, je ne pense pas mériter mon salaire alors que j'étais mal payé il y a 30 ans pour le travail que je produisais.

Et si on s'en foutait de l'inflation délirante chez Ganevat?
Et si on n'en parlait même pas? Le silence est le plus grand des mépris...
Et si on se contentait de ce qui se fait ailleurs: bon, très bon, à tomber, sans ruiner personne?

Y en a du jaja. C'est pas ce qui manque. On n'en fera jamais le tour...

Kiravi écrit: Et si on s'en foutait de l'inflation délirante chez Ganevat?
Et si on n'en parlait même pas? Le silence est le plus grand des mépris...

Mouais, on a bien fait d’en parler un peu: ça débouche quand même sur des aphorismes de haut niveau: « Le prix des vins c'est comme le salaire des travailleurs : il n'est jamais le reflet du plaisir procuré (valeur fournie) à un instant donné. »
Michel, c’est de toi ou tu cites JCVD?

leteckel écrit: Bah le vrai sujet, c'est surtout de savoir ce que vaut ce qu'il y a dans la bouteille : ce qu'on va boire quoi !
Et mon expérience sur le domaine me faire dire que le prix où est vendu le 2016 & le 2017 est trop élevé, à moins d'un saut qualitatif hors norme

J'ai eu l'occasion de goûter sur salon Chalasses VV Chardonnay 2016, Chalasses VV savagnin 2016 et Grandes Teppes chardonnay 2016, puis hors salon Orégane 2016 : tout était vraiment superbe et les deux premiers même exceptionnels (même s'il faut toujours se méfier des impressions de salon). Je n'ai pas souvenir d'avoir aussi bien goûté d'autres millésimes, même si je suis très loin d'être spécialiste du domaine.
Pour ce qui est du prix, chacun fera ce qu'il voudra en fonction de son budget, ses goûts, ce qu'il trouve d'autre...

Oyaji-sama écrit:

Kiravi écrit: Et si on s'en foutait de l'inflation délirante chez Ganevat?
Et si on n'en parlait même pas? Le silence est le plus grand des mépris...

Mouais, on a bien fait d’en parler un peu: ça débouche quand même sur des aphorismes de haut niveau: « Le prix des vins c'est comme le salaire des travailleurs : il n'est jamais le reflet du plaisir procuré (valeur fournie) à un instant donné. »
Michel, c’est de toi ou tu cites JCVD?

Ben quoi, tu n'es pas d'accord ?

enzo daviolo écrit: sans employé, pas de résultat.

(Mode taquin on ) Oui et non, le sujet est complexe, car il y a aussi le cas «  avec employés, pas de résultat, voir pertes» ( Mode taquin off)

Trop pas: que le coût puisse être déconnecté de la qualité, c’est une évidence ; mais en conclure que c’est toujours le cas avec ton expérience personnelle à l’appui ne me semble pas très convaincant.

HERBEY 99 écrit: Concernant les vins et ce qu'il valent, c'est évidemment avant tout une affaire de goût et de sensibilité. Les derniers Ganevat bus (Grusse 16, Chalasses MB 16 entre autres merveilles) m'ont laissé une impression autrement plus forte que tous les blancs beaunois que j'ai pu boire ces derniers temps (récemment un Chassagne 1er cru dont j'ai rendu compte voici quelques jours) et que j'ai payé pour certains (en direct bien sûr) bien plus cher. Que cette échappée tarifaire nourrisse des frustrations, je le conçois aisément, je suis comme tous ici, mais nous sommes de grands garçons, on doit pouvoir s'en remettre!!

Rachid,
Comme tu le dis, tout est une affaire de goût...qui change.
Ton CR sur ce Chassagne il y a 10 ans ( 5 ans en fait ?) aurait probablement été différent, non ?
Que tu te sois lassé de certaines aromatiques, je peux comprendre, mais ça ne veut pas dire qu'entre temps Ganevat est devenu exceptionnel et que les vignerons bourguignons soient maintenant tous médiocres.
Aujourd'hui, en terme de tarif, Ganevat joue dans la même cour que la Cote de Beaune donc il n'a plus (moins) l'avantage du rapport Q/P.

Anne et JF Ganevat, Vin de France, L'Ailleurs 2014

Pour en revenir aux choses sérieuses, je vous propose ce vin bu hier chez un ami pour accompagner la raclette dominicale.
CR d'inspiration du lendemain de week-end chargé et dégustation sans se casser la tête (quoique...).
On avait d'abord remonté dans la matinée une Coulée de Serrant 2013 puis, pour rester dans la mouvance des vins improbables et nous la jouer à l' aveugle qui donne toutes les chances de gagner à celui qui ouvre la bouteille et lui enfile la chaussette, l'ami en question nous sert ce vin légèrement trouble et aux petits reflets verdâtres. Le côté nature vous saute vraiment au nez (surtout le petit côté acide voire aigre), les notes sont sur la pomme verte, quelques notes florales. La bouche est très fraîche, assez aérienne.
Quant à dire d'où cela vient et citer le ou les cépages du nectar, bien qu'il y ait un amateur de Ganevat dans la très maigre assemblée (restrictions très strictes chez nous) , pas de suggestion (les certitudes, n'y pensez même pas...).
Pourtant il y a le choix: pinot auxerrois, savagnin et Enfariné (gouais noir ou même graciano pour les lecteurs ibériques).
Attention, ce n'est pas mauvais, ça accompagne bien la raclette et les charcuteries.
Mais ce n'est pas vraiment ma tasse de thé; à cause de la frustration ou de l'incompétence? Va savoir...

jlj

domaine Ganevat trousseau plein sud 2018

Mon nez étant encore un peu covidé, je laisse le commentaire de ma compagne
ça sent le sirop pour les enfants! (je lui dit que corbeille de fruit rouge c'est plus joli)

puis un nez d'écurie... et un peu le cidre... ( elle ne connait pas du tout le verbiage oenologique)

bref c'est bon mais un peu déroutant....
bon j'ai trouvé ça bien résumé

Bonjour à tous,

Plutôt que de spéculer encore sur les prix ou la vitesse du vent débouchons une bouteille du domaine er même deux!
La première arrive rapidement sur la table après deux blancs (Grande Côte 1997 de Paul et François Cotat et Silex 2007 de feu Didier Dagueneau).

Il s'agit de :

Domaine Ganevat - Cuvée Julien Pinot Noir 2016

La robe est trouble, rouge vermillon.
Le nez est changeant plutôt typé nature. Les invités sont rapidement dans le Jura! Je crois d'ailleurs que c'est la première région évoquée !
La bouche est harmonieuse,le corps n'est pas volumineux, le vin n'est pas extrait mais on a plutôt une infusion.
C'est sur les agrumes (orange sanguine) et les petites baies rouges.
C'est délicieux et le vin est bu particulièrement vite !

Le second Ganevat est servi sur le plateau de fromages pantagruélique (merci JB number one !! ).
Il s'agit de :

Domaine Ganevat - Vignes de mon Père 2002

Là ça ne rigole plus car c'est probablement le vin qui marquera le repas.

Le nez est d'une complexité diabolique sans cesse changeant sur le citron confit, le cédrat.
La bouche présente une dimension extraordinaire avec un volume henaurme; mais jamais fatiguant. Le vin danse comme une star du Bolchoï, mais avec des muscles de champion du monde d'haltérophilie.
Quand ce vin est en forme je ne lui vois pas de rival sérieux. Vraiment !

Bonne journée
R

Moi une danseuse du Bolchoi avec les cuisses de Vassili Alexeiev ca me fait pas rêver Rachid

Vaudésir écrit: Moi une danseuse du Bolchoi avec les cuisses de Vassili Alexeiev ca me fait pas rêver Rachid

Quel manque d’ouverture d’esprit

Vaudésir écrit: Moi une danseuse du Bolchoi avec les cuisses de Vassili Alexeiev ca me fait pas rêver Rachid

Alekseyev, ça ne nous rajeunit pas !

Stéphane manifestement la métaphore quand bien même grossière ne fait pas partie de tes figures de style!! Dommage ! Ce vin est une cathédrale dont les fondations sont invisibles ! Ça te va mieux ?!!

Bonne journée

Rachid,
J'avais bien compris ce que tu sous entendais, faut pas se vexer pour si peu...
Bonne soirée

Me vexer pour du vin et à mon âge ? Tu n'y es pas du tout !!

Là les fondations sont visibles...

HERBEY 99 écrit: Bonjour à tous,

Plutôt que de spéculer encore sur les prix ou la vitesse du vent débouchons une bouteille du domaine er même deux!
La première arrive rapidement sur la table après deux blancs (Grande Côte 1997 de Paul et François Cotat et Silex 2007 de feu Didier Dagueneau).

Il s'agit de :

Domaine Ganevat - Cuvée Julien Pinot Noir 2016

La robe est trouble, rouge vermillon.
Le nez est changeant plutôt typé nature. Les invités sont rapidement dans le Jura! Je crois d'ailleurs que c'est la première région évoquée !
La bouche est harmonieuse,le corps n'est pas volumineux, le vin n'est pas extrait mais on a plutôt une infusion.
C'est sur les agrumes (orange sanguine) et les petites baies rouges.
C'est délicieux et le vin est bu particulièrement vite !

Le second Ganevat est servi sur le plateau de fromages pantagruélique (merci JB number one !! ).
Il s'agit de :

Domaine Ganevat - Vignes de mon Père 2002

Là ça ne rigole plus car c'est probablement le vin qui marquera le repas.

Le nez est d'une complexité diabolique sans cesse changeant sur le citron confit, le cédrat.
La bouche présente une dimension extraordinaire avec un volume henaurme; mais jamais fatiguant. Le vin danse comme une star du Bolchoï, mais avec des muscles de champion du monde d'haltérophilie.
Quand ce vin est en forme je ne lui vois pas de rival sérieux. Vraiment !

Bonne journée
R

C’était en effet une belle surprise cette Cuvée Julien 2016 du Domaine Ganevat.
Perturbant au départ car en dehors des codes.
Puis intrinsèquement ce vin déroutant avait de nombreuses qualités notamment une belle fraîcheur aromatique au nez comme en bouche
C’était juteux et croquant
Pas très long, mais d’une grande buvabilité.

Le Domaine Ganevat Vieilles Vignes de Mon Père était juste énorme.
Un grand vin !
Rien à ajouter à tes commentaires
Hormis MERCI

Anne et Jean-François Ganevat - vin de France Le Jaja du Fred

Un vin non-millésimé et un pinot noir comme je l'ai découvert en vérifiant après coup. A la dégustation, j'étais parti sur un poulsard. J'imagine aussi qu'il s'agit de négoce.

La robe est très claire, le nez distille des fruits rouges. La bouche est avenante, cerise, framboise, pas de tannins perceptibles, ça descend dans le gosier avec une facilité déconcertante. Voilà une cuvée qui n'est clairement pas axée sur la recherche de complexité mais sur le plaisir simple de descendre un bon canon avec des potes. Contrat parfaitement rempli. En revanche, il y aurait sérieusement à redire sur le rapport qualité / prix...

Domaine Ganevat - Plein sud - Trousseau 2011

A l'ouverture beaucoup de gaz, il a fallu secouer la carafe une bonne vingtaine de minutes (sans exagaration) Robe trouble très légère
Acidité saillante, aromatique totalement désagréable et déviante.
Pas d’amélioration à J2 ni J3.

de rien

Alex

Ps: Blague à part, la mienne se présentait bien mieux mais c'est vrai que c'est ce qu'appellerait Arthur Choko un "Chancy" Wine...
PPs : Ceci dit j'ai bien semaine passée un "de toute beauté" suspect à l'ouverture et en mode badoit rouge mais honnêtement ensuite (bien bien agité) c'était très très bon.

Domaine Ganevat - Le Jaja du Fred 2018

Négoce, Pinot noir, VdF et étiquette ignoble.

"Plop"... grosse réduction sur la ferme et le doux fumier. Je passe ca en Riedel Pinot noir.
Robe Grenat.

Passé 30 min la réduction se calme mais ne disparait pas totalement. Derrière on sent des petites notes de fruits rouges, d'épices, ca sonne gourmand tout de même.

La bouche est dense, poudrée avec des tannins légèrement serrés. De la cerise acidulée, noyau de cerise, poivre.
La tension rend la longueur honorable.

C'est Bien voire Très bien en fait, la bouteille se vide vite et on a le sourire.

Bu ICI

Domaine Ganevat - Chalasses Vieilles vignes - 2006

La robe est jaune paille, brillante.

Le nez est fin, mûr, sur la pêche et l'ananas rôti(e)s, rafraîchi par une fine touche citronnée. La bouche est élancée, étirée par un fil invisible, et déploie une matière douce, sensuelle, caressante, toujours sur un registre "exotique rôti". Là encore, la fraîcheur est apportée par une touche citronnée qui titille les papilles.

Elle s'impose encore plus en finale, mêlant le fruit de la passion à l'écorce de pomelo, puis l'on retourne sur l'ananas (frais cette fois) et la pêche.

Jean-François Ganevat - Côtes du Jura Les Gryphées vieilles vignes 2014

Bu à cette occasion

Le troisième vin présente une robe dorée intermédiaire entre le Chenin et le Vermentinu.
Le nez est précis, ouvert sur le citrus avec un fond sésame / élevage fondu.

La bouche est toute en puissance et en longueur, c'est un vin tout en muscle et en allonge, un compétiteur taillé pour la course, ça envoie du lourd et c'est définitivement à la hauteur de la réputation du domaine. Le vin sera plus à l'aise avec des fromages qu'avec le Gravlax. C'est un Ganevat - Chardonnay - Les Gryphées 2014

Domaine Jean-François Ganevat - Côtes du Jura Les Chalasses Vieilles Vignes 2012

Robe jaune or (qui a bien évolué depuis ma dernière dégustation).
Nez bien mûr, sur le beurre, les fruits jaunes (prune), un peu lacté également. Pas vraiment jurassien...
Avec ce nez, on s'attend à une bouche large et grasse. En fait, c'est mûr mais tendu avec une acidité, qui seule, pourrait orienter en Jura.
Comme souvent chez Ganevat, l'équilibre est vraiment impeccable. Très longue finale salivante...qui appelle à se resservir immédiatement
Très bon vin, qui me parait aujourd'hui parfaitement à point et qui ne gagnera pas grand chose au vieillissement (à part du risque).